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La Renarde des Alpes
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La Renarde des Alpes
  • Grande amoureuse de la nature, j’ai pu me rendre compte du besoin urgent de nature dans notre société. Fort de ce constat, je me consacre à mon échelle à faire découvrir les beautés de notre monde.
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20 décembre 2016

Destination Bretagne : Locronan.

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 Nous voilà enfin à Locronan ! Le village est extraordinaire. Celui-ci est fait tout de pierre grise et cadre avec la brume de ce jour. Il faut savoir qu'il jouit d'une belle réputation, en particulier depuis qu'il a été dans le trio de tête du "Plus beau village des français 2015". Néanmoins nous avons pu parcourir ses rues sans nous trouver pris dans une marée humaine comme c'est souvent le cas dans les ruelles dès que le soleil fait son apparition.

 

 Une ville tournée vers la mer.

 On pourrait se croire à l'intérieur des terres. Néanmoins la mer est présente partout à Locronan, que ce soit dans les maisons, sur les murs ou même dans les pavés des trottoirs. Pendant longtemps la ville fût animée par une manufacture de voiles pour les navires. Aujourd'hui c'est du tourisme qu'elle tire bénéfice. Chaque année les quelques 800 habitants voient défiler par moins de 400 000 touristes, en particulier les soirs de marché.

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Un patrimoine unique.

Depuis 1924, le village est classé aux "Monuments histoirques" de part son charme. Cela explique l'abondance de films tournés ici, pas moins de 25 dont certains ayant une belle renomée comme "Un long dimanche de fiançailles" de Jean-Pierre Jeunet et de Guillaume Laurent mais aussi de boutiques atypiques et hors normes.

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 Les hortensias (Hydrangea sp.).

Voici les traditionnels hortensias. Ils ont la particularité de bien se plaire en Bretagne du fait du climat doux de la côte et de son ensoleillement particulier. Ils peuvent par endroit former de véritable buisson et parfois même des arbustes. C'est une institution que d'en avoir dans son jardin pour le plus grand bonheur des moineaux. 

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La boutique magique.

Petite pépite cachée au détour d'une ruelle : une boutique proposant des oeuvres d'artistes locaux mais surtout, des masques africains et asiatiques traditionnels, de VERITABLES masques traditonels et le tout à des prix vraiment minimes. J'ai suivie une licence de socio-anthropologie et pendant celle-ci je me suis prise de passion pour les masques Dogon alors imaginez mon émerveillement dans cette véritable caverne d'Ali Baba !

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Découvrir la ville.

Autre boutique à voir impérativement, la librairie celte. Ne vous laissez pas impressionner par l'armure de l'entrée ou les toiles d'araignée, cette librairie est super ! Non seulement on y trouve de nombreux ouvrages sur la Bretagne mais aussi tout une série de livres sur le merveilleux, les mythes, l'Histoire et même sur les Enfers.

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Cacahuète.

 C'est la mascotte locale. Ce croisé birman se laisse facilement approcher et ne dit pas non à quelques caresses avant de filer. Appelés aussi sacrés de Birmanie, les birmans sont des chats à poils longs (de par leur croisement avec des persans) dont la race serait apparue en France dans les années 1920 et qui est reconnue depuis 1950. 

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La boutique de la mer.

C'est une autre des boutiques que nous avons adoré pendant notre périple, d'ailleurs de nombreux éléments de décoration de notre petit appartement viennent de là. On y trouve des filets de pêches, une multitude de coquillages et d'étoiles de mer, des oursins et des coraux et même, quelques fossiles de poissons préhistoriques.

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Le mot de la fin.

Vraiment, Locronan est un village est à voir et surtout, à dévorer ! N'hésitez pas à vous rendre à la petite boulangerie faisant face à l'église pour déguster le meilleur des kouign-amanns et bien d'autres spécialités comme les sablés Bretons. Après ce périple de deux jours, direction Brest et son jardin botanique aux mille trésors.

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17 décembre 2016

Destination Bretagne : La campagne de Locronan.

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Petit tour par les alentours de Locronan avant de se plonger dans cette cité de pierres au combien atypique et au passé chargé d'histoire. C'est l'occasion de se familiariser avec le milieu et de rencontrer quelques essences végétales typiques de la région et plus particulièrement des forêts. Pour l'anecdote, la nuit passé dans cette clairière humide et sous la pluie fût rude mais c'est toujours agréable de marcher pied nus dans l'herbe.

