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La Renarde des Alpes
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La Renarde des Alpes
  • Grande amoureuse de la nature, j’ai pu me rendre compte du besoin urgent de nature dans notre société. Fort de ce constat, je me consacre à mon échelle à faire découvrir les beautés de notre monde.
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22 septembre 2012

Sortie en forêt 12.

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(photo de Alain.L)

C'est la chasse aux cèpes! hé pour une première année où nous nous y consacrons vraiment, je dois dire que le résultat est pas mal, nous avons collecté un peu trop de spécimens et certains d'entre eux feront le bonheur des voisins. Merci à mon petit père d'avoir prit des photos pendant mon absence. (avec l'appareil photo de ma petite mère).

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On commence avec une série d'inconnus comme avec ces jolis champignons au chapeau marron et au pied crème.

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La aussi grande interogation, on pourrait penser qu'il s'agit de laccaires améthystes mais je ne trouve pas la ressemblance frappante.

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Ah! les voilà, les terribles amanites panthères.

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Si ressemblante à l'amanite épaisse et à l'amanite rougissante et si toxique.

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Qu'on ne si trompe pas, ce champignon n'est fait que pour être admiré.

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Les scarabées communs sont à la fête et envahissent le bois.

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On raconte que cracher sur l'insecte le tuerait et que dont un dernier sursaut de vie l'animal laisserait perler une goutte de sang rouge.

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Le cèpe appendiculé à chair jaune est un excellent comestible qu'il est rare de rencontrer.

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Sa vive couleur est pour le moins déroutante.

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 Les vieux polypores prennent leur aise sur les tronc morts.

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Et les polypores du boulot, en particulier ma mascotte (en haut à droite) sont encore abondants, bien que certains fasse grise mine.

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Il y en a pour tout les goûts et toutes les couleurs.

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Je vous présente la grenouille rousse, qui fait quelque peu sa V.I.P. notamment sur la photo de droite. Ce batracien peut vivre dans nos contrées pendant 10 ans voir 13! Bientôt elle s'enfoncera dans le fond vaseux d'une mare pour hiberner.

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(photos de Alain.L)

Ho voici les sympathiques lycoperdons en forme de vase.

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Ho surprise, sous un pin nous tombons nez à nez avec des lactaires délicieux, qui ont la drôle de manie de verdir là où ils ont été sectionnés. Hop, dans le panier!

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Les sous bois étaient fort ensoleillés en fin d'aprés midi, un vrai plaisir.

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Voila de drôles de champignons au chapeau marron et aux lamelles blanches qui poussent sur les troncs tombés.

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Deux autres petits et jolis inconnus (non à gauche se ne sont pas des chanterelles).

J'ai fini par identifier les champignons à gauche, ce sont des hypholomes en touffes, ils sont toxiques.

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(photo de Alain.L)

Il reste quelques coulemelles mais bien souvent ils sont abîmés.

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Geais des chênes et glands sont indissociables, ce dernier représentant 50% de son régime alimentaire (cette plume à gauche provient de la ramure de ses ailes). C'est un oiseau timide et difficile à approcher qui émet des cris reconnaissables entre tous.

 

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Les arbres malades ne font pas long feux aussi et font le festin de bon nombre d'animaux.

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Voilà 4 petits inconnus au couleurs, styles et formes bien distincts.

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(photo de Alain.L)

Voilà une partie de la première récolte, un beau lot de cèpes des pins, orangers, des charmes, d'été et de bordeaux, rien que ça.

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Et en voivi de tout petits qui pointent le bout de leur tête.

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(photo de Alain.L)

Ajoutez quelques chanterelles et le tableau est parfait.

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Il y en a de toutes sortes, de toutes tailles, de toutes couleurs.

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Et voilà après la deuxième prospection de cet après-midi.

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(photo de Alain.L)

Et comme toujours il ne reste plus qu'à nettoyer, préparer, sécher,congeler, cuire et distribuer.

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22 septembre 2012

C'est l'automne et ça sent bon Mabon!

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Nous voilà le 22 Septembre, et aujourd'hui, c'est l'automne, du moins sur un repère astronomique et scientifique. Cette saison chère à mon coeur s'éteindra le 21 décembre. C'est le début des noix, des noisettes, des marrons et des châtaignes.

