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La Renarde des Alpes
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La Renarde des Alpes
  • Grande amoureuse de la nature, j’ai pu me rendre compte du besoin urgent de nature dans notre société. Fort de ce constat, je me consacre à mon échelle à faire découvrir les beautés de notre monde.
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montagne
1 avril 2013

Découverte du pays Basque avec le club des cèpes.

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Ce weekend dépaysement total au pied des Pyrénées pour une rencontre haute en couleur avec les joyeux membres du Club des Cèpes. Bref, beaucoup de choses à voir, à découvrir et à déguster.

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Voici deux exemples de dépaysement: l'ajonc d'Europe à gauche et l'asphodèle blanc à droite. Ces très belles plantes aux nombreuses fleurs ne sont pas connues de par chez nous que ça soit dans le milieu sauvage ou dans les jardins. Cela leur confère un petit côté exotique.

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Après le bon festin qui a suivit notre AG direction le lac, il n'y rien de mieux pour se sentir un petit peu plus léger, faire connaissance et  se dégourdir les pattes. Le soleil fait de timides apparitions mais il fait bon.

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Et dans l'eau, des carpes dodues et grâces, difficiles à percevoir sur les photos, mais qui dans les faits n'ont rien à envier à celle de notre petit étang de Saint Sixte.

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Bref, voilà un bel avant goût de ce petit coin de France, lové contre la frontière espagnole et qui offre un très beau panorama sur les Pyrénées qui se déssinent sous les nuages mais aussi sur l'océan, pardon la mer (hé hé hé) et les sur les pottoks, de petits poneys typiques de la régions qui ont longtemps servit dans les mines pour remonter le minerai.

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Autre différence avec nous: l'éveille de la nature qui est bien avancé et le vert des bois et des arbres. Les chênes sont encore nus mais d'ici quelques temps ils offriront un joli feuillage.

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Et puis bien sûre, il y a les champignons! Ici à gauche, une amanite jonquille qui a les mêmes propriétés que les amanites tue-mouches et les amanites panthère. A droite, de petits champignons aux propriétés bien particulières cherchés et recherchés par certains connaisseurs mais loin de toute fin gastronomique.

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8h, les nuages s'en vont, le soleil et le ciel bleu arrivent et les Pyrénées s'offrent aux regards. Y a pas à dire, on a beau changer de massif, les montagnes restent les montagnes.

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Ici pas d'héllobore fétide mais une proche cousine, l'héllobore verte. Longtemps cultivée comme plante médicinale dans les jardins des moines, bien qu'elle soit très toxique, elle a reprit aujourd'hui son état de nature. On la trouve dans les sous-bois jusqu'à 1800 mètres d'altitude.

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Voilà la primevère des bois. Elle adore les bords de ruisseaux et les sols humides. Mesurant 10 à 30 cm, elle fleurit entre mars et mai dans les zones fraîches.

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Autre charmante fleur, la pulmonaire. Il en existe des nombreuses espèces en France même si on leur prête à toutes les mêmes propriétés. La différenciation entre chacune d'elles se fait par la forme et le tâches des feuilles, la vélocité de la tige ou encore la taille de la racine mais cela n'est pas toujours simple.

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Une petite faim? voilà un tapis d'ail des ours, très parfumé qui peut être consommé de diverses manières: sandwichs, pesto, soupes, lasagnes...  Si ce sont  les feuilles que l'on surtout l'habitude de cueillir car c'est là que les substances médicinales se retrouvent, les fleurs en boutons, nombreuses ici, peuvent être frittes et servies en accompagnement.

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Autres fleurs du sous-bois, l'anémone sylvestre (à gauche) et les violettes des bois (à droite) qui elles aussi colorent la forêt à défaut de la parfumer.

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L'humidité ambiante est propice à la mousse qui couvre tout, aussi bien le sol que les troncs et qui à son tour forme un substrat fertile pour divers végétaux qui se font colonisateurs comme ces labiées. Des lamiers?