 

L'agriculture bretonne.

La Bretagne est surtout connue pour ses vaches laitières et les produits issus de cette production, à savoir le beurre, le camembert et toutes une série de fromages plus bons les uns que les autres. Pour nourrir tout ce bétail (plus de 3 millions de vaches, veaux et boeufs), il ne faut pas chaumer à la période des foins en vue de l'Hiver.

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Petite dégagée dans le ciel.

Mais celle-ci ne dura pas bien longtemps, juste le temps d'admirer la flore du coin. Autant le chèvrefeuille des jardins (Lonicera caprifolium) à droite nous est bien connu dans nos Alpes, autant la digitale pourpre (Digitalis purpurea) nous l'est beaucoup moins. J'adore cette grande plante aux lourdes clochettes malgré sa toxicité. Pendant longtemps elle a été associée à la magie noir et aux sorcières pour ses vertus hallucinogènes.

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Les mystères de la forêt.

Nous avons passé la nuit dans la Forêt du Duc. Ce boisement au climat humide dégage une atmosphère toute particulière d'autant plus que nous avons découvert en son sein les vestiges d'un lavoir vieux de plusieurs siècles taillé dans un énorme bloc de pierre. Couvert de mousse et entouré de de fougère pectinée (Blechnum spicant), espèce dont je suis littéralement tombée amoureuse, on pourrait se croire perdu dans Brocéliande.

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Le mot de la fin.

Voici une mise en bouche avant de vous partager notre découverte de Locronan, une ville sortie tout droit d'un conte médiéval et digne de cette forêt enchantée. Abrités par nos habits de pluie et par notre bonne humeur face aux éléments, nous avons eu le privilège de déjeuner dans ses murs et de profiter des pâtisseries locales.

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27 octobre 2016

Destination Bretagne : Pont-Aven.

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 Pour fêter les 400 000 visiteurs (Hou hou !), voici un tour d'horizon de la cité de la galette, Pont-Aven. Bon, cette ville de bord de mer ne se contente pas d'être la capitale des Traou-Mad, elle est aussi un site historique occupé depuis la préhistoire. De ce fait on peut y observer plusieurs structures mégalithiques mais également datant des révolutions qui ont marqué la Bretagne comme la révolte des bonnets rouges, la Grande révolution etc.

 

Le chaos de l'Aven.

Pont Aven est la cité des peintres depuis l'époque romantique. Nombre d'entre eux ont été inspirés par les blocs de granite noir posés dans le lit de l'Aven, le jeu de lumière sur l'eau et les vieilles pierres. C'est là que Gauguin, tout jeune peintre alors, dévellopera son talent. C'est là aussi que les lavandières venaient laver leur linge.

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Le lycope d'Europe (Lycopus europaeus).

La forme de ses feuilles lui on valu son nom scientifique qui signifie "patte de loup". C'est d'ailleur l'un de ses noms vernaculaires.  C'est uen plante qui aime les milieux humides et qui parfois pousse les pieds dans l'eau. Elle est commune dans tout l'hémisphère nord du globe et s'est naturalisée dans les régions d'Amérique du Nord.

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Une ville fleurit.

Une fois de plus, les hortensias (Hydrangea sp.) sont à la fête. Plante emblématique de la Bretagne et des cottages anglais, les hortensias sont souvent associés aux jardins du bord de mer. Le plus commun qui est présenté ici est l'hortensias à grandes feuilles (Hydrangea macrophylla) aux couleurs éclatantes et variées.

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Le charme de la ville.

 Historiquement la ville a toujours été un bourg assez pauvre composé de familles de pêcheurs et de quelques agriculteurs. Ce n'est que depuis peu qu'elle connaît un bel essor économique en grande partie grâce au tourisme culturel et par sa gastronomie. Dans les années 1800 le port se développe de manière modeste. L'épidémie de dysenterie et de choléra au même siècle expliquent peut être la croissance lente de la ville et de ses alentours.

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Les espèces sauvages.

Nous avons pu croiser, malgré les nombreux nuages, quelques espèces animales. Ainsi on peut compter parmi celles observées le calopteryx vierge (Calopteryx virgo) qui est une espèce de libellule courante et la mouette rieuse (Chroicocephalus ridibundus) qui aborde une jolie tête noire qu'elle aborde en période nuptiale.

