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La Renarde des Alpes
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  • Grande amoureuse de la nature, j’ai pu me rendre compte du besoin urgent de nature dans notre société. Fort de ce constat, je me consacre à mon échelle à faire découvrir les beautés de notre monde.
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15 avril 2013

Biotope des morilles rondes, des morillons à demi-libres et des pézizes veinées.

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Présentation de ma petite morillère productrice de morilles blondes, de morillons à demi-libres et de pézizes veinées. Seules les dernières citées sont sorties, avec un fort aplomb vu leur abondance. Mais en attendant, tour du jardin.

Les merles ont pondu et il semblerait que les oisillons soient sortis à moins qu'une chute involontaire ou un coucou aient causés la casse de l'oeuf. En générale les merles pondent entre mi-mars et mi-avril et couvent 12 à 14 jours ce qui pourrait faire que cette coquille correspond à une naissance. Les merles pondent 2 à 6 jolies oeufs bleus d'où sortent les oisillons qui prendront leur envole définitif entre 17 et 29 jours après leur éclosion.

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Bien que quelques souches robustes ont déployé leurs feuilles sous la neige, c'est en ce début printemps que le chélidoine (chelidonium majus) sort son joli feuillage vert. Appelé plante à verrues, son suc appliqué sur celles-ci les soigneraient. Dans la théorie des signatures, ce jus jaune semblable à la bille soignerait les infection du foi. Prudence, à forte dose (il contient des alcaloïdes) il pourrait tuer.

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Le printemps c'est aussi le début des mues et des changements de peau pour bon nombre d'animaux mais aussi de plantes. Les araignées loups, sorties de leur cachette dans la terre où elles sommeillaient ont mué. Leur exosquelette appelé cuticule devenu trop petit, elles s'en débarrassent pour pouvoir grandir, comme le font les serpent. Le lichen lui a fait son temps et à fini dans un petit ruisseau. Les lichens sont généralement l'aliance d'un champignon et d'une algue ce qui rend leur classification difficile, à la limite du monde fongique et du monde végétal.

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Et puis le jardin commence à se mettre en activité. Les jonquilles ornementales sont sorties et seront dans peu de temps suivies par les tulipes. Les jonquilles sont natives du bassin méditerranéen et ont conquis de nombreuses contrées. Bien qu'elles soient restreintes dans la gamme de couleurs (jaune, orange, blanc), ces fleurs sont très résistantes à la maladie et au froid et sont parmi les premières à fleurir.

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Et puis il y aussi les espèces sauvages qui bien souvent, s'invitent dans les parcs et jardins pour notre plus grande joie. Rare en Isère depuis plusieurs années ou du moins peu courante, l'anémone jaune (anémone ranunculoide) commence timidement mais sûrement à faire son retour. Très semblable à l'anémone sylvie (qui est blanche), elle s'en différencie par les légers dimorphismes entre leurs feuillages mais surtout de par leur couleur. Et puis il y a les violettes odorantes qui colorent et parfument le sous bois et tiennent parfois compagnie aux champignons de printemps.

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Il y aussi la carotte sauvage et le pain de poulet qui s'invitent dans la pelouse ou sous les noisetiers et qui sont d'excellentes plantes médicinales à condition de savoir les reconnaître car il est facile de faire des confusions, et les conséquences peuvent être parfois désastreuses comme avec le ciguë qui ressemble facilement à notre bonne vieille carotte sauvage.

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Autre star du printemps sublimée ici par la pluie, la primevère acaule avec la quelle il est facile pour les enfants de faire une petite trompette musicale. Il suffit de s'éparer la fleur sans l'abimer de ses sépales et de souffler doucement dans le tube que forme la fusion des pétales pour produire de la musique. Effet assuré.

 

Biotope et milieu fongique:

Là on passe aux choses sérieuses. Voilà une réponse à l'éternelle question "mais où trouver des morilles?". Je ne dis pas avoir la réponse mais voici le biotope où je trouve les précieux champignons avec les plantes qui y poussent de manière récurrente.

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Il faut savoir que tout morilleur qui pratique le terrain vous dira, avec un peu de chance, que bien souvent pour trouver les trois espèces citées dans le titre (morilles rondes, morillons à demi-libres et pézizes veinées), il faut se trouver en présence de ficaire (à gauche) quand celui-ci est fleurit (fleurs jaunes). Les ronces sont souvent présentes mais pas toujours mais surtout, du moins pour les morilles et les morillons, de manière incontournable, il faut des frênes ayant débourrés, c'est à dire ayant au moins commencés à avoir des bourgeons s'ouvrant.

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Autres plantes bonnes amies des champignons mais pas toujours présentes, la mousse (à gauche) et l'eurphobe des bois (à droite). Cela vient du fait qu'elles sont gourmandes en eau comme les morilles rondes, les morillons à demi-libres et les pézizes veinées. Attention, il faut savoir que ces espèces peuvent se trouver proches des cours d'eau et des ruisseaux mais aussi dans les zones humides, avec une source à proximité apparente ou non.

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Autre bon indicateur, ces petites pézizes marrons dont je ne trouve toujours pas le nom mais qui poussent dans les mêmes lieux que les morilles rondes aux quelles je suis habituée. A savoir que ces dernières ne poussent pas exclusivement dans les bois mais aussi en lisière de prés, parfois dans l'herbe haute ce qui rend ardue leur cueillette. Autre type de milieu propice: les brûlis comme c'est le cas ici. Le mystère est résolut, il s'agit de la sclérotinie tubéreuse!!! mille merci à Grosnico pour son précieux commentaire!

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Autre repère, la cardamine des près. C'est généralement quand elle commence à fleurir que les morilles rondes sortent de terre, du moins ici. Tout juste en fleur sur Grenoble, il faut encore attendre quelques jours dans notre coin d'Isère pour voir la floraison de cette plante médicinale mais aussi appréciée en gastronomie. La présence de nombreuses coquilles d'escargots ou même d'escargots bien en chair (comme ce petit gris à la coquille couverte d'argile), indique que le sol est calcaire (les gastéropodes en ont besoin pour leur carapace), ce qui est essentiel aux morilles, morillons et pézizes (merci le club des cèpes!).

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Voilà une vue globale sur le type de sol et de végétation dans la quel on peut trouver ces champignons, à savoir que des noisetiers sont également situés à proximite de ceux-ci ce qui peut peut être influencer leur pousse bien que l'arbre hôte reste le frêne. Bien que ça ne soit pas ou peu perceptible ici, il n'est pas aisé de repérer ces pézizes veinées sous les feuilles. Un bon bâton pour les dénicher et soulever la végétation n'est pas de trop.

