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La Renarde des Alpes

La Renarde des Alpes
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La Renarde des Alpes
  • Grande amoureuse de la nature, j’ai pu me rendre compte du besoin urgent de nature dans notre société. Fort de ce constat, je me consacre à mon échelle à faire découvrir les beautés de notre monde.
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30 août 2012

A l'abri des regards.

Le jardin est un endroit où il est facile d'observer les oiseaux, que ça soit l'hiver avec les espèces autochtones (rouges gorges, merles, corneilles, étourneaux, mésanges...) ou en été avec les espèces migratrices (oies, cigognes, martinets, hirondelles). Il est aussi simple de repérer les traces de leurs passages.

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A gauche, les pic-épeiche c'est construit une succession de nids creusés dans ce vieux tronc d'arbre, qu'il a depuis délaissé au profit d'espèces plus grandes comme la chouette qui sont venues investir les lieux. A droite un merle à coincé une noisette dans une fissure d'une souche, ce qui nous renseigne sur son régime alimentaire.

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Les nids sont de très bonnes sources d'informations sur les espèces présentes dans le jardin. Quand vient le temps de tailler les haies, il est aisé d'en récupérer quelques uns. La période de taille correspond au moment où les oiseaux ont fini d'éléver leurs petits et sont partis du nid. L'an prochain ils en construiront un nouveau.

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Les matériaux utilisés (boue, paille, poiles, mousse, branches, écorces...), ainsi que les plumes, les traces de repas, les fientes et les restes de coquilles (souvent des petits morceaux) sont de bons indicateurs pour déterminer de quel espèce provient le nid.

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Certains nids ne sont pas accessibles, car ils se trouvent dans les murs (queues rousses), les troncs (mésanges) ou au sommet des arbres (corbeaux, corneilles). De plus certaines espèces d'oiseaux les réutilisent (comme les pies), il ne faut donc pas y toucher pour ne pas perturber les espèces au risque de ne plus les voir l'année d'après.

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28 août 2012

Les champignons sont parmi nous.

Il n'y a pas forcément besoin de partir à mille lieux dans les bois ou les près pour rencontrer et ramasser des champignons, parfois ils sont là, devant notre nez sans que nous ne les voyons. Petit aperçu de ce que l'on peut trouver dans un (grand) jardin.

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Le coprin chevelu est un très bon champignon à ne pas consommer avec de l'acool car cela le rend toxique. Il apparaît à l'automne. In ne faut cuisiner que les jeunes sujets.

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 Le polypore mori est un jolie champignon de bois qui possède de grandes alvéoles creuses sous son chapeau.

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 A gauche des polypores mori qui ont passé. A droite des daldinias concentriques qui sont censés, d'après la légende, soigner les rhumatismes. 

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 Autre trèsor de notre jardin, les truffes d'été, qui moins recherchées que les truffes noires restent fort appréciées et appréciables.

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 Ces pédezizes jaunes, nommées sowerbyella imperialis sont non comestibles en raison de leur petit taille et de l'abscence de goût dont elles font preuve. Elles sont peu communes. 

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 Il y aussi un bon nombre de chamignons incoons comme toujours.

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 Autre trésor du jardin, la morille commune que l'on trouve au printemps. C'est un excellent comestible qui se cache dans les feuilles et sur les sols humides.

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 Voilà un énorme ganoderme d'Europe qui pousse en face de la porte d'entrée. C'est un champignon plutôt rare qui peut prendre des proportions plutôt impressionantes. Il n'est pas comestible.

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La lépiote élevée est un bon comestible qui peut être assez grande. Il ne faut pas ramasser les spécimens de moins de 10 cm.

27 août 2012

Sortie en forêt 7.

Avec la sécheresse, la nature a triste mine et tire déjà sur les teintes jaunes et orangées. 

Voilà quelques clichés qui datent de la fin juillet.

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Bien que la forêt manque d'eau, certaines plantes y demeurent communes, comme les myrtilles sauvages (à gauche) qui ne vont pas tarder à mûrir et le trèfle des bois (à droite).

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Les petits polypores hispides sont couverts de gouttes. Ce champignon à la particularité de produire des gouttelettes à sa surface.

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Le cyathé strié est un champignon très particulier, haut des quelques centimètres qui affectionne le bois mort et la mousse. Quand on le coupe en deux, on peut voir que son intérieur est creux, à l'exception d'une dizaines de minuscules poches planches qui contiennent les spores. Il n'est pas comestible.

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Les calocères visqueses sont toujours là quant à elles.

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Les vacances se font sentir avec la multitude de cabanes qui apparaissent dans les bois.

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Les signes de passages d'animaux sont plus facilement identifiable en ce moment. Une pie semble avoir été plumée non loin d'une laissée (crotte) de sanglier. 

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Les traces du chevreuil sont simples, une ou deux feuilles grignotées par là, deux trois laissées ou encore un arbre gratté à son pied par ici.

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Heureusement pour nous, les fougères et mousses viennent donner de la couleur au sous bois.

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Quelques classiques sont là, comme le lactaire poivré (en haut à droite et à gauche), le russule feuille morte ( en bas à gauche) et le scléroderme vulgaire (en bas à droite) mais tous semblent ne pas avoir appréciés les fortes chaleurs.

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Deux petits champi's bien sympathiques, quoi que non comestibles, le lycogala epidendrum ( à gauche) et le fleur de tan avec son joli nom nous vient du gaulois "tann" qui désigne le chêne, dont le champignon aime se nourrir (mais pas exclusivement) une fois celle-ci tombée de l'arbre. Il est peu fréquent.

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Comme d'ordinaire, quelques inconnus au bataillon.

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De belles chanterelles étaient au rendez-vous mais en petit nombre, dommage. Celle de gauche a tenté de nous faire une interprétation à la picasso fort bien réussie.