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Un peu de jaune dans cette forêt verte! A gauche les petites anémones fausse renoncule, moins discrètes que leur cousine mais beaucoup plus rare, du moins en Europe de l'Ouest. A droite, la populage des marais, bien connue chez nous, se différencie de ses voisines anémones par sa taille et sa toxicité.

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La consoude à gauche et la crosse de cette fougère à droite ont pour points communs d'avoir longtemps été cuisinées avant que les recettes les incluant tombent en désuétude mais aussi d'être à certaines doses toxiques, selon la composition du sol et le degrés d'humidité.

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Et autour des promeneurs, le lamier tacheté et la cardamine des près prennent leurs aises. Ces deux plantes sont elles aussi des plantes médicinales qui peuvent finir dans les assiettes en salade ou en pesto ou encore ici.

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Non non, vous ne rêvez pas, voilà de petites morilles au manteau gris, débusquées par notre cher Cristau et qui se dissimulent sous les feuilles des ficaires dans la mousse. C'est avec ce genre d'images que l'on prend vite des fourmis dans les jambes et sur les papilles.

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Scille jacinthe-lis: voilà une autre belle découverte. Appelée aussi jacinthe des Pyrénées, cette plante aux fleurs bleues fleurit d'avril à juin et pousse jusqu'à 2000 mètres d'altitude. Toxique, elle est protégée dans le Centre.

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Les arbres sont en ébulition, les premières feuilles sortent et par endroit masquent les nids des oiseaux haut perchés dans les cimes.

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Bref, un weekend extraordinaire où nous avons fait bonne ripaille sous la pluie par moment mais surtout, avé, le soleil. Weekend court à refaire avec toute cette joyeuse bande. Merci pour cette convivialité, les cadeaux, l'organistation, le repas et le partage.

Et juré, cette année je me mets aux oronges et au géotropes :)

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A gauche, un aperçut après décollage des alentours de Pau. A droite, ce qui nous attend juste avant d'arriver à Lyon. Par chance la pluie était l'occalisée... pas la chaleur mais nous l'enmenons avec nous dans nos souvenir et notre coeur.

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Et pour finir, voilà une partie de la joyeuse équipe.

(Merci à Géotrope pour la photo).

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26 mars 2013

Anniversaire du blog.

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Voilà, "Grimoires et carnets" le blog a aujourd'hui 1 ans.

Un an de champignons, d'insectes, de fougères, de fleurs, de truffes, de grenouilles, de chats, de plantes médicinales, de cèpes, de chevreuils et de bien d'autres choses encore.

Un an à partager ma passion, la nature, au fil des saisons, des nuages et du temps.

Un an à dessiner dans mes grimoires, à photographier ce qui m'entoure, à découper du papier, à manier les perles et à fabriquer avec mes petites mains.

Bref un an de partage sur ce site avec  84 nationalités différentes et plus de 20000 visiteurs.

Merci

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Pour cette année, morilles et morillons seront au programme et l'horizon ne se portera plus uniquement sur les Alpes. Il y aura moins de montagne certes mais sûrement de belles choses à voir comme sait nous l'offrir dame nature.

Il est aussi temps de finir les grimoires qui traînent, d'ajouter les photos manquantes et de commencer les nouveaux carnets fraîchement acquis.

Bref, une nouvelle année de projets et de découvertes.

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Et qui sait, peut être qu'un jour je pourrais rajouter le célèbre dahut à mon inventaire.

25 janvier 2013

La Meije, reine du massif des Écrins.

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(Vu du Bec de l'Homme, du Pic de la Meije, du Râteau depuis le lac du Pontet à 1897 mètres.)

 

Haute de 3893 mètres, la Meije est une montagne du massif des Écrins qui se situe dans la vallée de l'Oisans, entre l'Isère et les Hautes-Alpes. (Les photos qui inlustrent cet articles sont quelques unes de mes vieilles photos qui datent de 2010 et du tout début de l'année 2012).