Mais au fond, que représente cette date?

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Ce n'est pas seulement à celle ci que nous célébrons la fête de la gastronomie, l'apparition du Christ à Max Jacob ou une multitude de Saints, c'est aussi la poésie, l'été des peintres, le crépitement des feuilles mortes sous les pieds et l'abondance.

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En poésie et en littérature, c'est la fructification, la palette des rouges, des ocres et des oranges, c'est aussi la plénitude et la réflexion mais avant tout le crépuscule de la vie, cette plénitude qu'atteint le sage avant de s'éteindre. 

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Mais c'est aussi Mabon. Bien que je suis agnostique, la philosophie du paganisme, avec son émerveillement constant pour la Nature me plaît et m'interpelle.

Aujourd'hui le jour sera aussi long que la nuit.

Mais qu'est donc Mabon?

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 Mabon est dans le Paganisme le jour où le dieu cornus Cernunnos meurt, vaincu par les forces de l'obscurité, mais il renaîtra victorieux au solstice de printemps. Pour l'accompagner dans son voyage, des rites et des offrandes lui sont dédiés.

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C'est le temps aussi o`n remercie la terre pour les récoltes en cours, passées et futures, pour les fruits donnés qui permettrons de tenir tout l'hiver. C'est une période qui est symbolisée par la corne d'abondance, les raisins, les châtaignes, les noix, les noisettes, les champignons, les mures, les framboises, les pommes, les poires, les maïs, les courges et potirons, les poireaux, l'oignon, les choux, les navets et les betteraves (il y en a bien d'autres).

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C'est le temps de sortir son panier, d'allumer le foyer et de poser la soupière, oubliée pendant un temps, sous le coin du feu. 

18 septembre 2012

Sortie en forêt 10.

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(Merci à ma petite mère de m'avoir prêté son appareil photo)

A la douceur des bois, la fraîcheur des prairies, la chasse aux champignons est ouverte.

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Attention, dans les bois et forêts se trouvent les lépiotes. Attention à ne pas confondre la délicieuse coulemelle (en bas à gauche) avec la terrible lépiote châtain (en bas à droite et en haut), elle est à rejeter car toxique.

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De nombreux champignons nouveaux sont une fois de plus apparus, comme ce joli champi' violine.

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Les calocères visqueuses s'en donne à coeur joie.

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Le polypore écailleux est un polypore qui se mange jeune en marinade. 

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Les vesses en forme de vasques commencent à vieillir, certaines se sont faites dévorer par les petites bêtes de la forêt, d'autres répandent leurs spores.

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Certains champignons ont l'art de se fondre dans les feuilles mortes et l'humus brunis.

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Les rosées des bois, d'excellents comestibles, se cachent des chercheurs sous l'herbe sèche et les aiguilles de pins. 

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Le russule feuille morte est un joli russule bien qu'il soit un comestible moyen.

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Sur la mousse des vieux arbres morts, poussent de jolis 

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Les fausses girolles sont remarquables en cette période.

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Les fourmis se préparent pour l'hiver, la fourmilière prend des proportions incroyables.

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Les animaux ne sont pas aussi discrets que l'on pourrait le penser. A gauche une famille de sanglier à littéralement retourné un champ au coeur de la forêt pour trouver des tubercules et des vers. A droite un chevreuil à gratter de sa ramure un tronc pour marquer son territoire, lui retirant au passage son écorce. 

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L'homme lui aussi laisse sa marque, avec par exemple une balise de chemin de randonnée ou un vieux abreuvoir abandonné qui se trouve dans une forêt qui, il y a 100 à 150 ans de cela, devait être un champ.

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Étrange forme que prend cette petite amanite jonquille rongée par une limace .Elle ressemble à un crâne digne de Monsieur Jack, se qui rappel sa toxicité supposée.

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Le coprin d'Ellis est un champignon qui se développe en grandes colonies. Il est non comestible.

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Les polypores sont toujours là, comme mon joli (et fétiche) polypore du bouleau que je retrouve chaque fois ou ce gros polypore multicolore.