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Hormis ces quelques specimens, ils n'y a pas de champignons, du moins le peu qu'il restent sont très abîmés comme cette astrée hygrométrique à gauche ou cette vachotte à droite qui d'ordinaire est d'un orange éclatant.

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Les majestueux polypores du bouleau sont encore là.

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Ces collybies à pied en fuseau sont fort jolis, mais avec le temps que nous avons eu et leur propriété si particulière, je ne me risquerai pas à les cueillir. Ils pourrissent assez difficilement.

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deux autres champignons de bois inconnus.

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Autre découverte de cette promenade, la partie postérieur de ce qui pourrait être un squelette de lièvre ou de lapin au vu des griffes et du pelvis.

Bref, pas grand chose à se mettre sous la dent mais pas mal pour les yeux.

8 août 2012

Terre de légendes, Miribel-les-Echelles.

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J'en parlais dans cet article, ici, et nous l'avons fait, cette grande balade de Miribel-les-Echelles de 3h qui c'est un peu éternisée avec nous, la faute aux découvertes et détours que nous avons pu observer et mener.
Les textes entres guillemets sont ceux de la promenade. 

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1.L'église.

 "L'ancienne église menaçant de s'écrouler fut démolie au printemps 1876. À cette date débuta la construction du mur de soutènement de la nouvelle église. Le 1er février 1880, ce bel édifice en pierre de taille blanche (calcaire urgonien) soutenu par un immense mur de la même pierre de taille fût achevé. En façade ouest, l'église possède un portail* dont le tympan* est sculpté d'une scène représentant St Bruno agenouillé dans le désert. Sous le porche de l'église se trouve une grande plaque de marbre artistiquement sculptée représentant une femme à genoux au pied d'une croix; il s'agit d'une plaque commémorative avec le nom des 54 morts de la guerre 1914-1918 inscrits en lettres dorées. C'est en 1922 que fut édifié le monument aux morts prés de l'église. On peut s'étonner de la forme inachevée du clocher, il lui faudrait une haute flèche pour lui donner l'élégance qui lui manque. D'ailleurs si l'on observe le grand vitrail derrière le maître-autel, on peut voir St Maurice et St Bruno présentant l'église de Miribel avec une haute flèche.
*Portail: composition comportant une ou plusieurs portes.
*Tympan: paroi qui clôt l'arc du portail."

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(À gauche une peinture murale représentant un lys martagon, emblème des Alpes. À droite les balcons)

 2.La rue des Balcons.

"Cette rue fait partie du quartier des Balcons qui était autrefois le coeur du village. On y trouvait de nombreux commerces."  L'agencement des habitations est très particulier et donne beaucoup de charme à l'endroit.

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Le village a gardé de nombreuses traces du passé, comme à gauche avec cette plaque indicatrice des communes voisines ou à droite, avec cet emblème des pères chartreux, très présent dans la région.

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3.L'alumant.

"En 1887, les Pères Frédéric Reynaud et Vincent Chaine accompagnés de 8 jeunes élèves quitte Notre Dames des Trois Châteaux en Haute-Savoie pour venir à Miribel et y fonder l'Alumnat. Ces pères étaient membres des Augustins de l'Assomption. On les appelait les Assomptionnistes. En France, on dénombrait 7 Alumnats. Cette congrégation avait pour mission de créer des Alumnats, séminaires destinés à accueillir des enfants pauvres qui souhaitaient devenir prêtres. La construction de l'Alumnat de Miribel date de la fin XIXéme - début XXème. Les Assomptionnistes ont également bâti en parallèle une crypte sur laquelle fut érigée une chapelle dédiée à Saint Antoine de Padoue. Cette chapelle est dotée d'une nef principale avec 2 nefs parallèles, 3 autels dont le central qui contient le gisant de Saint Florent dans lequel sont incrustées ses reliques. Elle dispose d'un orgue. Sur l'un des vitraux de la chapelle, Saint Antoine est représenté au-dessus de l'Alumnat de Miribel. Ce séminaire a existé jusqu'en 1969."

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"En 1887, les "Augustins de l'Assomption" ou Assomptionnistes viennent s'établir à Miribel-les-Echelles. Cette congrégation fondée en 1845 par l'abbé Emmanuel D'Alzon avait pour vocation de donner gratuitement la formation aux jeunes d'origine modeste désirant devenir prêtres. La chapelle de l'Alumnat de Miribel, réplique de la basilique Fourvière est construite sur le théâtre en crypte. Elle est dédiée à Saint Antoine de Padoue et à Notre Dame du Rosaire."

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C'est un vieux village typique de notre région.

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Les maisons y ont souvent les volets bleus.

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4.La croix de la poste.

"Les croix: Elles sont nombreuses et disséminées sur toute la commune. On en compte 32. Ces croix, symboles de leur foi et de leur piété, les Miribelains les ont érigées monumentales et belles. Trois seulement ne sont pas en pierre de taille. Le fût en est très élevé, de forme ronde quelquefois carrée, le croisillon pas très large. Le pied est un entablement pour recevoir les fleurs. Toutes ces croix fesaient l'objet une fois par an de processions. Elles étaient pour l'occasion ornées de couronnes de mousse, drapées d'étoffes rouges ou blanches parsemées de guirlandes, ou de roses, de lilas et de primevères. L'entablement était chargé de vases de fleurs, de tableaux de familles montrant les images des saintes et des saints proteceurs. À tout cela s'ajoutaient les cierges. Ces rogations permettaient au prêtre d'écarter les fléaux, les orages et par sa bénédiction de demander à la terre les récoltes attendues."

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5.La croix de la Combette.

Elle se trouve derrière l'alumnat et fait partie de du circuit de la ballade
des croix mirabelaines. Il n'y a pas plus d'informations sur ce monument.

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Surprise au détour d'un chemin dans le coeur du village, voici un polypore soufré !

