Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La Renarde des Alpes
La Renarde des Alpes
Publicité
La Renarde des Alpes
  • Grande amoureuse de la nature, j’ai pu me rendre compte du besoin urgent de nature dans notre société. Fort de ce constat, je me consacre à mon échelle à faire découvrir les beautés de notre monde.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Visiteurs
Depuis la création 1 666 839
Archives
Derniers commentaires
printemps
8 mai 2013

Découverte de nouveaux spots à champignons.

SAM_6717

Il fait de nouveau beau et même, presque chaud. Les chats sortent le bout de leur nez au même titre que les champignons, les fleurs et les papillons. Ça sent enfin le printemps.

SAM_6721 SAM_6735

Le coin habituel donne encore quelques pézizes croquées ici et là mais cette année, pas de jolies morilles communes à l'horizon. Dommage.

SAM_6725 SAM_6754

La belle saison est bien installée, les pommiers sont tout en fleurs et les chevaux ont retrouvé la joie de grignoter l'herbe verte et grasse du champs.

SAM_6765

La récolte s'annonce bien maigre mais pas de panique, quelques jolies surprises ont rempli l'équivalant d'un bon panier.

SAM_6769 SAM_6770

Au fond du parc, là où les vaches ont creusé de longs sillons dans le sol boueux et sous de jeunes frênes et noisetiers, deux morillons-à-demi-ibre de belle taille ont élu domicile. C'est la première fois que nous en trouvons ici.

SAM_6773 SAM_6775

Le fumeterre a bien poussé. Cette plante médicinale est dépurative, diurétique et soigne les infections biliaires et le cholestérol. Utilisée dans l'antiquité, elle tombe dans l'oublie au moyen âge et n'est réintroduite que 10 siècles plus tard par les médecins arabes.

SAM_6776

Les jeunes charolaises ne sont pas encore très habituées au champs. Un rien titille leur curiosité.

SAM_6783 SAM_6784

Sur le vieux sureau, les oreilles de judas sont au rendez-vous et en force s'il vous plaît. C'est une énorme colonie qui s'y épanouie. La pluie et la température douce leurs ont été favorables.

SAM_6791 SAM_6785

C'est une jolie cueillette qui se pointe à l'horizon. Et tout ça, dans le jardin de la maison.

SAM_6823

Appelées champignons chinois en raison de leur utilisation fréquente dans la cuisine asiatique, il est bien meilleur de les consommer sèches que fraîches si on aime pas leur viscosité utilisée pour épaissir les bouillons. 

SAM_6794 SAM_6795

Les polypores ciliés sont réapparus sur les vieux troncs de noyers oubliés. Non comestibles, ils émerveilles de par leur jolie couleur fauve et de par leur nombre.

SAM_6796 SAM_6801

Et puis il y a les classiques. Lamiers tachetés et escargots de Bourgogne profitent de la pluie salvatrice. Tous les deux sont de bons comestibles, chacun dans leur genre.

SAM_6811

Quelques drôles de champignons sont apparus dans la pelouse.

SAM_6812 SAM_6813

Dans la vieille souche quelques os sanguinolents sont encore apparus. Ce sont les vestiges d'un repas tout frais d'un rapace qui une fois abandonné ont attiré bon nombre de limaces.

SAM_6817 SAM_6820

Le pommier qui donne de petites pommes à cidre est devenu entièrement blanc et est par endroit tacheté de quelques feuilles vert-tendre.

SAM_6834

Voilà un bien beau frêne du parc qui débours, c'est à dire que la sève est montée dans l'arbre et que celui-ci commence à bourgeonner.

SAM_6835 SAM_6839

Découverte de verpes pour la première fois dans le parc et pas n'importe les quelles, des verpes coniques. Leur chapeau en forme de dès à coudre les rendent facilement identifiables.

SAM_6832 SAM_6841

Champignon atypique, la verpe conique vient du latin verpa: pénis, verge et conicus: conique. Voilà qui est dit.

SAM_6843

C'est aussi le retour des papillons, aussi bien de jour comme de nuit et il n'est pas rare de voir les premiers paons-du-jour faire leur sortie. Iici il peut s'agire de l'alternée ou du moins d'un proche cousin.

SAM_6850 SAM_6851

Là aussi cette étrange plante au coeur formant ce qui semble être des gousses de graines refus de donner son nom.

SAM_6854 SAM_6853

Un petit crache-sang qui se promenait sur les feuilles de ronces. C'est le début de la période de reproduction et ces petites bêtes sont toute chose.

SAM_6863

La végétation reprend ses droits sur la zone de brûlis. Il faudra renouveler l'opération si on ne désir pas voir les ronces, les lianes et les orties envahir la côte.

SAM_6846 SAM_6857

L'herbe devient haute, la saxifrage granulée (fleurs blanches) et la bugle rampante (fleurs bleues) accompagnées des boutons d'or sont les premières à prendre possession des champs.

SAM_6864

Les premiers moustiques sont là. Pas de paniques avec ceux-ci en pleine romance, ils appartiennent à la famille des "cousins" et ne viennent pas sucer le sang.

SAM_6929

Publicité
Publicité
2 mai 2013

Sortie en forêt 23.

SAM_6702

Petite sortie aux morilles (qui date de lundi). Il pleut, il y a de la boue de partout et il fait froid mais le panier et les yeux sont bien remplis.

SAM_6591 SAM_6599

Exploration d'un coin qui n'a rien donné de très concluant, hormis la découverte de quelques champignons lignicoles sur les arbres tombés cet hiver.

SAM_6593 SAM_6594

C'est ainsi qu'un large tronc de peuplier tombé au sol c'est vu coloniser par une multitude de polypores du bouleaux. Ces champignons non comestibles peuvent prendre une taille imprtessionnante mais pas autant que celle des ganodermes.

SAM_6609

Découverte: dans un des coins à morilles, des grandes feuilles sortent de terre un peut partout et à leur centre et de drôles de "bourgeons" (graine ou fleur naissante?) sont apparues au centre de certaines d'entres elles? Une idée sur l'espèce aux quelles elles appartiennent?

SAM_6603 SAM_6615

Les orchis mâles et le raisin-du-renard, des indicateurs de la présence de morilles, sont là en bon ombre. C'est signe de bon augure, croisons les doigts.

SAM_6620

En attendant voilà quelques pézizes qu'ils ne faut pas avoir peur d'aller chercher dans la côte abrupte, au risque de finir les pieds ou pire les fesses dans le ruisseau en contre-bas.

SAM_6623 SAM_6624

Voici notre première morille, une morille blonde (appelée aussi ronde). Malheur de malheur, la voilà à moitié grignoter. Elle reste malgré tout comestible mais a perdu de sa superbe.