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Le mélampyre des bois refait son apparition, lui qui un temps avait disparut de la forêt. On peut le voir ici: plantes parasites de l'Isère.

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Dans notre panier plein de bonnes choses. L'incoutournable chanterelle (en haut à gauche et en bas) est rejointe par les cèpes bien qu'ils soient tout petits et parfois mangés par les rongeurs et les limaces (en haut à droite).

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Ne sont-elles pas mignones?

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Au panier nous avons rajouté des petits pieds de moutons, tout aussi savoureux.

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La calvaire élégante ne pousse que sur le bois mort (à gauche). Elle peut atteindre une trentaine de centimètres. Bien que non toxique elle inflige de terribles coliques. A droite un petit bolet poivré, inconsommable avec son fort goût de poivre comme son nom l'indique. Il peut tout fois servir de condiment.

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Voici d'autres jolis champignons avec le fascinant géastre à trois couche (à gauche), un champignon rare ou le russule émétique (à droite), rare lui aussi et dans ce cas plutôt vieillit, qui est réputé pour être inconsommable.

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Ah le beau panier que nous avons rammassé, la forêt est pleine de ressources.

17 septembre 2012

Les pendules.

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Les pendules m'ont toujours intrigué et même s'en jamais bien y croire, voir pas du tout, ils me fascinent ne serait-ce que pour les vertus et les pouvoirs qu'on leur prête. Instrument divinatoire, le pendu peut être de bois, de fer, de pierre, de verre ou de cristal. Rond, carré, pyramidale, sa forme varie mais il reste toujours parfaitement géométrique.

Son fonctionnement est simple. D'abords inerte dans les mains de son propriétaire, il s'anime en formant des cercles et devient de plus en plus rapide puis s'arrête brusquement quand arrive soit à la destination indiqué, soit sur l'emplacement ou la réponse recherché.

12 septembre 2012

Sortie en forêt 9.

Une jolie balade dans les bois où une fois de plus les cèpes se sont fait absents. La prochaine j'espère qu'ils seront au rendez-vous.

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Les chanterelles sont elles de la partie et je dirais qu'elles sont de taille.

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 Il faut être attentif car bien qu'elle dépasse d'une tête l'humus et les feuilles tombées au sol, elles restent bien camouflées et parfois, par mégarde, on ne manque pas d'en écraser.

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Lorsqu'il y a une pousse rapide grâce aux températures et à l'humidité, certains spécimens se craquellent.

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Des fleurs des sous bois de l'été, il ne reste que les graines et les tiges fanées. A gauche celles d'un grand suce pin et à droite, celles d'une orchidée néottie nid d'oiseau.

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Il en est de même avec certaines plantes de la fin du printemps, comme à droite avec ces graines de muguet qui sont fortement toxique ou ces feuilles vertes du sceau de salomon que l'on nome faux muguet en raison de ses fleurs.

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Un de nos coins à cèpes (malheureusement vide) a été envahit de polypores soufrés, autrement dit des "poulets des bois". A gauche deux vieux spécimens qui ont mêmes comencés à moisir et à droite de tout jeunes.

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Très prisés au Canada et au États Unis pour leur goût et leur consistance de poulet ainsi que leur couleur orange qu'ils gardent à la cuisson, ils ne sont que peu consommés en France. On pense qu'ils sont responsables de plusieurs cas d'intoxications.

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Dans notre coin à chanterelles des enfants sont venus construire une cabane sans remarquer les petits trésors jaunes.

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Voici de petits champignons que je n'avais pas encore croisé. Leur couleurs vertes et orangées les rendent pour le moins intrigants.

Ces champignons qui m'intriguent temps sont des l'hypholomes en touffes, merci à Cristau pour la précision (http://cristaudehaugue.canalblog.com/).

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Au détour d'un sentier qui longe un champs nous avons fait une belle rencontre avec cette jument et son petit.

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La forêt est de nouveau verdoyante mais le temps grisonnant la rend sombre et fraîche.

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Les feuilles tombent à vitesse grand V, et le sol en est jonché ce qui rend plus difficile la cueillette. Mousses et lichens quand à eux se gorgent de l'humidité du sous bois.