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Gros plan sur une pézize veinée. On comprend mieux son surnom d'oreille de cochon au vu de ses formes tordues. Même si tout le monde ne l'apprécie pas, en raison de son étrangeté et de son odeur de javel quand elle est crue, elle est aussi un bon indicateur de la présence de morilles. En tout cas, les limaces brunes en sont fans.

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Petite bizzarie du jardin, une colonie de pézizes veinées c'est installée dans la pelouse, sans arbres hôtes à proximité. Un peu de mousse et quelques trèfles ce sont eux aussi invités. Ce drôle d'habitat que les champignons ont choisi ne semble pas les gêner bien que parfois, quand l'herbe est haute et que les jours se font beaux, elles perdent quelques centimètres sous les lames de la tondeuse à gazon.

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Et à proximité de ces fameuses pézizes, quelques primevères officinales et lamiers tachetés ont pris place. La saison est bien belle pour commencer la cueillette des plantes sauvages et médicinales.

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Doucement le monde fongique s'éveille, et bien que dominé dans l'esprit des cueilleurs par dame morille, il laisse s'exprimer une large gamme de champignons tous aussi différents les uns que les autres, en couleurs, en forme et en parfum.

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Héros de mon enfance, la gendarme! Bien qu'il fasse parti de la famille des punaises, il n'est pas malodorant, même quand il est écraser ce qui est tout de même préférable d'éviter car cet insecte timide est complètement inoffensif. De son vrai nom pyrrhocoris apterus, on le nome également suisse, cordonnier, soldat, masque-nègre mais aussi diable-cherche-midi car il est attiré par le zénith. Il n'est pas néfaste pour les plantes et préfère manger des oeufs, des larves, des insectes adultes mais aussi des graines sèches. On observe facilement leur accouplement qui a lieu au début du printemps et dure entre 12h et 7 jours.

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Bref voilà un joli panier pour fêter l'arrivée du soleil. Il était temps.

Petite précision, je sais de source fiable (merci le forum) que 2013 en Isère n'est pas une année à morilles rondes mais à morille grise ou vulgaire. À vos paniers!

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12 avril 2013

La scille printanière (Scilla verna).

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Merci à Cristau pour ces jolies photos qu'il m'a envoyé, son blog ici.

 

La scille printanière:

La scille printanière est une petite fleur typique de l'ouest français et des Pyrénées qui mesure entre 10 et 20 cm. Elle fleurit d'avril à juin et donne de belles fleurs bleues à 6 pétales. Elle fait partie de la famille des liliacées au même titre de le lis martagon de nos montagnes à la différence qu'elle pousse entre 0 et 2000 mètres d'altitude ce qui en fait une plante très résistante et aux capacités d'adaptation importantes.

Son nom scientifique scilla verna vient du grec scilla: nuire car les racines de la scille officinale, proche cousine, sont toxique et de verna en latin qui signifie printemps, en raison de sa floraison printanière.

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8 avril 2013

Rayons de soleil et jardin.

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Voilà quelques brins de verdures sur un fond de soleil bien mérité. Les pâquerettes, présentes mais timide durant l'hiver s'ouvrent  doucement.

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Ce sont les feuilles et les fleurs de la plante qui sont utilisées dans la composition d'huiles médicinales. Récoltées en pleine floraison, les pâquerettes sont séchées dans un endroit sec et aéré avant leur emploie. 

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Le lamier pourpre comme la plupart des lamiers, en plus d'être une plante médicinale, partage la particularité d'avoir des fleurs en forme de "gueule" d'où leur nom de lamiacées qui provient du grec et signifie "lèvres".

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Les petites violettes odorantes parfumes le jardin. Disposant d'une vaste gamme de couleurs pouvant tendre vert le blanc, elles sont reconnaissables par leur délicat mais puissant parfum.

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Et comme toujours les primevères acaules que l'on présente plus. Jusqu'à mai voir juin elles donneront à se voir.

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En latin primevère, "prima vera" signifie premier printemps. Ainsi avec la perce-neige les deux plantes se battent pour avoir le statu de fleur des premiers beaux jours. Elles sont aussi appelées clefs du ciel car selon la légende, Saint Pierre aurait laissé tomber les clefs du paradis qui se seraient transformées en primevères.

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Ne cherchez plus l'Eden, il est à vos pieds! Sacré Saint Pierre.

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Voila les deux emblèmes des jardins fleuris, la perce-neige à gauche qui d'oridinaire est fanée continue sa floraison. A droite, la jonquille qui sur les coteaux forment de grandes tâches jaunes et se démarquent de l'herbe devenue bien verte.

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Cachée dans le bois, une clausilie. Ce petit escargot aime se cacher dans les lieux humides et le bois décomposé dont elle se nourrie. En France on compte 47 espèces différentes.

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Voilà le julidae. Combien de pattes chez ce petit arthropode de la famille des diplopodes? 23 paires si on compte bien. En situation de danger, s'il ne peut fuir, il se roule en boule.

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Découverte prés de ce que j'appel mon arbre à os: une énorme souche de noyer où depuis quelques temps un rapace vient dîner. A l'intèrieur, une jolie vertèbre d'un animal non identifier mais possédant quelques poils indicatifs.

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Et pusi dans le fond du jardin, enocre quelques pézizesveinées oubliées dans les explorations de la veille.

7 avril 2013

Sortie en forêt 19.

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Bonne grosse sortie cet après-midi dans les bois et la campagne. Les morilles n'étaient pas encore au rendez-vous mais il y avait beaucoup à voir et même à déguster ou encore à sentir, enfin presque car ces belles violettes du chien ne dégagent pas d'odeurmaissont un plaisir pour les yeux.

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L'euphorbe des bois ou euphorbe à feuilles d'amandier n'a pas encore fleurit mais est déjà bien avancée. C'est une plante sans danger pour le bétail mais toxique pour l'homme chez qui elle provoque des vomissements puissants.

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Pas de morilles dans mes stations mais de nombreuses pézizes écarlates ce qui indique que le précieux champignon au rendez-vous dans ces coins là.

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Drôles de pézizes que voilà qui ne sont pas des pézizes veinées malgré leur couleur marron.

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De petite taille, je ne les trouve que là où poussent mes morilles et mes morillons. On peut penser que c'est un bon indicateur. Ne me reste plusqu'à trouver leur nom.

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Les lamiers sont de sortis, en particulier le lamier pourpre (à droite) et le lamier tacheté qui n'est pas présent ici. Bien que présents cet hiver, c'est en ce début printemps qu'ils sont le plus abondant et que l'on peut commencer à en faire la cueillette.

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Et puis comme toujours quelques inconnues sur les quelles il me tarde de mettre un nom.

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C'est aussi le temps des primevères en tout genre comme ce plant de primev-re acaule qui a une jolie teinte rose et qui se démarque dans le sous bois.