SAM_6636 SAM_6632

Nous voilà consolé par l'arrivée de deux jolies morilles grises, soeurs de surcroît et poussant sous un merisier dont les pétales humides ont la bonne idée de se coller à tout ce qu'ils touchent.

SAM_6633

En voilà une avec une tête bien étrange. Écrasée par mégarde au début de sa croissance, elle a prit la morphologie qu'un pied maladroit lui a attribué.

SAM_6677 SAM_6678

Dans une côte abrupte à proximité d'une cascade, un morillon à semi-libre solitaire. On peut l'identifier facilement en regardant la chapeau. Là où chez la morille le chapeau commence juste après le pied, le morille verra son pied se terminer au milieu de sa "tête". Le mieux est de faire une coupe pour en être sûr. C'est un très bon comestible mais un petit peu moins parfumé que sa cousine.

SAM_6662 SAM_6663

La verpe en forme de doigt fait partie aussi de la famille des morilles. On la reconnaît à son chapeau lisse, son pied long, fin et fragile et au fait que celui-ci se termine au sommet du chapeau du champignon.

SAM_6635

C'est les verpes sont les moins parfumés de la famille des Morchella mais reste un bon champignons que certains puristes laisseront de côté pour en apprécier la délicatesse.

SAM_6683 SAM_6681

Sur du bois mort, à proximité de vieux sureaux, à la limite d'un champs et poussant parfois à même l'eau d'un ruisseau, une colonnie immense d'orreiles de Judas sont venir remplir plus de moitié le panier. A moi les bons petits plats chinois.

SAM_6684 SAM_6653

L'activité fongique se développe bien, de nombreuses espèces de champignons inconnus ce sont développés sur le bois pourrissant ou le sol détrempé. Merci à Richardqui m'a premi d'identifier les champignons de droite. Il s'agit de mycènes à pied jaune appelé aussi mycène renati.

SAM_6658

Les premiers polypores écailleux sont apparus. Cueillis encore jeunes, ils sont préparés comme des carpes ou des cornichons pour être servis en bouchées apéritives (un peu à la manière des sanguins), en particulier dans le Sud.

SAM_6673 SAM_6698

Détour par les champs et petit coucou aux ânes en particulier à la bien aimée "coquette", vieille ânesse que je connais depuis que je suis gosse (c'est à dire plus de vingt), car il faut le savoir, un âne ça vit vieux, très vieux: 30 à 45 ans.

SAM_6647 SAM_6674

Retour dans les bois avec peut être pas ou peu de morilles à la solde mais un très beau décor, riches en fleurs, en fougères et en cascades.

SAM_6696

Et comme toujours, quelques champignons a identifié. Ici il peut s'agire de tramètes mais alors les quelles, mystère.

SAM_6654 SAM_6655

Voilà qu'une superbe et grosse morille bonde au large pied point le bout de son nez et intrigue par la forme de sa "tête pointue". La récolte est plus jolie que prévue.

SAM_6642 SAM_6649

Sans oublier les éternelles pézizes veinées, inconditionnelles des talus humides au printemps et parfois, qui connaissent une résurgence à l'automne quand les pluies se font fortes et les chaudes températures rares.

SAM_6691

Ici, rencontre avec un escargot de la famille des clausilies tout en spirale et le daldinias concentrique, champignon réputé pour apporté forune et chance s'il est porté dans la poche.

SAM_6692 SAM_6693

Drame à l'horizon, un nid de merle a chuté. Le vent et la neige peuvent être coupables mais aussi un prédateur cherchant à s'emparer des oisillons car pas de doute, les traces de coquilles bleues au fond du nid indique qu'il y a encore peu, le nid était habité.

SAM_6705

Jolie récolte, un peu petite une fois les oreilles de judas mises de côté mais parfaite pour parfumer les plats ou être accommodée à la crème.

SAM_6704 SAM_6709 SAM_6708 SAM_6710

Les oreilles sont séchées dans la panière, les pézizes, morilles, morillons et verpes passés à la casserole.

 

26 avril 2013

Tour rapide dans le jardin.

SAM_5548

Petit tour rapide dans le jardin avant d'aller trouver les morilles. Les oiseaux ce sont installés dans le jardin et le doux "rourou" des tourterelles se fait entendre.

SAM_5573 SAM_5575

Le jardin prend de belles couleurs et les plats-de-bandes de jonquilles sont d'une grande variété. Leurs consoeurs sauvages elles ont fanées depuis belle lurette.

SAM_5582 SAM_5583

Les pervenches décorent la façade grisonnante de la maison de leur joli bleu, accompagné du jaune du jasmin d'hiver.

SAM_5557

Ça y est les arbres sont en fleurs! les grands cerisiers sont blancs de fleurs et il n'y a plus qu'à espérer que les Saintes- Glaces en Mai ne viendront pas faire s'abbatre la grêle qui pourrait compromettre la production des fruits.

SAM_5550 SAM_5508

Mais pour le moment on profite des jolies grappes de fleurs blanches, du parfum du printemps et du retour des abeilles, bien que pour le moment il pleuve.

SAM_5568 SAM_5569

Les pruniers eux aussi ne sont pas en reste et donnent de jolies mais fragiles fleurs blanches qui attirent un grand nombre d'insects.

SAM_5646

Cet été il faudra vite ramasser les fruits tombés au sol si on ne veut pas se faire envahir par les frelons et autres guêpes.

SAM_5576 SAM_5578

Dans le jardin cohabitent plantes domestiquées et plantes sauvages comme cet alliaire officinale à gauche ou ces "roses" de printemps à droite qui en ont que le nom.

SAM_5605 SAM_5598

Et puis les chevaux sont de nouveaux de sortie, le temps étant propice aux bêtes pour profiter de la grasse herbe verte qui remplira les penses jusqu'à l'arrivée de l'hiver.

SAM_5650

Et pour les morilleurs, les signes sont là! le plus important de tous: les frênes débourrent, c'est à dire qu'ils entre en activité, bourgeonnent et laissent paraître les premières feuilles.

SAM_5636 SAM_5640

Pendant ce temps là, la maison s'éveille doucement sous l'arrivée lente mais sûre de la chaleur. Mais certains ne semblent pas préssés, loin de là.

21 avril 2013

Couronne de printemps.

SAM_5634

Le printemps est arrivé, il est temps de bricoler. Les couronnes ne sont pas uniquement de l'apanage de l'hiver et de Noël, la belle saison elle aussi à droit à ses décoration. Va pour une couronne printanière.

SAM_5618 SAM_5614

Pour se faire il suffit de faire un arceau avec du lierre ou/et des branches de saule pleureur autour du quel on entoure quelques verts feuillages comme ici.