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Le vent et le pluie ont fait tomber prématurément certaines feuilles et graines. Il faudra patienter encore un peu avant de déguster les châtaignes ou de cueillir du gui pour le réveillon.

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Les clitocybes en entonnoir sont toujours présents et même un peu plus nombreux qu'à l'accoutumée.

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Un autre petit nouveau fort appréciable (à gauche), le laccaire améthyste appelé aussi clitocybe améthyste. Ce joli champignon a une saveur douce mais attention aux confusions. A droite, un autre champignon déjà croisé dans le bois et qui lui aussi étonne par sa couleur, le russule jaune (à droite) qui est un bon comestible à ne pas confondre avec le russule du fiel.

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Surprise, dans un vieux tronc d'arbre, ce qui doit être un pic à creusé son nid. Manque chance il a été envahit par toute une colonie de polypores hispides. Adieu, nid, maison et oisillons.

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Les polypores du bouleau eux aussi ne cessent de pousser, la pluie les aidant à se développer rapidement.

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Pour les autres champignons, c'est la fin. Il ne reste rien de c'est vachotte (à gauche), ni de ces sclérodermes vulgaires (à droite).

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Le bois mort et humide accueil pleins de petits polypores chatoyants.

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Et mon vieux et gros polypore du bouleau que j'affectionne est toujours là.

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Des mes collybies à pieds en fuseau (ici) il ne reste plus rien que cette "souche" moisie. L'espèce à disparue du bois pour ne revenir que l'an prochain. Les insectes se font aussi plus rare. Cependant les scarabées bleus sont fort visibles.

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Autre rencontre avec ce coprin (à gauche) qui est peut être de la famille des coprins plissés et qui est fort abondant. A droite un joli russule comestible, c'est son nom et comme il l'indique, cette espèce est comestible mais sans intérêt.

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Les lycoperdons en forme de vase sont arrivés. Ils font partie des vesses (comme la vesse de loup). Ils sont comestibles jeunes mais ce ne sont pas très goûteux et leur texture et particulière.

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Ce ne sont pas des orbes sur ces photos mais biens des lycoperdons en forme de vase qui ont tendance à pousser en nombres.

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La fausse girolle est assez commune sous les conifères. C'est un piètre comestible. 

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Je n'ai pas réussi à identifier ces champignons qui sont proches du clitocybe en entonnoir. Il peut s'agir du clitocybe jaune ou du clitocybe squamuleux.

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Les myrtilles ont fini de pousser. Cette année ne nous y sommes pas vraiment intéressés mais peut être que l'an prochain nous feront de belles cueillettes.

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Les oiseaux ont commencés à se manger les diverses graines de la forêt qui sont pour certaines enfin à maturité (à gauche). Encore une fois, je rencontre se drôle de champignon mangeur de bogues (à droite) et sur le quel je n'arrive à mettre un nom.

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Il y a bien d'autres espèces que je n'arrive pas à reconnaître, il est vrai que le monde des champignons est vaste.

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Voilà deux champignons fort semblalbes mais à ne pas confondre. A gauche, la calocère visqueuse est toxique, alors qu'à droite le calvaire jaune est comestible. Ils se distiguent tout deux par leur taille, leur couleur, le nombre d'individus collés les uns aux autres, leurs ramifications et leur odeur.

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 Parfois, les arbres perdent leur écorces. Sous celle-ci je cache toute une troupe d'insectes et de diplopodes comme ce mille-pattes qui a pour nom scientifique iule et qui a la capacité de s'enrouler sur lui même. Il fait partie des animaux détritivores, c'est à dire qui transforment la matière organique en humus qui sert de terreau aux plantes, aux arbres et aux champignons.

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Beaucoup d'autres découvertes et rencontres ont été faites pendant cette promenade comme avec ce champignon, ou ce chevreuil qui est difficile à distinguer. Il est très courant d'en rencontrer, les photographier este une autre affaire.

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10 septembre 2012

La grande consoude.

 

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La grande consoude :

 

noms: symphytum officinale, consoude, oreille d'âne. Le nom consoude vient du latin consolida, du verbe consolido: « je consolide, je répare ». Symphytum, en grec, à la même signification.

