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La Renarde des Alpes
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La Renarde des Alpes
  • Grande amoureuse de la nature, j’ai pu me rendre compte du besoin urgent de nature dans notre société. Fort de ce constat, je me consacre à mon échelle à faire découvrir les beautés de notre monde.
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fleurs
4 septembre 2012

Dans les prés 1.

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Aujourd'hui le temps était maussade et gris, ce qui n'a pas empêché
les petites bêtes de sortir comme ce joli azuré commun
(la femelle a des tâches oranges) ou cette abeille sur une circe.

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Pas de chevreuils aux alentours de ce point d'eau (un peu puant il faut l'avouer)
qu'ils affectionnent et où parfois nous les croisons. Cela ne les a pas empêché de laisser leurs traces.

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L'automne s'installe tout doucement, les fougères brunissent comme
à gauche et les colchiques d'automne font leur apparition comme à droite.

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Ils sont là, par dizaines, les premiers rosés des prés, délicieux champignons.
C'est sous leur forme juvénile, en boule, qu'ils sont les meilleurs.

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Quand ils commencent à noircir, dessus ou dessous le chapeau,
ils ne sont plus bons à la consommation car trop vieux.

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Nous ne sommes pas seuls dans le champs et
devons le partager avec une charmante curieuse.

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Il fait froid, il fait moche, mais il reste encore des fleurs dans les champs.

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D'autres champignons se trouvent dans le champs. Parmi les trois specimens un seul est comestible, le mousseron en haut à droite. Il est facile de le confondre avec un bon nombre de petits champignons marrons qui eux aussi poussent dans l'herbe et sont parfois toxiques, mortels ou hallucinogènes (je déconseille fortement leur consommation, de plus celle-ci est interdit en Europe). Le mousseron est un excellent champignon dont on ne consomme que le chapeau. Pendant cette cueillette nous n'en avons trouvé qu'une seul.

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L'embarras avec les rosés, c'est de bien les nettoyer car ils ont
tendance à facilement pousser sous l'herbe ou dans la terre.

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Pour le moment, les rosés sont les maîtres des prés mais prudence, bientôt les dangereuses amanites vont faire leur apparition. Pout les différencier, il faut savoir que le rosé a des lamelles roses et leur "bulbe" n'est pas visible au contraire des amanites. À droite une plume de héron, un grand échassier que nous avons l'habitude de voir dans ce champs humide où rongeurs et batraciens se donnent rendez-vous.

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Au sommet du champs se trouve ce qui semble être,
à la vue des feuilles, une belle hellébore fétide.

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Voilà une bien jolie cueillette, environ 5 kilos,
qu'il ne reste plus qu'à préparer et déguster.

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4 septembre 2012

L'églantier.

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L'églantier:

noms: églantier, cébreur, églantine, rose des haies, rosier sauvage, rosier des chiens car autrefois la racine de la plante était utilisée pour traiter la rage, rosa canina en latin (canina pour « chien » et rosa pour « flexible » sans que l'on sache à quoi cela réfère). On le nomme aussi gratte-cul car les graines sont utilisées comme poils à gratter.

 

classification: famille des rosacées, sous classe des dicotylédones, genre rosa, super-ordre des rosidés, il est à l'origine de nos rosiers cultivés.

 

habitat: dans les buissons et les haies, les bois, les bords de chemins, les jachères, les prairies de montagnes, les talus, les zones rocheuses. On le trouve dans la plupart des milieux (sauf froid ou chaleurs extrêmes) en Europe, en Afrique du nord, en Amerique et en Asie. Il pousse jusqu'à 1600 m d'altitude et est commun à tout les départements de la France métropolitaine.