SAM_5617

Pour agrémenter le mien, j'ai enrouler des lianes de lierre dans les quelles j'ai coincé des feuillages vert tendre. Parmi mon choix des feuilles d'ombrélifères, des pousses de faux fraisiers et quelques feuilles naissantes de tilleul pour avoir une gamme de verts complète.

SAM_5621 SAM_5620

Le tout est de bien faire tenir tout les éléments. Le plus simple est de les coincer entre les interstices de la structure pour éviter la casse.

SAM_5628

Il ne reste plus qu'à ajouter la couleur par les fleurs. Violettes et primevères sont les reines du printemps et bien qu'elles fassent grises mines à cause de la pluie, elles finissent dans la composition.

SAM_5629 SAM_5630 SAM_5631 SAM_5632

Jaune et bleu (violet pour les tatillons) pour une couronne aux couleurs de mon village: St Geoire en Valdaine. Comme quoi même inconsciemment, on revient toujours un peu à une forme de traditionalisme.

SAM_5625

Bref, même si le soleil est parti aussi vite qu'il était venu, on peut toujours trouver un moment ou une éclaircie pour bricoler de-ci, de-là.

15 avril 2013

Biotope des morilles rondes, des morillons à demi-libres et des pézizes veinées.

SAM_5211

Présentation de ma petite morillère productrice de morilles blondes, de morillons à demi-libres et de pézizes veinées. Seules les dernières citées sont sorties, avec un fort aplomb vu leur abondance. Mais en attendant, tour du jardin.

Les merles ont pondu et il semblerait que les oisillons soient sortis à moins qu'une chute involontaire ou un coucou aient causés la casse de l'oeuf. En générale les merles pondent entre mi-mars et mi-avril et couvent 12 à 14 jours ce qui pourrait faire que cette coquille correspond à une naissance. Les merles pondent 2 à 6 jolies oeufs bleus d'où sortent les oisillons qui prendront leur envole définitif entre 17 et 29 jours après leur éclosion.

SAM_5351 SAM_5352

Bien que quelques souches robustes ont déployé leurs feuilles sous la neige, c'est en ce début printemps que le chélidoine (chelidonium majus) sort son joli feuillage vert. Appelé plante à verrues, son suc appliqué sur celles-ci les soigneraient. Dans la théorie des signatures, ce jus jaune semblable à la bille soignerait les infection du foi. Prudence, à forte dose (il contient des alcaloïdes) il pourrait tuer.

SAM_5327 SAM_5358

Le printemps c'est aussi le début des mues et des changements de peau pour bon nombre d'animaux mais aussi de plantes. Les araignées loups, sorties de leur cachette dans la terre où elles sommeillaient ont mué. Leur exosquelette appelé cuticule devenu trop petit, elles s'en débarrassent pour pouvoir grandir, comme le font les serpent. Le lichen lui a fait son temps et à fini dans un petit ruisseau. Les lichens sont généralement l'aliance d'un champignon et d'une algue ce qui rend leur classification difficile, à la limite du monde fongique et du monde végétal.

SAM_5318

Et puis le jardin commence à se mettre en activité. Les jonquilles ornementales sont sorties et seront dans peu de temps suivies par les tulipes. Les jonquilles sont natives du bassin méditerranéen et ont conquis de nombreuses contrées. Bien qu'elles soient restreintes dans la gamme de couleurs (jaune, orange, blanc), ces fleurs sont très résistantes à la maladie et au froid et sont parmi les premières à fleurir.

SAM_5342 SAM_5272

Et puis il y aussi les espèces sauvages qui bien souvent, s'invitent dans les parcs et jardins pour notre plus grande joie. Rare en Isère depuis plusieurs années ou du moins peu courante, l'anémone jaune (anémone ranunculoide) commence timidement mais sûrement à faire son retour. Très semblable à l'anémone sylvie (qui est blanche), elle s'en différencie par les légers dimorphismes entre leurs feuillages mais surtout de par leur couleur. Et puis il y a les violettes odorantes qui colorent et parfument le sous bois et tiennent parfois compagnie aux champignons de printemps.

SAM_5268 SAM_5301

Il y aussi la carotte sauvage et le pain de poulet qui s'invitent dans la pelouse ou sous les noisetiers et qui sont d'excellentes plantes médicinales à condition de savoir les reconnaître car il est facile de faire des confusions, et les conséquences peuvent être parfois désastreuses comme avec le ciguë qui ressemble facilement à notre bonne vieille carotte sauvage.

SAM_5329

Autre star du printemps sublimée ici par la pluie, la primevère acaule avec la quelle il est facile pour les enfants de faire une petite trompette musicale. Il suffit de s'éparer la fleur sans l'abimer de ses sépales et de souffler doucement dans le tube que forme la fusion des pétales pour produire de la musique. Effet assuré.

 

Biotope et milieu fongique:

Là on passe aux choses sérieuses. Voilà une réponse à l'éternelle question "mais où trouver des morilles?". Je ne dis pas avoir la réponse mais voici le biotope où je trouve les précieux champignons avec les plantes qui y poussent de manière récurrente.

SAM_5233 SAM_5274

Il faut savoir que tout morilleur qui pratique le terrain vous dira, avec un peu de chance, que bien souvent pour trouver les trois espèces citées dans le titre (morilles rondes, morillons à demi-libres et pézizes veinées), il faut se trouver en présence de ficaire (à gauche) quand celui-ci est fleurit (fleurs jaunes). Les ronces sont souvent présentes mais pas toujours mais surtout, du moins pour les morilles et les morillons, de manière incontournable, il faut des frênes ayant débourrés, c'est à dire ayant au moins commencés à avoir des bourgeons s'ouvrant.

SAM_5278 SAM_5359

Autres plantes bonnes amies des champignons mais pas toujours présentes, la mousse (à gauche) et l'eurphobe des bois (à droite). Cela vient du fait qu'elles sont gourmandes en eau comme les morilles rondes, les morillons à demi-libres et les pézizes veinées. Attention, il faut savoir que ces espèces peuvent se trouver proches des cours d'eau et des ruisseaux mais aussi dans les zones humides, avec une source à proximité apparente ou non.

SAM_5243

Autre bon indicateur, ces petites pézizes marrons dont je ne trouve toujours pas le nom mais qui poussent dans les mêmes lieux que les morilles rondes aux quelles je suis habituée. A savoir que ces dernières ne poussent pas exclusivement dans les bois mais aussi en lisière de prés, parfois dans l'herbe haute ce qui rend ardue leur cueillette. Autre type de milieu propice: les brûlis comme c'est le cas ici. Le mystère est résolut, il s'agit de la sclérotinie tubéreuse!!! mille merci à Grosnico pour son précieux commentaire!