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À vos fourchettes !

Nous sommes tombés raides fous amoureux d'un des restaurants de la ville qui aux premiers abords ne paye pas de mine. Son cadre est agréable et depuis sa terrasse et sa baie vitrée, on peut observer l'Aven couler, mais ce qui fait la réussite de se restaurant réside dans sa carte. Le repas nous a épaté et le rapport qualité prix est vraiment excellent. Si vous avez l'occasion de passer par Pont-Aven, arrêtez vous chez Ca'Lidovine.

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Le patrimoine architectural.

Celui de Pont-Aven est remarquable. Ainsi on peut profiter du cadre ancien pour visiter les fabriques de pâtisseries, les galeries d'art, les ateliers de peintres, les bars de caractères mais aussi les trois moulins emblématiques de la ville, à savoir le moulin du Grand Poulguin, le moulin de Rosmadec  qui est un restaurant gastronomique renommé et le moulin David, connu notamment à travers un tableau de Gauguin à découvrir ICI

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Les Oiseaux d'Hitchcock.

Drôle d'ambiance avec ce ciel gris qui ne va pas sans rappeler ce célèbre film. Comme dans bien des villes du pays on rencontre parfois ces larges nuées d'oiseaux attachées aux habitations. Il s'agît ici de pigeons biset caporal (Columba livia) et de choucas des tours (Corvus monedula), de petits corvidés très intelligents.

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Le mot de la fin.

 La visite fût courte mais intense et je garde de celle-ci énormément de souvenirs. C'est un lieu idéal pour les amoureux de bonne chair, de vieilles pierre et de peinture même si à mon goût, on en fait rapidement le tour. À ne pas manquer en août, la fête de la fleur d'ajonc qui anime la ville avec ses chars fleuris et ses costumes.  

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23 octobre 2016

Destination Bretagne : Belle Île en Mer.

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Nous voilà partis pour Belle-Île-en-Mer. Le soleil c'est fait quelque peu discret pendant cette journée mais nous n'avons pas subit de grosses pluies. Faisant partis des îles de Groix, l'île est une des plus grandes de la côte bretonne au point de comporter quatre communes indépendantes en son sein.  

 

Sous la pluie de Bretagne !

 La Bretagne s'en tient à sa réputation. Notre séjour a été ponctué par des ondées de bruine et de pluie. Rien de grave, nous avons pu profiter de notre virée et chevaucher fièrement nos vélos. C'est une activité très populaire sir l'île. Autre fait à la mode, le porté de kawai. C'est peu glamour, je l'accorde, mais au combien pratique !

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L'île aux chevaux.

 Nous avons été surpris de rencontrer énormément de chevaux sur l'île. Qu'ils soient nains, de monte ou de trait, on en croise dans tous les champs. Avant d'être très colonisée par les hommes, Belle Île en Mer était une vaste lande boisée. Depuis les arbres ont laissé place à des cultures en particulier du maïs et de l'orge.

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Les abords et les plages.

 Quelles sont belles les plages de Belle Île en Mer mais quelles sont dangereuses également ! Bien que très accueillants, les bords de l'île s'avèrent dangereux. Les tempêtes font rage dans cette partie de la Manche et hier comme aujourd'hui, il n'est pas rare que des naufrages y soient engloutis par les flots. Le dernier et plus marquant de ceux-ci reste celui du pétrolier de l'Erika en décembre 1999 qui déversa plus de 30 000 tonnes de fioul.

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Le fucus vésiculeux (Fucus vesiculosus).

Cette algue brune de la famille des varechs est commune dans plusieurs mers du Nord, dans l'Océan Atlantique et dans l'Océan Pacifique. Elle se reconnaît en partie à ses flotteurs atypiques, les pneumatocystes, qui servent de bouée au fucus pour se maintenir à flot au plus près de la lumière du soleil qui filtre à travers l'eau de mer. Actuellement il est utilisé dans l'industrie pharmaceutique mais sa population diminue dramatiquement.

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Les algues vertes (Ulva armoricana).