 

description: ses grandes fleurs à 5 pétales roses, rouges ou blanches sont très fragiles et odorantes. Il fleurit une fois par an d'avril à juillet. Elles mesurent 2 à 8 cm. Elles possèdes comme toutes les roses un réceptacle creux qui se transformera en fruit rouge et charnu. Il contient de nombreuses carpelles (graines) jaunes avec une bourre à poils raides. Les tiges de l'arbrisseau sont plus ou moins couvertes d'aiguillons. Les feuilles sont alternes, composées de 5 à 7 limbes ovales, dentées et pointues. Il peut atteindre plusieurs mètres de haut selon la variété. Il existe plus de 500 espèces d'églantiers dans le monde, dont 20 en France et qui ne sont identifiables, la plupart du temps, qu'avec l'aide d'un microscope ou d'une bonne paire d'yeux. Il est résistant aux maladies et peut vivre une trentaine d'années.

 

culture: pour faire pousser un rosier sauvage dans son jardin, il faut partir chercher l'hiver des poussent de l'arbuste qui se trouvent prés des pieds âgés. Ils faut les déraciner avec le plus de racines possibles, et on les replante le plus vite possible, dans les trous d'une haie, sur une pelouse, au pied d'un mur, toujours bien exposées. En générale il aime tous les types de sols et tous les climats. C'est avant tout un porte greffe de tout nos rosiers cultivés. Il s'hybride difficilement mais serait à l'origine de la rose alba Linné cultivée pendant l'Antiquité et de la rose d'York.

 

pratiques: en Charente, la galle du rosier sauvage étaient utilisée jusque dans les années 70 pour se débarrasser des verrues, cette excroissance de la plante représentants les excroissances cutanées. On introduisait dans une fente faite sur une branche d'églantier une mèche de cheveux coupée à l'Ascension. Au fur et à mesure que la branche dépéri, les verrues disparaissent. Dans le langage des fleurs, l'églantier est symbole d'amour et de poésie.

 

propriétés médicinales et utilisation: tous les églantiers ont les mêmes propriétés, le plus commun d'entre eux étant le rosier des chiens. On utilise en particulier les cynorrhodons (kynorrhodon en grec, devenu cynorrhodon en français, ce qui désigne les baies rouges du rosier), que l'on cueille après les premières gelées car ce n'est qu'à ce moment que les fruits deviennent sucrés, les semences, les pétales frais et le bédégar (ou bédéguar, nom d'origine arabe), une touffe étrange qui est en réalité une galle dû à un hyménoptère, c'est à dire une petite guêpe solitaire (diplolepis rosae), qui pond son œuf dans la plante. Ce dernier fait dégénérer la plante qui produit de manière excessive du tissu végétale. Quand la larve éclot, elle n'a plus qu'à se nourrir de la plante qui a formé un cocon protecteur autour d'elle. Une fois adulte, elle perce un petit trou à travers et s'envole à la recherche d'une ou d'une partenaire.

 

Les cynorrhodons, très populaires en Europe de l'Est, sont reconnus comme diurétiques, riches en vitamines A, B1, B2, et en vitamines C: de 0,5 à 1,7g pour 100g de fruits secs, ce qui les rends antiscorbutiques, antiseptiques et antigrippaux. Toniques et astringents, ils s'emploient contre la diarrhée et pour faciliter la digestion. Pour cela on infuse 60g de fruits pilés dans un litre d'eau bouillante pendant une demie heure puis on filtre ou, on prépare un sirop en faisant cuire à feu doux pendant une demie heure les baies juste couvertes d'eau. Récupérer le liquide, ajouter à poids égale le sucre et laisser de nouveau mijoter jusqu'à obtenir une consistance sirupeuse. Ce sirop à bon goût et se conserve longtemps.

Les fruits séchés sont utilisés pour une décoction diurétique et rafraîchissante, efficace contre les maladies fébriles et qui donnée aux personnes âgées active l'élimination et renforce les défenses naturelles. Pour cela il faut 30 à 50g de fruits concassés pour un litre d'eau, faire bouillir 5 min à petit feu, infuser 15 mn, filtrer le tout et consommer sans modération.