SAM_5202 SAM_5313

Autre repère, la cardamine des près. C'est généralement quand elle commence à fleurir que les morilles rondes sortent de terre, du moins ici. Tout juste en fleur sur Grenoble, il faut encore attendre quelques jours dans notre coin d'Isère pour voir la floraison de cette plante médicinale mais aussi appréciée en gastronomie. La présence de nombreuses coquilles d'escargots ou même d'escargots bien en chair (comme ce petit gris à la coquille couverte d'argile), indique que le sol est calcaire (les gastéropodes en ont besoin pour leur carapace), ce qui est essentiel aux morilles, morillons et pézizes (merci le club des cèpes!).

SAM_5227 SAM_5254

Voilà une vue globale sur le type de sol et de végétation dans la quel on peut trouver ces champignons, à savoir que des noisetiers sont également situés à proximite de ceux-ci ce qui peut peut être influencer leur pousse bien que l'arbre hôte reste le frêne. Bien que ça ne soit pas ou peu perceptible ici, il n'est pas aisé de repérer ces pézizes veinées sous les feuilles. Un bon bâton pour les dénicher et soulever la végétation n'est pas de trop.

SAM_5255

Gros plan sur une pézize veinée. On comprend mieux son surnom d'oreille de cochon au vu de ses formes tordues. Même si tout le monde ne l'apprécie pas, en raison de son étrangeté et de son odeur de javel quand elle est crue, elle est aussi un bon indicateur de la présence de morilles. En tout cas, les limaces brunes en sont fans.

SAM_5298 SAM_5283

Petite bizzarie du jardin, une colonie de pézizes veinées c'est installée dans la pelouse, sans arbres hôtes à proximité. Un peu de mousse et quelques trèfles ce sont eux aussi invités. Ce drôle d'habitat que les champignons ont choisi ne semble pas les gêner bien que parfois, quand l'herbe est haute et que les jours se font beaux, elles perdent quelques centimètres sous les lames de la tondeuse à gazon.

SAM_5302 SAM_5343

Et à proximité de ces fameuses pézizes, quelques primevères officinales et lamiers tachetés ont pris place. La saison est bien belle pour commencer la cueillette des plantes sauvages et médicinales.

SAM_5292

Doucement le monde fongique s'éveille, et bien que dominé dans l'esprit des cueilleurs par dame morille, il laisse s'exprimer une large gamme de champignons tous aussi différents les uns que les autres, en couleurs, en forme et en parfum.

SAM_5361 SAM_5363

Héros de mon enfance, la gendarme! Bien qu'il fasse parti de la famille des punaises, il n'est pas malodorant, même quand il est écraser ce qui est tout de même préférable d'éviter car cet insecte timide est complètement inoffensif. De son vrai nom pyrrhocoris apterus, on le nome également suisse, cordonnier, soldat, masque-nègre mais aussi diable-cherche-midi car il est attiré par le zénith. Il n'est pas néfaste pour les plantes et préfère manger des oeufs, des larves, des insectes adultes mais aussi des graines sèches. On observe facilement leur accouplement qui a lieu au début du printemps et dure entre 12h et 7 jours.

SAM_5335

Bref voilà un joli panier pour fêter l'arrivée du soleil. Il était temps.

Petite précision, je sais de source fiable (merci le forum) que 2013 en Isère n'est pas une année à morilles rondes mais à morille grise ou vulgaire. À vos paniers!

Publicité
Publicité
8 avril 2013

Un petit peu de couleur.

SAM_5103

Hier nous avons eu un petit peu de soleil. Pour continuer d'enprofiter quoi de mieux que de le ramener dans la maison? 

SAM_4651 SAM_5076 SAM_5078 SAM_4652

Après tout, s'il ne vient pas à nous, faisons le chemin inverse. Et avec un peu de chance, bientôt nous nous plaindrons de la chaleur de l'été et des pelouses roussies.

SAM_5105 SAM_5107

En attendant, il ne reste plus qu'à invoquer le Soleil.

 

7 avril 2013

Sortie en forêt 19.

SAM_4635 SAM_4636

Bonne grosse sortie cet après-midi dans les bois et la campagne. Les morilles n'étaient pas encore au rendez-vous mais il y avait beaucoup à voir et même à déguster ou encore à sentir, enfin presque car ces belles violettes du chien ne dégagent pas d'odeurmaissont un plaisir pour les yeux.

SAM_4642

L'euphorbe des bois ou euphorbe à feuilles d'amandier n'a pas encore fleurit mais est déjà bien avancée. C'est une plante sans danger pour le bétail mais toxique pour l'homme chez qui elle provoque des vomissements puissants.

SAM_4646 SAM_4768

Pas de morilles dans mes stations mais de nombreuses pézizes écarlates ce qui indique que le précieux champignon au rendez-vous dans ces coins là.

SAM_4692 SAM_4657

Drôles de pézizes que voilà qui ne sont pas des pézizes veinées malgré leur couleur marron.

SAM_4655

De petite taille, je ne les trouve que là où poussent mes morilles et mes morillons. On peut penser que c'est un bon indicateur. Ne me reste plusqu'à trouver leur nom.

SAM_4834 SAM_4836

Les lamiers sont de sortis, en particulier le lamier pourpre (à droite) et le lamier tacheté qui n'est pas présent ici. Bien que présents cet hiver, c'est en ce début printemps qu'ils sont le plus abondant et que l'on peut commencer à en faire la cueillette.

SAM_4987 SAM_4992

Et puis comme toujours quelques inconnues sur les quelles il me tarde de mettre un nom.

SAM_5081

C'est aussi le temps des primevères en tout genre comme ce plant de primev-re acaule qui a une jolie teinte rose et qui se démarque dans le sous bois.

SAM_5000 SAM_4833

A gauche on peut voir des primevères officinales appelées ici coucou et à droite, un hybride entre une primevère officinale et une primevère acaule, ce qui n'empêche pas aux deux plantes d'avoir les mêmes proprietes médicinales.

SAM_4650 SAM_4781

En parlant de la traditionelle primevère acaule la voilà. Elle transforme en cette période les champs et le sol du sous-bois en tapis jaunes pâles.

SAM_4957

Elle fleurit de mars à mai pour le plus grand bonheur des yeux. Autrefois très cultivée dans les jardin, elle n'hésite pas à s'y réinstaller. Bien que comestible il faut y prendre garde, ses feuilles pouvant être irritantes pour les peaux sensibles.

