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La Renarde des Alpes
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La Renarde des Alpes
  • Grande amoureuse de la nature, j’ai pu me rendre compte du besoin urgent de nature dans notre société. Fort de ce constat, je me consacre à mon échelle à faire découvrir les beautés de notre monde.
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12 septembre 2012

Fête médiévale de Crémieu (2011).

La fête médiévale de Crémieu de l'année 2011 a été riche en festivités et en attractions. Animaux, chevaliers, troubadours, artisants et doues dames étaient au rendez-vous.

 

Les animaux:

Les oies.

Au milieu des passant, un troupeau d'oies, menées à la baguette, s'offrent aux caresses des petits et des grands. 

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Les moutons.

De mêmes pour les moutons, qui sont bien plus impressionnants. Cela ne semble pas gêner ce petit garçon.

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Les costumés:

Les ateliers vivants.

Parmis les différents stands, plusieurs activités des temps passés sont présentées. Des personnages vagabondent dans les rues, parés à la mode d'autre fois.

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Les soldats.

En fin de journée, un défilé est organisé avec tous les acteurs de la société du moyen âge. Chevaliers et croisés exhibent leur force et leur dextérité aux armes.

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Les elfes.

Ils font partis du folklore médiévale dans l'ensemble de l'Europe. Ils sont discrets et vivent habituellement dans la forêt.

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Les nobles.

Ici les nobles, au sommet de l'échelle sociale, défilent dans leurs beaux habits de soie, de velours et de satin.

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Les serviteurs.

Ils font partis du peuple et accomplissent les tâches domestiques pour les nobles.

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Les démons.

Le moyen âge est une période pas aussi obscure qu'on le pense, néanmoins il est connu pour ces superstitions. Ainsi les démons étaient très présents dans l'esprit collectif et étaient représentés sous des formes monstrueuses. 

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Les visiteurs:

La fête médiévale de Crémieu est très réputée et un grand nombre de personnes viennent y assister. Pour l'occasion des navettes gratuites ont été mises en place, elles font le trajet entre le village et le parking.

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Les boutiques:

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L'artisanat.

Cuirs, sculptures, ferronnerie et orfèvrerie sont présents sur le marché.

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Les épices.

Aussi précieuses que de l'or à l'époque (à cause de leur rareté), elles en sont emblématiques.

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Le cuir.

Plus simple à confectionner et plus solide, le cuir était une matière première qui composait bien des objets de la vie de tout les jours mais aussi de l'atirailles des soldats et guerriers car elle est légère et résistante.

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L'herboristerie.

C'est là que potions, crèmes et brouets qui soignent er guérissent sont composés puis vendus.

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Bien d'autres stands sont visibles, certains intrigants, d'autres appétissants.

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Petits souvenirs de Crému 2009 et de ces étranges créatures sylvestres.

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12 septembre 2012

Nouvelle rubrique: fêtes médiévales.

Voici une nouvelle rubrique où est regroupé les différentes fêtes médiévales aux quelles j'ai assistée ou parfois participées. Et pour commencer, voici une petite vidéo sur la fête de Crémieu 2012. La qualité n'est pas des meilleures mais c'est une bonne mise en bouche.

Fête médiévale de Crémieu 2012.

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8 août 2012

Terre de légendes, Miribel-les-Echelles.

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J'en parlais dans cet article, ici, et nous l'avons fait, cette grande balade de Miribel-les-Echelles de 3h qui c'est un peu éternisée avec nous, la faute aux découvertes et détours que nous avons pu observer et mener.
Les textes entres guillemets sont ceux de la promenade. 

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1.L'église.

 "L'ancienne église menaçant de s'écrouler fut démolie au printemps 1876. À cette date débuta la construction du mur de soutènement de la nouvelle église. Le 1er février 1880, ce bel édifice en pierre de taille blanche (calcaire urgonien) soutenu par un immense mur de la même pierre de taille fût achevé. En façade ouest, l'église possède un portail* dont le tympan* est sculpté d'une scène représentant St Bruno agenouillé dans le désert. Sous le porche de l'église se trouve une grande plaque de marbre artistiquement sculptée représentant une femme à genoux au pied d'une croix; il s'agit d'une plaque commémorative avec le nom des 54 morts de la guerre 1914-1918 inscrits en lettres dorées. C'est en 1922 que fut édifié le monument aux morts prés de l'église. On peut s'étonner de la forme inachevée du clocher, il lui faudrait une haute flèche pour lui donner l'élégance qui lui manque. D'ailleurs si l'on observe le grand vitrail derrière le maître-autel, on peut voir St Maurice et St Bruno présentant l'église de Miribel avec une haute flèche.
*Portail: composition comportant une ou plusieurs portes.
*Tympan: paroi qui clôt l'arc du portail."

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(À gauche une peinture murale représentant un lys martagon, emblème des Alpes. À droite les balcons)

 2.La rue des Balcons.

"Cette rue fait partie du quartier des Balcons qui était autrefois le coeur du village. On y trouvait de nombreux commerces."  L'agencement des habitations est très particulier et donne beaucoup de charme à l'endroit.