La chaleur détruit la vitamine C en grande partie. Pour cette raison, les préparations antiscorbutiques sont faites à froid. On utilisera de préférence des fruits frais ou des conserves des fruits, fendus en deux et dont on a retiré les pépins avec une cuillère, que l'on broie avec leur poids en sucre. Pour la grippe et d'autres maladies infectieuses, les convalescences, cette mixture augmente la résistance de l'organisme (100 à 200g par jour).

 

Les pétales des fleurs en bouton, broyés avec 3 fois leur poids en sucre et avec un peu de sirop pour obtenir une substance légèrement pâteuse, donne une préparation faiblement laxative, très prisée en Europe méditerranéenne. Il faut prendre 50 à 60g et longtemps après les repas.

 

Les semences (que l'on met de côté quand on fabrique des conserves), sont sédatives et recommandées pour la nervosité, l'anxiété et les palpitations. On les infuse à hauteur de 1 à3% dans de l'eau. Rajouter de la pulpe donne un goût acidulée à l'infusion.

 

Le bédégar a certains des bénéfices du fruit. Redécouvert par la phytothérapie, d'anciens médecins en font son apologie comme Sernnet, Ragus ou Simon Pauli et cela, depuis le XVIe siècle. C'est un bon somnifère. Une fois séché, puis pulvérisé et enfin infusé pendant toute une journée dans du vin, il était prescrit contre la dysenterie. On l'utilisait aussi en gargarisme pour les maux de gorge par l'intermédiaire d'une décoction à 5%, que l'on sucre avec du sirop de cynorrhodon ou de mûre. Le Dr Leclerc a mit en avant les biens faits cicatrisants de cette galle car elle est riche en tanin. On l'utilise donc en tant que décoction concentrée ou de teinture dosée à 1/5éme sur les plaies et les brûlures ulcérées.

 

cuisine: les cynrrhodons sont réputées dans la confection de confitures. Pour cela il faut fendre les fruits en deux et retirer les graines urticantes (comme pour une préparation antiscorbutique). On peut également en faire des gelées pour les gâteaux. Au siècle dernier, dans les hautes Alpes de Haute-Provence, les fruits étaient séchés puis débarrassés de leurs graines par un minutieux battage au fléau puis moulus. On obtenait une farine que l'on utilisait soit nature soit que l'on mélangeait, pour la fabrication de biscuits et de gâteaux.

 

4 septembre 2012

La cardamine des prés.

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La cardamine des près:

noms: cardamine pratensis, cresson des prés, cresonette. Le terme cardamine vient du grec « kardamon » et signifie « cresson ».

 

classification: c'est une herbacée, du genre des brassicacées, de la famille des crucifères.

 

habitat: on l'a trouve dans toute la France, hormis dans les Alpes-Maritime et elle reste rare dans le midi. Elle affectionne les fossés, les prés (d'où son nom), les prairies, les sols acides, les bois clairs, les bords de ruisseaux et les lieux humides. Elle est absente des régions méditerranéennes mais pousse jusqu'à 1500m. Elle est fréquente en Europe, en particulier dans les régions centrales et boréales, en Sibérie, en Amérique boréale.

 

description: plante commune et vivace, d'un vert clair, avec des feuilles à folioles en rangs qui sont arrondies à la base de la tige. Elle mesure 10 à 40 cm. Elle est une des premières plantes à fleurir au printemps (d'avril à mai). Les fleurs mesurent 15-25 mm, ont 4 pétales et sont roses claires ou violines avec un cœur vert clair et odorants. Le fruit est une silique de quelques centimètres. C'est une fleur mellifère. Son rhizome est court et peu profond. Il existe une cinquantaine d'autres espèces de cardamines avec les quelles on peut confondre celle des prés.

 

culture: le cresson des prés a longtemps été cultivé comme plante potagère. Aujourd'hui elle est considérée comme une mauvaise herbe. C'est une jolie herbe qui fait de beaux bouquets. Elle a besoin d'une terre fraîche et d'être beaucoup arrosées. On la produit par la multiplication par graines ou par éclats de pieds que l'on repique à faible profondeur. Cette technique est efficace.