Prisé par nos compatriotes américains et canadiens qui lui attribuent un goût de poulet, d'où son surnom de "poulet des bois", il est considéré chez nous comme un piètre commestible, qui se consomme jeune, avec bon nombre d'épice pour masquer son goût. À laisser de côté. Les spécimens ici sont jeunes et bien frais, ils abordent une éclatante couleur qu'ils ne perdent pas à la cuisson.

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La grande mauve c'est invitée dans les champs avoisinant, ces fleurs et ses feuilles sont de bons comestibles.

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La carotte sauvage, bien que très parfumée, n'a de commun avec notre carotte commune que le nom. On l'appel aussi carotte de la reine Anne car lorsque celle-ci se mit à l'ouvrage pour réaliser une dentelle, elle se piquât le doigt et laissa tomber une goutte de sang à son centre, ce qui ne va pas sans rappeler la fleur de la carotte sauvage qui est d'un blanc pur où en son centre se trouve une fleur rouge pourpre. La science ne connait pas encore le rôle de celle-ci, le mystère resste donc entier. C'est aussi une plante médicinale.

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Le long du rempart qui mène à la carrière, poussent des petites campanules sauvage (à gauche)
et de la petite centaurée (à droite) qui elles aussi sont médicinales.

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La  germandrée petit-chêne (Teucrium chamaedrys) est une plante de la famille des liamacées
qui pousse au printemps et en été mais aussi en automne s'il y fait doux.

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6.La carrière.

"Origine : La molasse est une roche qui s'est formée avec les sédiments provenant de l'érosion des chaînes de montagnes préalpines, qui se sont entassées dans des "bassins molassiques". Des pressions exercées sur ces sédiments ont permis la formation d'une nouvelle roche. Ici le terme "molasse" désigne un grès tendre et sableux de couleur beige et verdâtre.
Utilisation : La molasse était extraite pour la construction locale, en encadrements de fenêtre, en chaînages d'angle : linteaux et pierres d'angle que l'on peut retrouver sur les maisons anciennes de Miribel. C'est de cette carrière qu'ont été extraites les pierres qui ont servi à la construction de l'intérieur des églises des environs notamment Miribel et Saint-Laurent-du-Pont. Cette pierre avait l'avantage d'être facile à extraire mais elle résistait mal à l'érosion. La molasse a été utilisée pour faire des meules afin d'affûter les outils et pour la construction de fours à pain. Cette carrière n'est plus exploitée depuis 1952."

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On peut observer des anneaux contre les parois qui servaient à attacher les bêtes de somme qui transportaient les pierres. "Principe d'extration : pour extraire les "moellons" de la molasse on utilisait des coins de bois bien sec. On les glissait dans des fentes de la roche, on arrosait. L'eau faisait gonfler le bois, la pierre se fendait. On utilisait également des coins de fer. Les pierres étaient ensuite acheminées par des boeufs."

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La vipérine commune est une plante médicinale qui aime les endroits secs et dégagés. 

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7.Notre dame du Château.

"Au X ème siècle, Humbert, duc de Savoie, fait venir en ces lieux des moines bénédictins, et une famille seigneuriale originaire de Vienne qui prend le nom de Miribel. Il construisent sur une colline dominant la vallée du Guiers, à 660 m d'altitude, une première fortification de type castral et une chapelle. Une construction en pierre la remplacera vers le XI ème siècle. Si ces deux constructions ne nous sont guère connues, une carte, conservée aux Archives départementales et datant de 1777, donne une idée du château à cette époque. Dans l'enceinte du château trois tours crénelées dont une à deux étages avec fenêtres, sans doute le donjon ou la poterne d'entrée. Un autre document montre un bourg en ruines au pied nord du château tandis que sur le flanc sud-ouest, s'étend un hameau, au lieu-dit de l'actuel Villard. 

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On y voit une halle, une prison et le lieu où le seigneur faisait proclamer ses bans.

Le château, situé aux frontières du Dauphiné et de la Savoie, fut convoité et pris au coeur des guerres qui déchirèrent ces deux principautés. En 1355. le Traité de Paris fixa le Guiers pour frontière et Miribel devient définitivement terre du Dauphiné. De nouveau fortifié, au moment des guerres de religions, il fut assiégé et pris par le Duc de Savoie, puis libéré par Lesdiguières en 1595 au cours d'une bataille qui dura quelques jours. Le Traité de Lyon en 1601 imposa la destruction du château dont les ruines subsitèrent jusqu'au 18ème siècle. En 1865, le Curé et les Miribelains décidèrent d'édifier une tour de 15 m couronnée d'une satute de la Vierge sur l'emplacement du château. La chapelle fut construite en 1899.

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De nos jours, on peut toujours distinguer la motte castrale*, la basse cour où s'étendait le bourg initial occupé par le champ, et les ruines du rempart qui la protégeait. En façade de quelques constructions villageoises on peut remarquer de belles pierres qui proviennent du château.

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*La motte castrale est un ouvrage de défense médiévale composé d'un rehaussement important de terre rapportée et tassée, de forme circulaire. Au sommet de la motte est édifiée une tour de bois ayant fonction de donjon. Elle est considérée comme le précurseur du château-fort.

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Un peu d'histoire.

François de Bonne de Lesdiguières, connétable de France, militaire et pair de Fance. Traité de Paris (5 janvier 1355): il met fin au conflit entre le comte de Sacoie, Amédée VI, le roi de France Jean le Bon et son fils Charles, Dauphin de France. Traité de Lyon (20 janvier 1601) signé par Charles Emmanuel Ier, duc de Savoie et Henri VI, roi de France: il met fin à 9 ans de guerre et redessine le royaume avec l'annexion de Bresse, du Bugey et du pays de Gex."

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Du sommet, on a une vue imprenable sur tout les alentours, on peut même voir la Sûre,
le petit Som et bien d'autres montagnes de la Chartreuse.