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A gauche on peut voir des primevères officinales appelées ici coucou et à droite, un hybride entre une primevère officinale et une primevère acaule, ce qui n'empêche pas aux deux plantes d'avoir les mêmes proprietes médicinales.

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En parlant de la traditionelle primevère acaule la voilà. Elle transforme en cette période les champs et le sol du sous-bois en tapis jaunes pâles.

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Elle fleurit de mars à mai pour le plus grand bonheur des yeux. Autrefois très cultivée dans les jardin, elle n'hésite pas à s'y réinstaller. Bien que comestible il faut y prendre garde, ses feuilles pouvant être irritantes pour les peaux sensibles.

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Dans mon petit tours de ce week-end, j'ai dû à maintes reprises passer sous les barbelés. Il en a été de même des blaireaux qui au passage on laissé quelques poils dans les noeuds du fil de fer.

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C'es la période de mue pour eux où ils perdent leur chaud pelage d'hiver, ce qui rend facilement repérable leur passage, en effet ils en laissent de partout.

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Les chevaux de trait aux aussi perdent leurs poils et pour en accélérer la chute se frottent contre les gros frênes ce qui donne ces amas de poils bruns. Ils feront le bonheur des oiseaux quand le moment de la nidification sera venue.

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Ça y est, le laurier des bois est en fleur et donne à voir ses jolies clochettes vert-pomme. Alors qu'en plaine il fleurit en février, ceux-ci ont attendu début avril. Il est friand de sol calcaire. Bientôt il donnera des baies bleues toxiques comme l'ensemble de l'arbrissaut.

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Le polysticum setiferum a reprit des couleur et c'est épanouit dans le sol riche en humus. On la trouve dans tout l'hémisphére nord.

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Amie du jardinier, on retire les feuilles au début du printemps pour admirer la pousse des crosses, c'est à dire des jeunes feuilles enroulées sur elles-mêmes.

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Et comme toujours de nombreux escargots, attirés par le sol calcaire nécessaire à la formation de leur coquille. Ici une coquille d'escargot des haies à gauche et une d'escargot de bourgogne à droite, toutes deux délavées par la pluie.

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Si pendant l'hiver je n'ai trouvé que des coquilles vides, cela semble changer, avec le début timide de la douceur, voilà que les escargots sortent de leur tanière en quête de nourriture.

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Voilà deux escargots des haies, aux couleurs bien différentes, qui se sont donnés rendez-vous sous une vieille racine à l'abris des prédateurs. Cette espèce possède une grande variété de couleurs et de motifs, passant du jaune au rose, avec beaucoup, peu ou aucunes rayures noires.

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Une autre jolie inconnue, cette fleur mauve à quatre pétales qui envahit tout les ans à la même époque les gorges surplombant la cascade au fée.

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Son rhizome est très particulier ce qui devrait permettre de l'identifier facilement mais je sèche encore, du moins pour le moment.

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Une petite violette du chien predue dans le sous-bois.

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Le sommet de la cascade aux fées donne une jolie vue sur l'ensemble du coin. Avec une bonne paire de bottes il est facile de se mettre sur un poste  d'observation tout en restant prudent.

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Les abords du ruisseaux ont été envahit par un large tapis de verdure. Voilà une petite plante bien sympathique aux inflorescences vertes-jaunes, la Dorine appelée aussi cresson dorée, Dorine à feuilles alternes ou encore cresson des rochers.

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Cette plante est en régression un peu partout en France. Elle est d'ailleurs protégées dans le Centre, l'Ile-de-France, le Nord-Pas-de-Calais, la Picardie, la Provence-Alpes-Côte-d'Azur et le Limousin.

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Les araignées reprennent du service, et ce n'est pas les averses et le froid qui vont venir les décourager. Sur la toile d'une d'entre elle, un peu trop exposée aux intempéris, la pluie a déposé de fines gouttelettes. Une autre plus prudente aura tissé son cocon à l'abris dans l'interstice d'un vieux tronc.

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Les champignons de bois sont aussi là. Les plus vieux se font recouvrir par la mousse pendant que la nouvelle génération s'installe petit à petit.

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Le lichen fait du zèle. Après avoir colonisé tout un sureau ne laissant pas un cm d'écorce apparente, il s'épemche sur le barbelé voisin.

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C'est le début des amours pour les craches sang qui ne sont pas gênés pour un sous de ma présence. Chez cette espèce on voit la différence marquée de taille entre mâle et femelle.

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Les tramètes contrairement à celles-du jardin ont bien résisté à l'humidité et au froid de l'hiver. On les trouve partout dans le bois, pourvu qu'il y ait un petit peu de bois mort.

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La large gamme de couleurs qu'elles proposent ne rend pas aisée leur identification.

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Il fait encore un peu frais mais il est bien agréable de remonter le lit du ruisseau et de parcourir les cascades. La végétation et la boue ne permettent pas encore d'accéder à la grotte aux fées mais ça ne serait tarder.

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Les recoins humides, les arbres tombés et les trous d'eau sont des repères parfaits pour la mythique femme-serpent, Mélusine que l'on peut voir roder autour de la tour sans-venin sur les hauteurs de Grenoble. 

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La mousse à bien des endroits à fini de fructifier. Les cosses se dessèchent en formant de drôles d'antennes brunes et toutes sèches.

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Elle continu cependant de former de grands manteaux aux troncs dans la gorge et la forêt de châtaigniers sur les quels on peut former des motifs à loisir.

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Les tramètes rougissantes installées dans mon spot à pézizes veinées géantes ont prit de la tailles et commences à noircir, signe de maturité. Quand on brise l'un de ces champignons, sa chair devient rapidement rouge comme le chapeau d'où leur nom.

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Tout à côté des terriers d'une famille de renards, un cascade coule. A ces pieds de nombreuses plumes, signe qu'une excursion dans un poulailler a été menée depuis peu et c'est avérée fructueuse.

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Enfin les héllobores fétides sont pleinement ouvertes. On peut remarquer le large anneau pourpre des fleurs. Certaines encore en bouton s'ouvriront d'ici peu. 

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C'est une plante qui au-delà de sa mauvaise odeur se fait remarquer par sa taille impressionnante (parfois plus d'un mètre) mais surtout par son vert clair qui ressort au milieu de la végétation terne.

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Pas de morilles certes mais des pézizes à gogo! Hormis quelques petits spécimens dispersés ici et là, ma station à pézizes veinées à tenue ses promesses.

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Voilà mes géantes. C'est ici que je ramasse les plus beaux exemplaires. J'ai la chance de ne voir personne explorer et exploiter ce coin.

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Alors, combien de champignons sur ces photos?