 

propriété médicinale et utilisation: c'est un tonique et un bon antiscorbutique dont il faut prendre 5 cuillères à soupe de suc par jour, de préférence en bouillon. C'est aussi un expectorant (contre les bronchites et trachéites). La cardamine des près à des propriétés contre les affections d'origines nerveuses. Elle soigne aussi les maladies du pancréas et en partie digestives. On ne doit pas l'utiliser s'il existe des irritations des voies digestives.

 

cuisine: la cardamine possède une saveur piquante proche du cresson. C'est une salade sauvage commune réputée, utilisée comme cresson, soit avec de l'huile, soit cuite en potage avec des pommes des terre et des croûtons. Les feuilles doivent être récoltées avant la floraison dès mars (c'est à dire plutôt rapidement) car c'est le moment où elles sont les plus tendres. Sa saveur piquante donne du caractère aux sandwichs, elle sert aussi de garniture. De plus elle est riche en huile de moutarde, en vitamine C et en minéraux. Cependant prudence, cette plante est souvent contaminée par la douve du foie.

Recette de pesto de cardamine:

Il faut un petit bouquet de cardamine des prés dont on égraine le centre des fleurs et que l'on passe au mixer. On obtient une bouillie gris-vert que l'on dépose dans un bol et y rajouter une cuillère à soupe de jus de citron, une d'huile d'olive, une pincée de sel, du poivre et une cuillère à soupe de pignons hachés. Mélanger le tout. Là la couleur revient, un beau rose éclatant. Il reste plus qu'à déguster.

6 août 2012

Sortie dans les marais (2).

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Promenade dans la tourbière de l'Herretang (de nouveau),
en faisant un petit détour par les étangs de Saint Joseph des Rivières.

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Les cannes et canetons chipeaux et colvers sont peu timides tout comme les foulques macroules. La pluie
suivie d'un beau et hardant soleil a fait fuir bon nombre d'animaux,
ils sont les seuls oiseaux que nous avons pu observer.

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Les gerbes d'or ont fleurit et attirent les abeilles des ruches installées le long du court d'eau qui longe la tourbière.

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L'arbre à papillonS et les chardons présents dans ce milieu aquatique attirent une multitude d'insectes.

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La morelle douce-amère est encore en fleurs mais beaucoup de plantes commencent à donner des graines. Il faut y prendre garde, surtout avec les enfants car elles sont toxique bien que la plante soit médicinale.

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Sur le chemin nous avons croisé, avec les jolies vaches Aubrac, de nombreux
petits crapauds communs qui ayant atteints leur forme adulte, ont quitté leur mare.

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Autre plantes médicinales dont regorge la tourbière et les marais,
la salicaire commune (à gauche) et le bouillon blanc (à droite).

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Il en est de même avec la consoude (à gauche) et le serpolait (à droite)
qui est aussi un excellent aromate, car il s'agit du thym sauvage.

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La grande bardane est passée, mais la bardane commune (à gauche) continue à fleurir. Les viornes boules de neige sont en graines (attention aux graines qui chez certaines espèces sont toxiques !). C'est un arbuste qui à longtemps été utilisé par les sorcières dans leurs rites.

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Des oiseaux ont commencé un nid sans l'achever. Ce dernier est tombé au sol.
On y distingue des plumes, des poils et des bouts de crins qui ont servit à sa confection.

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La pluie nous a accompagné pendant une bonne partie de la journée
mais cela ne nous a pas empêché de nous amuser.

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Nous avons même pu faire d'immenses chapeaux avec des feuilles de pétasite hybride.

5 août 2012

Sortie en forêt 6.