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Le village a gardé de nombreuses traces du passé, comme à gauche avec cette plaque indicatrice des communes voisines ou à droite, avec cet emblème des pères chartreux, très présent dans la région.

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3.L'alumant.

"En 1887, les Pères Frédéric Reynaud et Vincent Chaine accompagnés de 8 jeunes élèves quitte Notre Dames des Trois Châteaux en Haute-Savoie pour venir à Miribel et y fonder l'Alumnat. Ces pères étaient membres des Augustins de l'Assomption. On les appelait les Assomptionnistes. En France, on dénombrait 7 Alumnats. Cette congrégation avait pour mission de créer des Alumnats, séminaires destinés à accueillir des enfants pauvres qui souhaitaient devenir prêtres. La construction de l'Alumnat de Miribel date de la fin XIXéme - début XXème. Les Assomptionnistes ont également bâti en parallèle une crypte sur laquelle fut érigée une chapelle dédiée à Saint Antoine de Padoue. Cette chapelle est dotée d'une nef principale avec 2 nefs parallèles, 3 autels dont le central qui contient le gisant de Saint Florent dans lequel sont incrustées ses reliques. Elle dispose d'un orgue. Sur l'un des vitraux de la chapelle, Saint Antoine est représenté au-dessus de l'Alumnat de Miribel. Ce séminaire a existé jusqu'en 1969."

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"En 1887, les "Augustins de l'Assomption" ou Assomptionnistes viennent s'établir à Miribel-les-Echelles. Cette congrégation fondée en 1845 par l'abbé Emmanuel D'Alzon avait pour vocation de donner gratuitement la formation aux jeunes d'origine modeste désirant devenir prêtres. La chapelle de l'Alumnat de Miribel, réplique de la basilique Fourvière est construite sur le théâtre en crypte. Elle est dédiée à Saint Antoine de Padoue et à Notre Dame du Rosaire."

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C'est un vieux village typique de notre région.

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Les maisons y ont souvent les volets bleus.

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4.La croix de la poste.

"Les croix: Elles sont nombreuses et disséminées sur toute la commune. On en compte 32. Ces croix, symboles de leur foi et de leur piété, les Miribelains les ont érigées monumentales et belles. Trois seulement ne sont pas en pierre de taille. Le fût en est très élevé, de forme ronde quelquefois carrée, le croisillon pas très large. Le pied est un entablement pour recevoir les fleurs. Toutes ces croix fesaient l'objet une fois par an de processions. Elles étaient pour l'occasion ornées de couronnes de mousse, drapées d'étoffes rouges ou blanches parsemées de guirlandes, ou de roses, de lilas et de primevères. L'entablement était chargé de vases de fleurs, de tableaux de familles montrant les images des saintes et des saints proteceurs. À tout cela s'ajoutaient les cierges. Ces rogations permettaient au prêtre d'écarter les fléaux, les orages et par sa bénédiction de demander à la terre les récoltes attendues."

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5.La croix de la Combette.

Elle se trouve derrière l'alumnat et fait partie de du circuit de la ballade
des croix mirabelaines. Il n'y a pas plus d'informations sur ce monument.

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Surprise au détour d'un chemin dans le coeur du village, voici un polypore soufré !

Prisé par nos compatriotes américains et canadiens qui lui attribuent un goût de poulet, d'où son surnom de "poulet des bois", il est considéré chez nous comme un piètre commestible, qui se consomme jeune, avec bon nombre d'épice pour masquer son goût. À laisser de côté. Les spécimens ici sont jeunes et bien frais, ils abordent une éclatante couleur qu'ils ne perdent pas à la cuisson.

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La grande mauve c'est invitée dans les champs avoisinant, ces fleurs et ses feuilles sont de bons comestibles.

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La carotte sauvage, bien que très parfumée, n'a de commun avec notre carotte commune que le nom. On l'appel aussi carotte de la reine Anne car lorsque celle-ci se mit à l'ouvrage pour réaliser une dentelle, elle se piquât le doigt et laissa tomber une goutte de sang à son centre, ce qui ne va pas sans rappeler la fleur de la carotte sauvage qui est d'un blanc pur où en son centre se trouve une fleur rouge pourpre. La science ne connait pas encore le rôle de celle-ci, le mystère resste donc entier. C'est aussi une plante médicinale.

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Le long du rempart qui mène à la carrière, poussent des petites campanules sauvage (à gauche)
et de la petite centaurée (à droite) qui elles aussi sont médicinales.

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La  germandrée petit-chêne (Teucrium chamaedrys) est une plante de la famille des liamacées
qui pousse au printemps et en été mais aussi en automne s'il y fait doux.

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6.La carrière.