Voici une des deux espèces d'algues vertes qui parfois provoquent des marées vertes quand elle se trouve en trop grand nombre : Ulva armoricana. On la connait aussi sous le nom de laitue de mer. On la trouve souvent sur les bords de mer car fragile, elle se fait souvent emporter par les courants marins violents. On peut également rencontrer un animal très particulier, l'actinie rouge (Actinia equina), une anémone de mer aux tentacules brûlants.

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Le goéland argenté (Larus argentatus).

Il diffère que très peu du goéland leucophée (Larus michahellis) dont il n'a été séparé que très récemment et sur le motif que le plumage chez les jeunes oiseaux qui sont dans leur deuxième année ont un plumage sur les ailes légèrement différent. La variabilité génétique de la population a elle aussi été retenue pour fait la distinction. 

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La culture et l'architecture.

Belle Île en Mer s'inscrit dans la culture architecturale de Bretagne. Avec ses couleurs vives, ses maisons de pierres et ses hortensias, le tableau est complet. On y trouve même plusieurs phares typiques de la région dont le grand phare de Kervilahouen qui ce jour là, était plongé dans la brume. Il est même possible de le visiter.

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La criste marine (Crithmum maritimum).

Parfois appelée fenouil marin, la criste marine est une plante à fleurs discrètes et aux feuilles charnues. Réputée pour son goût de carotte parfumé (que je n'aime pas du tout), c'est une plante dont la cueillette est réglementée au niveau national. C'est également une espèce déterminante pour la constitution de certaines ZNIEFF.

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Les oiseaux de l'île.

Nous avons pu croiser de nombreux oiseaux sur l'île. Les espèces y sont diversifiées en raison du grand nombre d'habitats présents sur le site et de son enclavement. Certaines espèces comme les grives (Turdus sp.) et plus particulièrement le merle noir (Turdus merula) évoluent dans tous les milieux et il n'est pas rare de les rencontrer sur les plages entrain de fouiller le sable pour se nourrir de vers ou chercher ce que la marrée a pu rejeter.

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Présentation de la végétation.

 On compte plus d'une vingtaine d'habitats sur l'île. De ce fait, et tout comme pour les oiseaux, on trouve une grande diversité d'espèces. Néanmoins, si on est tenté par la rencontre avec des espèces rares, il est recommandé de s'aventurer sur les bords de mer et les bars de mer. Attention ! Il faut prendre garde à rester dans les sentiers pour ne pas détruire l'environnement qui est particulièrement fragile (et aussi pour ne pas se blesser).

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Le panicaut champêtre (Eryngium campestre).

 Il est l'hôte d'un champignon assez recherché et délicieux, la pleurote du panicaut (Pleurotus eryngii). C'est un légume oublié, très consommé sous l'antiquité en particulier dans le monde grec. On l'utilisait parfois pour trouver l'amour à travers des plats gourmands et de filtres d'amour. Il est protégé dans certaines régions.

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Les aiguilles de Port-Coton.

Ce sont de grandes roches marines érodées (des stacks) sortant tels des piliers hors de la mer. Les aiguilles font face à une minuscule plage qui ne peut être atteinte que par la mer. Cela assure une grande tranquillité pour les différentes espèces d'oiseaux marins qui vivent et s'abritent dans les anfractuosités des falaises.

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La végétation des bords de mer.

Quelle surprise pour nous de voir ces espèces poussant entre-elles ! D'ordinaire nous rencontrons l'immortelle commune (Helichrysum stoechas) dans les Calanques de Marseille et les fougères et la clématite des haies (Clematis vitalba) dans ma belle Isère. Le résultat donne un beau mélange, surprenant mais parfumé. 

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Le statice de Dodart (Limonium dodartii).

Protégé, on ne le trouve que dans quelques départements longés par l'Océan Atlantique et par la Manche. C'est une plante résistante qui a besoin de conditions très particulières, à savoir un sol pauvre en nutriments et avec une salinité élevée, un climat maritime fort, une humidité moyenne et une exposition au soleil importante.

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Le mot de le fin.

Voilà une journée forte en émotions. Avec 30 km dans les pattes et les yeux pleins de merveilles, nous n'avons pas eu de mal à trouver le sommeil au chaud dans notre petit hôtel-restaurant de Lorient, Les pêcheurs, que je ne peux que vous recommander. Pour le prochain article, nous partons du côté de Pont Aven et de ses galettes.  

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28 septembre 2016

Destination Bretagne : Les menhirs de Carnac.