 

Classification: ordre des lamiales, famille des borraginacées, genre symphitum.

 

habitat: sur les bords des rivières, dans les zones humides marécageuses, sous les peupliers ou dans les jardins humides à l'abandon. On la trouve dans toute la France (elle est rare dans le Midi) sauf dans le Lotet Garonne (47), la Haute Garonne (31), dans Hérault (34) et en Corses (2a et 2b) où elle est absente. On la trouve en Asie, en Europe, en Sibèrie Occidentale et en Amérique du Sud.

 

Description: c'est une plante robuste. Ses feuilles sont épaisses et légèrement rêches, lancéolés atteignant 25 cm et plus. Les fleurs en forme de clochette sont violettes ou blanches, mais les deux couleurs ne peuvent pas être présentes sur le même plant. Elles ont 5 lobes et mesurent 1,5cm. Elles forment des grappes et fleurissent de mai à juillet. La grande consoude peut mesurer 1,20m. Sa souche est épaisse et ramifiée. Elle résiste à des températures de -30°C.

 

propriétés et utilisations: on utilise principalement la racine qui est marron à l'extérieur mais blanche à l'intérieur. On la ramasse à l'automne et au printemps (de préférence au printemps). Il est possible de la consommer de suite ou de la faire sécher pour l'année. Riche en tanin, les préparations à base de grande consoude ne doivent pas être mise en contact avec du fer. C'est une plante aux vertus cicatrisantes très puissantes. Discorde (encore lui), la prescrivait contre les crachements de sang et les hémorroïdes. Fernel lui la transforma en sirop, fort réputé contre les maladies de poitrine, la phtisie (tuberculose pulmonaire), l'hémoptysie (crachat de sang). Quelques siècles plus tard, les bienfaits de la grande consoude tombent dans l'oubli, c'est Macalister qui la redécouvre par l'infusion concentrée de sa racine qui soigne les ulcères récalcitrants. Riche aussi en allantoïne (composé du liquide amniotique des mammifères), elle est une bonne réparatrice des tissus car en plus d'être cicatrisante, elle est calmante et antihémorragique. Pour les maladies respiratoires telles que la bronchite, la toux ou la trachéite, on l'utilise en voie interne. L'infusion (100g de racines séchée pour 1L d'eau et laisser en contact une nuit) calme vite la diarrhée, favorise la cicatrisation des ulcères gastoduodénaux, combat les inflammation dues aux colites. Pour cela il suffit de prendre une asse après les repas ou quand les douleurs se présentes.

 

Sirop de consoude de Fernel (à base de la plantes sèches):

250g de sommités de consoude.

250g de racines de consoude.

450g de plantin.

450g de pimprenelle.

450g de tussilage.

Piler les herbes fraiches, sortir le jus dans un linge, ajouter 1,250kg de sucre, bouillir et aux premières bulles ajouter la racine nettoyée et râpée. Faire cuire jusqu'à obtenir une consistance sirupeuse. Passer en flacons qui seront bien bouchés. Il soigne les diarrhées, les hémorragies, la toux et de nombreuses affections respiratoires.

 

C'est en usage externe que la grande consoude a le plus de vertus. Fraîche, la racine est épluchée, lavée, ébouillantée, broyée pour servir aux préparations. Mais une décoction concentrée peut la remplacer. Pour cela faire bouillir 200g de racine sèche concassée dans un litre d'eau pendant 20 min, couverte à feux doux. D'en un cas comme d'en l'autre, ces préparations sont utilisées sur les ulcères, les plaies suppurantes, les escarres et les brûlures profondes. De très bons résultats ont été obtenu pour la guérison des détériorations graves de la peau grâce à la pommade de consoude. Le professeur Teissier démontre que la grande consoude déterge les plaies, amoindrie les suppurations et régénère rapidement les tissus. Il faut l'utiliser à chaque fois que la cicatrisation se fait trop longue. La pulpe fraiche soulage, calme et cicatrise les brûlures au premier degrés quand elle est appliquée dessus.

Autrefois dans les campagnes pour soigner les gerçures des seins, les nourrices introduisaient le mamelon gercé dans une petite cavité creusée dans une racine fraîche de grande consoude. On peut aussi réduire en bouillie la racine pour en faire un cataplasme.