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Après de nombreuses marches, on arrive au sommet et on surplombe la motte castrale de 15 m.

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Une pierre panoramique a été installée pour identifier les montagnes et
les communes proches. Dommage que les gravures ne soient pas bien lisibles.

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(à gauche photo de R.L.)

Ces deux herbes aromatiques sauvages aux bienfaits reconnues sont fort semblables en gros plant. Il s'agit du serpolait (à gauche) qui est un thym sauvage et de l'origan sauvage (à droite), un proche cousin de la marjolaine. Si en photo la différenciation n'est pas aisée, elle est bien plus simple dans la nature, l'origan étant plus grand, avec une tige large et des feuilles plus grandes que celle du thym qui est une plante rampante.

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8.La croix du Villar ou croix St Maurice.

Pas d'informations sur la croix du villar, elle a dû être hérigée par les habitant du lieu dit. À droite,
une niche dans le mur d'une maison faite avec des pierres du château, ce qui est commun dans le village.

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(à droite photo de R.L.)

Les jardins regorgent de fleurs colorées et parfumées.

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9.Le bassin duVillard.

"Bassin en pierre de taille calcaire monolite. Il porte sur une face un cartouche en relief gravé
d'un blason sans armoiries. Celui-ci très abîmé, laisse pourtant apparaître une date: 1573."

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La chélidoine est une plante à fleurs jaunes, produisant un suc jaune-orange piquant si on
le pose sur la langue. Il sert dans le traitement des verrues d'où son nom "d'herbe à verrues".

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(à droite photo de R.L.)

Sur le chemin nous rencontrons un joli Euplagia quadripunctaria Poda, plus connu sous le nom d'écaille chinée. Ce papillon est protégé dans toute l'Europe, il ne faut pas le déranger.
Le spécimen que nous avons trouvé était mort, ce qui nous a permis de le regarder sous tous les angles.

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Fleurs et girouettes décorent le paysage.

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10.La croix du Froue.

"Vue sur la croix du cimetière."

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Le parcours continu à travers la forêt.

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La fougère est une plante très ancienne. Elle est utilisée dans de nombreux rituels magiques.

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Le mélampyre des bois est une très belle fleur qui forme des tapis dans le bois. Il fait
partie des plantes parasites car il se nourrit en suçant la sève des arbres. Il a sa rubrique ici: 
http://grimoirescarnets.canalblog.com/archives/2012/07/12/24689193.html

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( photo de R.L.)

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Les chevreuils et les sangliers laissent facilement des traces de leur passage.

11.Dolmen de Pierre-Aigüe.

Pas de photo pour cette étape-ci, nous sommes passés devant le panneau mais pensant que le circuit repassait devant le dolmen, nous avons à tort continué notre route, tampi. "Il s'agit en fait d'un bloc erratique amené par les glaciers. Il repose sur trois pierres beaucoup plus petites. Le petit sentier pour y accéder s'appelait autrefois le chemin des Fourmis (passage emprunté par de nombreuses colonies). D'après la légende, le soir de Noël à minuit cette pierre tourne trois fois sur elle-même."

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Les fourmilières sont nombreuses. Si elles sont si impressionnantes c'est que le sol riche en pierres empêche les fourmis d'y creuser leur galeries (en moyenne, une fourmilière est aussi profonde qu'elle est haute), elles doivent donc l'agrandir par le haut pour accueillir toute la colonie.

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Sur le sentier nous avons trouvé un nid de grives musiciennes tombé au sol. Les petits y demeurent 2 semaines avant de se poser maladroitement sur les branches qui les avoisinent, où leurs parents continuent de les nourrir pendant 2 à 3 semaines. Le nid est ensuite abandonné et les parents en reconstruiront un l'année d'après.

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L'intérieur du nid est semblable à une poterie. Les oiseaux pour obtenir ce résultat
mélangent de la boue avec leur salive pour former un mortier naturel.

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Le polypore hispide est un drôle de champignon qui produit des gouttes. Il colonise les arbres et les fait périr. Autrefois on en tirait des colorants naturels qui servaient dans la teinte du bois et des vêtements.

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12.La pierre à sacrifice.

"Aucune information n'a été trouvée sur l'histoire de cette pierre proche de le pierre de Lentillière. Le creux formant l'empreinte d'un pied d'enfant ne serait qu'une cavité formée par l'érosion naturelle de la roche. Les anciens habitants proches de ce lieu la nommaient pierre druidique ou ancienne pierre à sacrifice par la présence d'une rigole supposant l'écoulement de sang lors de rituels."

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13.Dolmen de Lentillière ou l'Antillière.

Il est souvent confondu avec la pierre à Mata. "Il ne s'agit pas d'un bloc erratique mais bien d'une roche calcaire d'une épaisseur de 1.80m vestige karstique en place sur le petit chaînon de Miribel. Sa surface tabulaire de 3m sur 2 porte sur ses bords deux cavités longtemps assimilées à des cupules. Celles-ci, remarquables par leur taille, seraient dues à des phénomènes naturels d'érosion. On a souvent évoqué le fait que cette pierre ait été l'objet d'un culte : rien n'est moins sûr !.."

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Les collybies du chêne, comme ceux-ci qui forment de jolies colonies. Sa couleur varie
souvent et il n'est pas facile de le reconnaître. C'est un comestible médiocre.

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14.La croix de Tempétaz.

La croix de Tempétaz fait partie du circuit des croix, elle est, à chaque fois que j'y passe, décorée
de fleurs. Il semble que certains croyants ou simples promeneurs ne restent pas insensible face à elle.

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Les orchidées ont fini de fleurir, les voilà en graines, comme
ces néotties nid-d'oiseau à gauche ou cette épipactis à droite.

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De nombreuses croix et chiffres gravés sont visibles en forêt.

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Une jolie pierre en forme de coeur.

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La paxille à pied noir est comme toutes les paxilles non comestilbe, il est fortement conseillé de le rejeter.