"Origine : La molasse est une roche qui s'est formée avec les sédiments provenant de l'érosion des chaînes de montagnes préalpines, qui se sont entassées dans des "bassins molassiques". Des pressions exercées sur ces sédiments ont permis la formation d'une nouvelle roche. Ici le terme "molasse" désigne un grès tendre et sableux de couleur beige et verdâtre.
Utilisation : La molasse était extraite pour la construction locale, en encadrements de fenêtre, en chaînages d'angle : linteaux et pierres d'angle que l'on peut retrouver sur les maisons anciennes de Miribel. C'est de cette carrière qu'ont été extraites les pierres qui ont servi à la construction de l'intérieur des églises des environs notamment Miribel et Saint-Laurent-du-Pont. Cette pierre avait l'avantage d'être facile à extraire mais elle résistait mal à l'érosion. La molasse a été utilisée pour faire des meules afin d'affûter les outils et pour la construction de fours à pain. Cette carrière n'est plus exploitée depuis 1952."

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On peut observer des anneaux contre les parois qui servaient à attacher les bêtes de somme qui transportaient les pierres. "Principe d'extration : pour extraire les "moellons" de la molasse on utilisait des coins de bois bien sec. On les glissait dans des fentes de la roche, on arrosait. L'eau faisait gonfler le bois, la pierre se fendait. On utilisait également des coins de fer. Les pierres étaient ensuite acheminées par des boeufs."

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La vipérine commune est une plante médicinale qui aime les endroits secs et dégagés. 

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7.Notre dame du Château.

"Au X ème siècle, Humbert, duc de Savoie, fait venir en ces lieux des moines bénédictins, et une famille seigneuriale originaire de Vienne qui prend le nom de Miribel. Il construisent sur une colline dominant la vallée du Guiers, à 660 m d'altitude, une première fortification de type castral et une chapelle. Une construction en pierre la remplacera vers le XI ème siècle. Si ces deux constructions ne nous sont guère connues, une carte, conservée aux Archives départementales et datant de 1777, donne une idée du château à cette époque. Dans l'enceinte du château trois tours crénelées dont une à deux étages avec fenêtres, sans doute le donjon ou la poterne d'entrée. Un autre document montre un bourg en ruines au pied nord du château tandis que sur le flanc sud-ouest, s'étend un hameau, au lieu-dit de l'actuel Villard. 

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On y voit une halle, une prison et le lieu où le seigneur faisait proclamer ses bans.

Le château, situé aux frontières du Dauphiné et de la Savoie, fut convoité et pris au coeur des guerres qui déchirèrent ces deux principautés. En 1355. le Traité de Paris fixa le Guiers pour frontière et Miribel devient définitivement terre du Dauphiné. De nouveau fortifié, au moment des guerres de religions, il fut assiégé et pris par le Duc de Savoie, puis libéré par Lesdiguières en 1595 au cours d'une bataille qui dura quelques jours. Le Traité de Lyon en 1601 imposa la destruction du château dont les ruines subsitèrent jusqu'au 18ème siècle. En 1865, le Curé et les Miribelains décidèrent d'édifier une tour de 15 m couronnée d'une satute de la Vierge sur l'emplacement du château. La chapelle fut construite en 1899.

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De nos jours, on peut toujours distinguer la motte castrale*, la basse cour où s'étendait le bourg initial occupé par le champ, et les ruines du rempart qui la protégeait. En façade de quelques constructions villageoises on peut remarquer de belles pierres qui proviennent du château.

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*La motte castrale est un ouvrage de défense médiévale composé d'un rehaussement important de terre rapportée et tassée, de forme circulaire. Au sommet de la motte est édifiée une tour de bois ayant fonction de donjon. Elle est considérée comme le précurseur du château-fort.

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Un peu d'histoire.

François de Bonne de Lesdiguières, connétable de France, militaire et pair de Fance. Traité de Paris (5 janvier 1355): il met fin au conflit entre le comte de Sacoie, Amédée VI, le roi de France Jean le Bon et son fils Charles, Dauphin de France. Traité de Lyon (20 janvier 1601) signé par Charles Emmanuel Ier, duc de Savoie et Henri VI, roi de France: il met fin à 9 ans de guerre et redessine le royaume avec l'annexion de Bresse, du Bugey et du pays de Gex."

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Du sommet, on a une vue imprenable sur tout les alentours, on peut même voir la Sûre,
le petit Som et bien d'autres montagnes de la Chartreuse.

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Après de nombreuses marches, on arrive au sommet et on surplombe la motte castrale de 15 m.

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Une pierre panoramique a été installée pour identifier les montagnes et
les communes proches. Dommage que les gravures ne soient pas bien lisibles.

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(à gauche photo de R.L.)

Ces deux herbes aromatiques sauvages aux bienfaits reconnues sont fort semblables en gros plant. Il s'agit du serpolait (à gauche) qui est un thym sauvage et de l'origan sauvage (à droite), un proche cousin de la marjolaine. Si en photo la différenciation n'est pas aisée, elle est bien plus simple dans la nature, l'origan étant plus grand, avec une tige large et des feuilles plus grandes que celle du thym qui est une plante rampante.

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8.La croix du Villar ou croix St Maurice.

Pas d'informations sur la croix du villar, elle a dû être hérigée par les habitant du lieu dit. À droite,
une niche dans le mur d'une maison faite avec des pierres du château, ce qui est commun dans le village.