Injecté, l'infusion soigne la métrite (affection de l'utérus), la vaginite, la leucorrhée (perte blanche), et les inflammations des parties génitales féminines.

Elle serait aussi efficace contre les foulures et l'arthrose. C'est aussi un très bon purin pour les plantations.

 

toxicité: il faut utiliser la consoude avec précaution en usage interne car elle est toxique (intoxication du foie, des décès ont été déjà répertoriés.) et contre indiquée pour les femmes enceintes mais en usage externe pas de danger, néanmoins par sécurité mieux vaux ne pas utiliser un traitement à la consoude pendant plus de deux mois.

 

cuisine: les jeunes feuilles se consomment en salade ou cuitent comme de l'épinard. En Allemagne, on en fait des beignets.

8 septembre 2012

La joubarbe des toits.

 

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La joubarbe des toits:

 

noms: herbe aux cors, artichaut des murailles, artichaut des toits, herbe du tonnerre, barbe de Jupiter (jovis barba en latin), barbajou, artichaut sauvage. Sempervivum tectorum en latin (nom scientifique), « semper » désignant « toujours » et « vivium » vivant du fait de son incroyable résistance. « Tectorum » vient de « tectum »: toit, endroit où elle aime pousser. Les anciens la nommait aïzoon.

 

classification: c'est une plante grasse de la famille des crassulacées.

 

habitat: elle est originaire d'Europe méridionale et centrale mais c'est rependue en Afrique du Nord, en Asie occidentale et en Europe du nord. Elle aime les sols secs et sablonneux. Elle fleurit aussi sur les murs, les rochers et les toits (d'où son nom) jusqu'à 2800 m d'altitude. On la trouve dans presque toute la France.

 

description: elle a l'aspect de l'artichaut. Elle se reproduit par rejets via son rhizome. Elle mesure de 5 à 50 cm. Elle emmagasine l'eau et le sucre pour se constituer des réserves dans ses feuilles qui sont alternes et caulinaires, c'est à dire qu'elles poussent directement sur la tige sans partie intermédiaire. Elles sont très épaisses, vertes et plates et leurs extrémités pointues sont rouges. La tige est simple et droite. A la période de floraison, elle s'agrandie pour porter la dizaine de fleurs roses utiles à la reproduction. La joubarbe des toits fleurit de juillet à aout. Ses racines sont peu profondes et fibreuses mais solides. Ses graines peuvent germer des dizaines d'années après être arrivées à maturité.

 

pratiques: les grecs anciens la plaçait sur leurs toits pour se préserver de la colère des dieux, d'où la coutume d'en planter sur les toits de chaume pour se préserver de la foudre. Charlemagne lui même aurait ordonné d'en orner toutes les demeures du pays. Les italiens la transformait en jus que l'on faisait boire aux nouveaux-nés le premier vendredi de leur naissance pour leur prodiguer une longue vie sereine. Une superstition veut que celui ou celle qui se frotte les mains avec du jus de joubarbe peut se saisir du fer rouge. En Angleterre, arracher cette plante équivaut à s'attirer des ennuis. En générale, il ne faut pas retirer cette plante des lieux d'habitations car elle préserve des maladies, des sorts, de la foudre, des incendies et apporte longue et heureuse vie. Dans le Berry on la nomme « meure jamais ». Néanmoins, la première floraison de la joubarbe des toits présage une mort dans la maisonnée. Dans le langage des fleurs elle signifie la bienfaisance. Une croyance magique voulait que chaque fille bonne à marier donne à chaque bouton de joubarbe le prénom de ses prétendants. Le premier à éclore indiquerait le prénom du futur époux.

