Un lien à ne pas louper!
Voilà un lien qui vaut le détour et qui est une vraie découverte pour moi. Même si vous n'êtes pas familier des forêts de l'Essonne, ce site va vous faire découvrir mille et un petits secrets de nos bois, comme par exemple les liens subtiles entre champignons et arbres, les orchidées sans chlorophylle ou la puce chanteuse. Choisissez le mode balade pour une découverte tranquille ou aventure pour tester votre sens de l'observaton et de l'écoute. Voilà de quoi passer un bon moment et d'initier les enfants au monde de la nature.
Le site:
http://www.savoirs.essonne.fr/fileadmin/bds/MEDIA/animations/webdocu/WebDocu.html
Et comme illustration une vieille photo que j'ai prise il y a 3 ou 4 ans de ça de perce-neige, que j'espère bientôt pouvoir photographier à nouveau.
Paroles de nature.
"La nature agit, l'homme fait."
Emmanuel Kant.
"Ne cherchez pas la nature de l'Esprit, mais plutôt l'esprit de la Nature."
Proverbe belge.
"Nous croyons regarder la nature et c'est la nature qui nous regarde et nous imprègne."
Christian Charrière.
"Vous arrivez devant la nature avec des théories , la nature flanque tout par terre."
Pierre-Auguste Renoir.
"Le spectacle de la nature est toujours beau".
Aristote.
"La nature, pour être commandée, doit être obéie."
Francis Bacon.
"C'est la nature qui guérit les malades."
Hippocrate.
Le nez dans la neige.
Qu'il est agréable cet hiver en montagne: de la neige juste comme il faut (comme ici sur le Bec-de-l'Homme), un beau ciel dégager, un bon bol de soupe bien chaud, un homme attentionné et une joyeuse bande de joyeux lurons forme un tableau parfait.
Quelques gros flocons tombent tout de même devant la fenêtre. Dans ce cas pas de sorties, on se garde bien au chaud et on se concocte de quoi réchauffer le corps et le coeur.
Les chats aussi ont décidé de faire carpette, au fond du canapé à regarder les oiseaux qui viennent picorer les miettes sur le rebord de la fenêtre. Que de motivation!
Y a pas à dire, il n'y a rien de plus agréable que de se rouler en boule près du feu.
Et après la neige, le beau temps! Le fond du valon est encore illuminé mais ici, c'est déjà la tombée de la nuit et le ciel s'embrase au dessus du glacier de la Meije.
Le ciel devient rosé au dessus du mont des Agneaux et la lune à du mal à quitter le ciel au dessus du Bec-de-l'Homme. A croire qu'elle avait rendez-vous avec le soleil.
La nature est toujours endormie, le houblon ne donne plus de belles feuilles verte, ni le doux parfum de ses cônes. Dans le tas de bois qui alimente le feux, quelques petites créatures s'éveillent en avance, comme cette sceliphron caementarium, une petite guêpe solitaire qui chasse les araignées pour nourrir ses larves.
Ce qui est fascinant dans une sortie dans la neige ce sont les traces laissées par le passage des animaux, et mêmes si ce sont celles laissées par des animaux domestiques, elles ont un petit quelque chose de sauvage. Ici la pate d'un chat.
Et là, celle d'un bon gros chien qui ferrait presque penser à celle d'un ours aux vues des marques laissées par les griffes de celui-ci.
Et ici aussi un chien, qui en pleine course n'a fait qu'éffleurer par moment le manteau neigeux en n'impriment pas complètement une partie de ses coussinets.
Les plantes n'ont pas résité au froid mais certaines continues malgré tout de dresser la tête face au froid soleil d'hiver.
Même constat pour l'embroisie et les graminées qui viennent percer l'étendue blanche.
C'est aussi dans ce blanc paysage que les vieilles pierres grises des maisons et des murs centenaires sont le plus remarquable.
Bref, c'est bien beau de gambader mais regarder la montagne de sa fenêtre au chaud (surtout au chaud) est tout aussi agréable.
Il a fait tout de même très chaud ces jours-ci et la neige a beaucoup fondu. Le vent qui à soufflé certaines nuit a lissé le manteau pour lui redonner son aspect immaculé.
Bref, pour admirer les bouillons-blancs et les chardons il faudra tout de même attendre encore un petit peu, histoire de voir la verdure reprendre vie.
Et pendant ce temps là, la cheminé carbure à fond!
Identification des champignons des forêts de l'Isère.
Les champignons sont des organismes remarquables, fruits du mycélium. Ils revêtent une multitude de formes et de couleurs. Bien que l'on puisse les identifier facilement la plupart du temps, il faut toujours être sûr de ceux que l'on cueille, et dans le doute s'abstenir ou consulter un spécialiste. Certains champignons sont mortels et souvent ressemblent à de bons comestibles, alors prudence! Il ne faut jamais mélanger des champignons comestibles et toxiques au risque de contaminer l'ensemble du panier.
A chaque nouvelle découverte cette page est mise à jour.
Merci à Eric Michon pour toutes les corrections apportées à cet article.
Avertissement: les informations présentés ici peuvent être erronées et dans tout les cas ne sont pas à prendre comme unique outil de reconnaissance. Le seul moyen d'être bien initié aux champignons et de les ramasser en toute sécurité est d'être formé par de fins connaisseurs.
Ci-dessous les champignons identifiés (avec plus ou moins de succés) en 2012 et 2013.
Le cèpe d'été est un excellent comestible, présent de fin mai à fin octobre.
Il apparaît après les fortes pluies ou les orages de chaleurs.
Le satyre puant est un champignon qui dégage une telle odeur que toute idée de
le consommer est à exclure, il n'est donc pas comestible.
L'amanite rougissante est un très bon comestible qui peu revêtir une large palette de couleurs.
Il ne faut surtout pas la confondre avec l'amanite panthère, un redouble champignon très toxique.
La russule émétique est un champignon non comestible du fait de son âcreté et des maux intestinaux qu'il provoque.
La chanterelle est un excellent comestible, facilement identifiable par l'abscence de lamelles sous sont chapeau,
à la place se trouve des sillons. Elle varie du jaune pétant au jaune grisé.
Le lactaire poivré est un comestible médiocre, très apprécié en Europe de l'Est.
Insupportable cur, pour le consommer il faut préalablement le faire sécher puis le blanchir,
afin qu'il perde son goût trop prononcé de poivre. Pour les téméraires, il suffit de le griller au barbecue.