 

Quelques mots sur l'Oisans:

L'Oisans correspond au bassin de la Romanche, un cours d'eau qui par endroits creuse de profondes gorges dans la roche. Il s'étend de Bourg d'oisans et de ses communes alentours (livet, gavet...) à la commune de La Grave (en englobant Villar d'arêne et les Fréaux). 

Cette zone comprend plusieurs massifs tel que celui de Belledonne rattaché en partie à Grenoble, de Taillefer, des Grandes Rousses, d'Arves et bien-sure, celui des Écrins. Le point culminant est le pic Lory qui culmine à 4088 mètres d'altitude. 

A l'époque du fer cette région était peuplée par les Uceni dont on retrouve certains des dessins sur les rochers des Alpes, en Italie, en France et même en Suisse. Puis les romains, pendant la colonisation de la Gaule, se sont emparés de la région et notamment du col du Lautaret qui avait déjà un fort potentiel commerciale où ils construisirent la route en direction du Briançonnais, encore utilisée aujourd'hui.

Bien qu'officiellement rattaché au Dauphiné sous l'ancien régime et plus particulièrement à l'Isère, l'Oisans est autonome (c'est à dire plus de 200 ans avant la révolution de 1789!) et bénéficie d'un statu particulier qui permet aux 20 communes qui dès lors le composent de faire du commerce et de pratiquer l'agriculture en toute liberté. Le village emblématique de cette liberté est Villar d'arêne, dont les habitants ont gardé dans leur nom la trace de celle-ci. En effet, leur nom de farachins et de faranchines désigne en patois: affranchis. Un restaurant local, le Faranchin, garde lui aussi cette trace.

Pendant la seconde guerre mondiale, la région fût un important bastion de la résistance, formée par Vizille. On peut retracer tout les évènement ici grâce à ce formidable site: http://www.maquisdeloisans.fr/. Pendant le 20éme siècle la région fût fortement industrialisée, notamment avec un impressionnant réseau hydraulique sur les régions de Livet et Gavet. Aujourd'hui l'acitivité prédominante est le tourisme.

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(Vu de Villar d'arêne depuis le vieux village que Jacques rettape depuis 20 ans.)

 

Le massif des Écrins:

Ce massif montagneux se situe sur trois bassins, celui de la Romanche (en Oisans), celui du Drac (en Champsaur) et celui de Guisane ( en Briançonnais). De profondes vallées, de nombreux lacs et glaciers font que cette région est fortement accidentée. Le plus haut sommet, la Barre des Écrins, se situe à 4102 mètres d'altitudes.

On y dénombre 19 glaciers dont celui de la Meije, celui de l'Homme ou encore le Glacier Noir. Tous sont en net recule depuis de nombreuses années avec les fortes chaleurs enregistrées l'été et la baisse des précipitations et des chutes de neige. On compte 7 grandes vallées: le Briançonnais, le Champsaur, l'Embrunais, l'Oisans, le Valbonnais, le Valgaudemar et la Vallouise.

Les Écrins sont restés pendant très longtemps inexplorés, avant l'arrivé de la cartographie, de la géographie et de l'alpenisme. De nombreux monts, sources, cascades, glaciers ou encore lacs sont restés anonymes et sans noms en raison de la méconnaissances des habitants locaux et des cartographes de ces lieux. Aujourd'hui chacun d'entre eux à un nom même si certains ne sont restés que sur papier et non dans les mémoires.

En 1973, le parc naturel national des  Écrins naît. Avec ses 91 800 hectares, sa quarantaine de glaciers, sa trentaines de pics (dont certains culminants à plus de 3000 mètres), le parc possède un fort potentiel touristique d'où ses 740 km de sentiers balisés ce qui n'est pas rien et ses 30 refuges.