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C'est dans ce même biotope que je ramasse parfois des oreilles de judas qui poussent sur les sureaux qui surplombent la côte où les pézizes se trouvent. Autres indicateurs: l'endroit est boisé par de nombreux chênes et frênes avec un grand nombre d'hellebores fétides avec en contre bas un ruisseau où pousse du ficaire. Pas une morille ne s'est encore pointée dans ce coin depuis que je le fréquente.

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Voilà un champignon mystique: le daldinias concentrique. Le porter sur soi attirerait la chance et la bonne fortune.

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Les animaux marquent leur passage de bien des manières. Les sangliers ont éventrer un tronc pourri à la recherche de larves et les chouettes, dans le creux d'un vieux châtaignier, ont laissé quelques plumes et duvet sur la mousse.

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Le pic s'en ai donné à coeur joie lui aussi et à la vue des nombreux troues, a dû se remplir la pense avec plaisir. Il faut savoir que les pics, toutes espèces confondues, ont une langue dentelée qui leur permet d'attraper les petites bêtes cachées au coeur du bois mort.

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Les traces de pattes du chevreuils sont délicates et reconnaissalbes  entre toutes. Elles se différencient du sanglier par leur taille et l'abscence de deux points à l'arrière.

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Voilà la trace d'un sanglier. Plus large et plus arrondies, et bien que l'on distingue mal ici, on voit les deux petits points qui correspondes au argots de l'animal.

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En parlant de chevreuil le voyez-vous? Il s'agît du brocard, le mâle qui était pour l'occasion accompagné de deux compagnes situées plus en contre-bas. (Pour mieux voir cliquez sur les photos).

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La récolte n'est pas mal et aussi importante que celle du jardin, ce qui promet de bons petits plats dans la cuisine.

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Rapide passage par les champs en revenant de la forêt. Le ciel est gris mais l'herbe est bien verte même si les fleurs ont du mal encore à sortir.

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Bref, c'est plus un début d'automne qu'un début printemps au quel on a le droit même si les primevères, pâquerettes et violettes viennent casser la monotonie du paysage.

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Les pervenches intermédiaires sont de sorties. D'ordinaire possédants 5 pétales bleus, on peut voir tout à droite de la photo une originale avec 6 pétales ce qui est fréquent dans cette famille. A droite, un tronc moussu c'est transformé en esprit de la forêt.

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Voilà un des bois où je projetais de chercher de la truffe. Je pensais bien que j'allais revenir "brocouille" mais cette exploration était avant tout un prétexte pour mettre les pieds dans la nature.

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Les jonquilles sont exaltantes et ont prit possessions des champs. Il faut rappeler que dans notre coin d'Isère qu'il est interdit d'en cueillir plus de 15 brins par personne.

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Parfois, des espèces ornementales aux pétales multiples s'échappent des jardins et viennent tenir compagnie aux fleurs des pelouses rases.

 

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Bref, un belle balade qui met en jambes et en appétit

 

24 mars 2013

Arrivée timide du printemps.

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Voilà que le printemps est arrivé mais il n'est pas pressé de se présenter à nous. Le soleil se fait fuyant et le paysage gris mais pas de panique, le réveil est bien en marche, comme avec les ficaires qui commencent à fleurir.

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Les perces-neiges ne sont plus à présenter, elles sont toujours là, fleuries en grosses grappes blanches. Ces fleurs symbolisent la fin des épreuves et l'amour naissant.

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Malheureusement nos chères amies se fotn vieilles et bien d'entre elles commencent à faner, ce qui n'empêche pas le bas de la côte de rester immaculée de blanc. Pour connapitre un peu plus la plante c'est par ici.

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Le temps ce fait doux et bon, cela est propice à la grande famille des primulacées, c'est à dire des primevères mais aussi des cyclamens, des lysimaques, des glaux ou encore des mourons. Seule absente de cette famille dans le jardin aujourd'hui, la primevère farineuse.

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La petite primevère de nos campagne se nome en réalité primevère acaule, primevère commune ou primevère sans tige (primula acaulis/vulgaris). Dans certaines régions elle est sujette à des lois de protection comme en Lorraine.  On lui prête les mêmes propriétés que le coucou.

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Cette primevère est une hybridation entre la primevère élevée ou primevère des bois (primula elatior) et la primevère commune, elle appartient donc à l'un de ses sous genre: primula elatior elatior, primula elatior intricata, primula elatior leucophylla, primula elatior lofthousei, primula eliator pallasii. Même si ces variétés sont des hybrides, on leur prête à elles aussi les propriétés du coucou.SAM_3939

Le voilà le fameux coucou, qui porte ce nom car sa fleuraison correspond aux début des premiers chants de l'oiseau du même nom. Plus scientifiquement la plante porte le nom de primevèe officinale ou de primevère vraie (primula veris). C'est une habituée des pelouses et des prairies maigres et des lisières de forêts calacaires. Protégée dans les pays nordiques par les ondines et les elfes, de par chez nous, surtout les enfants, on cueille et sèche les fleurs pour confectionner une tisane aux propriétés diurétiques et expectorantes. Pour en savoir plus sur cette belel fleur jaune c'est par là: ici.

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Les voilà, les premières pézizes veinées! Ce champignon boudé par un bon nombre de promeneurs et de cueilleurs et pourtant très prisé par les gastronomes qui peuvent les déguster aux plus grandes tables. Sont parfums est doux et proche de la morille dont il fait partit de la même famille.

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Son développement est lent mais cela ne l'empêche pas d'atteindre des tailles gigantesques comme on peu le voir sur le club des cèpes. Il ne faut pas craindre de bien la cuire car elle est toxique crue, ni se méfier de sa légère odeur de javel temps qu'elle n'a pas été cuite.

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C'est un bon indicateur de l'arrivée des morilles car en générale elles se partagent le même milieu. Toujours à propos de morilles, les indicateurs dans la région sont au beau fixe: pluie, ficaires en fleurs, perces-neiges qui fanent et oreilles d'ânes bien développées, il ne manque plus qu'un bon coup de chaleur pour les voir sortir de terre.

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La neige c'est retirée, les oiseaux et autres animaux sont de retour. Une mandibule d'un rongeur à gauche a été sortie de terre par une taupe qui s'est affairée à monter sa taupinière. C'est dans ces amas de terre au printemps que l'on peut trouver des ossements. A droite, un rapace nocturne à trahit sa présence par une pelote de régurgitation. En effet, hiboux et autres chouettes après avoir avalés tout crus leur proie recraches sous forme de boule les poils, plus et os de leurs victimes. Pour savoir le quel de ses oiseaux s'est installé dans le jardin, la chose n'est pas aisée, en effet nous avons plusieurs fois observé divers espèces comme la chouette hulotte, la chouette effraye ou même le grand duc mais il y a de fortes chances que le couple de chouettes chevêches d'Athéna qui a passé l'année 2012 en est à l'origine.