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(à droite photo de R.L.)

Les jardins regorgent de fleurs colorées et parfumées.

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9.Le bassin duVillard.

"Bassin en pierre de taille calcaire monolite. Il porte sur une face un cartouche en relief gravé
d'un blason sans armoiries. Celui-ci très abîmé, laisse pourtant apparaître une date: 1573."

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La chélidoine est une plante à fleurs jaunes, produisant un suc jaune-orange piquant si on
le pose sur la langue. Il sert dans le traitement des verrues d'où son nom "d'herbe à verrues".

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(à droite photo de R.L.)

Sur le chemin nous rencontrons un joli Euplagia quadripunctaria Poda, plus connu sous le nom d'écaille chinée. Ce papillon est protégé dans toute l'Europe, il ne faut pas le déranger.
Le spécimen que nous avons trouvé était mort, ce qui nous a permis de le regarder sous tous les angles.

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Fleurs et girouettes décorent le paysage.

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10.La croix du Froue.

"Vue sur la croix du cimetière."

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Le parcours continu à travers la forêt.

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La fougère est une plante très ancienne. Elle est utilisée dans de nombreux rituels magiques.

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Le mélampyre des bois est une très belle fleur qui forme des tapis dans le bois. Il fait
partie des plantes parasites car il se nourrit en suçant la sève des arbres. Il a sa rubrique ici: 
http://grimoirescarnets.canalblog.com/archives/2012/07/12/24689193.html

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( photo de R.L.)

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Les chevreuils et les sangliers laissent facilement des traces de leur passage.

11.Dolmen de Pierre-Aigüe.

Pas de photo pour cette étape-ci, nous sommes passés devant le panneau mais pensant que le circuit repassait devant le dolmen, nous avons à tort continué notre route, tampi. "Il s'agit en fait d'un bloc erratique amené par les glaciers. Il repose sur trois pierres beaucoup plus petites. Le petit sentier pour y accéder s'appelait autrefois le chemin des Fourmis (passage emprunté par de nombreuses colonies). D'après la légende, le soir de Noël à minuit cette pierre tourne trois fois sur elle-même."

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Les fourmilières sont nombreuses. Si elles sont si impressionnantes c'est que le sol riche en pierres empêche les fourmis d'y creuser leur galeries (en moyenne, une fourmilière est aussi profonde qu'elle est haute), elles doivent donc l'agrandir par le haut pour accueillir toute la colonie.

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Sur le sentier nous avons trouvé un nid de grives musiciennes tombé au sol. Les petits y demeurent 2 semaines avant de se poser maladroitement sur les branches qui les avoisinent, où leurs parents continuent de les nourrir pendant 2 à 3 semaines. Le nid est ensuite abandonné et les parents en reconstruiront un l'année d'après.

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L'intérieur du nid est semblable à une poterie. Les oiseaux pour obtenir ce résultat
mélangent de la boue avec leur salive pour former un mortier naturel.

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Le polypore hispide est un drôle de champignon qui produit des gouttes. Il colonise les arbres et les fait périr. Autrefois on en tirait des colorants naturels qui servaient dans la teinte du bois et des vêtements.

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12.La pierre à sacrifice.

"Aucune information n'a été trouvée sur l'histoire de cette pierre proche de le pierre de Lentillière. Le creux formant l'empreinte d'un pied d'enfant ne serait qu'une cavité formée par l'érosion naturelle de la roche. Les anciens habitants proches de ce lieu la nommaient pierre druidique ou ancienne pierre à sacrifice par la présence d'une rigole supposant l'écoulement de sang lors de rituels."

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13.Dolmen de Lentillière ou l'Antillière.

Il est souvent confondu avec la pierre à Mata. "Il ne s'agit pas d'un bloc erratique mais bien d'une roche calcaire d'une épaisseur de 1.80m vestige karstique en place sur le petit chaînon de Miribel. Sa surface tabulaire de 3m sur 2 porte sur ses bords deux cavités longtemps assimilées à des cupules. Celles-ci, remarquables par leur taille, seraient dues à des phénomènes naturels d'érosion. On a souvent évoqué le fait que cette pierre ait été l'objet d'un culte : rien n'est moins sûr !.."

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Les collybies du chêne, comme ceux-ci qui forment de jolies colonies. Sa couleur varie
souvent et il n'est pas facile de le reconnaître. C'est un comestible médiocre.

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14.La croix de Tempétaz.

La croix de Tempétaz fait partie du circuit des croix, elle est, à chaque fois que j'y passe, décorée
de fleurs. Il semble que certains croyants ou simples promeneurs ne restent pas insensible face à elle.

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Les orchidées ont fini de fleurir, les voilà en graines, comme
ces néotties nid-d'oiseau à gauche ou cette épipactis à droite.

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De nombreuses croix et chiffres gravés sont visibles en forêt.

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Une jolie pierre en forme de coeur.

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La paxille à pied noir est comme toutes les paxilles non comestilbe, il est fortement conseillé de le rejeter.

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Autre champignons, le calocère visqueux à gauche qui est non comestible et le collybie en entonnoir à droite.