SAM_4790 SAM_4685

Dans mon petit tours de ce week-end, j'ai dû à maintes reprises passer sous les barbelés. Il en a été de même des blaireaux qui au passage on laissé quelques poils dans les noeuds du fil de fer.

SAM_4675 SAM_4786

C'es la période de mue pour eux où ils perdent leur chaud pelage d'hiver, ce qui rend facilement repérable leur passage, en effet ils en laissent de partout.

SAM_4683

Les chevaux de trait aux aussi perdent leurs poils et pour en accélérer la chute se frottent contre les gros frênes ce qui donne ces amas de poils bruns. Ils feront le bonheur des oiseaux quand le moment de la nidification sera venue.

SAM_4829 SAM_4830

Ça y est, le laurier des bois est en fleur et donne à voir ses jolies clochettes vert-pomme. Alors qu'en plaine il fleurit en février, ceux-ci ont attendu début avril. Il est friand de sol calcaire. Bientôt il donnera des baies bleues toxiques comme l'ensemble de l'arbrissaut.

SAM_5006 SAM_5007

Le polysticum setiferum a reprit des couleur et c'est épanouit dans le sol riche en humus. On la trouve dans tout l'hémisphére nord.

SAM_4878

Amie du jardinier, on retire les feuilles au début du printemps pour admirer la pousse des crosses, c'est à dire des jeunes feuilles enroulées sur elles-mêmes.

SAM_4904 SAM_4870

Et comme toujours de nombreux escargots, attirés par le sol calcaire nécessaire à la formation de leur coquille. Ici une coquille d'escargot des haies à gauche et une d'escargot de bourgogne à droite, toutes deux délavées par la pluie.

SAM_4920 SAM_4922

Si pendant l'hiver je n'ai trouvé que des coquilles vides, cela semble changer, avec le début timide de la douceur, voilà que les escargots sortent de leur tanière en quête de nourriture.

SAM_4979

Voilà deux escargots des haies, aux couleurs bien différentes, qui se sont donnés rendez-vous sous une vieille racine à l'abris des prédateurs. Cette espèce possède une grande variété de couleurs et de motifs, passant du jaune au rose, avec beaucoup, peu ou aucunes rayures noires.

SAM_4730 SAM_4696

Une autre jolie inconnue, cette fleur mauve à quatre pétales qui envahit tout les ans à la même époque les gorges surplombant la cascade au fée.

SAM_4737 SAM_4738

Son rhizome est très particulier ce qui devrait permettre de l'identifier facilement mais je sèche encore, du moins pour le moment.

SAM_4689

Une petite violette du chien predue dans le sous-bois.

SAM_4702 SAM_4706

Le sommet de la cascade aux fées donne une jolie vue sur l'ensemble du coin. Avec une bonne paire de bottes il est facile de se mettre sur un poste  d'observation tout en restant prudent.

SAM_4724 SAM_4745

Les abords du ruisseaux ont été envahit par un large tapis de verdure. Voilà une petite plante bien sympathique aux inflorescences vertes-jaunes, la Dorine appelée aussi cresson dorée, Dorine à feuilles alternes ou encore cresson des rochers.

SAM_4763

Cette plante est en régression un peu partout en France. Elle est d'ailleurs protégées dans le Centre, l'Ile-de-France, le Nord-Pas-de-Calais, la Picardie, la Provence-Alpes-Côte-d'Azur et le Limousin.

SAM_4691 SAM_4799

Les araignées reprennent du service, et ce n'est pas les averses et le froid qui vont venir les décourager. Sur la toile d'une d'entre elle, un peu trop exposée aux intempéris, la pluie a déposé de fines gouttelettes. Une autre plus prudente aura tissé son cocon à l'abris dans l'interstice d'un vieux tronc.

SAM_4716 SAM_4717

Les champignons de bois sont aussi là. Les plus vieux se font recouvrir par la mousse pendant que la nouvelle génération s'installe petit à petit.

SAM_4674

Le lichen fait du zèle. Après avoir colonisé tout un sureau ne laissant pas un cm d'écorce apparente, il s'épemche sur le barbelé voisin.

SAM_4821 SAM_4823

C'est le début des amours pour les craches sang qui ne sont pas gênés pour un sous de ma présence. Chez cette espèce on voit la différence marquée de taille entre mâle et femelle.

SAM_4872  SAM_4749

Les tramètes contrairement à celles-du jardin ont bien résisté à l'humidité et au froid de l'hiver. On les trouve partout dans le bois, pourvu qu'il y ait un petit peu de bois mort.

SAM_4892

La large gamme de couleurs qu'elles proposent ne rend pas aisée leur identification.

SAM_4753 SAM_4810

Il fait encore un peu frais mais il est bien agréable de remonter le lit du ruisseau et de parcourir les cascades. La végétation et la boue ne permettent pas encore d'accéder à la grotte aux fées mais ça ne serait tarder.

SAM_4757 SAM_4826

Les recoins humides, les arbres tombés et les trous d'eau sont des repères parfaits pour la mythique femme-serpent, Mélusine que l'on peut voir roder autour de la tour sans-venin sur les hauteurs de Grenoble. 

SAM_4700

La mousse à bien des endroits à fini de fructifier. Les cosses se dessèchent en formant de drôles d'antennes brunes et toutes sèches.

SAM_4733 SAM_4793

Elle continu cependant de former de grands manteaux aux troncs dans la gorge et la forêt de châtaigniers sur les quels on peut former des motifs à loisir.

SAM_4951 SAM_4952

Les tramètes rougissantes installées dans mon spot à pézizes veinées géantes ont prit de la tailles et commences à noircir, signe de maturité. Quand on brise l'un de ces champignons, sa chair devient rapidement rouge comme le chapeau d'où leur nom.

SAM_4846

Tout à côté des terriers d'une famille de renards, un cascade coule. A ces pieds de nombreuses plumes, signe qu'une excursion dans un poulailler a été menée depuis peu et c'est avérée fructueuse.

SAM_4861 SAM_4862

Enfin les héllobores fétides sont pleinement ouvertes. On peut remarquer le large anneau pourpre des fleurs. Certaines encore en bouton s'ouvriront d'ici peu. 

SAM_4901 SAM_4998

C'est une plante qui au-delà de sa mauvaise odeur se fait remarquer par sa taille impressionnante (parfois plus d'un mètre) mais surtout par son vert clair qui ressort au milieu de la végétation terne.

SAM_4884

Pas de morilles certes mais des pézizes à gogo! Hormis quelques petits spécimens dispersés ici et là, ma station à pézizes veinées à tenue ses promesses.

SAM_4907 SAM_4908 SAM_4909 SAM_4910

Voilà mes géantes. C'est ici que je ramasse les plus beaux exemplaires. J'ai la chance de ne voir personne explorer et exploiter ce coin.