Le tramète versicolor est un champignon de bois donc la chair est
beaucoup trop ferme pour être consommée, même bouillie pendant plusieurs heures.
Merci à Cristau (http://cristaudehaugue.canalblog.com/archives/p10-10.html) pour la rectification
de mon erreur. Il ne s'agit pas là de la terrible amanite panthère
mais de l'amanite épaisse, un comestible jugé médiocre.
Le polypore du bouleau est un champignon de bois qu'il lui aussi
possède une chair coriace qui le rend non comestible.
La truffe d'été est un excellent comestible, relativement rare. Elle n'a pas un goût aussi
prononcé que celui de la truffe noir mais il est tout de même présent et évoque celui de la noisette.
Le clitocybe en entonnoir est comestible, quand on retire le pied de
celui-ci et qu'on le fait cuire assez longtemps pour rendre la chair moins coriace.
Lycogala epidendrum n'est pas comestible, il servait autrefois au moyen âge de teinture.
Le scléroderme vulgaire est toxique. Il ne faut pas le confondre avec
la veste de loup qui jeune est un comestible plutôt moyen.
Contrairement à ce que l'on pense dans de nombreux patelins, la calocère visqueuse
n'est pas comestible, elle provoque des troubles intestinaux et des vomissements.
Bolet à beau pied nommé en nom scientifique Boletus calopus n'est pas consommable
car sa chair est très âcre. Il reste un joli champignon.
Le collybie à pied en fuseau est un piètre comestible, à condition qu'il ne soit pas ramassé
le lendemain d'une pluie qui a été précédé d'une sécheresse importante, car ce champignon à la particularité
de se déssécher sous les effets du soleil puis de reprendre sa forme initiale
après une bonne pluie. Ces changements d'états le rendent toxique.
La russule verdoyante est un excellent comestible, le meilleur des russules.
Il est difficile à identifier pour un non initié donc prudence.
La russule ocre et blanche n'est pas comestible mais juste bonne pour le regard.
L'astrée hygrométrique n'est pas comestible, mais il a la particularité de se replier
sur lui même quand la pluie se met à tomber pour protéger sa poche à spores.
Le daldinias concentrique est lui aussi non comestible en raison de la nature de sa chair.
Le porter sur soi, raconte-on, empêcherait de souffrir des crampres.
Lestramètes sont des champignons de bois très communs qui ne sont pas
comestibles en raison de leur taille et de leur chair dur et fibreuse.
Le russule du fiel est non comestible, il provoque des troubles du système
digestif mineurs mais tout de même très désagréables.
Le russule feuille morte est un comestible moyen, peu remarquable de par son parfum.
Le bolet pomme de pin est un médiocre comestible.
Il est bien plus agréable à regarder qu'à déguster.
La vesse de loup perlée est un piètre comestible,
bien plus intéressant de par son aspect que son goût.
La morille blonde (ronde) est un comestible remarquable et exceptionnel, très prisé.
Ce champignon s'invite à toute les tables bien que ça ne soit pas la plus
parfumé des morilles, elle en est la plus grande.
L'oreille de judas est un très bon comestible. Il est bien adapté à la cuisine chinoise.
Le lactaire à lait abondant est un piètre comestible qui peut atteindre une belle taille.
La russule olive n'est pas un très bon comestible, dont la chair est écoeurante.
Le bolet des charmes n'est pas un bon comestible, il noircit à la cuisson et seul
le chapeau sans la mousse est comestible.
La russule charbonnière est un excellent champignon qu'il faut de préférence choisir jeune.
La lépiote élevée ou coulemelle est un très bon champignon, à ne pas confondre avec
deux autres espèces de lépiotes proches qui sont toxiques. Il ne faut jamais
ramasser les spécimens de moins de 10 cm qui sont vénéneux.
Les pézizes d'une couleur sont des comestibles sans valeurs. Elles sont petites et sans goût.
Le polypore soufré est aussi appelé "poulet des bois" par les nords américains
qui en raffolent et lui attribuent une saveur de poulet. Il serrait néanmoins
responsable de plusieurs intoxications. C'est un comestible médiocre, dont
il ne faut prélever que les jeunes spécimens comme sur cette photo, les vieux étant trop coriaces.
La collybie du chêne est un champignon qui peut revêtir plusieurs couleurs ce
qui rend son identification difficile. C'est un comestible médiocre sans saveur.
Le polypore hispide est un champignon parasite qui fait mourir les arbres.
Il n'est pas comestible car trop coriace. Il a la particularité de produire des gouttes sous son chapeau.
Le bolet à chaire jaune est un champignon qui à la particularité de voir sa chaire,
une fois sectionnée, bleuir intensément. Il est un médiocre comestible, seul le chapeau
privé de sa mousse se consomme et il noircit à la cuisson.
La fleur de tan (du gaulois tann: chêne) est classée soit comme champignon,
soit comme myxomycète. Il aime se nourrir d'écorces mortes
de chêne mais aussi d'autres arbres. Il n'est pas comestible mais égaille la forêt.
Le cyathe strié est un drôle de champignon. Son intérieur blanc est creux mais possède une dizaine
(parfois quinze) de petits sacs blancs de quelques millimètres qui continent les spores.
Le ganoderme d'Europe est un champignon de bois assez rare qui peu prendre
des proportions assez importante si il reste longtemps sur son ôte
(ici une souche de tilleul ensevelie). Ces spores couleur rouille ont
la particularité de tout recouvrir. Il est bien trop coriace pour être comestible.
Le polypore mori ou alvéolé en raison des petits trous sous son chapeau
est un champignon de bois , que l'on trouve seul ou en petit groupe.
Bien que sa chaire soit tendre et molle quand il est jeune, son goût est fade,
il est considéré comme non comestible. Il peut être orange ou fauve.
Le coprin chevelu est un champignon comestible assez fin qui se consomme jeune
et peu de temps après sa cueillette au risque de le voir noircir et devenir
impropre à la consommation. Il e faut pas le manger en même temps que de l'alcool,
ce qui provoque si on ne respect pas cela des réactions toxiques dans l'organisme.
Les rosés des prés sont d'excellents champignons. Ce sont tout bonnement nos
champignons de paris, à la différence qu'ils ne sont pas cultivés
et qu'ils poussent au grand soleil. Il ne faut pas les confondre avec les amanites,
qui elles n'ont pas les lamelles roses et ont leur volve encore visible.