Outre les animaux communs de nos montagnes comme les chamoix (12 000 individus), les renards, les marmottes ou les sangliers, le parc compte aussi 600 bouquetins, des lynx et de loups de passage, des vautours fauves, quelques rares gypaètes barbus, des tétras lyre, des lagopède alpin et 37 couples d'aigles royaux. On compte également 1800 espèces dont le lys martagon, l'edelweiss ou le génépi noir.

Cette année le parc fête ses 40 ans!

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(Vu d'une partie du massif depuis la sorite d'eau du lac du Pontet.)

 

La Meije, reine du massif:

La Meije est une montagne emblématique du massif des Écrins. Elle et son pic de la Grave ont donné leurs noms à la commune de La Grave- La Meije. Les trois plus hauts pics sont le Grand Pic de la Meije à 3983 mètres d'altitude, le Doigts de Dieu à 3973 mètres d'altitude et la Meije orientale à 3891 mètres d'altitude.

Le terme Meije vient de Meidjo qui en vient du provençal et signifie "midi". Les gravarois nommaient la montagne l'Oeille de la meidjour ce qui signifie l'aiguille du midi. Cela vient du fait qu'à midi tapante le soleil passe juste au dessus du sommet  de la montagne. Néanmoins il est fait mention de la montagne dans un texte de 1712 sous le nom de Pointe Malaval. Aujourd'hui encore il reste des traces de ce nom avec celui donné au contrebas de la vallée de la Romanche: la Combe de Malaval.

La Meije possède de nombreux sommets qui sont tous difficiles d'accés. Ce fût la dernière montagne à être exploré dans les Alpes. L'exploit fût réalisé par un français, chose assez rare pour être précisée. Le 16 août 1877 Emmanuel Boileau de Castelnau, Pierre Gaspard et Pierre Gaspard fils firent la première ascenssion du Grand Pic.

Elle inspirât de nombreux hommes, dont le compositeur Olivier Messiaen qui passa une grande partie de sa vie a composer face à celle-ci dans le restaurant donnant directement sur elle. (Le Castillant)

 Aujourd'hui la Meije comporte le plus grand domaine de ski hors piste de France, où chaque année à lieu le Derby du même nom. Un téléphérique permet de monter jusqu'à 3200 mètres d'altitudes et un téléski long de 2 km permet d'atteindre les Deux Alpes qui se trouve sur l'autre versant du massif.

Fait amusant, il existe un prénom Meije et un dérivé Meige, qui proviennent du terme provençale et qui signifient "midi" ou "zénith". En occitan Meige signifie médecin, qui guérit.

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(Aperçu de quelques sommets de la Meije.) 

Sources:

http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Meije

http://www.geol-alp.com/h_oisans/_lieux/romanche/Meije_Rateau.html

http://www.bebe-prenoms.com/prenoms/meije

http://fr.wikipedia.org/wiki/Oisans

http://fr.wikipedia.org/wiki/Massif_des_%C3%89crins

http://fr.wikipedia.org/wiki/Parc_national_des_%C3%89crins

http://www.ecrins-parcnational.fr/

http://www.cartesfrance.fr/carte-france-ville/population_05063_La%20Grave.html

 

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(Martyr du cimetierre de la Grave- la Meije.)

10 janvier 2013

La main dans la nature.

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Une année de nature entre mes mains.

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13 décembre 2012

La douceur d'un début d'hiver.

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Le temps d'un flocon. 

"Mauvaise herbe croît toujours, même en hiver" 

Dicton.

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"Chaque chose en son temps en hiver comme au printemps"

Dicton.

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"Il faut toujours un hiver pour bercer un printemps"

Anonyme.

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"La gaieté, la santé changent l'hiver en été"

Antoine Désaugiers.

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"Au royaume de l'espoir, il n'y a pas d'hiver"

Proverbe.

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"Au milieu de l'hiver, j'ai découvert en moi un invincible été"

Albert Camu. 

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"Qui chante pendant l'été, danse pendant l'hiver"

Esope.

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"L'automne est le printemps de l'hiver"

Henri de Toulouse-Lautrec.