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Le bolet à chair jaune est un piètre comestible. On ne peut consommer que son chapeau, un fois celui-ci privé de sa mousse. De plus il noircit à la cuisson. Lorsque sa chair est séctionnée, elle devient bleue . À gauche le chapau vient juste d'être coupé et on peut voir, à droite, le résultat quelques secondes après.

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L'humidité et la fraîcheur de la forêt sont un vrai délice.

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15.L'oratoire de la Séverine.

"Lors de la démolition de l'ancienne église on confia à la "Mena" deux statues de bois. Cette vieille fille dévouée les déposa contre un rocher dans une parcelle boisée qu'elle possédait aux Grangettes. Elle aménagea ensuite une petite construction avec toiture de bois. Après sa mort, Séverine Viviver, une fille qu'elle avait élevée devint l'héritière de ses biens. Elle continua d'entretenir le mieux possible ce petit oratoire que tous les Miribelains connaissaient sous le nom de "la chapelle de la Séverineé. A sa mort, elle légua le bois auc Pères Assomptionnistes qui restaurèrent le site. Suite à l'abandon de l'Alumnat par les religieux, l'oratoire continua s'être entretenu. Il a été rebâti récemment par une équipé de bénévoles sur son lieu initial contre le rocher et ue statue de plâtre a remplacé celles d'origine."

"Après la démolition de l'ancienne église de Miribel-Les-Echelles en 1876, on confia à la "Ména" qui habitait le village deux statues de dimensions bien différentes: l'une de la vierge et l'enfant, l'autre de Ste Anne. Cette dévouée vieille fille les transporta d'abord contre un rocher dans une parcelle boisée qu'elle possédait aux "Grangettes". Elle aménagea ensuite en bordure de  ce lieu une petite construction avec sol nivelé, toiture en bois et grillage. Après sa mort, Séverine Vivier une fille qu'elle avait élevée devint l'héritière de ses biens. Séverine, enfant naturelle originaire du Mas, continua d'ntretenir du mieux possible ce petit oratoire... Séverine gardait les enfants dont les parents travaillaient ou les enfants seuls. Elle se rendait souvent avec eux sur ce lieu de prière pour déposer des fleurs. Les Miribelains s'y arrêtaient et dans tout le pays on connaissait cet endroit sous le nom de "chapelle de la Séverine". Elle légua à sa mort le bois aux pères Assomptionnistes de l'Alumnat de Miribel qui restaurèrent l'oratoire: les statues furent repeintes, la toiture et le grillage remplacés. Après l'abandon de l'Alumnat par les religieux, le bois devint la propriété de Monsieur Guy Cayez-Barrioz. L'oratoire continua d'être bien entretenu. Des années plus tard un violent orage détruisit cette construction. Une statue fut emportée par le vent, la deuxième fut récupérée, réparée mais trop abîmée on l'entreposa dans l'église où elle se trouve encore aujourd'hui. Récemment ce petit édifice a été rebâti par une équipe de bénévoles sur son lieu d'origine contre le rocher et une statue de plâtre a remplacé celles d'origines... Il est à souhaiter que cet endroit soit encore longtemps visité car c'est un peu l'hisoire de Miribel."

 L'oratoire en 1965, panneau explicatif du circuit.

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16.Le caveau inachevé.

"Ce début de construction en pierres taillées dont l'historique est incertaine, serait le travail d'un tailleur de pierres qui vivait dans une petite maison juste au dessus (actuellement en ruines). Il s'agit d'un caveau édifié avec les pierres utilisées lors de la construction de la nouvelle église en 1876 à laquelle cet artisan aurait participé. Il serait mort avant de terminer son ouvrage. Ce petit monument a toujours produit un fort effet onirique sur les enfants qui ont souvent imaginé qu'un trésor y était caché."

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Retour par le haut du village. Les maisons sont très atypiques, comme cette pienture sur le mûr de l'hôtel-restaurant "les trois biches" à gauche ou cette maison à droite, qui en son centre possède une alcôve au se tient une statue de la vierge marie. En somme une très belle promenade, qui fatigue un peu les mollets.

16 juillet 2012

L'histoire des Cours.

Ce texte n'est pas de moi mais provient d'un des panneaux explicatifs du village.

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Les Cours:

Aujourd'hui habité par quelques familles, le hameau était aux siècles passés très peuplé. En 1850, l'école privée accueillait une dizaine d'enfants. Un autre hameau, disparu, le jouxtait à l'Est. Il s'appelait « Les Petits Cours » par opposition à celui des « Grandes », qui a perdu son adjectif en perdant son voisin. Il en reste des traces le long du chemin descendant au Pied du Col. Au début du XIXe siècle, le hameau abritait encore une quarantaine de familles. Il se repeuple depuis peu. Les maisons étaient conçues pour répondre aux contraintes de la vie en montagne. Les hommes et les bêtes logeaient au 1er niveau. On y entrait par une porte commune donnant accès à l'écurie et au logis, souvent séparés par une simple cloison de planches. La chaleur des bêtes était précieuse... Le logis était divisé en deux parties (cuisine et alcôve) par un rideau, un lambris ou encore un meuble-cloison (buffet, armoire). L'été, la famille montait en alpage avec le bétail acheté au printemps et revendu aux foires d'automne (XVe-XIXe). L'étage était consacré au stockage du foin, des céréales, du bois et de la paille. La cave et la « chambre » (resserre), petite construction parfois reliée au logis par un souterrain, venaient compléter l'ensemble.