Le marasme des oreades (qu'ici nous appelons à tort mousseron) est lui aussi un champignon
qui évolue dans les champs et qui est fort prisé pour son goût.
Cependant il faut être prudent en le cueillant car il est facile
de le confondre avec de nombreuses autres espèces qui peuvent être néfastes.
Les marasmius rotula sont reconnaissables à leur petite taille (1 à 2 cm),
leur pied fin noir et leur chapeau blanc. Son nom commun est marasme petit roue
(en evocation des petites vagues que fait son chapeau). Il est non comestible.
Le paxille à pied noir (paxillus atrotomentosus) est non comestible
mais servait autrefois dans la fabrication de teinture.
Son goût est ameret sa chair à une odeur d'anis.
La vesse de loup commune se rencontre fréquemment fin été,début et mi automne
dans les champs et les forêts. Piètre comestible, on ne consome que
les jeunes specimens. On peut la confondre avec le vesse de loup
géante qui elle peut prendre des dimansions titanesques (plusieurs kilos).
Le calvaire jaune (ramaria flava) se dévellope en groupe.
Sa chaire à une saveur douce. Il est concidéré comme un comestible moyen.
Le lycoperdon en forme de vase est un champignon à la chair blanche molle.
A maturité il brunit et libère ses spores en se déchirant.
La forme juvénile est comestible mais médiocre.
Le laccaire améthyste ou clitocybe améthyste est champignon assez recherché par les connaisseurs.
Il a un chapeau arrondie mais celui-ci prend souvent des formes tortueuses.
Il est facilement identifiable de par sa couleur violine. Bon comestible à la saveur douce,
on consomme rarement le pied qui est élastique.
La fausse girolle, appelée à tort ainsi du fait de sa ressemblance avec
les chanterelle et de son vrai nom clitocybe orangé, est un piètre comestible.
Le pied de mouton est un très bon comestible.
C'est un des seuls champignons à aiguillons comestible.
Le coprin d'Ellis est un joli champignon non comestible qui pousse en grande colonies.
La calvaire élégante est un champignon qui pousse sur le bois mort voir pourrissant.
Pouvant mesurer jusqu'à 30 cm, il n'esst pas comestible car provoque de fortes diarrhées.
Le rosée des bois est fort savoureux. Il ressemble en tout point au le rosé des
près mais pousse dans les lisières et les sous bois.
Le bolet poivré est un petit champignon au goût de poivre trop prononcé pour être consommé.
Néanmoins il peut servir de condiment.
Le géastre à trois enveloppes ressemble fortement à l'astrée hygrométrique,
mais il est plus rare et n'a pas la particularité de se replier sur lui même
quand il pleut. Il n'est pas comestible.
La lépiote châtain est un champignon très toxique. Il ne mesure pas plus
de 10 cm ce qui permet de ne pas la confondre avec le délicieux coulemelle.
L'hypholomes en touffe est un petit champignon jaune. Il est toxique et n'est donc pas comestible.
La russule jaune est un bon comestible à ne pas confondre avec le russule du fiel.
Il est fragile et est peu fréquent ce qui rend sa consommation rare.
La russule comestible est un bon champignon qui est intéressant à consommer
du fait de sa taille et de son nombre.
L'amanite jonquille est une amanite dont la toxicité n'est pas avérée dans tout les
cas de sa consommation mais qui a tout de même envoyé plusieurs
personnes à l'hopital. Il vaut mieux s'abstenir.
Le polypore pied de chèvre est un champignon très rare,
considère comme menacé. Il pousse seul ou en petites colonies.
Bien qu'il soit un excellent comestible, il faut se contenter de le regarder.
Le lactaire savoureux est parfois appeler à tort sanguin. C'est un très bon champignon,
un peu fort qui a un goût de safran. Il peut être consomer tel quel,
en soupe, en appéritif ou en condiment. Quand on le coupe
les partie exposées deviennent bleues ou vertes mais cela ne le rend pas toxique.
Le polypore écailleux est un champignon comestible à condition que l'on mange les plus jeunes spécimens.
En marinade ou en beaucoup il a une douce saveur.
Amanite panthère est un terrible champignon toxique qu'il faut éviter.
Attention il ressemble beaucoup à l'amanite rougissante et l'amanite épaisse.
La lépiote brun-lilas est une jolie lépiote. Elle n'est pas comestible car toxique et
même dans certains cas mortelle.
L'amanite safran est comestible à condition d'être reconnu par un exepert,
la famille des amanites comportant de nombreux champignons semblalbes
les uns aux autres et fortement toxiques.
Le russule de sardoine n'est pas comestible, mais il reste fort appréciable de par sa couleur.
L'hypoxylon en forme de fraise est non comestible. Il pousse sur le bois mort.
Le cortinaire couleur de roucou est un champignon mortel avec le quel il faut être prudent.
Le panéole coprophile n'est pas comestible car concidéré comme toxique.
Le polypore cilié n'est pas comestible car sa chair est coriace et n'a pas bon goût.
L'armillaire couleur miel est comestible très jeune. On ne consomme que le chapeau,
que l'on fait longment blanchir avant de le poêler.
Attention, de nombreuses intoxications ont été enregistré. Il vaut mieux l'éviter.
L'armillaire sans anneau est un bon commestible quand il est jeune,
mais il ne se conserve que très peu de temps.
Le lactaire à lait brûlant aime beaucoup les noisetiers. Le lait blanc qui
s'en échappe devient jaune en séchant. Il est très âcre ce qui le rend inconsommable.
L'hypholome en touffe est un joli champignon, présenté ici sous sa forme juvénile.
Par la suite son chapeau s'élargie et on peut distinguer de façon nette ses lamelles.
Sa chair est très amère, ce qui n'est pas très grave au vu de sa toxicité.
La pholiote du peuplier est un excellent champignon qui affectionne
les troncs des arbres morts et pousse de la fin du printemps à celle de l'automne.
La tramète versicolor est un polypore qui peut revêtir une grande gamme de couleur,
du bleu foncé à l'orange, du vert au marron en passant pas le blanc,
le beige ou encore le gris sombre. C'est un champignon
non seulement immangeable en raison de sa dureté mais également toxique.
Mycena rosea est un champignon toxique malgré sa belle couleur..
L'hygrocybe perroquet est un joli champignon vert à sa naissance,
qui devient jaune en grandissant et prend des teintes rouges à maturité,
ce qui lui donne le nom de perroquet car il en porte les couleurs.