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Les pics épeiches ont vidé le vieux tronc où se trouvait leur nid pour aller l'installer plus loin, soit dans le boulot mort qu'ils sont entrain de creuser, soit dans le vieux châtaignier où ils ont pris l'habitude de se réponde l'un l'autre par leurs coups de becs sur le bois.

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Les oiseaux ont réinvestit le jardin, d'autres sont partis comme mon petit rouge-gorge qui est reparti dans le nord et qui sera remplacé par un cousin à lui qui aura migré plus au sud pour l'hier. En attendant, merles et tourterelles prennent du bon temps.

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Pas facile d'identifier les violettes, rien qu'à l'état sauvage il en existe une bonne dizaine. Ici il pourrait s'agire de la violette odorante (Viola odarata). Cette plante fleurit de février à mai et forme de petites colonies. Comme son nom l'indique elle est très parfumée. Au moyen âge on l'utilisait comme aphrodisiaque car on pensait qu'elle avait des vertus magiques. Les pétales mélangée aux pétales de lavandes puis cousues dans les oreilles prédisposait à l'amour.

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La violette blanche à gauche, (viola abla) est une proche cousine de la violette odorante qui se divise en 4 sous espèces et qui dans certaines régions de France est protégées. A droite la célèbre jonquille qui fleurit et orne tout les jardins. Elle fait partie de la même famille que la perce-neige: les amarulliadacées. Pouvant pousser jusqu'à 2000 mètres d'altitude, elle est protégée dans de nombreux endroits ou sa cueillette est limitée. Il ne faut pas la confondre avec le narcisse jaune.

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En parlant du pic épeiche, arriverez vous à retrouver celui-ci qui se cache dans se farta et qui répond à son conjoint situé à une centaine de mètres de là?

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L'hiver est fini mais le danger rôde toujours et encore. Ce campagnol des champs ne s'est pas assez méfier et à fini sous le crocs du chat. Il se différencie du campagnol souterrain de par son pelage et de sa queue non bi-colore. Appelé aussi campagnol commun, campagnol fauve, campagnol vulgaire, campagnol ordinaire ou microtus arvalis.

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Contrairement à un bon nombre de ses cousins campagnols, il est uniquement herbivore et granivore. Il provoque beaucoup de dégâts dans les cultures, en particulier aux prés des cultivateurs d'endives, de blés, d'artichauts, d'orges, de céréales diverses et de salades. Il ronge aussi la base des arbres, en particulier des fruitiers ce qui peut les affaiblir.

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Bref on attend tous avec impatience de profiter de la chaleur, le soleil et les chant des oiseaux mais pour le moment, il faut se contenter de rester devant la cheminée bien au chaud.

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Cependant quelques branches de gui mêlées à une bonne poignée de jonquilles forment un joli bouquet qui fait rentrer un peu de couleur et de luminosité dans le maison.

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Dans deux semaines, nous verrons si le printemps tient ses promesses car la semaine prochaine c'est direction les Pyrénées.

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20 mars 2013

Aujourd'hui c'est le printemps, c'est Ostara!

Aujourd'hui c'est le 20 mars, c'est le printemps! Voilà le retour annoncé des hirondelles, des fleurs et des grenouilles!

Mais le printemps c'est aussi Ostara, une fête païenne dont il découle directement et qui pendant longtemps a animé les contrés et le folklore européen.

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(http://www.heimdallr.ch/Interviews/2001/ostara.html)

Ostara est une célébration paganiste du renouveau de la terre et de la vie qui a lui pendant l'equinoxe. Chez certains wiccans la déesse sort de sa léthargie de l'hiver sous les traits d'une jeune fille/femme.

Ostara c'est avant tout l'aube naissante et l'explosion de la vie foisonnante. Pour l'occasion on peint des oeufs (la tradition de Pâques vient en partie de là) que l'on consacre avant de les servir à table.

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L'animal totémique de cette célébration sont les petits d'animaux, signe de régénération, mais particulièrement le lapin, symbole de la Lune et de la fertilité de la Terre. 

C'est aussi le jour du jeune dieu, qui ayant vaincu les ténèbres de l'hiver, revient pour assurer son rôle protecteur sur les animaux, les plantes et du soleil levant.

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 Cette aussi le début des célébrations de la fertilité. Les animaux s'accouplent, les hommes plantes et entretiennent le jardin, les fleurs commencent à répandre leur pollen.

C'est en fonction de ces éléments que l'autel, d'une partie des paganistes célébrant les anciennes divinités occidentales, sera décoré. Fleurs fraîches, lait, oeufs, graines à semer et encens floraux y prendront place. 

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(http://ostara.eventbrite.com/)

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Ostara dans certaines célébrations est une journée où de nombreux rituels peuvent être célébrés, notamment à travers la récolte de feuilles fraîches, la promenade pieds nus ou même nu dans la nature pour capter les bonnes énergies qui émanent de la Terre.

Bref, folklore ancien pour certains, mode du new age pour d'autres, les rites païens, traces d'un passé plus ou moins oublié, continus de vivre dans nos campagnes mais surtout et contrairement à ce que l'on pense, dans nos villes. 

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17 mars 2013

Sortie en forêt 17.

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Petite sortie entre amies avec Poppy tôt ce matin dans les bois, histoire de voir la nature à l'oeuvre. La neige n'est pas encore partie de partout, il fait frais mais le soleil nous accompagne pour notre plus grande joie.

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Les fougères sont magnifiques, et même si les fougères aigles sont encore en crosses, les polystichums aculeatums, appelés aussi polystics à aiguillons ou aspidies à soies raides, se sont largement déployés. Cette espèce est protégée en Île-de-France, en Bretagne et dans le Centre. Elles peuvent atteindre un mètre de haut.

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Les scolopendres appelées quand à elles langues de cerf, ont commencé à former leur sporanges, petits sacs où les spores de la plante sont stockés avant d'être lâchés au vent car rappelons le, les fougères ne fleurissent pas mais utilisent un mode plus archaïque.

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De même pour les polypodes communs aux sporanges oranges et sur le point de se rompre. Le rhizome séché est utilisé depuis plus de 2000 ans  comme laxatif, vermifuge, cholagogue mais aussi expectorant. En 1971 on a découvert toujours dans cette partie de la plante deux molécules qui aurait un pouvoir sucrant cinq cents fois plus puissant que le sucre. Elles sont déjà utilisées dans les sucreries comme le nougat.

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Les divers mousses du sous-bois utilisent presque le même procédé pour procréer. Là aussi pas de fleurs mais des organes disexués et distincts la plupart du temps. Les organes mâles, les anthéridie relachent des spermatozoïdes qui vont féconder les ovules contenus dans les archégones, les organs femelles, à savoir que les différents organes reproducteurs sont contenus ensembles dans les gamètophytes, les petites capsules noires.