SAM_4912 SAM_4934

Alors, combien de champignons sur ces photos?

SAM_4913 SAM_4936 SAM_4938 SAM_4928

C'est dans ce même biotope que je ramasse parfois des oreilles de judas qui poussent sur les sureaux qui surplombent la côte où les pézizes se trouvent. Autres indicateurs: l'endroit est boisé par de nombreux chênes et frênes avec un grand nombre d'hellebores fétides avec en contre bas un ruisseau où pousse du ficaire. Pas une morille ne s'est encore pointée dans ce coin depuis que je le fréquente.

SAM_4877

Voilà un champignon mystique: le daldinias concentrique. Le porter sur soi attirerait la chance et la bonne fortune.

SAM_4874 SAM_4899

Les animaux marquent leur passage de bien des manières. Les sangliers ont éventrer un tronc pourri à la recherche de larves et les chouettes, dans le creux d'un vieux châtaignier, ont laissé quelques plumes et duvet sur la mousse.

SAM_4875 SAM_4893

Le pic s'en ai donné à coeur joie lui aussi et à la vue des nombreux troues, a dû se remplir la pense avec plaisir. Il faut savoir que les pics, toutes espèces confondues, ont une langue dentelée qui leur permet d'attraper les petites bêtes cachées au coeur du bois mort.

SAM_5010 SAM_5038

Les traces de pattes du chevreuils sont délicates et reconnaissalbes  entre toutes. Elles se différencient du sanglier par leur taille et l'abscence de deux points à l'arrière.

SAM_4711

Voilà la trace d'un sanglier. Plus large et plus arrondies, et bien que l'on distingue mal ici, on voit les deux petits points qui correspondes au argots de l'animal.

SAM_5015 SAM_5016

En parlant de chevreuil le voyez-vous? Il s'agît du brocard, le mâle qui était pour l'occasion accompagné de deux compagnes situées plus en contre-bas. (Pour mieux voir cliquez sur les photos).

SAM_4981 SAM_4982

La récolte n'est pas mal et aussi importante que celle du jardin, ce qui promet de bons petits plats dans la cuisine.

SAM_4984

Rapide passage par les champs en revenant de la forêt. Le ciel est gris mais l'herbe est bien verte même si les fleurs ont du mal encore à sortir.

SAM_5039 SAM_4958

Bref, c'est plus un début d'automne qu'un début printemps au quel on a le droit même si les primevères, pâquerettes et violettes viennent casser la monotonie du paysage.

SAM_5091 SAM_5054

Les pervenches intermédiaires sont de sorties. D'ordinaire possédants 5 pétales bleus, on peut voir tout à droite de la photo une originale avec 6 pétales ce qui est fréquent dans cette famille. A droite, un tronc moussu c'est transformé en esprit de la forêt.

SAM_5035

Voilà un des bois où je projetais de chercher de la truffe. Je pensais bien que j'allais revenir "brocouille" mais cette exploration était avant tout un prétexte pour mettre les pieds dans la nature.

SAM_4965 SAM_4964

Les jonquilles sont exaltantes et ont prit possessions des champs. Il faut rappeler que dans notre coin d'Isère qu'il est interdit d'en cueillir plus de 15 brins par personne.

SAM_4652 SAM_4653

Parfois, des espèces ornementales aux pétales multiples s'échappent des jardins et viennent tenir compagnie aux fleurs des pelouses rases.

 

SAM_5101

Bref, un belle balade qui met en jambes et en appétit

 

6 avril 2013

Un jardin bien productif.

SAM_4608 SAM_4609

Encore des pézizes veinées! mais rien avoir avec les quelques spécimens trouvés hier soir dans la pénombre, là on passe au niveau supérieur!

SAM_4586 SAM_4602 SAM_4587 SAM_4591

Encore modestes par rapport aux spécimens que l'on a pu trouver ces dernières années dans le coin, les champignons reste de belle taille. Communément l'espèce peut atteindre 15 cm de diamètre, c'est la plus grande du genre des pézizes. 

SAM_4596

Alors, combien d'entre-elles ce sont cachées sur cette photographie?

SAM_4603 SAM_4581

Discrètes, il ne faut pas hésiter à soulever les feuilles, les ronces et les fleurs pour les apercevoir et les attraper.

SAM_4599 SAM_4618 SAM_4622 SAM_4612

Bref, avec ces belles prises le panier se remplit bien. Proches de la morille avec qui elles partagent le même biotope, elles n'en ont pas le goût, certes, mais restent de très bons champignons avec un goût raffiné et sont servis aux plus grandes tables.

SAM_4585 SAM_4597

Pour les repérer, hormis les noisetier, les frênes, les ficaires, le lierre, les ronces les la terre humide, l'odeur typique de javel des pézizes veinées permet à coup sûr de les trouver parmi les feuilles mortes.

SAM_4588

Aller une dernière cachottière pour la route. Serez-vous la retrouver?

SAM_4598 SAM_4600 SAM_4601 SAM_4616

Bref, dans les hautes herbes ou les ronces, il ne faut pas avoir peur de se promener le nez parterre pour être sûr de mettre la main dessus.

SAM_4595

Et pour conserver les champignons sans les abîmer pendant le périple, j'ai opté pour un sac en tissus, bien moins encombrant que le célèbre panier il m'accompagne plus facilement dans les coins escarpés.

SAM_4631 SAM_4634

Voilà une belle cueillette qui finira vite dans la cuisine. Il y a mille et une façons de les préparer, en l'omellette ou en sauté avec rôti, il n'y a rien de mieux.  

SAM_4625

Mais il y a d'autres surprises dans le jardin. Les violettes sont bien épanouies, les ficaires fleurissent enfin, les frênes commencent à bourgeonner, les jonquilles sont resplendissantes et les oiseaux s'en donnent à pleins poumons, bref on va bientôt se sentir en plein dans le printemps.

SAM_4628 SAM_4629

Et les éternelles primevères acaules ont envahi la pelouse qui a prit une teinte jaune pâle.

1 avril 2013

Par pitié plus de pluie!

SAM_4148

Nouvelle sortie au jardin. Il pleut, les photos sont floues, il fait froid, les doigts sont gelés. Quand aurons-nous la joie de profiter à nouveau du soleil? Mais aux de-là des jérémiades, les fleurs sont quand même au rendez-vous et il y a de sympathiques rencontres à faire.

SAM_4149 SAM_4202

Les primevères acaules ont envahi la pelouse. Quelques variantes rosées, croisements avec des espèces cultivées, ce sont installées sont le houx et les grandes feuilles de perces-neige.