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Autre champignons, le calocère visqueux à gauche qui est non comestible et le collybie en entonnoir à droite.

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Le bolet à chair jaune est un piètre comestible. On ne peut consommer que son chapeau, un fois celui-ci privé de sa mousse. De plus il noircit à la cuisson. Lorsque sa chair est séctionnée, elle devient bleue . À gauche le chapau vient juste d'être coupé et on peut voir, à droite, le résultat quelques secondes après.

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L'humidité et la fraîcheur de la forêt sont un vrai délice.

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15.L'oratoire de la Séverine.

"Lors de la démolition de l'ancienne église on confia à la "Mena" deux statues de bois. Cette vieille fille dévouée les déposa contre un rocher dans une parcelle boisée qu'elle possédait aux Grangettes. Elle aménagea ensuite une petite construction avec toiture de bois. Après sa mort, Séverine Viviver, une fille qu'elle avait élevée devint l'héritière de ses biens. Elle continua d'entretenir le mieux possible ce petit oratoire que tous les Miribelains connaissaient sous le nom de "la chapelle de la Séverineé. A sa mort, elle légua le bois auc Pères Assomptionnistes qui restaurèrent le site. Suite à l'abandon de l'Alumnat par les religieux, l'oratoire continua s'être entretenu. Il a été rebâti récemment par une équipé de bénévoles sur son lieu initial contre le rocher et ue statue de plâtre a remplacé celles d'origine."

"Après la démolition de l'ancienne église de Miribel-Les-Echelles en 1876, on confia à la "Ména" qui habitait le village deux statues de dimensions bien différentes: l'une de la vierge et l'enfant, l'autre de Ste Anne. Cette dévouée vieille fille les transporta d'abord contre un rocher dans une parcelle boisée qu'elle possédait aux "Grangettes". Elle aménagea ensuite en bordure de  ce lieu une petite construction avec sol nivelé, toiture en bois et grillage. Après sa mort, Séverine Vivier une fille qu'elle avait élevée devint l'héritière de ses biens. Séverine, enfant naturelle originaire du Mas, continua d'ntretenir du mieux possible ce petit oratoire... Séverine gardait les enfants dont les parents travaillaient ou les enfants seuls. Elle se rendait souvent avec eux sur ce lieu de prière pour déposer des fleurs. Les Miribelains s'y arrêtaient et dans tout le pays on connaissait cet endroit sous le nom de "chapelle de la Séverine". Elle légua à sa mort le bois aux pères Assomptionnistes de l'Alumnat de Miribel qui restaurèrent l'oratoire: les statues furent repeintes, la toiture et le grillage remplacés. Après l'abandon de l'Alumnat par les religieux, le bois devint la propriété de Monsieur Guy Cayez-Barrioz. L'oratoire continua d'être bien entretenu. Des années plus tard un violent orage détruisit cette construction. Une statue fut emportée par le vent, la deuxième fut récupérée, réparée mais trop abîmée on l'entreposa dans l'église où elle se trouve encore aujourd'hui. Récemment ce petit édifice a été rebâti par une équipe de bénévoles sur son lieu d'origine contre le rocher et une statue de plâtre a remplacé celles d'origines... Il est à souhaiter que cet endroit soit encore longtemps visité car c'est un peu l'hisoire de Miribel."

 L'oratoire en 1965, panneau explicatif du circuit.

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16.Le caveau inachevé.

"Ce début de construction en pierres taillées dont l'historique est incertaine, serait le travail d'un tailleur de pierres qui vivait dans une petite maison juste au dessus (actuellement en ruines). Il s'agit d'un caveau édifié avec les pierres utilisées lors de la construction de la nouvelle église en 1876 à laquelle cet artisan aurait participé. Il serait mort avant de terminer son ouvrage. Ce petit monument a toujours produit un fort effet onirique sur les enfants qui ont souvent imaginé qu'un trésor y était caché."

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Retour par le haut du village. Les maisons sont très atypiques, comme cette pienture sur le mûr de l'hôtel-restaurant "les trois biches" à gauche ou cette maison à droite, qui en son centre possède une alcôve au se tient une statue de la vierge marie. En somme une très belle promenade, qui fatigue un peu les mollets.

6 août 2012

Sortie dans les marais (2).

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Promenade dans la tourbière de l'Herretang (de nouveau),
en faisant un petit détour par les étangs de Saint Joseph des Rivières.

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Les cannes et canetons chipeaux et colvers sont peu timides tout comme les foulques macroules. La pluie
suivie d'un beau et hardant soleil a fait fuir bon nombre d'animaux,
ils sont les seuls oiseaux que nous avons pu observer.

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Les gerbes d'or ont fleurit et attirent les abeilles des ruches installées le long du court d'eau qui longe la tourbière.

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L'arbre à papillonS et les chardons présents dans ce milieu aquatique attirent une multitude d'insectes.

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La morelle douce-amère est encore en fleurs mais beaucoup de plantes commencent à donner des graines. Il faut y prendre garde, surtout avec les enfants car elles sont toxique bien que la plante soit médicinale.

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Sur le chemin nous avons croisé, avec les jolies vaches Aubrac, de nombreux
petits crapauds communs qui ayant atteints leur forme adulte, ont quitté leur mare.

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Autre plantes médicinales dont regorge la tourbière et les marais,
la salicaire commune (à gauche) et le bouillon blanc (à droite).

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Il en est de même avec la consoude (à gauche) et le serpolait (à droite)
qui est aussi un excellent aromate, car il s'agit du thym sauvage.

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La grande bardane est passée, mais la bardane commune (à gauche) continue à fleurir. Les viornes boules de neige sont en graines (attention aux graines qui chez certaines espèces sont toxiques !). C'est un arbuste qui à longtemps été utilisé par les sorcières dans leurs rites.