La fleur de tan cendrée ressemble à la ponte d'une araignée.
C'est un champignon mousseux qui pousse sur l'herbe ou le bois mort. Iln'est pas comestible.
Le tricholome colombette est un excellent comestible
que l'on peut facilement confondre avec des champignons mortels
ou toxiques comme l'amanite vireuse (mortelle).
L'armillaire à pied clavé est assez rare est bien qu'il a une chair douce,
il est considéré comme nous comestible.
Le mycène à pied ferme n'est pas considéré comme comestible
car sa chair est trop petite et trop délicate pour être consommée.
Le plutée brun d'ombre est unchampignon rare non comestible.
L'entolome livide cause la dégénérescence du foie et de l'appareil digestif
si il est consommer, c'est un sévère toxique parfois mortel.
La russule sans lait est un comestible trés médiocre.
Il porte ce nom car ressemble à un lactaire mais s'en différencie par son absence de lait
L'hypholome couleur de brique est un champignon toxique qu'il ne faut pas consommer.
Le lactaire roux estun champignon trop amer et poivré pour être consommé.
Le bolet à chair rouge est un excellent comestible mais toxique à l'état cru.
Les estomacs fragiles le digèrent mal.
L'helvelle crépue est un médiocre comestible toxique à l'état cru.
L'amanite des Césars est un champignon remarquable très apprécié
et considéré comme l'un des meilleurs.
L'amanite tue-mouche est un champignon non comestible
qui donne des hallucinations et des troubles gastriques très graves.
Le tricholome rutilant est un champignon non comestible car très
(trop) amer. De plus il est suspecté d'être toxique.
Le bolet bai est un très bon champignon dont la chair délicate une fois
sectionnée prend une teinte grisâtre. Il faut le consommer jeune en excluant le pied.
La chantrelle en trompette est un très bon champignon fort recherché.
Le clitocybes nébuleux est un champignon considéré comme non comestible.
L'helvelle lacuneuse est non comestible car provoque de violentes intoxications.
L'oreille-de-lièvre est un très médiocre comestible qui bruni à la cuisson.
Le pied bleu est un excellent comestible très recherché. Son goût fort ne plaît pas à tout le monde.
La russule noircissante naît blanche puis prend sa teinte noire.
Il provoque des irritations gastriques et est donc non comestibles.
Dans sa fin, elle est colonisée par un petit champignon, dont un des noms est nyctale
porteuse d'étoiles. (ici)
La trompette de lamort malgré son nom est un champignon délicieux très
apprécié pour sa toute légère acidité.
Le lactaire à odeur de chicoré provoque des troubles digestfis,
il n'est pas comestibles même si certaines l'utilisen en condiment dans les soupes.
Le cliotcybe très grand (Clitocybe Maxima) est un médiocre comestible de taille impressionnante.
Le lycoperdon brun d'ombre fait parti des familles des vesses. Il es non comestible.
La léotie lubrique est un champignon non comestible et gluant qui contient une faible dose de toxines.
L'ascocoryne sarcoïde est un petit champignon non comestible violet qui peine
à atteindre plus de 3 cm à pleine maturité.
La pleurote en forme d'huître est un excellent champignon qu'il vaut mieux consommer quand il est jeune.
La tramète rougeoyante est un beau champignon très coriace, ce qui le rend non-comestible.
Schizophyllum commune est petit champignon blanc, jugé non comestible
qu'il ne faut pas ramasser. Il semblerait qu'il ait été consommé un temps dans
certains coins de France, sans que cela ait été probant.
Le flammule à pied velu est un champignon qui vit en colonie et qui investit les arbres mourants.
Quand il libère ses spors, les chapeaux des champignons qui se trouvent en dessous
de lui deviennent blancs. Il est comestible.
Le calycelle citrine est un petit champignon qui pousse en colonie
et s'atablit là où les arbres morts n'ont pas d'écorce. Il est considéré
comme non comestilbe.
La pézize écarlate est un champignon qui égaille la forêt. Il n'a pas d'intêret comestible
mais peut mettre un peu de couleur das une assiette.
Le géoglosse glabre appelé langue-de-terre est un champignon rare considéré
comme non comestible car sa chair est trop coriace.
Le xylaire du bois est un drôle de champignon fourchu, d'abords blanc,
puis guis et enfin noir quand il fructifie. Il n'est pas comestible.
Champignon ou non? Les plumes d'anges sont de drôles de formations qui apparaissent
parfois sur les petites branches mortes des chênes et des hêtres de tomber au sol.
Le responsable de ce drôle de phénomène serait un champignon qui sous l'effet
de l'humidité puis d'un gel soudain s'étendrait en de longs filaments fragiles et doux.
La pézize veinée est un excellent champignon,
cousine de la morille dont elle partage la même propriété,
à savoir qu'elle nécessite une cuisson prolongée pour ne pas être toxique ou indigeste.
La morille conique (var.nigra) est une des plus rares du genre et des plus gouteuse,
c'est un excellent champignon qui reste néanmoins toxique cru.
Le coprin micacé est un champignon comestible de piètre qualité.
La morille commune appelée aussi vulgaire est un excellent champignon,
c'est la plus répendue des morilles.
C'est les verpes sont les moins parfumés de la famille des Morchella mais
reste un bon champignon.
Le morillon commun est un très bon comestible mais un petit peu moins
parfumé que sa cousine.
La verpe conique est un champignon commestible de la famille des morilles.
Bien moin parfumé il reste agréable en bouche.
Le mousseron de la Saint George est un excellent champignon à l'odeur de farine fraîche
ou de chataigne selon les odorats de chacun.
Le lycolage des arbres ou lait de loup est un drôle de champignon non comestible.
Le mycène à pied jaune ou mycène renati est un joli champignon rose,
blanc et jaune non comestible.
La russule noire et blanche est un champignon non comestible avec
des suspissions de toxicité.
Le bolet amer ou bolet du fiel peut facilement se confondre avec le cèpe d'été.
Son goût très amer le rend inconsommable.
La russule fétide est relativement massive sent le cheveux ou la corne brûler.
L'amertume de sa chair et son odeur la rendent non comestible.
La collybie radicante est un piètre comestible facile à confondre avec d'autres espèces.
L'amanite vaginée est comestible bien cuite et était utilisée dans des pratique magiques autrefois.
Reservée aux connaisseurs.
La russule belette est un bon comestible.
La calvaire dréssée est un champignon non comestible à raison de son goût poivré.