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 Je n'ai été que rarement saisie par un tel spectacle. Les alignements des 3000 menhirs de Carnac sont à couper le souffle. Vieux de 4000 à 7000 ans, ils ne peuvent susciter que l'admiration vis-à vis de nos ancêtres du néolithique. À savoir, un menhir est une pierre ou une roche plantée/drésse dans le sol. Bien que ça soit en Europe (surtout de l'Ouest) qu'on en rencontre le plus, on peut en trouver un peu partout dans le monde. 

 

Les formes du mégalithisme.

 Les édifices mégalithiques sont des vestiges dont ne connaît pas vraiment la symbolique pour les hommes qui les ont érigés. En Europe on en rencontre plusieurs formes comme les menhirs (définis en présentation), les dolmens (qui sont des tombeaux de pierres), les Cromlech (cercles de dolmens) ou encore les alignements (lignes de menhirs comme ici). Ils sont liés à des pratiques et cultes dit paganiques dont il ne reste pas d'écrits.

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Le moineau domestique (Passer domesticus).

 Dans l'excellente crêperie du site (présentée plus bas dans l'article), il est possible de rencontrer une troupe de moineaux domestiques. Commun au point de devenir banal, ces oiseaux souffres du peu de considération qu'on leur porte. Si leur comportement est bien connu, l'état de leur population ne l'est plus du tout.

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Le lapin de Garenne (Oryctolagus cuniculus).

Il se plaît énormément dans les pelouses rases du bord de mer mais aussi dans les terres. Présent partout en France, sa population décline doucement (sans pour autant être menacée) du fait de la perte de son habitat et de l'arrivée de nouvelles maladies. C'est la souche de la plupart de nos lapins d'élevage et de compagnie.

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La cêrperie Au Pressoir des alignements de Carnac.

Je fais rarement de la pub pour un endroit où j'ai pu manger mais cette crêperie en vaut largement la peine. Loin de celles que nous avons pu tester sur Vannes (de vraies attrape-touristes !), nous nous sommes tout bonnement régalé. Petits prix, cadre superbe, ambiance sans chichis et bonne cuisine ... elle a tout pour plaire.

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Le pin maritime (Pinus pinaster).

La Bretagne est faiblement boisée et pourtant, l'exploitation des pins maritimes est une ressource importante pour la région. Ces pins peuvent pousser sur une grande variabilité de sol dont les sols granitiques et ceux de grès. Leur croissance rapide et leur bois de qualité en font d'excellent éléments pour les charpentes et les menuisiers.

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Le mot de la fin.

Quelle chance de pouvoir passer la nuit sous tente juste à côté de ce site exceptionnel accompagnés par le bruit des chouettes et des animaux de la nuit. Il nous a fallu bien prendre du repos car le lendemain s'annonce épique : une trentaine de kilomètres en vélo pour découvrir Belle Île en Mer et ses paysages de rêves sous la pluie.

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21 septembre 2016

Destination Bretagne : Vannes.

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 Vannes est une superbe ville médiévale. Située dans le Golf du Morbihan, elle est datée de l'an -56 av J.C. et a prit la forme que nous lui connaisons au Ve siècle ce qui en fait l'une des villes gallo-romaines les plus anciennes de la Bretagne. Entre temps la citée historique a connu quelques mutations mais a gardé son charme.

 

Les Vénétes et Darioritum.

C'est du peuple Vénéte que Vannes tient son nom. Concurrent direct des Pictons, ce peuple celte s'alliait parfois avec les autres tribus Armoricaines pour mener des campagnes militaires afin d'avoir le monopole du commerce et des ressources. Nommée Darioritum par les romains, elle jouait un rôle important dans leur conquête de la Gaule mais aussi de l'actuelle Grande Bretagne et permettait de rallier Lyon à Brest.

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Les hortensias (Hydrangea sp.).

Après pas mal d'attente, nous rencontrons enfin nos premiers hortensias. Ils ont la particularité de bien se plaire en Bretagne du fait du climat doux de la côte et de son ensoleillement particulier. Ils peuvent par endroit former de véritable buisson et parfois même des arbustes. C'est une institution que d'en avoir dans son jardin. 

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L'histoire dans la pierre.