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La Chapelle Sainte-Brigitte:

Au centre du hameau se trouve une petite chapelle privée, toute simple et pleine de charme, dédiée à sainte Brigitte (1303-1373, mère de sainte Catherine de Suède). La date de sa construction est inconnue. Elle aurait « remplacé » une autre chapelle du même vocable, réputée pour être hantée, et située au lieu-dit « Côte Rouge ». On y devine encore les vestiges de quelques édifices. Des messes y étaient encore célébrées au début du XXe siècle, puis plus occasionnellement. Cet usage s'est arrêté dans les années 1960. Sa désaffection témoigne du dépeuplement qui a frappé la commune de Villar d'Arène dès le début du XVIIIe siècle, divisant le nombre d'habitants par cinq en deux siècles.

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La Chapelle Saint-Antoine:

Face au Bec de l'Homme (3454 m), entourée de petites prairies de fauche, elle est de style roman et porte un clocher campanile marquant la séparation entre nef et chevet (existence attesté en 1672).

On priait saint Antoine contre le mal des ardents, la peste et la lèpre. Lors de sa fête (17 janvier), « on mettait le sel dans une serviette et on disposait des girades (pains de froment en forme de couronne). On enfilait les coins de la serviette dans le trou de la couronne et on faisait comme une fleur. Le prêtre disait la messe et bénissait le tout ». La rareté du froment faisait de ces pains une gourmandise digne d'un repas de fête.

Au début des années 1940, le curé instaura la fête de la Sainte-Anne, le 26 juillet. Elle supplanta bientôt la Saint-Antoine: les conditions sont plus clémentes en été qu'en plein mois de janvier pour se rassembler ici.

1: Entrée commune aux hommes et aux bêtes.

2: Encadrement de porte peint au lait de chaux, seule décoration des façades.

3: Soleilloir (galerie en bois).

4: Écurie accueillant quelques animaux (2 vaches, une mulet, un âne, quelques poules et brebis...) l'hiver.

5: potager, qui assure l'auto-suffisance des riverains.

 

25 juin 2012

Tour des lieux légendaires de nos forêts (Miribel-les-Echelles, Isère).

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(Bolets satan, non comestibles mais flamboyants).

Le but de de cette sortie était de partir en promenade et de trouver quelques champignons.
Ils étaient au rendez-vous mais pas ceux attendus. Dommage ce n'était pas encore les bons, patience.

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(deux des nombreuses croix de marquage du circuit de la randonné, en écho au circuit des croix des chartreux
que l'on peut voir ici: http://croixdechartreuse.fr/croix/thumbnails.php?album=33 )

Mais quel lien avec le titre? Au cours de la promenade nous sommes
tombés sur une partie du circuit nommé "De la Madone au Rocharay".

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(Dolmen de l'Allière)

Cette promenade de 3h et de 6km, consiste à faire visiter les lieux mythiques de la commune, un peu
dans le village et beaucoup dans la forêt. I
ci le dolmen de l'Allière, à 45 min de celui de la Pierre à Mata.

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(Une rare ancolie qui borde par dizaine le bord du chemin)

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Avec les champignons et les vieilles pierres, un grand nombre de fleurs peuplent la forêt et ses alentours.

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(Pierre sacrificielle)

En dessous du dolmen, se trouve une pierre à sacrifice. Plus petite elle reste facile d'accés.

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(Amanites rougissantes, une des amanites comestibles)

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De nombreuses et belles amanites rougissantes se trouvaient sur notre chemin dans la sapinière.
Elles se confondes facilement avec leur cousine l'amanite panthère qui est très toxique.

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(Un bel orchis tacheté et des Monotropas hypopitys)

Encore quelques belles fleurs sur notre route, dont des monotropas hypopitys, appellés aussi monotropes, au suces-pin. Merci à Cristau (http://cristaudehaugue.canalblog.com/) d'avoir éclairé ma lanterne sur ces petites fleurs particulièrement abondantes cette année.

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(La croix)

Autre attraction à voir, cette croix dressée en l'honneur de Saint Joseph en 1806 et qui
se trouve au bord d'un chemin de terre. 
Des fleurs et des offrandes s'y trouvaient.

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(Une petite amanite vineuse et un jolie polypore)

Quelques champi's.