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De là, les spores se forment (gamètes mâles + gamètes femelles) et sont lâchés au bon grès du vent qui les portera avec un peu de chance dans un milieu propice: une écorce exposée plein nord, un rocher humide, un sol riche en humus à l'ombre. Bref, tout cela tiens au hasard d'où le grand nombre de spores produits, d'autant plus que bon nombres des nouveaux individus ainsi formés s'avèrent stériles.

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Les champignons ne sont pas en reste et offrent mille surprises comme ces drôles de champi's. Ce sont des xylaires du bois, blancs/gris jeunes puis noirs sur la fin de leur vie, ils sont comparés aux ramures de cerf. Ils ne sont pas comestibles mais assez esthétiques.

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Autres formes inabituelles avec à gauche lgéoglosse glabre appelé langue-de-terre est un champignon rare et à droite les hypoxylons en forme de fraise. Bien que non comestibles, ils apparaissent comme d'êtreanges trésors de la forêt.

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Pleins de tramètes sont au rendez-vous comme les tramètes bossues, les tramètes versicolores, les tramètes parfumées ou encore les tramètes hirustes ... bref la liste est longue, comme celle des couleurs qui sont nombreuses.

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Il y a aussi les polypores qui peuvent parfois atteindre des tailles énormes. Ils finiront après séchages comme étagères (coup d'oeil discret et compliece à ma comparse).

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Malgrès cette effervescance, neige et gel sont encore bien présent dans la forêt, en particulier dans la gorge où nous nous trouvions. Morilles et pézizes ne sont donc pas prêtes d'être au rendez-vous, du moins dans ce coin là.

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On trouve même quelques champignons à lamelles qui courageux, ont bravé le froid. Mais force de constater que leur résistance n'a été que de courte durée. Les voila durs comme la pierre et tous noircis.

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Surprise dans le sous-bois, de belles plumes d'anges. Ce drôle de phénomène n'est pas encore expliqué mais on sait qu'il est provoqué par une grande humidité suivit d'un gel soudain et toujours dans une branche de hêtre ou de chêne. Le résultat: de longs filaments duveteux qui se brisent et fondent au moindre contact. Un champignon pourrait en être à l'origine. A la moindre chaleur, les plumes disparaissent.

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Bref, on a beau être en mars avec le printemps qui pointe le bout de son nez, personne n'est à l'abris du gel, pas même les habitants de la forêt.

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Cependant les primevères sont à la fête! Utilisées comme trompettes par les enfants lors des ballades en nature, elles se déclinent en une infinité de couleurs dans les jardins ou même chez les fleuristes.

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Baies toxiques ou cresonnette, il faut prendre garde dans la récolte de plantes sauvages à ne pas confondre les différentes variétés et à manipuler avec précaution celles qui se relèvent dangereuses ou du moins irritantes.

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Et parfois, quelques variétés domestiquées retournent à l'état de nature, et cela en bien ou en mal, certains espèces venants d'autres continents et pouvant se révéler invasives.

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Alors pour ces drôles de plantes aux nombreuses inflorescences mystère! Je vous demande à vous, bons samaritains de la nature, si vous avez l'occasion de connaître ces drôles de végétaux, de poster quelques indications sur eux. Alors plantes de nos contrées ou échappées d'un jardin?

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A savoir que nos amies poussent dans une gorge calcaire ombragée avec peu d'arbres, proche d'un tout petit torrent de montagne,sur de l'argile dans des gallets et qu'elles ne semblent pas craindre le froid car certaines sont prises dans la glace et la neige sans que cela ne semble les déranger. 

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Les fluctuations du niveau de l'eau ont laissé sur le bord du torrent, appelé chez nous le Gars Blanc, quelques trésors des saisons passées, comme cette grosse coquille d'escargot de bourgogne ou ce prêle tout séché.

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Plus on s'enfonce dans la gorge et plus la glace se fait présente, formant par endroit de véritables sculptures mais aussi rendant le "chemin" ou du moins les troncs très glissants.

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Voici un vaste choix d'oeuvres: stalactites, stalagmites, bulles et billes de glaces, voilà de quoi animer une coure de récréation à l'âge de glace.

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L'eau des diverses sources et petites cascades qui coule le long des parois d'argiles a emprisonné les arbres tombés pendants l'hiver. En ruisselant, elle a formé des vagues glacées pour donner un résultat surprenant.

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Quand au stalagmites, attention à ne pas passer dessous car bien qu'il fasse froid, le soleil envoie quelques rayons qui peuvent les faire céder et certains pouvant atteindre 1 mètre voir 1 mètre 20, il ne vaut mieux pas risquer de s'en prendre un sur le coin du nez.

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Mais la plus belle oeuvre reste ces formations translucides, assez nombreuses et qui façonnées par le courant de l'eau, se transforment en délicates cloches de glace dont on a qu'une envie; celle de faire retentir leur doux carillon.

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Et puis il y a les hellébores fétides, qui comme toujours dégagent un parfum fort désagréable mais qui émerveillent par leurs couleurs. Pleinement ouvertes, elles offrent fièrement leur anneau pourpre ainsi que que leur grandes étamines.

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Il est amusant de constater (enfin ce sont mes constations personnelles) que les plants faiblement exposés au soleil comme ceux-ci développent un anneau très marqué, au contraire de ceux qui sont dans des sous-bois moins ombragés où l'anneau parfois n'apparait pas, même quand les fleurs sont pleinement ouvertes.

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Surprise, au dessus d'un tronc abattu qui nous permet de traverser l'eau sans nous mouiller (ça reste à voir), un drôle de lichen, lui aussi en pleine fructification (décidément) se donne à voir.

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Bref, pour visiter ce coin escarpé il ne faut pas avoir peur de jouer au chamois et de sauter de pierres en pierres en évitant les glissades et épargner aux fessiers de finir à l'eau qui reste bien glacée.

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Au fond de la ravine, plumes et ailes sont venus se déposer. 

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De mêmes pour certaines branches tombées avec le vent et qui une fois retirées du manteau neigeux formes d'élégants motifs.

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Autre surprise, des os traînés et lavés par l'eau. Il y a quelques années de cela, enfin presque 10 ans, nous étions partis en excursion et avions eu la chance de trouver de nombreux ossements dont un crâne de blaireau et un crâne de faon avec une partie de son squelette ainsi qu'une dépouille de renard. Mais aujourd'hui il est plus difficile de trouver ces trésors, la végétation ayant repris ses droits. Néanmoins nous ne sommes pas bredouilles.