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"L'hiver n'est point rude saison qui fait rester à la maison"

Proverbe.

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"Quelle flamme pourrait égaler le rayon de soleil d'un jour d'hiver?"

Henry David Thoreau.

 

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"L"hiver, cette saison de silence froid, mais aussi d'attente féconde"

Daniel et Stefan Satrenkyi.

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6 décembre 2012

La neige des cimes.

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Les cimes sont de nouveaux blanches. Elles quitterons pas complètement leur manteau blanc pas avant avril-mai.

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Les rayons de soleil réfléchis par la neige donne une grande gamme de couleurs. Le matin, dans l'ombre de la montagne, le paysage devient bleu et le soir, masqué par les nuages, il prend un air rétro, tout de blanc et de noir. 

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Mais il n'est pas trop tard pour les plantations! Je vous présente le chat-pot, le chat qui pousse en pot. Après des années de recherches, les scientifiques de nos cimes ont réussi l'exploit de produire cet animal de compagnie à grande échelle avec peut de matière première. 

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La pousse est rapide et en une journée vous pouvez récupérer les fruits de votre plantation. Attention, ce produit n'est pas garantit et reste quelque peu défectueux, à savoir:

- tendance à la paraisse.

- apprécie les pognes et autres gâteaux humains.

- adore couvrir ce qui l'entoure de poils.

Ces petits désagréments mis à part, c'est un délicieux compagnon.

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Bref, l'esprit divague au près du feu. Il y a bien quelques pousses et fleuraisons dans la maison, mais dehors, c'est l'hiver qui arrive et les marmottes sont bien endormies au fond de leur terrier. Chocolats chauds et lectures au près du foyer sont de mise. Pour les autres, c'est skis au pied et descentes endiablées.

3 décembre 2012

Une bête à plumes, le chocard à bec jaune.

Drôle d'oiseau que le chocard à bec jaune, noir comme un Corbeau, au bec flamboyant et aux pattes rouges. Il est appelé à tord Choucas car ce passereau est est bien plus proche du Cave à bec rouge avec qui il fait parti des deux seules espèces du genre Pyrrhocorax. Il existe 3 sous espèces. Chez nous c'est le Pyrrhocorax graculus graculus, identifier en 1766.

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(photo de ma petite mère, admirez au second plan de l'oiseau le mont blanc)

Ces oiseaux mesurent environ 38 cm pour une envergure comprise entre 75 et 79 cm le tout pour un poids variant entre 1,70 et 2,45 kg. Ils peuvent vivre plus de 11 ans. On les trouve dans toute l'Eurasie, aussi bien depuis l'Inde jusqu'à la Russie jusque dans le nord du Moyen-Orient, tout en boudant cependant une bonne partie des pays d'Europes de l'Est, l'Angleterre, le Suède et la Finlande. Actuellement son statut de production selon l'IUCN est de l'ordre du "quasi menacé".

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Le bec est légèrement courbe, court et délicat; la queue est longue et arrondie; les pattes rouges vifs comme chez son cousin Cave; l'iris brune; le plumage noir métallique chez les adultes, terne chez les juvéniles. Il n'y a pas de dimorphisme sexuel, c'est à dire pas de distinction entre mâle et femelle.

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(photo de ma petite mère)

Mais où voir le chocard à bec jaune? Ceux-ci ont été photographiés au sommet du Petit Charmant Som où une petite colonie c'est établie et aime venir au plus prés des promeneurs (quelques fois quelques mètres). En générale on les trouve en haute montage, jusqu'à 4000 mètres (5000 dans l'Hymalaya). En France se sont dans les Alpes, la Corse et les Pyrénées qu'ils se sont établis. On en a vu suivre les alpinistes du mont blanc jusqu'au sommet pour grappiller deux trois miettes de leur repas.

Attention, comme tout les oiseaux sauvages, il ne faut pas les nourrir car il digère très mal le gluten contenu dans les farines de céréales.