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 (La chapelle et les offrandes de fleurs)

Autre étape la chapelle, cette fois avec un panneau explicatif:

"Après la démolition de l'ancienne église de Miribel-Les-Echelles en 1876, on confia à la "Ména" qui habitait le village deux statues de dimensions bien différentes: l'une de la vierge et l'enfant, l'autre de Ste Anne. Cette dévouée vieille fille les transporta d'abord contre un rocher dans une parcelle boisée qu'elle possédait aux "Grangettes". Elle aménagea ensuite en bordure de ce lieu une petite construction avec sol nivelé, toiture en bois et grillage. Après sa mort, Séverine Vivier une fille qu'elle avait élevée devient l'héritière de ses biens. Séverine, enfant naturelle originaire du Mas, continua d'entretenir du mieux possible ce petit oratoire... Séverine gardait les enfants dont les parents travaillaient ou les enfants seuls. Elle se rendait souvent avec eux sur ce lieu de prière pour déposer des fleurs.

Les Miribelains s'y arrêtaient et dans tout le pays on connaissait cet endroit sous le nom de "chapelle de la Séverine". Elle légua à sa mort le bois aux pères Assomptionnistes de l'Alumnat de Miribel qui restaurèrent l'oratoire: les statues furent repeintes, la toiture et le grillage remplacés. Après l'abandon de l'Alumnat par les religieux, le bois devint la propriété de Monsieur Guy Cayez-Barrioz. L'oratoire continua d'être bien entretenu. Des années plus tard un violent orage détruisit cette construction. Une statue fut emportée par le vent, la deuxième fut récupérée, réparée mais trop abîmée on l'entreposa dans l'église où elle se trouve encore aujourd'hui. Récemment ce petit édifice a été rebâti par une équipe de bénévoles sur son lieu d'origine contre le rocher et une statue de plâtre a remplacé celles d'origines... Il est à souhaiter que cet endroit soit encore longtemps visité car c'est un peu l'hisoire de Miribel."

L'oratoire en 1965, panneau explicatif du circuit.

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(La carte du parcours)

Il y a encore beaucoup de choses à voir:

1: L'église

2: La rue des balcons

3: L'alumnat

4: La croix de la poste

5: La croix de la Combette

6: La carrière de molasse

7: Notre Dame du Château

8: La croix u Villard

9: Le lavoir du Villard

10: La croix du Frou

11: Le dolmen de Pierre-Aigüe

12: La pierre à sacrifice

13: Le dolmen de l'antillière

14: La croix de Tempétaz

15: L'oratoire de la Séverine

16: Le caveau inachevé

La brochure du circuit (praticable en vtt) est disponible
partout dans la commune (commerce, mairie...) pour 1€.

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(Mon cher père posant à côté d'une immense fourmilière.
A droite un tronc qui a subit la faim des sangliers qui devaient y rechercher des vers)

Il ya bien d'autres choses à voir encore.

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Et pour finir un vieux russule verdoyant et un petit russule velouté
si je ne m'abuse, comestibles mais sans grand intérêt.

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23 avril 2012

Secrets de Saint Sixte

Saint Sixte, un petit hameau paisible logé à la limite du parc de la Chartreuse.

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C' est un lieu d'histoire, mais aussi sauvage de par son lac. Profond de plus de 40 mètres par endroits selon certains, les plongeurs ne peuvent y voir à plus de 30 mètres. On raconte qu'il est directement relié au lac de Paladru. La diversité animale de l'étang est grande, du fait de la pureté de l'eau et de sa tourbière mixte. Malheureusement des espèces étrangères au point d'eau comme les écrevisses américaines ou le silure sont entrain de briser ce fragile écosystème.

On raconte qu'au fond de l'eau reposserait des véhicules datant de la guerre et même un cheval de trait qui pendant l'hiver 69 aurait sombré dans le fond de l'étang, la glace ayant cédée sous son poids. Le site est  aussi un lieu d'histoire. Il a été occupé par les romains (qui ont donné le nom de "col des milles martyrs" au col le plus proche). Sur Saint Sixte des pièces de monnaies, des vestiges d'habitations et de lieux religieux ont été découverts.

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Il ne faut pas avoir peur de pousser la grille (toujours ouverte) qui permet d'accéder aux "catacombes" romaine du dessous de l'église qui elle même est construite sur les bases d'un ancien temple romain.

On parle de "catacombes" dans la région mais en réalité il s'agit plus d'un couloir ou de deux petites salles qui sont sous l'église et qui sont d'architecture romaine. Merci au vieux monsieur, voisin du lieu qui nous à apporté un lampe torche pour voir au fond des pièces. Le plafond est bas et il y a des niches dans les murs, qui devaient certainement être utilisées pour contenir des représentations des saints ou des reliquaires. 

Juste au dessus du lac se trouve une maison forte en ruine. Du style baroque, elle date du début du 20éme siècle. Pendant la seconde guerre mondiale, elle a servit de QG à la résistance et c'est pour cela que les allemand en 1944 l'incendiairent. Elle brûla pendant 3 jours. Depuis elle est à l'abandon mais le rez-de-chaussée, les écuries, la chapelle et les caves peuvent encore être visités bien que cela soit plus ou moins dangereux. La nature y a repris ses droits, du lierre serpente sur les murs et des arbres poussent à son sommet.