 

propriétés et utilisation: elle est riche en acide malique et formique, en tanin et en mucilage. Le médecin grec Discoride vante les bienfaits astringents et rafraîchissants de la joubarbe. Il la recommande pour les inflammations des yeux, les brûlures et les maux de tête en usage externe. En usage interne, le suc frais lutte et soigne les morsures de tarentules, la dysenterie et les vers intestinaux. Aujourd'hui encore le suc contenu dans les feuilles fraîchement coupées est utilisé pour soigner les piqûres d'abeille et de guêpe, les ulcères sordides, les plaies gangreneuses, les épithéliomas (tumeurs malignes qui proviennent de l'épithélium, les tissus externes du corps). En associant ce suc à de la poudre de craie, on obtient une préparation pour soigner les inflammations traumatiques, l'eczéma et les hémorroïdes. Ses vertus coricides (qui détruit les cors) permettent de traiter les verrues. Pour cela on écrase des feuilles avec du vinaigre et on applique le mélange sur le mal à soigner. Au moyen âge on l'utilisait comme aphrodisiaque, mais aussi contre la durtée de l'oreille et la surdité.

 

précautions: la joubarbe des toits ne doit jamais être utilisée en usage interne, elle provoque des vomissements et des nausées en raison des substances toxiques contenues dans les feuilles.

 

culture: elle est simple, car elle se contente de peu de terre et de peu d'humidité. Elle se plait dans les rocailles. Elle se cueille en été. C'est une plante mellifère.

 

cuisine: dans certaines régions on consomme les pousses et les jeunes feuilles. En Suisse, on place les feuilles de la joubarbe dans l'eau pour la rendre plus rafraichissante.

 

soins: Pour la pommade de joubarbe il faut 100g de suc frais, 100g de saindoux, 100g d'huile d'amande douce. Mélanger le tout à feu doux. Quand l'appareil est liquéfié et homogène, le battre au fouet jusqu'à ce qu'il soit complètement refroidit. Cette pommade est à utiliser contre las dartres et les maladies de peau.

 

Pour lutter contre les cors, mélanger à valeur égale le jus de joubarbe et le suc de lierre. En imprégner une compresse que l'on applique deux ou trois fois contre le cor et qui devrait avoir raison de lui.

 

Pour apaiser et soigner les abcès, broyer quelques feuilles jeunes et fraîches, les appliquer sur l'abcès chaudes sous forme de cataplasme deux fois pas jour.

6 septembre 2012

Prémices de l'automne.

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L'été s'en va, le brouillard revient, la lavande finit de fleurir. Il fait froid, il pleut, il mouille. Pour certains, c'est une bonne raison de faire grise mine mais pour moi, ces prémisses et caprices du temps annonce ma saison préférée, l'automne.

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Les pauvres choux ont bien souffert, et il sera difficile d'en tirer quelques choses. Les chenilles ont fait leur oeuvre. Fort heureusement, l'astuce de placer de la menthe sur les plants a bien marché, aucun papillon n'est revenu pondre et seul quelques chenilles rebelles (comme à droite, accompagnée d'un limaçon ou en bas à gauche) ont survécues. Pas de quartier, elles ont vite été dégagées.

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Par chance, les tomates et les blettes ont été épargnées.

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Les courgettes rondes n'ont pas apprécié le froid et ce sont mues en potimarron. Les tomates cerises elles s'épanouissent de plus belle. 

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Les framboisiers sont aux anges et leurs branches ploient sous le pods des framboises qui sont tellement nombreuses que par endroit elles commencent à moisir. Néanmoins elles restes délicieuses,surtout dans la patisserie.

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Les rosés poussent partout, même sur les pelouses des jardins. C'est quand ils sont ainsi, tout petits et complètement fermés, telle une boule qu'ils sont les meilleurs.

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Il reste de très jolies fleurs dans le jardin, tout n'a pas encore fané même si les carottes sauvages, l'aigre moine, le millepertuis ou l'églantier ont fait leur révérence.

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Les oiseaux commencent doucement à partir, et bien qu'ils restent quelques martinets noirs, les hirondelles ont fait leurs bagages, tout comme les cigognes que nous avons eu la chance de voir s'arrêter juste à côté de chez nous (ce qui est rare dans notre région isèroise). Merles, buses chouettes (qui me font passer des nuits blanches), moineaux, rouge gorges et bien d'autres commencent à s'engraisser pour tenir l'hiver. Les noisettes et les noix commencent à tomber, elles seront bientôt suivies par les châtaignes. Voilà de quoi s'offrir une bonne couche de gras.