Du fait de son passé riche, la ville regorge de merveilles architecturales. Certaines réalisations peuvent détonner par rapport à ce que l'on trouve dans nos Alpes et pour cause, Vannes et sa région n'ont pas connu une occupation aussi forte que les peuples alpins sous l'empire romain. Cela explique en partie la magie de la ville.

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Les lavoirs de la Garenne.

 C'est une attraction forte. Les lavoirs de la Garenne ne sont pas aussi vieux qu'on pourrait le penser. En effet, ceux-ci datent des années 1800 seulement mais leur colombage se fond parfaitement avec celui des monuments historiques de la ville. Destinés aux habitants, ils font partis aujourd'hui du jardin des pieds de remparts.

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Le mot de la fin.

 Je n'ai pas grand chose de plus à dire sur Vannes (hormis que son bras de mer est superbe) et pour cause, la ville est ensorcelante et il me reste bien des choses à vous dire sur le reste de notre périple en Bretagne (en particulier vous présenter la flore atypique des bords de mer). Le soir même nous avons pu faire une halte parmi les dolmens de Carnac et les admirer au couché du soleil mais ça, c'est pour le prochain épisode.

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11 septembre 2016

Destination Bretagne : Les marais Poitevin.

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 Après 8 à 9 heures de routes, nous voilà dans les marais Poitevins avec nos amis Fiona et Hugo avec qui nous partageons le voyage. Il fait beau, il fait chaud ... c'est idéal pour faire un tour en barque. Nous nous sommes régalés, nous avons vu peu de plantes mais une multitude d'oiseaux sauvage pour notre plus grand plaisir.

 

Le vulcain (Vanessa atalanta).

Ce vulcain est entrain de se nourrir du nectar d'une cardère sauvage (Dipsacus fullonum). C'est un papillon migrateur qui prend pour hôte (oeufs et chenilles) l'ortie dioïque (Urtica dioica) et qui se nourrit de fleurs riches en nectar même s'il n'est pas rare de le voir se poser sur les fruits pourris pour en aspirer le jus sucré.

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Sous les arbres.

De nombreux arbres ont leurs feuilles et leurs branches qui effleurent l'eau. Garde aux navigateurs et navigatrices du dimanche qui à la barre de leur navire ne parviennent pas toujours à garder le cap (ça fait mal !). C'est dans ces branches losrqu'elles sont grosses et qu'elles trempent littéralement dans l'eau que l'on peut observer des nids de poule d'eau (Gallinula chloropus) ou de foulque macroule (Fulica atra). 

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Les oiseaux aquatiques.

Les marais regorgent de poissons, d'insectes et de batraciens. Ils font le festin des échassiers qui sont nombreux dans le marais. On rencontre ainsi des hérons cendrés (Ardea cinerea), des aigrettes garzettes (Egretta garzetta) et des hérons gardes-boeufs (Bubulcus ibis) qui sont attirés par les mouches et taons qui accompagnent les vaches des marais que je vous présenterai un peu plus bas. Ces trois espèces vivent côtes à côtes.

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Les marais Poitevin.

Les marais Poitevin sont composés de plusieurs types de milieux. Nous nous trouvons dans la Venise verte qui se compose de fossés et de canaux semblables à un labyrinthe. À l'opposé on trouve les marais mouillés qui se composent de pâturages riches et inondés de manière périodique et les marais desséchés, protégés par les digues et qui sont peu alimentés en eaux vives. Ils sont utilisés comme terres d'élevage et céréalières.

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Le canard colvert (Anas platyrhynchos).

On le trouve un peu partout en France et presque dans tous les pays du monde, aussi bien en Argentine, en Australie, en Afrique du Sud qu'en Chine, en Côte d'Ivoire ou en Alaska. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, il possède un bon vol et beaucoup de puissance ce qui lui permet de s'envoler rapidement et avec force.

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Les libellules (Odonates).

Pas moins de 73 espèces de libellules peuvent être observées dans les marais Poitevin. Cela va des frêles demoiselles comme ces caloptéryx éclatants (Calopteryx splendens) aux grosses Gomphidae colorées comme cette onychogomphe à crochets (Onychogomphus uncatu) profitant de notre barque pour un peu de repos.

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Des vaches naufragées.