Le bolet à pied rouge est un excellent comestible, toxique cru ou mal cuit,
qui à le tord de noircir à la cuisson.
Le bolet rude est relativement commun chez nous. Piètre comestible, on le voit du début
de l'été au milieux de l'automne.
La famille des bollets orangés comportent de nombreux sous-genres dont certains
sont de bons commestibles.
La russule dorée est l'un des meilleurs russules qu'il soit.
La vesce hérissée n'est pas comestible mais fort esthétique.
Le bolet blafard à pied rouge est toxique cru. C'est un comestible moyen.
La lépiote excoriée est une lépiote comestible qui juvénile aura un chapeau crème
puis peu à peu deviendra blanche tout en conservant un mamelon brun.
La lépiote mamelonnée est elle aussi un bon comestible,
proche d'aspect de la lépiote élevée.
Les gymnopiles pénétrants sont des champignons non comestibles car toxiques.
Les hypholomes en touffe sont de petits champignons non commestibles aux jolies couleurs.
Au vu des dernières analyses ils seraient toxiques.
L'amanite fauve est une espèce proche de l'amanite vaginée.
C'est un champignon non comestible.
Le lycoperdon brun d'ombre appartient à la famille des vesses. Il est non comestible.
L'helvelel lacuneuse est un champignon toxique que l'on rencontre du début de
l'automne au début de l'hiver.
les léoties lubriques sont toxiques contiennent la même toxique que le gyromite.
Le cortinaire blanc-violet est un piètre commestible.
Le lyophylle conné n'est pas comestible car contient des agents mutagènes.
Le bolet à tubes coupés est non comestible. Il ne faut pas le confondre
avec les cèpes plus nobles.
Voilà 2014 avec toutes les nouvelles découvertes qu'entraine cette nouvelle année !
L'hygrophore de mars est un excellent et rare champignon printannier très recherché.
Encore plus discrète, l'Urnula Craterium ne se rencontre que rarement.
Non comestible, la tramète bossue se reconnaît aux algues qui viennent la coloniser.
Le polypore marginé n'est pas comestible. On le reconnaît à sa marge orangée.
Chaque pli équivaut à une année... faites le compte!
L'entolome à pied hérissé est toxique. Il sent la farine et le concombre.
L'hypholome à lames fumées est un piètre comestible à éviter.
Les pholiotes changeantes sont de bons comestibles. Attention aux confusions!
Armillaria solidipes n'est pas connu pour être comestible.
Le calvaire jaune est considère comme comestible même s'il faut s'en méfier.
La lépiote gracile ou lépiote de Ricken fait partie des grandes lépiotes comestibles.
Le lactaire presque doux est non comestible et pousse essentiellement sous les hêtres.
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Pour identifier plus de champignons c'est par là:
http://mycologia34.canalblog.com/archives/0___tous_les_champignons_du_blog/index.html
et par là
La douceur d'un début d'hiver.
Le temps d'un flocon.
"Mauvaise herbe croît toujours, même en hiver"
Dicton.
"Chaque chose en son temps en hiver comme au printemps"
Dicton.
"Il faut toujours un hiver pour bercer un printemps"
Anonyme.
"La gaieté, la santé changent l'hiver en été"
Antoine Désaugiers.
"Au royaume de l'espoir, il n'y a pas d'hiver"
Proverbe.
"Au milieu de l'hiver, j'ai découvert en moi un invincible été"
Albert Camu.
"Qui chante pendant l'été, danse pendant l'hiver"
Esope.
"L'automne est le printemps de l'hiver"
Henri de Toulouse-Lautrec.
"L'hiver n'est point rude saison qui fait rester à la maison"
Proverbe.
"Quelle flamme pourrait égaler le rayon de soleil d'un jour d'hiver?"
Henry David Thoreau.
"L"hiver, cette saison de silence froid, mais aussi d'attente féconde"
Daniel et Stefan Satrenkyi.
Les oiseaux du jardin.
Les feuilles sont tombées et les arbres se trouvent à nu. La neige a recouvert la végétation .C'est le moment d'observer les oiseaux qui dans les hautes branches guettent les graines et les baies.
Le pic épeiche est très répandu dans notre contrée. Il est joliment bigarré de rouge, de noir et de blanc se qui le rend facilement identifiable. Ici il s'agît d'un mâle car il n'a pas la tache rouge caractéristique de la femelle à l'arrière de la tête.
Depuis 1981 cette oiseau insectivore est protégé sur le territoire français. On ne peut détruire son nid, sa couvée ou un individu, de le perturber ou d'en posséder sans risquer une sévère amende si on est prit en flag.
On dit de ce pic qu'il picasse ou pleupleute quand il chante. Il émet des notes brèves et détonantes ou sèches. Pendant la période des amours, il tambourine. C'est aussi à cette occasion que l'on peut assister à de très beaux vols nuptiaux.
Une des particularité du pic épeiche est sa langue. Visqueuse et "crochetée", il l'introduit dans les trous qu'il forme avec son bec dans le bois mort pour attraper les vers et les insectes. Il est courant l'été d'entendre son célèbre "ttttt" contre le bois mort. Pour percer le bois, il le cogne en agitant son corps d'avant en arrière comme une massue. Pour soutenir cet effort sans se blesser, les vertèbres de son cou de sont solidifier pour résister à une pression de plus de 50 kilos.
Le pic épeiche pond entre 4 et 7 oeufs blancs qui à maturité laisseront sortir une nichée très vorace. Les oisillons quittent le nid au bout de 21 jours mais les parents, comme chez les merles, continuent de nourrir les petits qui se tiennent bien sagement sur les branches proche du nid abandonné.
Les nids ne sont pas éternels, celui du vieux cerisier est à ciel ouvert et a été délaissé au profit de celui du vieux frêne fendu, qui pour l'heure sommeil sous la neige en attendant l'arrivé prochaine au printemps d'une future couvée.
Il suffit de gratter un peu le manteau neigeux pour faire quelques découvertes. Bien qu'il neige et gèle depuis quelques temps, la terre est "chaude" à cause du travail de l'humus. Dans celle-ci on trouve les réserves des écureuils et des oiseaux pour l'hiver comme cette noisette intact ou les rhizomes de plantes en sommeil comme celui-ci qui appartient à un plant de ficaire.
Les tramètes versicoles sont une fois de plus toutes enneigées. Elles semblent avoir définitivement choisies pour couleur l'orangé.