Le plus souvent, on observe de grande colonies près des pâturages de haute altitude, près de façades rocheuses, au dessus de la ligne des arbres, mais l'hiver il ne rechigne pas à descendre plus bas et à venir s'installer près des stations et des villages montagnards.

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Le chocard à bec jaune est un oiseau omnivore: insectes, oeufs, invertébrés, graines et baies, charognes de rongeurs, oeufs... rien ne lui résiste, sans oublier les reste de repas des touristes. Mais il a une nette préférence pour les petits coléoptères et les escargots qu'il déniche avec son bec, mais ce qu'il préfère ce sont les grains de raisins chapardés. Quand la nourriture se fait abondante, il constitue des réserves dans les fissures des roches, des maisons et des arbres.

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(photo de ma petite mère)

C'est un oiseau particulièrement sociable qui peut vivre dans des groupes atteignant plusieurs centaines d'individus, qui se divisent en petits groupes pour se nourrir avant de se reformer pour trouver de nouvelles zones. On a observé à plusieurs reprises des nuées s'attaquer à des aigles ou des vautours qui s'en prenaient à un membre de la colonie. 

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La période des amours à lieu entre avril et mai, elle est marquée par une forte agitation du groupes, des cris stridents et des parades bruyantes. La nidification se fait de manière solitaire, bien que plusieurs couples peuvent s'installer près les uns des autres. Le nid massif en brindilles est construit dans une fente d'une pente rocheuse. Les 3 à 6 oeufs incubes pendant 18 à 20 jours. A la naissance des petits les parents se relais sans cessent pour les nourrir, jusqu'à ce que les oisilons soient en âge de voler à partir d'environ un mois. Une fois qu'ils ont rejoint le groupe, d'autres adultes que leurs parents peuvent continuer à les nourrir. 

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Le chant du chocard à bec jaune est très mélodieux, loin de celui du corbeau ou de l'étourneau,il est proche d'un sifflement. Vous pouvez l'écouter ci-dessous.

14 octobre 2012

Que la montagne est belle.

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En attendant d'avoir l'occasion de poster quelques nouvelles photos, voici un petit aperçu du lac du pontet sous le soleil d'automne avant qu'il ne se couvre de neige.

22 septembre 2012

La revue

D'ici quelques mois je sortirai en ligne ma revue sur mon petit bout de pays. Pour le moment un extrait est en ligne ici http://grimoirescarnets.canalblog.com/albums/revue_sur_saint_sixte/index.html en attendant que la version complète paraisse. 

8 septembre 2012

La joubarbe des toits.

 

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La joubarbe des toits:

 

noms: herbe aux cors, artichaut des murailles, artichaut des toits, herbe du tonnerre, barbe de Jupiter (jovis barba en latin), barbajou, artichaut sauvage. Sempervivum tectorum en latin (nom scientifique), « semper » désignant « toujours » et « vivium » vivant du fait de son incroyable résistance. « Tectorum » vient de « tectum »: toit, endroit où elle aime pousser. Les anciens la nommait aïzoon.

 

classification: c'est une plante grasse de la famille des crassulacées.

 

habitat: elle est originaire d'Europe méridionale et centrale mais c'est rependue en Afrique du Nord, en Asie occidentale et en Europe du nord. Elle aime les sols secs et sablonneux. Elle fleurit aussi sur les murs, les rochers et les toits (d'où son nom) jusqu'à 2800 m d'altitude. On la trouve dans presque toute la France.

 

description: elle a l'aspect de l'artichaut. Elle se reproduit par rejets via son rhizome. Elle mesure de 5 à 50 cm. Elle emmagasine l'eau et le sucre pour se constituer des réserves dans ses feuilles qui sont alternes et caulinaires, c'est à dire qu'elles poussent directement sur la tige sans partie intermédiaire. Elles sont très épaisses, vertes et plates et leurs extrémités pointues sont rouges. La tige est simple et droite. A la période de floraison, elle s'agrandie pour porter la dizaine de fleurs roses utiles à la reproduction. La joubarbe des toits fleurit de juillet à aout. Ses racines sont peu profondes et fibreuses mais solides. Ses graines peuvent germer des dizaines d'années après être arrivées à maturité.