Le réseau de canaux forment des îles vertes sur les quelles Ô surprise ! on trouve des troupeaux de bovidés. Nous avons pu observer au moins 4 races distinctes : les vaches Highlandes, les charolaises, les salers et les vaches maraîchines, une espèce endémique des marais qui se reconnaît à sa robe et ses grandes cornes. Tout ce petit monde transite d'île en île par .. barque ! Même si pour les grands troupeaux cela se fait par bateau.

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L'embarcadère de Magné.

Magné est une commune des Deux-Sèvre qui se trouve entre les marais mouillés et la fameuse Venise verte. C'est d'elle et de ses quais que la plupart des touristes partent en barque visiter les canaux et cela depuis 1979. La ville ne manque pas de charme mais c'est pour son aspect naturel que les foules se déplacent.

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La poule d'eau (Gallinula chloropus).

Son nom complet est "gallinule poule d'eau". Les poussins sont très semblables aux adultes (grande photo) mais les jeunes indépendants sont très ternes et plutôt discrets (photo ci-dessous). C'est un oiseau omnivore qui mange un peu près tout ce qu'il trouve : herbe, plantes aquatiques, oeufs, petits poissons, mollusques, vers ...

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Le campement.

J'aurai du peut être commencer l'article par là. Voici notre campement de la nuit. Nous avons fait halte à la limite de la Corrèze, sur le plateau des mille vaches. La nuit a été parfaite, ponctuée par les hululements des chouettes et les aboiements des chevreuils. Au petit matin nous avons même vu un très beau brocard détaller.

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La huppe fasciée (Upupa epops).

C'est un oiseau très élégant qui a cette période de l'année s'assemble avec d'autres congénères pour former de petits groupes afin d'entamer leur migration pour l'Afrique. C'est une alliée du jardinier car elle se nourrie de limaces mais aussi de larves d'insectes ravageurs comme celles de la courtilière et du hanneton.

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Le mot de la fin.

Premier jour du périple, première découverte et beaucoup de plaisir à la clé. Nous nous sommes éclatés dans les marais, il y a beaucoup à voir et la ballade peu s'étaller sur toute la journée. Il y a beaucoup d'endroits où s'arrêter pour faire de l'affût ou être plutôt tranquille pour observer les oiseaux mais aussi les poissons. Pour le prochaine épisode nous partons en direction de Belle Île en Mer en vélo puis pour Carnac à la découverte des dolmens.

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4 septembre 2016

Destination Bretagne : Le départ.

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Voici le premier article de cette rubrique "Road Trip en Bretagne" qui retrace notre voyage dans cette région de France si belle et si mystique ainsi que dans les villes et sites que nous avons traversé pour nous y rendre. Une quinzaine, si ce n'est plus, d'articles devraient dans un premier temps l'alimenter. Pour la peine voici les quelques rencontres que nous avons eu la chance de faire le jour de notre départ avant de prendre la route. 

 

Le blaireau européen (Meles meles).

Voici un jeune blaireau qui, trempé par la pluie, parcourt un champ à vache à découvert avant de trouver refuge dans la forêt la plus proche. C'est un mustélidé au même titre que la fouine, de furet et la belette. Il peut atteindre 90 centimètres pour 12 kilos qui font de lui la plus grosse espèce de son ordre. Il est connu pour former de grandes galeries où il vit en famille et où, parfois, il est accompagné d'une troupe de renards.

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Oiseaux de campagne.

En campagne on peut voir de grands oiseaux sauvages ou non qui ne sont pas toujours très craintifs. Ainsi, on peut rencontrer dans les près humides et sans mal le héron cendré (Ardea cinerea) que l'on peut voir à gauche mais aussi des volailles comme ce superbe coq domestique (Gallus gallus domesticus) à proximité des maisons.

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 Le chevreuil (Capreolus capreolus).

Voilà une rencontre peu ordinaire qui nous a ravi. Une femelle chevreuil accompagnée de deux petits. C'est assez rare d'observer un trio tel que celui-ci, il y a fort à parier que la femelle a eu deux petits ce qui est peu commun ou alors, qu'elle en a adopter un second, ce qui est plus que rarissime. Bien qu'ils aient un pelage d'adulte, les deux faons présentes à l'arrière des flancs quelques tâches blanches discrètes, signe qu'ils ont environ un an.

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Le mot de la fin.

Voici un article aussi bref que les rencontre que nous avons fait. Il faut y voir une petite introduction à notre voyage dont certains articles seront beaucoup fournis et dont le tri photo et la rédaction me donne déjà des sueurs. En attendant, ci-dessous voici deux petites photos qui retracent plutôt bien notre épopée culinaire.