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Des oiseaux ont commencé un nid sans l'achever. Ce dernier est tombé au sol.
On y distingue des plumes, des poils et des bouts de crins qui ont servit à sa confection.

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La pluie nous a accompagné pendant une bonne partie de la journée
mais cela ne nous a pas empêché de nous amuser.

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Nous avons même pu faire d'immenses chapeaux avec des feuilles de pétasite hybride.

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5 août 2012

Sortie en forêt 6.

La promenade du col des mille martyrs est très plaisante à faire et permet de présenter la nature aux plus jeunes de façon ludique.
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Voici le petit texte explicatif sur le col présenté au pied d'une des nombreuses croix qui bordent le chemin:

"Le lundi de Pentecôte, on se rendait à pied de Miribel au Pont de Beauvoisin auprès de la relique des dix mille martyrs. Ce trajet jusqu'à l'église des Carmes se faisait en priant et en chantant pour la protection des récoltes. L'évêque de Grenoble finit par interdire en 1658 cette procession, pratiquée par d'autres communautés de Valdaine, pour cause de débordements et de contrebande. Suite à une supplique écrite du curé et des habitants de Miribel, une procession de substitution fut autorisée jusqu'à la limite de leur mandement où serait installé un oratoire pour dire la sainte messe le jour de la fête des martyrs. Faute de moyens, l'oratoire fut remplacé par une croix plusieurs fois reconstruite qui figure sur la carte de Bourcet de 1754. Le bois environnant est désigné sous le nom de "Mirmatu" par la carte de Cassini (déformation probable de 1000 martyrs). on y faisait jusqu'en 1914 une procession le dimanche qui suit le 22 juin.

Les Milles Martyrs

Ces 10 000 martyrs devenus 1000 n'étaient pas des victimes des Sarrasins ni des bandes du seigneurs des Adrets. Survivants d'une armée romaine conduite par le tribun Accace, ils avaient embrassé le christianisme. Ils furent crucifiés sur le Mont Ararat vers l'an 120 sous le règne de l'empereur Hadrien. Une autre version indique que le roi Sapor de Perse fit crucifier 10 000 soldats chrétiens commandés par St Accace. Leurs reliques rapportées de la croisade en 1492 pas Jacques de Clermont furent conservées dans un reliquaire de vermeil en l'église des Carmes de Pont de Beauvoisin (Savoie). Elles furent détruites à la révolution. Ces reliques étaient aussi vénérées à Rome, Bologne, Avignon, etc... Leur véritable histoire confine à la légende."

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Les pelotes de rejection sont un bon moyen d'expliquer aux enfant
le régime alimentaire des chouettes, des hiboux et des ducs.

Ce sont en effet ces oiseaux qui les régurgitent. Il s'agit des poils, plumes, becs et os des proies qu'ils avalent entières et qu'ils ne peuvent digérer. Ils recrachent ces parties qu'ils ne digèrent pas sous forme de "pelotes" sèches. Avec un bâton, on peut facilement les ouvrir pour voir quel a été le repas de l'oiseau. Tout est expliqué ICI.

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Petite initiation aux champignons de nos forêts, entre les bons
(comme ces russules charbonières à droite) ou les mauvais (ce bolet satan à gauche).

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Et les très bon comme avec les rares chanterelles que nous avons trouvé,
la forêt étant extrêmement sèche pour permettre l'abondance des champignons.

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Un jonc torsadé autour de l'anuaire, deux-trois fleurs et feuilles glissées à l'intérieur, et on obtient
une bague sauvage et éphémère. Attention à ne pas cueillir les plantes protégées pour l'orner.

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Identification des plantes comestibles avec la bardane commune
à gauche et les framboisiers sauvages à droite.

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Les indices du passage des animaux sont nombreux. Poils, traces, crottes et cris sont d'une aide précieuse. Ici on peut détecter la présence du chevreuil avec les troncs des jeunes noisetiers qu'ils ont effrités (à gauche), ou celle du blaireau avec cette trace, avec les griffes bien visibles, qu'il a laissé dans la boue (à droite).

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Sur les branches des chênes, poussent ces étranges petits cônes. Il s'agît d'une gale, c'est à dire que la larve d'un guêpe (Andricus foecundatrix) qui a été pondue dans l'écorce de l'arbre va faire dégénérer celle-ci qui va former une excroissance dont l'insecte va se nourrir pour atteindre le stade adulte d'imago.

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Et pour terminer cet article, une habituée des nos forêt, la grenouille agile, à ne pas confondre avec la rainette qui peut être marron ou brune aussi. Édite : je viens commenter cet article 4 et demi après sa première rédaction. Que de parcours fait depuis. Pour rappel il ne faut jamais attraper les amphibiens et si cela dois se faire, toujours avec les mains bien humides pour ne pas retirer le mucus qui protège leur peau très fragile et délicate.

3 août 2012

Sortie en montagne 4

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Visite de l'Aiguillon, qui culmine à 2095 mètres d'altitude, avec un départ du circuit à 1800 mètres, soit 300 mètres de dénivelé. Les fleurs de l'article précédant sur la montagne étaient majoritairement présentes, je ne les ai pas ajoutées pour éviter de me retrouver avec un article trop grand et trop redondant.

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Au pied de l'aiguillon, une belle surprise m'attend. Le sentier pédestre est entouré de dizaines de plants
du rare lys martagon. Bien que beaucoup soient en graines, un grand nombre fleurissent encore.

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Le vératre vert, à ne surtout pas confondre avec la gentiane jaune quand ils ne sont pas en fleurs
(les feuilles du vératre sont alternes alors que celle de la gentiane se font face à face), commence à faner. 

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Deux classiques de nos montagnes, l'arnica montana (protégée en Chartreuse), et la laitue vivace.

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Voilà une espéce de chardon que je n'ai pu identifier. Je l'ai d'abord s pris pour un chardon
Marie appelé chardon Notre-Dame mais il ne semble pas faire parti de cette espèce.