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L'abondance de restes d'animaux vient du fait que la ravine est très escarpée, une fois dedans c'est toute une histoire pour en ressortir. Les dépouilles des animaux qui y meurent sont donc peu utilisés comme repas par de "gros" carnassiers comme les renards, les chat et chiens sauvages, les oiseaux charognards comme les corbeaux ou les sangliers (car oui de temps à autre ils aiment ajouter la viande à leur menu). Hors ces animaux ont tendance à disperser les ossements ce qui rend leur collecte difficile. 

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Un joli stalagmite bien plus grand que mon modeste mètre soixante et dont je n'ai pas réussi à faire le tour avec une seule main. Pour notre traversée il a été une rambarde pratique.

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Bien que le soleil arrive enfin, la plus belle des cascades reste givrée et avec les giboulées d'aujourd'hui, je doute forte qu'elle est perdue ses habits de glace.

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Notre aventure s'est arrêtée ici, les troncs deviennent glissants et la gorge ne se fait plus aussi accueillante qu'elle a pu l'être jusqu'à là, mais rien de grave, beaucoup de jolies choses nous ont été données à voir.

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Bref, un paysage froid certes, mais sympathique comme tout. Cet été nous aurons la surprise de voir avec un peu de chance une flore luxuriante, de nombreux arbres à papillons étant en dormance sur les bords du Gars Blanc.

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Dans notre remontée vers les près, nous croisons des traces fraîches de chevreuils sans plus trop croire à une rencontre possible, le soleil annonçant midi passé. Pourtant nous étions pleines de bonne volonté en partant en expédition tôt ce matin.

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Et bien ils étaient là, au rendez-vous et juste devant nous! 6 jolis chevreuils, intrigués mais pas apeurés pour un sous, 2 mâles et 4 chevrettes. Même proches de nous, il a été difficiles pour mon petit appareil de les photographier nettement. Cependant en cliquant sur les vignette on peut avoir un aperçu de cette charmante compagnie.

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Bref, en reprendre notre cheminement, nous avons vu 6 petits derrières blancs partir dans les bois en sautillants.

 

13 mars 2013

Le long de l'Isère.

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Ah! déjà le froid et la neige sont de retour dans nos douces pré-Alpes. Cependant nous avons bénéficié de deux très beaux jours de soleil pour sortir un peu à la découverte de la ville et de sa nature naissante.

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Les crocus de printemps sont sortis, violets ou blancs, ils poussent spontanément le long de la voie rapide, à quelques pas du bitume. Bonheur des fleurs et des premiers bouquets.

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Les arbres perdent leurs chatons, qui sont les fleurs qui libères le pollen et le tussilage fleurit. De cette jolie fleur, on utilise les feuilles comme substitue au tabac pour réduire l'addiction au tabagisme.

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Et puis il y a l'Isère, calme mais par moment bouillonnante aux eaux sombres qui de temps à autre charrient troncs et souches délogés de leurs sous-bois par les averses des hauteurs. 

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Les mousses aussi fructifient, du moins relâchent leurs spores car à la manière des fougères, celles-ci ne produisent pas de fleures mais des sporanges, de petites poches qui libèrent les gamètes des végétaux.

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L'eau est paisible, l'image des arbres s'y reflètent et n'est que de temps à autre troublée par la nage innocente des canards colverts.

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Et dans le ciel, les élégantes branches des noisetiers laissent s'envoler le pollen au grès du vent, formant de gros nuages jaunes.

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Voilà une jolie ballade où les herbes ne demande qu'à garnir la maison. Les boutons de jonquilles, ramenés de la campagne puis mis en eaux ont fleurit et donnent à voir de jolies fleurs jaunes.

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Et les crocus, contrairement à ce que je pouvais penser, tiennent bons et ont eux aussi rejoins la table du salon. Ils sont à l'abris du froid et des premiers flocons Grenoblois, qui je l'espère, ne tiendront pas.

11 mars 2013

Voilà le retour du printemps.

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Voilà enfin le retour du soleil, la neige a disparu bien que quelques "croûtes", comme on les appelle ici, subsistent dans les ombres et les recoins.

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Dans peu de temps les arbres auront leurs feuilles et déjà ils bourgeonnent. Dans une haie de noisetiers, un vieux nid à passé l'hiver. Abandonné, il sert désormais de support à de jeunes poussent qui fleuriront bientôt.

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Les perce-neiges s'ouvrent enfin et les toutes premières abeilles sont de sortie pour récolter le précieux nectar et nourrir la ruche qui s'éveille.

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Au pied de la maison, c'est un véritable jardin sauvage blanc qui s'est déployé parmi les grandes herbes vertes.

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Et cette fois, primevères et pâquerettes sont au rendez-vous pour de bon, il ne manque plus que les tapis de violettes et le champs du coucou pour parfaire le tableau.

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Le lamier pourpre a fait lui aussi son apparition. Ses extrémités rouges ont la réputation d'avoir un goût délicat de truffe noire.

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La véronique de Perse est une petite fleur bleue naturalisée en France depuis le XIXéme siècle. Elle est originaire d'Asie. Sa tige est poilue.

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Les jonquilles donnent des boutons! Le weekend prochains ceux-ci auront commencé à fleurir. Coupés en l'état puis mis dans un vase, ils peuvent s'ouvrir en une journée et donner ainsi de jolis bouquets précoces.

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Les lichens ont passé courageusement l'hiver. Ils ont servit de nourriture principale à bien des espèces comme aux chevreuils et aux cerfs.

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Une petite touffe de mousse tente une excursion sur le tronc de ce vieux frêne envahit lui aussi de lichen.

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Malgrè tout, la nature a bien du mal à enlever son froid manteau d'hiver. Neiges et plantes desséchées sont encore du paysage.

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Bref, on parle du printemps, mais il ne sera pas là avant le 21 Mars, du moins officiellement. Ce jour est appelé jour de la primevère. 

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Mais pour l'instant, certains profites agréablement des premières chaleurs, et non sans faire quelques envieux.

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Et comme toujours les oreilles de judas sont au rendez-vous et ont envahi de nouvelles stations de pousse sur la côté, en particulier là où les pic aime faire son nid.

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Tramètes versicolores et schizophyllums communes complètent le tableau, ces dernières ont pris des teintes rosées.

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Et une fois de plus, près de la haie, quelques coquilles d'escargots des haies viennent compter les repas passés des oiseaux du voisinage.

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Bref un bel après-midi où on peut avec un peu de chance voir quelques petits lapins courir parmi les champs.

10 mars 2013

Les dernières neiges!

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Voilà un article un peu en retard sur les nouvelles du jardin. Enfin la neige se retire, voilà que le ciel bleu et le soleil apparaissent. Les grands frênes bourgeonnent et bientôt à leurs pieds, pézizes et morilles s'offriront aux gourmands.