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31 août 2016

Dernier séminaire de l'Institut de l'Engagement.

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 Voilà, le dernier séminaire de l'Institut de l'Engagement a eu lieu et je fais désormais partie, avec mes camarades de la promo Phoenix (2015), des anciens. Ce fût une expérience riche et passionnante qui m'a permit d'échanger un grand nombre de personnes, de vivre des aventures uniques et de  créer des amitiés solides et heureuses. Nous avons même pu rencontrer Plantu et suivre une de ses conférences passionnantes. 

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Je quitte Autrans et mes amis avec nostalgie mais ce n'est pas une fin en soit. L'institut m'a énormément apporté au court de cette année, il m'a amené à me bouger, à reprendre mes études et m'a surtout donné beaucoup plus confiance en moi. À tous les jeunes en service civique, bénévoles ou qui se sont illustrés pour leur implication dans la vie du pays, je ne peux que vous conseiller de candidater pour être lauréat 2017 de l'Institut.

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26 août 2016

Sortie dans les marais 9.

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Une fois de plus, nous voilà partis en visite à l'Herretang. C'est le meilleur moment de l'année pour aller observer les libellules. Sur le site plus d'une trentaine d'espèces peuvent être observer. On fait le plus souvent la différentiation entre deux types de libellules (nommées odonates), les Zygoptera et les Epiproctophora.

 

Les demoiselles (Zygoptera).

On les reconnaît à leur corps grêle et à leurs ailes fines et délicates qui sont souvent repliées au repos. Les femelles pondent leurs oeufs dans les milieux humides, généralement sur ou dans la tige des végétaux aquatiques mais aussi dans les marres ou dans les poches d'eauqui se forment dans les troncs d'arbres ou entre deux branches. Les larves qui sont aquatiques portent le joli nom de naïades, en référence aux nymphes.

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La caloptérix méditerranéen (Calopteryx haemorrhoidalis).

Cette libellule est plutôt rare chez nous car elle est inféodée aux milieux méditerranéens. On la rencontre sur les bords de rivières et dans les milieux humides. Ici il s'agît d'un mâle que l'on reconnaît à ses ailes sombres de manière uniforme. Le caloptérix méditerraen porte aussi le nom de caloptérix hémorrhoïdal en raison de sa couleur rouge et sombre évocatrice.  Actuellement elle semble menacée par l'assèchement de son milieu.

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 Le caloptéryx vierge (Calopteryx virgo).

C'est une des libellules les plus communes de France. Le mâle est de couleur bleue et verte avec des teintes métalliques et possède des ailes opaques. La femelle pour sa part est teintée de brun et de vert avec des ailles bien plus translucides. Ce caloptéryx apprécie les zones d'eaux vives où elle peut chasser d'autres insectes.

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La libellule déprimée (Libellula depressa).

Cette libellule tient son nom de sa pose au repos. En effet ses ailes ouvertes et tombantes peuvent lui donner un aspect "fatigué". La femelle présente une teinte jaune alors que le mâle est bleu clair. Cette espèce territoriale aime les eaux lentes et peu profondes mais bien ensoleillées. Les étangs et marres ont sa préférence.

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Les plantes des milieux humides.

Quelques espèces sont typiques des milieux humides et des tourbières (où souvent le sol est pauvre). Elles composent parfois les prairies dites humides ou semi-humides qui sont de véritables réservoirs à biodiversité. Il y aurait en tout et pour tout en France pas loin de 800 espèces composant cet ensemble floristique. 

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La faune.

On trouve beaucoup d'animaux typiques des zones humides mais aussi des animaux qui possèdent une grande aptitude à s'adapter à différents milieux. Les prédateurs et en particulier les insectivores y trouvent une grande quantité de nourriture. On y rencontre aussi quelques espèces chassables comme les oiseaux d'eau.

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Le mot de la fin.

Voici un rapide article sur l'Herretang que j'ai eu l'occasion de beaucoup détailler sur le blog depuis 2 ou 3 ans. C'est l'occasion pour moi de vous parler un peu des libellules qui sont nombreuses là bas mais pas des plus simples à photographier. Pour les découvrir je vous invite à emprunter le parcours qui compose cette tourbière.

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