Malgrès le froid, le gel et la pluie, ces solides champignons de bois aux propriétés médicinales (ici) seront bel et bien là au retour du printemps.
La buse variable elle ne change pas ses habitudes prédatrices. Du haut de son repère, elle observe les moindres mouvements sur la neige avant de fondre sur sa proie. Souris, mulots, rats et mêmes lapins ne sont pas à l'abris de son regards perçant. Néanmoins elle ne rechigne pas à se nourrir aussi de passereaux ou de charognes.
Le rouge-gorge tient son nom de sa tâche rouge vif disposée sur sa gorge. Il a un régime alimentaire vaste, il n'hésite pas à se nourrir d'insectes que de graines ou de baies. Il migre l'hiver, les spécimens d'Europes du nord migre en Europe du Sud, ceux d'Europe du Sud descendant au Maghreb. Ainsi à la fin de l'automne etl'hiver les rouges-gorges de nos jardins français son majoritairement anglo-saxons!
C'est un oiseau très territorial qui n'hésite pas à s'attaquer aux autres espèces d'oiseaux de faible taille qui l'entoure pour être sûr de s'appropier les ressources. S'il se trouve face à un congénère, le combat peut durer plus d'une heure, le but étant de clouer l'ennemi à terre à l'aide de coups de pattes, de griffes et d'ailes.
Quel désarrois. En début d'après-midi, voilà que trois chevreuils traversent le champs puis le jardin coursés par un chien de chasse. Le temps de me saisir de mon appareil photo, les voilà disparut dans les champs alentours, il ne reste à vous montrer que les traces laissés dans la neige. Même expérience durant l'après-midi précédant avec un énorme sanglier sur le bord de route que nous avons prit plaisir à observer sans pouvoir le photographier, l'appareil photo étant resté au foyer. Je crois bien qu'il y a des instants faits pour être mis sur papier glacés,d'autres pour rester dans nos têtes comme des souvenirs précieux et éphémères.
La mésange charbonnière est un joli petit oiseau au ventre jaune, à la tête noire et blanches et aux ailes bleues et olives. La mésange quand elle chante zinzinule. Cet oiseau grégaire est insectivore, mais ajoute volontier l'hiver à son alimentation graines et fruits.
C'est un oiseau paisible que l'on trouve partout en Eurasie, au Maghreb et au Moyen-Orient. Elle glane la majorité de sa nourriture sous l'écorce des arbres mais aussi, et contrairement aux autres espèces de mésanges, sans trop de gène au sol et parmi l'herbe haute.
Vrai festin pour les oiseaux l'hiver, les baies d'églantiers (dont on retrouve les vertues ici). Passées premières gelées, la chair des baies devient molle et douce, ce qui rend aisée sa consommation.
Ces rosiers sauvages supportent très bien le froid et restent vert, mêmes lorsque les fortes gelèes et les températures négatives se font resentir.
Ainsi les oiseaux font-ils bons usages des fruits. Les graines des baies, tombées par le biais des fientes dans la neige, vont végéter jusqu'au printemps avant de s'enfoncer dans le sol et se développer.
N'oublions pas que samedi soir, nous fêtions les fête des lumières. Voilà un coutume propre à notre cher Dauphiné. Les illuminations sont connus pour le spectacle de son et lumière qui égaies les murs de la ville de Lyon. Pour les dauphinois, du moins autrefois, c'est le jour de la commémoration de la grande peste de 1643.
A cette date la France subit ce fléaux de plein fouet. Marchands évêques et simples habitants de la ville jure de rendre hommage chaque 8 décembre à la Vierge Marie tant que la maladie ne franchissait pas les portes de la cité. Voeux et prières furent entendus, et les lyonnais furent sauvés. Depuis, dans le Dauphiné, chaque soir de 8 décembre les habitants illuminent leurs fenêtres de lampions en souvenir et en hommage de la Sainte Vierge. Comme de nombreuses fêtes,celle-ci a en grande partie perdue sa connotation religieuse.
Autre oiseau qui avec ses congènéres a envahit le jardin, l'étourneau sansonnet. Sa remarquable habilité à s'adapter à l'espace humain fait de lui un nuisible. Prisé par les chasseurs, on le cuisine comme de la grive.
Les étourneaux sansonnets ont un plumage noir au reflet bleu-violacé, moucheté de plumes blanches-beiges. En Europe du Sud ils sont sédentaires et se ressemble en "petits" groupes d'une centaine d'individus. Les individus du Nord, de Russie et d'Asie migrent en grands groupes de plusieurs milliers d'individus vers les pays chauds de l'Afrique.
Dissimulés dans les branchages enneigés, ils sont invisibles au regard des prédateurs et des chasseurs. Il existe une dizaine de sous-espèces d'étourneaux sansonnets au plumage plus ou moins variant mais dont les pratiques sont les mêmes.
Néanmoins ils sont très utiles aux agriculteurs, en particulier dans l'agriculture biologique où ils se régalent des chenilles, des pucerons et de tous les parasites des récoltent, mais tel une nuée de sauterelles, ils peuvent dévaster les vergers (en particulier les cerisiers) et les champs céréaliers à maturités.
Très bruyant, est nommé mainate du pauvre car il a la capacité d'immiter une grande variété de bruit comme le son du téléphone, l'eau qui bout ou de siffler une mélodie simple. Il ne faut pas se fier à sa bonnemie, agressifs avec les autres espèces, ils n'hésitent pas à s'emparer de leurs lieux de nidification.
En voilà un petit groupe qui attend sagement dans les noyers que l'animation dans la maisonnée se calme pour venir becter contre la façade les baies de la vigne vierge qui a perdu toutes ses feuilles.
Les lianes sont en graines depuis un long moment, et malgré la neige, elles ne daignent pas quitter les branches et tiges qui les portent. Quand l'air se fera sec, les chatons de la plante s'envoleront au grès du vent.
C'est sous forme de grosses grappes bleues que les baies de la vigne vierge de la façade se présentent. Toxiques pour l'homme, ils font le bonheur des oiseaux: merles, étourneaux et mésanges s'y pressent.
Sur les autres façades de la maison, moins exposées à la vie humaines, les volatiles ont effectué une vraie razzia. Pas la moindre baie à se mettre sous le bec.