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L'achillée mille feuilles est d'un très jolie rose. À droite la vipérine pustuleuse (?).

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La gentiane croisette est courante l'été. C'est une jolie plante à fleurs bleues qui traditionellement
posséde quatre pétales, mais lors de ma sortie j'ai pu en observer avec 5, 6 voir même 12 pétales !

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Les gentianes jaunes, au pied de la rando de l'Aiguillon, ont fané mais
pour celles qui poussent un peu plus haut, c'est une explosion de fleurs.

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La cardabelle est une jolie fleur piquante que l'on accroche sèche sur les portes
des maisons pour prédire le temps en fonction de la forme que prend
la plante. Cependant elle est par endroits protégées, pas touche !

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 Il y a aussi beaucoup de papillons et d'insectes qui sont faciles à observer le long du
chemin, de même que ces belles et rares edelweiss qui poussent au bord du sentier.

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Autre plante remarquable, l'oeillet sauvage.Une partie des oeillets
sont protégés en France, hormis ceux d'élévage et indigènes.

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Autre rencontre avec ce troupeau de génisses et de veaux, qui
pas farouches pour un sous, paissent dans le sentier de randonnée.

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À gauche, un papillon appelé petite tortue (Aglais urticae),
 droite un papillon de la famille Lycaenidae que jen 'ai pu identifier.

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La Mélitée du Mélampyre ou le Damier Athalie est un joli
papillon aux motifs en damiers. Il est protégé en Île de France.

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La gentiane champêtre peut être rose ou violette comme ici.
On l'a rencontre à l'étage subalpin et alpin.

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En fin de parcours, les promeneurs surplombent le lac du Pontet où certains
courageux osent tremper les pieds dans l'eau. Encore une jolie balade en vue.

23 juillet 2012

L'alliaire officinale.

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L'alliaire officinale:

noms: l'alliaria petiolata en latin, crucifère en raison de ses fleurs, alliaria officinalis, alliaire, sisymbre alliaire, herbe à l'ail, herbe aux aulx, Julienne alliaire, Velar alliaire. Le terme alliaire vient du latin « allium » qui signifie « ail ». Le terme « petiolara » fait référence au long pétiole des feuilles du bas.

classification: proche du chou, il fait partie des brassicacées.

habitat: présente sur toute la France mais aussi en Europe (sauf les régions méditerranéennes), en Asie occidentale jusqu'en Inde. Elle est commune dans les campagnes, en particulier dans les lisières de bois et les haies (on dit donc qu'elle est rudérale). Elle pousse un peu en dessous de 1000m.

description: ses fleurs blanches ont 4 pétales en croix, d'où son surnom de « crucifère ». Ses feuilles une fois froissées dégagent un parfum d'ail qui n'est pas agressif. Elle se reproduit pas germination, à raison de 150 à 850 graines, noires, par plants disséminés en juin, qui dorment 20 mois et qui peuvent demeurer dans le sol pendant 5 ans. C'est une plante annuelle. Jeune, elle pousse au ras du sol puis la tige atteint 40 à 100 cm. À son sommet se forme des grappes de fleurs qui fécondées donnent des capsules nommées siliques. Fin juin la plante se dessèche complétement. Les feuilles sont glabres, larges, pétiolées et en forme de coeur. Elle fleurit de mars à juin.

confusion: avec les dentelaires (Dentaria sp.), l'osmorhize de Clayton (Osmorhiza claytonii) et la saxifrage (Saxifraga virginica).

culture: très facile de culture dans le jardin, il devient très vite envahissant, il vaut mieux couper les fleurs pour ne pas laisser les graines se rependre de partout. La plupart du temps il est jugé comme de la mauvaise herbe. Les vaches qui s'en nourrissent produisent un lait avec un très léger goût d'ail.

lutte: il concurrence les plantes sauvages qui fleurissent au printemps en s'appropriant les nutriments, l'eau et la lumière. Introduite au Canada et aux U.S.A. il cause beaucoup de dégâts.

histoire: déjà en 1699 l'alliaire était connue, surtout par les propriétaires terriens, qui se plaignaient de ses capacités envahissantes. 

propriétés médicinales et utilisation: cette plante est très riche en vitamine C. Elle est diurétique, antiseptique, stimulante, expectorante, détersive. De plus elle est employée pour fortifier les gencives, soigner l'eczéma et les plaies mineures mais aussi contre la bronchite et l'asthme. Elle permet la guérison des problèmes cutanés lents à guérir, les rhumatismes et la goutte.

cuisine: il faut récolter les feuilles du sommet et éviter celles qui sont basses car filandreuses, particulièrement après la floraison. On le consomme la plupart du temps cru car cuit il devient amer et perd une partie de son goût d'ail. Les jeunes pousses, feuilles et fleurs crues sont mêlées aux salades, sauces et sandwiches. Elles peuvent aromatiser le beurre et le vinaigre dans le quel on les laisse macérer 10 jours avant de filtrer ou, servir de pistou. Les graines servent de substitut à la moutarde noire.

Condiment, moutarde aux graines d'alliaire

  • 60 g de graines d'alliaire officinale

  • 50 ml de vinaigre de vin blanc

  • 100 ml d'eau

  • 20 ml d'huile de tournesol

  • 60 g de miel

  • 60 g de farine

  • 2 g de sel de Guérande

  • 25 g de curcuma

Rincez les graines à l'eau froide. Faites-les tremper 8 h dans le vinaigre et l'eau afin de les ramollir. Mixez les graines, l'eau et le vinaigre. Ajoutez petit à petit l'huile de tournesol, le miel, la farine et le sel. Ajoutez le curcuma si vous souhaitez donner une couleur plus jaune à la moutarde. Laissez aérer la moutarde dans un pot en terre à l'air libre pendant 48 h au réfrigérateur.