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De mystérieux champignons ont fait leur apparitions, mais certains ne sont pas là pour longtemps, comme à droite avec ce petit champignon convoité par une grosse limace.

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Le gros (très gros) ganoderme d'Europe se porte bien, en quelques jours il a prit plusieurs centimètres et continu de couvrir avec ses spores couleur rouille les plantes environnantes.

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La mélisse officinale, appelée citronelle, est un excellent anti-moustique. Elle possède de nombreuses vertus médicinales. Il ne faut pas la confondre avec la menthe qui lui est très semblable.

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Avec la pluie, de drôles d'algues que je n'ai pu identifier sont apparues sur les bords de la route, dans le gravier. Avis aux amateurs, si vous connaissez je suis fort intéressée.

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Bref l'automne arrive et j'aime ça!

6 septembre 2012

Petit peuple du jardin.

Dans le jardin les animaux s'en donne à coeur joie, si nous ne les voyons pas, c'est parce que nous ne nous penchons pas assez au niveau du sol.

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Maitre dans le camouflage, serez-vous retrouver la limace?

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Sur cette scabieuse, une mouche-moustique prend son temps.

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Moins atraillante pour bon nombre de personnes, les araignées sont pourtant essentielles à notre bien être car elles se nourrissent en grande partie des DSCN8420

(certaines araignées confectionnent des toiles pour chasser, d'autre se contente d'un terrier d'où elles sortent pour traquer leurs proies)

nuisibles qui nous, il faut bien le dire, pourrissent un peu la vie tel que les mouches et les moustiques.

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Les espèces animales ne se font pas toujours la guerre,elles savent parfois cohabiter quand les ressources leurs suffisent comme entre cette guêpe et ces fourmis.

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La mouche scorpion ( elle est inoffensive) tire son nom de ça drôle de morphologie qui évoque la queue d'un scorpion (qui lui n'est pas un insecte mais un arachnide). Cette spécificité est uniquement présente chez les mâles. de mouche elle n'a que elle n'a que le nom car elle fait partie de l'ordre des mécoptères. Cette insecte carnivore et nécrophore fascinant est capable de voler les proies des araignées directement sur leur toile.

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Les larves des insectes sont facilement observables sur les plantes, arbres et diverses essences du jardin mais elles font souvent des ravages sur celles-ci comme on peut le voir sur cette feuille de saule pleureur.

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Les escargots et leur cousines limaces sont accusés de bien des maux dans le jardin. Seulement voilà, seul une espéce d'escargot et deux de limace en France se nourrissent de nos laitues et autres courgettes, alors c'est un peu dommage de fustiger toute une famille de gastéropodes pour quelques délinquants baveux et végétariens.

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Le méloé printanier est un drôle d'insecte qui quand il se sent menacé, se repli complètement et produit une substance vert-orangée contenant de la cantharidine (son sang). La femelle (ici) est très grosse et lente, handicapée par les oeufs que contient son abdomen. Le mâle lui est trois fois plus petit. Ce méloé se croise de mai à juillet.

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6 septembre 2012

Velouté de rosés des prés.

Après quelques jours passés au réfrigérateur, les rosés ont commencé à s'abîmer. Au lieu de les jeter, il y a une méthode plus simple pour les faire perdurer. Attention, le velouté relève les arômes des champignons ce qui le rend très parfumé et donc fort.

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Il vous faut:

- 1 oignon.

- 1 gousse d'ail.

- 2 tomates.

- 1 litre de l'ait.

- 1 kilo de champignons.

- du sel et du poivre.

- des herbes de provence.

- du beurre.

- un peu de crème.

 

Dans une grande casserole, faire revenir dans du beurre l'oignon, l'ail et les tomates grossièrement hachés.

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Ajouter les champignons, le sel et le poivre, couvrir à hauteur d'eau et laisser mijoter à feu vif avec un couvercle.

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Passé 15 minutes, ajouter le litre de lait.

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Puis, les herbes de provence.

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Quand la préparation bout. Couper le feu, mixer la casserole et si besoin, passer le tout au chinois (parfois la peau de la tomate reste en grossiers morceaux dans le velouté).

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Laisser de nouveau mijoter à feu très doux un petit quart d'heure puis servir.

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