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J'aurais aimé prendre quelques photos de plus, mais une petite bande extrémistes ou de jeunes jouant aux pseudo nazis(?!?), habillés en militaires avec les bérets et les rangers, plantant fièrement des drapeaux nationalistes, fascistes et tout ce qui s'en suit, semblaient très occupés à se filmer dans les ruines... parfois fois je suis pas fière de ce qui se passe près de chez moi.

Néanmoins nous avons pu prendre deux-trois clichés à l'arrière du château. De chaque côté de ce qui fût la terrasse, deux escaliers massifs sont envahis par la mousse et le buis. Photos à suivre, une fois le mauvais temps parti et les examens finis. 

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14 avril 2012

Lieux secrets dans nos forêts

Voici trois lieux qui m'ont inspiré dans la réalisation de mon tome 2 sur les pratiques magiques passées mais aussi présentes dans ma vallée, et que j'ai eu la chance de visiter et de photographier.

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Dans la forêt de la commune de la Chapelle de Merlas, dans le col des milles martyrs, se trouve une pierre de sacrifice. Les données et informations sur le sujet sont difficiles à trouver.

La pierre:

Elle se compose d'une énorme roche plus ou moins ronde reposant sur une seconde pierre, enfoncée dans le sol et plate. Cet agencement est typique des pierres sacrificielles, en particulier en Bretagne où elles sont nombreuses. Cependant, il est plus courant de trouver des agencements de pierres plates sur pierre plate. L'édifice mesure environ 2m50, et se trouve sur le chemin de promenade de la Croix de Saint Roch.

Le terme à Matta, qui provient du patois local, signifie table à égorger, pierre à sacrifier.

On ne sait pas très bien quelques peuples ont pu au court des siècles utiliser cette table à sacrifice. Peut être les Allobroges, peuplade locale du Dauphiné, dont on suppose la présence grâce à ce qui pourrait être les vestiges d'une de leur forteresse sur la commune voisine, Saint Geoire en Valdaine (à ce jour aucuns fouille n'a été engagée). Cependant, à quelques kilomètres de là, une tombe allobroge ainsi qu'un village gaulois ont été mis à jour, ce qui pourrait valider cette théorie.

On peut repousser l'idée que ce site fût fréquenté par cromagnon, du fait que la région, à son époque, était recouverte d'un épais glacier et qu'il ne disposait pas de la technologie nécessaire pour édifier ce type d'édifice.

On prêtait à la pierre des vertus fécondes : les femmes qui désiraient devenir mères s'y frottaient le ventre.

Son vrai nom est « le dolmen de la Pierre à la Marte ». On l'appelé aussi Pierra Mata.

Le terme de pierre sacrée au nom de Mata revient beaucoup dans la culture moderne, comme la pierre sacrée du Mata Nui dans « les légendes des Bionicles par exemple ».

La borne:

À proximité, une borne de délimitation est apparente. Elle date du XVe siècle et est marquée du blason des Clermont-Tonerre, puissante famille de châtelains encore présente dans la région, qui consiste en deux clés croisées.

La source:

À quelques distances de la Pierre, se trouve une source nommée « source de la vierge ». Elle est renommée pour les mêmes pouvoirs que le dolmen. Ainsi les femmes infertiles ou désireuses d'enfants buvaient son eau pour se voir mère.

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On ne sait que peu de choses sur cette cascade, située dans la commune de Saint Geoire en Valdaine et, alimentée par un ruisseau de montagne traversant une gorge boisée où se trouvent de nombreuses autres petites cascades de formation calcaire.

On ne sait pas d'où vient son nom mais elle est connue par les anciens de la régions comme étant un lieu d'histoire et de secrets. Elle est connue par peu de monde car elle est difficile d'accès mais reste enchanteresse.

La cascade aux fées:

En hiver, le paysage gèle et l'eau coule à l'intérieur du tube de glace composé par la cascade qui mesure 6 mètre de haut. Au pied de celle ci se trouve un dôme formé, par l'accumulation pendant de très nombreuses années, de calcaire déposé par la chute d'eau, ce qui est rare, on a plus l'habitude de trouver ce type de formation dans les cavernes et le plus souvent c'est un tourbillon ou un trou qui se trouve au pied d'une cascade. A sa base se forme une étendue de glace, remplacée l'été par un ruisseau entouré de populages des marais et surmonté de troncs d'arbres morts, emportés par la dernière inondation.

La grotte aux fées:

Derrière la chute d'eau, une grotte s'ouvre sur la clairière marécageuse. Elle mesure environ 7 mètres de long pour 2 à 3 mètres de profond. On peut facilement tenir debout à l'intérieur. Depuis des générations les habitants du coin se rendent dans cette dernière pour écrire leur nom sur les parois (ils ont en grande partie disparu suite à l'inondation). On peut, ou du moins on pouvait, y voir le nom de mon grand père et d'autre de mes aïeux.

Talweg:

C'est la ligne, le fond de vallée suivant la quelle se dirigent les eaux. Ici il s'agit d'une falaise rocheuse surmontée de buissons de ronces, d'arbrisseaux et d'une épaisse forêt où pullulent fougères, mousses, lichens et morilles.

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