SAM_4163 SAM_4201

En parlant de perces-neige, c'est bel et bien la fin, les fleurs se fanent et déjà les cosses où se trouvent les graines naissantes se forment. Les violettes odorantes et ablas sont quand à elles au rendez-vous.

SAM_4170

Le sol a été lessivé par la pluie et de nombreux os et coques couverts jusqu'à présent par les feuilles et la terre ont été mis à nu comme avec cette coquille d'escargot de Bourgogne.

SAM_4197SAM_4196SAM_4195

Le sol est humide et tout est vert mais malheureusement, ces photos datent de quelques jours. Aux dernières nouvelles la neige c'est installée une fois de plus mais pour un après-midi seulement. Avec un peu de chance l'herbe grasse sera encore bien verte.

SAM_4228 SAM_4212

Le froid a retardé la fleuraison des jonquilles, certaines bravent le froid et s'ouvrent mais la plupart des boutons observés la semaine dernière et qui ne sont pas encore cueillis restent sagement fermés. Et puis il y a aussi les indélicats. Venir en cueillir quelques unes dans la propriété ce n'est pas bien grave, au contraire, partager la nature est un plaisir mais déraciner les plants pour ne prélever que les fleurs, ce qui condamne la plante et les floraisons à venir, n'est pas un acte très appréciable à mon goût.

SAM_4179 SAM_4180 SAM_4184 SAM_4188

Les pézizes avec la forte humidité sont là en grand nombre mais toutes petites. Ce week-end nous verrons quelle taille elles auront pu prendre, en particulier avec le soleil annoncé.

SAM_4204

Espoir furtif de profiter de quelques rayons avant que l'averse ne se remettent à tomber.

SAM_4193 SAM_4194

Voilà le dernier chou, unique survivant dans jardin à l'hiver. Il est vite rejoint par les poussent d'iris qui aux beaux jours de l'été  vont rendre au parc ses teintes bleues et violacées.

SAM_4248 SAM_4247

L'alliaire officinal est en pleine expansion. Dans quelques temps il fleurira mais en attendant ce sont les jeunes feuilles bien vertes qui s'ouvrent. C'est elles que l'on cueillera de préférence pour les utiliser en médecine douce ou en cuisine pour remplacer l'ail commun dont elle a le goût mais pas la forte odeur.

SAM_4231

Mes tramètes rougeoyantes tombent en décrépitudes et bien qu'elles soient encore nombreuses sur le tronc, un bon nombre ont chuté dans l'herbe.

SAM_4229 SAM_4230

Mais qu'est-ce donc? un foie? des oreilles de Judas? rien de cela, juste mes éternels champignons de bois au chapeau noir/gris poilu que je n'arrive décidément pas à identifier et qui en ce début de printemps ont passé l'arme à gauche.

SAM_4256 SAM_4257

Les pissenlits sont devenus énormes mais pas le moindre bouton en formation à l'horizon, pas la moindre fleur jaune. Bref, ils ne sont pas des plus pressés. 

SAM_4174

Cette année le gaillet commun c'est invité sous le grand sapin. Chose surprenante, alors que celui est fréquemment rencontré dans nos petits coins de forêts, les cartes de l'INPN le marque comme absente dans le département de l'Isère.

SAM_4255

Rah voilà que les oreilles de judas sont apparus sur le sureau n°1 mais aussi le sureau n°2, ce qui est peu fréquent. C'est d'ailleurs sur celui-ci que les oreilles ont pris comme sur cette photo des formes surprenantes.

SAM_4160 SAM_4220 SAM_4222 SAM_4223

Ma troièsme station à oreilles découverte il y a peu commence à montrer des signes d'une fructification prochaine. Dans tout les coins de petits spécimens sont apparut en grand nombre. C'est prometteur.

SAM_4215 SAM_4225

Dans tout les cas, la nature a besoin de temps. Les champignons ont été laissés en place pour prendre de belles proportions mais surtout, pour permettre  aux plus vieux de perpétuer l'espéce car il serait dommage de s'en priver.

SAM_4218

Et pour les sujets les plus hauts perchés, à part si je prends quelques centimètres (une bonne vingtaine), ce dont je doute, ils seront laissé tranquillement en place.

SAM_4234 SAM_4236

Le sol est gorgé d'eau comme il ne l'a pas été depuis un bon moment. Des ruisseaux se forment dans les champs et sur les bords de route creusant le sol et emportant avec eux les bulbes, les feuilles et les longues herbes.

SAM_4260 SAM_4241

La citerne est pleine à craquer et déverse l'eau avec un gros débit. Le petit coin de verdure en bord de terrasse se transforme lui en marécage où les feuilles de ficaire forment de petits îlots.

SAM_4262

Le fort courant à déloger quelques vieilles coquilles d'escargots des haies logées sous les vieilles pierres et dans les feuilles mortes.

SAM_4167 SAM_4171

Bien qu'il fasse très gris et que le soleil nous manque, les prairies, jardins, forêt et champs verdissent à nouveau. Lierre, ficaire, géranium petit Robert... la liste des plantes qui reprennent vie est longue.

SAM_4274 SAM_4275

Signe annonciateur du beau temps, la vigne vierge bourgeonne. Cette été elle couvrira la maison de pisé et apportera une fraîcheur bienvenue en terrasse.

SAM_4276

Le gui ne déverdit pas mais reste encore un peu trop dur pour faire de sympathiques couronnes de printemps. Patience.

SAM_4268 SAM_4270 SAM_4277 SAM_4278

Car il est temps de chasser celles de cet hiver pour se sentir pleinement au printemps.

SAM_4284 SAM_4285

Mes expériences sur le séchage se poursuivent tranquillement et semblent même concluantes. Parfait, la saison des morilles s'apprête à commencer et elles n'y échapperont pas.

SAM_4282

 A défaut de fleur en extérieur, on fleurit chez soi.

24 mars 2013

Arrivée timide du printemps.

SAM_3888

Voilà que le printemps est arrivé mais il n'est pas pressé de se présenter à nous. Le soleil se fait fuyant et le paysage gris mais pas de panique, le réveil est bien en marche, comme avec les ficaires qui commencent à fleurir.

SAM_3886 SAM_3989

Les perces-neiges ne sont plus à présenter, elles sont toujours là, fleuries en grosses grappes blanches. Ces fleurs symbolisent la fin des épreuves et l'amour naissant.

SAM_3948 SAM_3982

Malheureusement nos chères amies se fotn vieilles et bien d'entre elles commencent à faner, ce qui n'empêche pas le bas de la côte de rester immaculée de blanc. Pour connapitre un peu plus la plante c'est par ici.