 

pratiques: les grecs anciens la plaçait sur leurs toits pour se préserver de la colère des dieux, d'où la coutume d'en planter sur les toits de chaume pour se préserver de la foudre. Charlemagne lui même aurait ordonné d'en orner toutes les demeures du pays. Les italiens la transformait en jus que l'on faisait boire aux nouveaux-nés le premier vendredi de leur naissance pour leur prodiguer une longue vie sereine. Une superstition veut que celui ou celle qui se frotte les mains avec du jus de joubarbe peut se saisir du fer rouge. En Angleterre, arracher cette plante équivaut à s'attirer des ennuis. En générale, il ne faut pas retirer cette plante des lieux d'habitations car elle préserve des maladies, des sorts, de la foudre, des incendies et apporte longue et heureuse vie. Dans le Berry on la nomme « meure jamais ». Néanmoins, la première floraison de la joubarbe des toits présage une mort dans la maisonnée. Dans le langage des fleurs elle signifie la bienfaisance. Une croyance magique voulait que chaque fille bonne à marier donne à chaque bouton de joubarbe le prénom de ses prétendants. Le premier à éclore indiquerait le prénom du futur époux.

 

propriétés et utilisation: elle est riche en acide malique et formique, en tanin et en mucilage. Le médecin grec Discoride vante les bienfaits astringents et rafraîchissants de la joubarbe. Il la recommande pour les inflammations des yeux, les brûlures et les maux de tête en usage externe. En usage interne, le suc frais lutte et soigne les morsures de tarentules, la dysenterie et les vers intestinaux. Aujourd'hui encore le suc contenu dans les feuilles fraîchement coupées est utilisé pour soigner les piqûres d'abeille et de guêpe, les ulcères sordides, les plaies gangreneuses, les épithéliomas (tumeurs malignes qui proviennent de l'épithélium, les tissus externes du corps). En associant ce suc à de la poudre de craie, on obtient une préparation pour soigner les inflammations traumatiques, l'eczéma et les hémorroïdes. Ses vertus coricides (qui détruit les cors) permettent de traiter les verrues. Pour cela on écrase des feuilles avec du vinaigre et on applique le mélange sur le mal à soigner. Au moyen âge on l'utilisait comme aphrodisiaque, mais aussi contre la durtée de l'oreille et la surdité.

 

précautions: la joubarbe des toits ne doit jamais être utilisée en usage interne, elle provoque des vomissements et des nausées en raison des substances toxiques contenues dans les feuilles.

 

culture: elle est simple, car elle se contente de peu de terre et de peu d'humidité. Elle se plait dans les rocailles. Elle se cueille en été. C'est une plante mellifère.

 

cuisine: dans certaines régions on consomme les pousses et les jeunes feuilles. En Suisse, on place les feuilles de la joubarbe dans l'eau pour la rendre plus rafraichissante.

 

soins: Pour la pommade de joubarbe il faut 100g de suc frais, 100g de saindoux, 100g d'huile d'amande douce. Mélanger le tout à feu doux. Quand l'appareil est liquéfié et homogène, le battre au fouet jusqu'à ce qu'il soit complètement refroidit. Cette pommade est à utiliser contre las dartres et les maladies de peau.

 

Pour lutter contre les cors, mélanger à valeur égale le jus de joubarbe et le suc de lierre. En imprégner une compresse que l'on applique deux ou trois fois contre le cor et qui devrait avoir raison de lui.

 

Pour apaiser et soigner les abcès, broyer quelques feuilles jeunes et fraîches, les appliquer sur l'abcès chaudes sous forme de cataplasme deux fois pas jour.

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