22 juillet 2012

La camomille médicinale.

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La camomille médicinale:

noms: camomille sauvage, camomille vraie, petite camomille, camomille commune ou œil du soleil. On l'appel aussi camomille allemande car elle est très utilisée par les populations des steppes d'Europe centrale. Elle se nome également matricaire camomille ou matricaire tronquée, du fait de son intérêt dans les problèmes menstruels (matricaria recutita en latin).

classification: c'est une plante herbacée de la famille des astéracées.

habitat: on la trouve dans toute la France hormis dans les Alpes Maritimes, les Pyrénées Orientales, le Territoire de Belfort, la Lozère, la Corrèze, la Haute Vienne, la Creuse et la Charente. On la trouve dans les cultures, les terrains vagues, les lieux habités ou fréquentés par le bétail. Elle est originaire l'est Européen, de l'Orient mais on la trouve dans toutes les régions du monde.

description: c'est une plante annuelle avec une odeur très prononcée, qui mesure environ 60 cm. Sa tige unique est droite, avec des feuilles deux fois divisées en fines lanières très découpées. Elle fleurit de mai à octobre, les capitules ont des fleurs en tubes jaunes et sont entourés de ligules blanches (petit appendice blanc en forme de languette) et de grands pétales blanches. Les fruits sont d'un blanc jaunâtre et très petits (environ 1 mm) et sont surmontés d'une couronne oblique.

confusion possible: il est possible de la confondre avec la marguerite, l'aster, l'anthémis des champs appelée fausse camomille (qui elle aussi a des vertus), la vergerette annuelle ou la pâquerette. Pour éviter les confusions, il faut être attentif aux fleurs, aux feuilles, à la taille et au parfum de la fleur.

histoire: les égyptiens utilisaient la camomille pour soigner la fièvre, les troubles chez les femmes et les courbatures. La légende raconte que Ramsès II aurait été embaumé avec de l'huile essentielle de camomille. Au moyen âge c'est un médicament précieux.

propriétés médicinales: cette plante a beaucoup d'effets, elle est hypnotique et anxiolytique, anti-inflammatoire, anti-phlogistique, spasmolytique, antispasmodique, ulcéroprotecteur, bactéricide, fongicide, carminative, cholérétique et stomachique. Le bisabolol contenu dans la camomille peut augmenter le passage transcutané de certaines drogues. Elle est aussi anti-inflammatoire, et lutte contre les toxines bactériennes. Plusieurs de ses molécules sont synthétisées et entrent dans la composition de médicaments. Son huile essentielle est très efficace. De plus elle permet de réhydrater le corps. Elle peut calmer les courbatures, combattre les douleurs, les maux de tête et de dents. Elle est efficace conte les malaises. On a identifié plus de 120 substances dans cette huile essentielle.

utilisation: les fleurs (jaunes et blanches) sont utilisées pour la fabrication d'infusions toniques, digestives et sédatives. Elles traitent également les inflammations et les ulcères gastriques, les gastrites, les colopathies spasmodiques (pathologies de l'intestin), régulent l'acidité gastrique, les entérites, les crampes, les ballonnements, les troubles de la menstruation, du sommeil, l'anxiété et les dépressions nerveuses légères. L'huile essentielle de camomille, d'un joli bleu, est utilisée pour calmer. Pour réaliser une tisane de camomille, infuser pendant 10 minutes une cuillère de fleurs dans 150ml d'eau bouillante puis filtrer. C'est la tisane la plus consommée dans le monde avec la menthe, le tilleul et la verveine. En usage externe, on la place en cataplasme pour les douleurs musculaires et les infections des yeux et les conjonctivites. On peut aussi utiliser la décoction de camomille blondit les cheveux ou les solutions liquides de camomilles en bain de siège pour les hémorroïdes.

cuisine: il existe plusieurs recettes qui sont composées de camomille comme le canard à la camomille, le saumon poché au thé vert, les zestes de pamplemousse à la camomille, sauce vierge à la camomille et bien d'autres. Son goût est très aromatique.

21 juillet 2012

Sortie en forêt (5).

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Petite sortie dans le bois pleine de surprises notamment grâce cette rencontre avec une jolie grenouille agile.

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Les russules émétiques apprécient les fortes chaleurs de ces derniers jours.

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Bien qu'encore très présents, les lactaires poivrés se font doucement remplacer par un petit nouveau,
le lactaire à lait abondant appelé aussi vachotte. C'est lui aussi un médiocre comestible .

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Les néotties nid-d'oiseau sont toujours en fleurs, bien qu'une partie donnent déjà des graines.
On peut les retrouver ici: http://grimoirescarnets.canalblog.com/archives/2012/07/12/24689193.html
et ici: http://grimoirescarnets.canalblog.com/archives/2012/06/26/24581697.html

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Les chanterelles sont au rendez-vous, par forcément en masse ... mais là tout de même.

*bave*

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On peut rajouter trois beaux cèpes d'été à notre tableau de chasse.

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À gauche le bolet pomme de pin. C'est un médiocre comestible, jugé comme souvent
non consommables. Il est préférable des l'admirer, d'autant plus qu'il est rare.

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Les lactaires poivrés sont en manque d'eau avec les fortes chaleurs de ces jours.

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Autre découverte, quelques plumes d'une buse et une belle cabane cachée dans les bois.

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Autre champi' incontournable, l'amanite rougissante.

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Un groupe de champignons violets inconnus, amassé sur un tronc tombé.

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Le russule olive est un piètre comestible, à la saveur douceâtre.

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À gauche un russule du fiel, qui malgrès sa bonne odeur est non comestible au contraire
du russule charbonnière à droite qui est un bon comestible, en particulier jeune.

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Les collybies à pied en fuseau font grise mine.

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Il reste également quelques satyres puants, appelés aussi "morilles du diable".

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Bref, une chouette cueillette avec de beaux spécimens.

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