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Alors oui la neige est là mais elle perd vite du terrain. Bientôt c'est un blanc tapis de perce-neiges qui la remplacera, accompagnés de charmantes violettes.

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La nature s'éveille, les noix commencent à germer du fond de leur coquilles qui s'ouvrent pour laisser pousser les futures feuilles de l'arbre à naître.

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Les pâquerettes se donnent à nouveaux. Elles ont été les premières fleurs à apparaître dès que le soleil à fait son retour. Les rosettes de la plante sont comestibles.

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Et les scolopendre commencent à former leurs sporanges. Ces petits sacs contiennent les spores de la plante. En effet les fougères ne font pas de plantes mais ce reproduisent de manière archaïques comme les tout premières végétaux.  Une fois lâchés par millions dans le vent, les gamètes mâles et femelles rentrent en contact et donne un nouveau pied mais les chances sont infimes. Certains animaux marins comme les coraux utilisent le même procédé.

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Ha voilà les primevères qui à leur tour donnent à voir leurs beaux pétales jaunes flamboyants. Protégés dans certaines régions, les enfants les utilisent comme trompettes. En effet en soufflant dedans, on obtient une petite musique proche de l'instrument.

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Mousses et feuilles profitent du soleil et de l'étonnante chaleur de ce début Mars pour s'épanouire. Attentions aux giboulées!

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Les ficaires déploient leur feuilles. D'ici quelques temps leurs fleurs jaunes écloront. Légèrement toxiques mangées en grand nombre, les feuilles peuvent être accommodées en salade. Autrefois les marins les consommaient pour éviter le scorbut car elles sont riche en vitamine C.

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Le froid, la boue et la neige retirée, les coquilles d'escargots se dévoilent. Ces escargots des haies ont fait le plaisir les merles, pies et autres oiseaux à la fin de l'été avant que l'automne et l'hiver n'arrivent.

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Ce petit gris est vide depuis peu de temps, il suffit de voir la couleur de la coquille. Il a servit d'abris et de garde-manger aux larves d'insectes nécrophages qui passe la fin de l'hiver sous forme de nymphes.

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Dans cette autre coquille de petit gris, tout un monde c'est installé. Des invertébrés de toutes sortes et mêmes de tous petits escargots, dont de jolies élégantes striées, l'on investit pour passer l'hiver.

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Et puis il y a les perce-neiges qui vont dans peu de jours fleurir. Mêmes quelques téméraires pointent à travers le manteau neigeux pour donner à se voir.

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Fleur atypique, les pétales blancs striés de vert sont entourés de 3 grands tépales (fusion des sépales et des pétales).

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Vivement que la neige fiche le camp et que le printemps pointe le bout de son nez. Patience, plus que quelques jours à attendre.

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En attendant le petit ruisseau est bouillonnant, l'écume se forme de partout et l'eau est débordante, allant jusqu'à envahir le domaine des perce-neiges, laissant des bulbes pourrissant, submergés par cette mini inondation.

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D'ici peu les divers batraciens de la région viendront chasser les mouches et les moustiques de l'eau qui deviendra plus calme et donc plus stagnante.

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Et les jonquilles bataillent encore et toujours. Si dans les villages voisins elles se portent à merveille, il faut encore attendre un petit peu ici pour voir leurs belles fleurs jaunes s'ouvrir.

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C'est aussi le début de l'apparition de nombreuses plantes comestibles, comme avec ces cressonnettes, de leur vrai nom cardamine des champs. L'appélation cressonnette peut s'appliquer à toutes les cardamines comestibles à feuilles rondes.

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Un autre comestible qui doit être préparé avec grand soin car venant du milieu aquatique, le cresson des fontaines, cultivé comme salade mais très présent à l'état sauvage.

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Les noisetiers fleurissent. Leurs fleurs sont très particulières: les chatons qui sont les mâles sont longs et relâchent un pollen très coloré dans le vent. Les fleurs femelles elles sont minuscules et poussent à même l'écorce. Au sol les fruit du frêne ont passés un hiver glacé. 

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Et dans le potager, il reste peu de survivants. Les choux ont fini par être emportés par le froid et une petite patate, oubliée puis déterrée par un oiseau affamée, c'est relevé si abîmée et pourrie qu'elle a étés délaissée.

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Et puis le salon du jardin a été réinvesti, mais pas par qui on pouvait s'attendre. Du moment qu'il profite, autant le laisser.

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Les champignons sont à la fête, les oreilles de judas reprennent du poil de la bête et commencent à coloniser de nouveaux arbres. Bientôt nous pourront faire une belle récolte.

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Et puis les tramètes, en particulier les tramètes versicolores comme à droite, restent immuable, quoi que ces dernières commencent à montrer quelques signes de faiblesse. Pas de panique, déjà un nouvelle colonie c'est installée un peu plus loin.

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Et puis il y a les pleurotes en forme d'huïtre. Gelées et toutes petites, elles ne sont pas d'un grand interêt mais pourrait avec un peu de chance faire à nouveau une belle et surtout, une bonne poussée.

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Les tramètes rougeoyantes sont elles aussi fidèles au poste, et le froid ne semblent pas avoir prise sur elles.

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Et puis il y a aussi les petits nouveaux, inconnus au bataillon mais fort agréable à voir dans l'arbe verte et les flocons gelés.

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Horreur, voilà le retour des moustiques. Voici ma première victime qui en réalité n'est pas bien méchante, du moins pour le moment. En effet chez les moustiques ce sont les femelles qui piquent et uniquement quand elles s'aprêtent à pondre, ce qui n'est pas encore le cas mais ne serait tarder.

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La terre dégèle et laisse apapraitre les os des petites victimes de l'hiver.

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Si adorables et si coupables. Ainsi sont les lois de la nature.

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Bientôt nos féroces petits félins mangeurs de pantoufles auront le loisir de chasser les souris, les rats et les mulots qui commencent enfin à sortir de leur torpeur hivernale.

 

Et dans les champs? Petit tour rapide des alentours.

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La neige a encore quelques beaux jour devant elle et ne semble pas si prête à partir que cela.

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Elle nous laisse apprécier les dernières traces de nos amies de la forêt qui sont allés se promener le temps d'un après-midi ensoleillé.

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Lapins, martres, chevreuils, pies corbeaux... la liste est longue.

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Et parfois un petit pressé ou du moins, inattentioné laisse de temps à autre un touffe de son pelage sur les fils barbelés.

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Et dans tout ce blanc, le vert du gui tranche, tel les feuilles d'un arbre en fin de printemps.

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Voilà de quoi orner la maison et de se rappeler le nouvel an. Pas de panique quand à la dangerosité de la plante, seul les baies sont poison, les feuilles quand à elles peuvent, après préparation, servir d'infusion.

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Et voilà un beau bouquet en attendant les fleurs printanières.

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