Autres maîtres de ces lieux, les merles noirs. Discrets et peu sociaux, ils se regroupent l'hiver en petite communauté, ce qui provoque quelques prisent de bec au sens propre comme figuré. Ici il s'agit de deux femelles, qui se distinguent des mâles par leur gorge brune, leur ventre gris et leurs ailes, têtes et bec marrons. Beaucoup plus difficiles à observer que les mâles, elles sont plus prudentes et s'approchent moins de l'habitation.
Les mâles quand à eux sont entièrement noir avec un bec jaune vif. Néanmoins, il n'est pas rare de croiser des individus albinos ou en partie blancs. Le merle noir est un oiseau agressif qui défend ardemment son territoire. Il est omnivore et mange tout ce qu'il peut trouver: escargots, graines, fruits, insectes et mêmes parfois petits reptiles et amphibiens. On dit du merle qu'il siffle, flûte, appelle ou babille. Il est même possible de lui enseigner quelques airs sifflés. Ainsi il y a une dizaine d'année, mon père avait donné l'habitude à un merle noir sauvage de venir face à ma fenêtre siffler en coeur avec lui l'air de la marseillaise.
Les merles sont fidèles, bien qu'une étude montre que 17% sont adultères. La femelle pond 2à 6 oeufs bleu-verts. Les petits naissent au bout de 2 semaines. Au bout de 10 à 20 jours ils quittent le nid sans savoir voler, en rampant sur les branches. C'est à ce moment là qu'ilssont le plus vulnérable. Si vous trouvez un juvénille à terre, il suffit de le saisir avec un tissu propre ayant le moins possible l'odeur humaine et de le poser sur une branche touffue et haute. Ses parents à l'aide de ses cris seront le retrouvé. Méthode testée et approuvée. Au bout d'une semaine ils sont autonomes et s'envolent. Un même couple peu avoir jusqu'à trois couvées dans l'année. Souvent confondu avec la grive, lui est chassé. L'an dernier environ 900 000 individus ont été tués. Il rentre dans la composition de préparations culinaire comme le pâté de merle corse.
La neige n'est pas tombée partout. Sous la vieille remorque de bois ou dans les interstices des murs, toute un monde végétal lutte. A gauche, la fougère mâle et les géraniums petits robert s'appanouissent, abrités du froid. A droite, la chélidoine ou herbe à verrues que son suc jaune irritant soigne fort bien, s'est invité dans les fissures et les trous du murs. Cela ne l'habritera pas très longtemps.
Voici la fausse capillaire, une fougère qui "fleurit", du moins relâche ses spores de mars à octobre. . Le froid commence à la toucher, les feuiles des bouts commence à noircir et à gommer les jolis motifs blancs sur celles-ci. Elle tient son nom de "capillaire" de la finesse de ses racines. Dans la médecine des "signatures", on l'utilisait pour soigner le cuir chevelu du fait de la ressemblance.
Et fidèle au poste, la mousse, qui contre vents et marrées, reste accrochée aux aspéritées du mur.
Ah! quel plaisir de fouler la neige. La neige, comme la boue autour des mares, et l'un des meilleurs "outils" pour détecter quels types d'animaux peuplent le jardin. A gauche, l'éternel chat à fait sa trace, à droite le merle de ses petits bonds a laissé un trace furtive.
A gauche, un humain ,enfin une humaine pataude, à droit mystère, un oiseau plutôt lourd qui se serait enfoncé facilement dans la neige, peut être un faisan ou une faisan qui sont courant près des maisons à cette période.
Autres oiseaux à travers ces petits passereaux. Ils me sont inconnus bien qu'ils soient courant. D'ordinaire cachés dans la végétation,ils ne sont pas perturbés par les allés venus depuis la maison.
En voilà un autre qu itient compagnie à un gros étourneaux sansonnet.
Il fait froid et il neige mais cela ne dérange pas les champignons qui sont toujours plus inventifs pour trouver de nouveaux territoires à conquérir.
En tout cas j'en connais une qui ne serait pas dans les dernières pour goûter un petit étourneau rôti ou un bon gros pâté de merle.
Les doux regards n'y font rien, Noël ou pas ça restera croquettes pour tous.
Autre volatile local, le grand corbeau. Rare au printemps et pendant l'été où on observe que quelques individus solitaires, il descend en grands groupes à la mi-automne dans notre coin de Valdaine où noix et noyers sont envahis. Animal très intelligent, il utilise la route pour casser les noix: ils les déposer sur le bitume, attendent qu'un véhicule roule dessus, s'empare de leur bien puis s'envolent. On a aussi vu ses oiseaux attirer des loups, des coyotes ou des ours vers des carcasses pour que ceux-ci les leurs ouvrent. Robustes, certains spécimens ont été observé depuis l'assention de l'evrest à 6 500 mètres d'altitude.
Décidément, la belle de nuit, à gauche qui l'été donne de délicates fleurs qui ne fleurissent que la nuit et la gerbe d'or, à droite, qui donne une multitude de petites fleurs jaunes foncées, ne sont pas décidées à donner leurs graines.
L'avancée du jardin, où se trouve le vieux noyer qui servait de support à notre balançoire quand nous étions enfants, a prit son manteau blanc. Sous celui-ci sommeil un magnifique tapis de perces-neiges, de violettes et de primevères multicolores qui nous enchantent chaque années.
Petit sapin est devenu grand. Désormais, il ne nous ait plus possible d'enrouler la guirlande lumineuse des ans passés autour de lui. Majestueux, il ne se laisse pas apprivoiser.
Qu'elle est blanche cette neige qui recouvre tout, aussi bien le champs à vache que la vieille source qui trône au milieu de celui-ci et abrite grenouilles, salamandres et tritons l'été.
Il faut se faire à l'idée que les touffes d'herbes ne réapparaîtrons pas tout de suite.
L'esprit divague face à l'étendue blanche. Soudain un mer immaculée battue par le vent se soulève, sa surface ondule et appel à la sérénité.
Le lichen n'est pas toujours plat et collé aux troncs. Celui-ci est exubérant et même bien portant, il ne semble pas souffrir des glaçons qui se sont formés sur ses excroissances. Cueillit et séché, il sera utilisé en décoration ou en pot pourrit pour parfumer la maison.
Les plantes médicinales luttent aussi, il est trop tard pour les récolter, il faudra attendre l'an prochain.A gauche la ciboulette sauvage, à droite et rougit par le temps, l'aigremoine.
Le drôle de lichen jaune chatoyant du noyer devient doucement vert d'eau.
L'ambroisie d'Amérique n'a pas vu le coup venir et se retrouve forcée de se courber sous la neige. Résistante, elle reviendra en nombre l'an prochain et de par son pollen, provoquera de nombreuses allergies.