SAM_3938

Le temps ce fait doux et bon, cela est propice à la grande famille des primulacées, c'est à dire des primevères mais aussi des cyclamens, des lysimaques, des glaux ou encore des mourons. Seule absente de cette famille dans le jardin aujourd'hui, la primevère farineuse.

SAM_3900 SAM_3910

La petite primevère de nos campagne se nome en réalité primevère acaule, primevère commune ou primevère sans tige (primula acaulis/vulgaris). Dans certaines régions elle est sujette à des lois de protection comme en Lorraine.  On lui prête les mêmes propriétés que le coucou.

SAM_3964 SAM_3965

Cette primevère est une hybridation entre la primevère élevée ou primevère des bois (primula elatior) et la primevère commune, elle appartient donc à l'un de ses sous genre: primula elatior elatior, primula elatior intricata, primula elatior leucophylla, primula elatior lofthousei, primula eliator pallasii. Même si ces variétés sont des hybrides, on leur prête à elles aussi les propriétés du coucou.SAM_3939

Le voilà le fameux coucou, qui porte ce nom car sa fleuraison correspond aux début des premiers chants de l'oiseau du même nom. Plus scientifiquement la plante porte le nom de primevèe officinale ou de primevère vraie (primula veris). C'est une habituée des pelouses et des prairies maigres et des lisières de forêts calacaires. Protégée dans les pays nordiques par les ondines et les elfes, de par chez nous, surtout les enfants, on cueille et sèche les fleurs pour confectionner une tisane aux propriétés diurétiques et expectorantes. Pour en savoir plus sur cette belel fleur jaune c'est par là: ici.

SAM_3911 SAM_3932

Les voilà, les premières pézizes veinées! Ce champignon boudé par un bon nombre de promeneurs et de cueilleurs et pourtant très prisé par les gastronomes qui peuvent les déguster aux plus grandes tables. Sont parfums est doux et proche de la morille dont il fait partit de la même famille.

SAM_3894 SAM_3908

Son développement est lent mais cela ne l'empêche pas d'atteindre des tailles gigantesques comme on peu le voir sur le club des cèpes. Il ne faut pas craindre de bien la cuire car elle est toxique crue, ni se méfier de sa légère odeur de javel temps qu'elle n'a pas été cuite.

SAM_3927

C'est un bon indicateur de l'arrivée des morilles car en générale elles se partagent le même milieu. Toujours à propos de morilles, les indicateurs dans la région sont au beau fixe: pluie, ficaires en fleurs, perces-neiges qui fanent et oreilles d'ânes bien développées, il ne manque plus qu'un bon coup de chaleur pour les voir sortir de terre.

SAM_3882 SAM_3913

La neige c'est retirée, les oiseaux et autres animaux sont de retour. Une mandibule d'un rongeur à gauche a été sortie de terre par une taupe qui s'est affairée à monter sa taupinière. C'est dans ces amas de terre au printemps que l'on peut trouver des ossements. A droite, un rapace nocturne à trahit sa présence par une pelote de régurgitation. En effet, hiboux et autres chouettes après avoir avalés tout crus leur proie recraches sous forme de boule les poils, plus et os de leurs victimes. Pour savoir le quel de ses oiseaux s'est installé dans le jardin, la chose n'est pas aisée, en effet nous avons plusieurs fois observé divers espèces comme la chouette hulotte, la chouette effraye ou même le grand duc mais il y a de fortes chances que le couple de chouettes chevêches d'Athéna qui a passé l'année 2012 en est à l'origine.

SAM_3872 SAM_3962

Les pics épeiches ont vidé le vieux tronc où se trouvait leur nid pour aller l'installer plus loin, soit dans le boulot mort qu'ils sont entrain de creuser, soit dans le vieux châtaignier où ils ont pris l'habitude de se réponde l'un l'autre par leurs coups de becs sur le bois.

SAM_3953

Les oiseaux ont réinvestit le jardin, d'autres sont partis comme mon petit rouge-gorge qui est reparti dans le nord et qui sera remplacé par un cousin à lui qui aura migré plus au sud pour l'hier. En attendant, merles et tourterelles prennent du bon temps.

SAM_3969 SAM_3943

Pas facile d'identifier les violettes, rien qu'à l'état sauvage il en existe une bonne dizaine. Ici il pourrait s'agire de la violette odorante (Viola odarata). Cette plante fleurit de février à mai et forme de petites colonies. Comme son nom l'indique elle est très parfumée. Au moyen âge on l'utilisait comme aphrodisiaque car on pensait qu'elle avait des vertus magiques. Les pétales mélangée aux pétales de lavandes puis cousues dans les oreilles prédisposait à l'amour.

SAM_3925 SAM_3959

La violette blanche à gauche, (viola abla) est une proche cousine de la violette odorante qui se divise en 4 sous espèces et qui dans certaines régions de France est protégées. A droite la célèbre jonquille qui fleurit et orne tout les jardins. Elle fait partie de la même famille que la perce-neige: les amarulliadacées. Pouvant pousser jusqu'à 2000 mètres d'altitude, elle est protégée dans de nombreux endroits ou sa cueillette est limitée. Il ne faut pas la confondre avec le narcisse jaune.

SAM_3928

En parlant du pic épeiche, arriverez vous à retrouver celui-ci qui se cache dans se farta et qui répond à son conjoint situé à une centaine de mètres de là?

SAM_4000 SAM_4002

L'hiver est fini mais le danger rôde toujours et encore. Ce campagnol des champs ne s'est pas assez méfier et à fini sous le crocs du chat. Il se différencie du campagnol souterrain de par son pelage et de sa queue non bi-colore. Appelé aussi campagnol commun, campagnol fauve, campagnol vulgaire, campagnol ordinaire ou microtus arvalis.

SAM_3999 SAM_3918

Contrairement à un bon nombre de ses cousins campagnols, il est uniquement herbivore et granivore. Il provoque beaucoup de dégâts dans les cultures, en particulier aux prés des cultivateurs d'endives, de blés, d'artichauts, d'orges, de céréales diverses et de salades. Il ronge aussi la base des arbres, en particulier des fruitiers ce qui peut les affaiblir.

SAM_3995

Bref on attend tous avec impatience de profiter de la chaleur, le soleil et les chant des oiseaux mais pour le moment, il faut se contenter de rester devant la cheminée bien au chaud.

SAM_3976 SAM_4003 SAM_4006 SAM_4009

Cependant quelques branches de gui mêlées à une bonne poignée de jonquilles forment un joli bouquet qui fait rentrer un peu de couleur et de luminosité dans le maison.

SAM_4022

Dans deux semaines, nous verrons si le printemps tient ses promesses car la semaine prochaine c'est direction les Pyrénées.

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 > >>
Publicité