Feuilles et graminées ne peuvent rivaliser avec la neige. Peu à peu la végétation se plie à celle-ci et adopte son teint glacé.
Néanmoins tout le monde n'est pas au repos. Les rongeurs restent très actifs sous la couche de neige et trahissent leur présence de temps à autre en dégageant la sortie de leur terrier pour faire un rapide tour sur le manteau neigeux.
La nature fait d'elle même de l'art. Le cadre blanc pour une feuille orangée ou les reflets à travers un stalactites de glace, tout invite à la contemplation.
Le jardin doit prendre son mal en patience, d'ici quelques mois, le déjeuner se prendra de nouveau les matins de vacance la table en fer forgé et les lanternes seront allumées pour les soirs de veillées au près de la grande tente qui trônera de nouveau au fond du jardin.
Un ballon flottant oublié dans l'abreuvoir à vache à laissé une ouverture dans la glace. Tel un inuite, il ne nous reste plusqu'à tendre notre hameçon à travers se trou improvisé.
La végétation reste pleine de surprise, que ce soit avec ce noisetier cannibale à gauche ou le buis à droite, qui malgré la neige reste d'un vert étincelant.
Le paysage a prit un nouveau visage, à la fois paisible mais si on s'y penche d'un peu plus près, plein de vie, où les animaux sauvages sont plus facilement observables et où les belles rencontres animales prennent un cadre idyllique.
Enfin, le plantain n'a pas perdu toutes ses graines. Légèrements laxatives pour l'hommes, elles sont une mine de vitamines et de graisses pour les iseauxqui en cette période en ont bien besoin. Elles finiront sur les fenêtre de la chambrés pour éviter les tracas causés par les chats.
En Bonus et pour conclure, serez-vous retrouver l'étourneau sansonnet caché dans cette photo?
13000 éme visiteur du blog.
Un petit coucou pour féter le 13000éme visiteur de ce blog qui a fait un bon bout de chemin avec 19471 pages vu depuis la fin mars. Un petit mot aussi pour vous annoncer l'arriver prochaine d'un floppée de nouveaux messages pour amorcer l'arrivée de l'hiver qui pointe le bout de son nez.
En attendant, il y en a qui n'ont rien à envier au mythique Chat-botté de Shrek.
http://artemislecho.unblog.fr/2007/07/05/u-le-chat-botte-u/
Et un petit tour dans les coulisses du blog!
Lichens en couleurs.
La neige n'a pas caché toutes les couleurs de la nature. Les lichens formes des tableaux colorés sur les troncs de noyers et de frênes. Ils renferment une substance du type amylacée mucilagineuse, la lichénine qui possède des propriétés médicinales. Certains peuples, du Nord particulièrement, les ont consommés sous forme de farine pour faire du pain et des gâteaux. En Asie on l'utilise dans les soupes. En Europe, ils rentrent dans la composition d'émulsifants industriels.
Longtemps utilisés pour les problèmes de toux, la science a mit en évidence leurs propriétés antibiotiques, photoprotectrices, anti-inflammatoires, insecticides, photostimulatrices.
Les lichens sont apparus au Cambrien, du moins c'est de cette époque que dates les plus vieux fossiles connus de cette étrange formation.
On parle de formation car les lichens ne sont pas un organisme à proprement parlé mais une symbiose entre un champignon et une algue (dans 90% des cas).
En grec ancien le lichen s'écrit λειχἠν et désigne les plantes parasites. Rangés parmi la famille des mousses pendant plusieurs siècles, ils ont aujourd'hui leur propre classification.
Ils connaissent trois modes de reproduction en fonction de leur espèce: végétative, asexuée et sexuée. C'est à dire qu'ils se reproduisent par dédoublement filamenteux, en s'auto fécondant ou en se fécondant mutuellement (présence de mâles et de femelles).
Leur croissance est très lente, environ 1 mm par an. Ce sont de très bons indicateurs atmosphériques car ils captent et stock les éléments de l'air ambiant. L'analyse des vieux spécimens permet de connaître l'évolution du taux de carbone, d'azotes et de métaux lourds au fil des années.
Ces organismes sont des plus résistants, en effet, en fonction de leurs espèces, ils peuvent survivre à des variations de températures incroyables (de -70° à +70°), des milieux ayant moins d'un pourcent d'humidité. Ils peuvent aussi stocker les sels minéraux nécessaires à leur développement complet et s'auto-réhydrater d'eux même.Plus incroyable encore, envoyés dans l'espace puis ramener sur terre, il semblerait que leur structure ne soit ni abîmée, ni modifiée malgré les UV purs, l'abscence d'eau, le froid extrême, le vide, les rayons ionisants ou l'abscence d'apesenteurs.
Il existe une dizaine de papillons qui se nourrissent de lichens. L'hiver, dans les zones semi-polaires et polaires mais aussi en Europe, ils permettent aux rennes, aux caribous, aux yacks, aux cerfs, aux chèvres sauvages, aux chevreuils ou aux chevaux sauvages de survivre.
La neige des cimes.
Les cimes sont de nouveaux blanches. Elles quitterons pas complètement leur manteau blanc pas avant avril-mai.
Les rayons de soleil réfléchis par la neige donne une grande gamme de couleurs. Le matin, dans l'ombre de la montagne, le paysage devient bleu et le soir, masqué par les nuages, il prend un air rétro, tout de blanc et de noir.
Mais il n'est pas trop tard pour les plantations! Je vous présente le chat-pot, le chat qui pousse en pot. Après des années de recherches, les scientifiques de nos cimes ont réussi l'exploit de produire cet animal de compagnie à grande échelle avec peut de matière première.
La pousse est rapide et en une journée vous pouvez récupérer les fruits de votre plantation. Attention, ce produit n'est pas garantit et reste quelque peu défectueux, à savoir:
- tendance à la paraisse.
- apprécie les pognes et autres gâteaux humains.
- adore couvrir ce qui l'entoure de poils.
Ces petits désagréments mis à part, c'est un délicieux compagnon.
Bref, l'esprit divague au près du feu. Il y a bien quelques pousses et fleuraisons dans la maison, mais dehors, c'est l'hiver qui arrive et les marmottes sont bien endormies au fond de leur terrier. Chocolats chauds et lectures au près du foyer sont de mise. Pour les autres, c'est skis au pied et descentes endiablées.