La promenade du col des mille martyrs est très plaisante à faire et permet de présenter la nature aux plus jeunes de façon ludique.
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Voici le petit texte explicatif sur le col présenté au pied d'une des nombreuses croix qui bordent le chemin:

"Le lundi de Pentecôte, on se rendait à pied de Miribel au Pont de Beauvoisin auprès de la relique des dix mille martyrs. Ce trajet jusqu'à l'église des Carmes se faisait en priant et en chantant pour la protection des récoltes. L'évêque de Grenoble finit par interdire en 1658 cette procession, pratiquée par d'autres communautés de Valdaine, pour cause de débordements et de contrebande. Suite à une supplique écrite du curé et des habitants de Miribel, une procession de substitution fut autorisée jusqu'à la limite de leur mandement où serait installé un oratoire pour dire la sainte messe le jour de la fête des martyrs. Faute de moyens, l'oratoire fut remplacé par une croix plusieurs fois reconstruite qui figure sur la carte de Bourcet de 1754. Le bois environnant est désigné sous le nom de "Mirmatu" par la carte de Cassini (déformation probable de 1000 martyrs). on y faisait jusqu'en 1914 une procession le dimanche qui suit le 22 juin.

Les Milles Martyrs

Ces 10 000 martyrs devenus 1000 n'étaient pas des victimes des Sarrasins ni des bandes du seigneurs des Adrets. Survivants d'une armée romaine conduite par le tribun Accace, ils avaient embrassé le christianisme. Ils furent crucifiés sur le Mont Ararat vers l'an 120 sous le règne de l'empereur Hadrien. Une autre version indique que le roi Sapor de Perse fit crucifier 10 000 soldats chrétiens commandés par St Accace. Leurs reliques rapportées de la croisade en 1492 pas Jacques de Clermont furent conservées dans un reliquaire de vermeil en l'église des Carmes de Pont de Beauvoisin (Savoie). Elles furent détruites à la révolution. Ces reliques étaient aussi vénérées à Rome, Bologne, Avignon, etc... Leur véritable histoire confine à la légende."

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Les pelotes de rejection sont un bon moyen d'expliquer aux enfant
le régime alimentaire des chouettes, des hiboux et des ducs.

Ce sont en effet ces oiseaux qui les régurgitent. Il s'agit des poils, plumes, becs et os des proies qu'ils avalent entières et qu'ils ne peuvent digérer. Ils recrachent ces parties qu'ils ne digèrent pas sous forme de "pelotes" sèches. Avec un bâton, on peut facilement les ouvrir pour voir quel a été le repas de l'oiseau. Tout est expliqué ICI.

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Petite initiation aux champignons de nos forêts, entre les bons
(comme ces russules charbonières à droite) ou les mauvais (ce bolet satan à gauche).

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Et les très bon comme avec les rares chanterelles que nous avons trouvé,
la forêt étant extrêmement sèche pour permettre l'abondance des champignons.

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Un jonc torsadé autour de l'anuaire, deux-trois fleurs et feuilles glissées à l'intérieur, et on obtient
une bague sauvage et éphémère. Attention à ne pas cueillir les plantes protégées pour l'orner.

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Identification des plantes comestibles avec la bardane commune
à gauche et les framboisiers sauvages à droite.

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Les indices du passage des animaux sont nombreux. Poils, traces, crottes et cris sont d'une aide précieuse. Ici on peut détecter la présence du chevreuil avec les troncs des jeunes noisetiers qu'ils ont effrités (à gauche), ou celle du blaireau avec cette trace, avec les griffes bien visibles, qu'il a laissé dans la boue (à droite).

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Sur les branches des chênes, poussent ces étranges petits cônes. Il s'agît d'une gale, c'est à dire que la larve d'un guêpe (Andricus foecundatrix) qui a été pondue dans l'écorce de l'arbre va faire dégénérer celle-ci qui va former une excroissance dont l'insecte va se nourrir pour atteindre le stade adulte d'imago.

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Et pour terminer cet article, une habituée des nos forêt, la grenouille agile, à ne pas confondre avec la rainette qui peut être marron ou brune aussi. Édite : je viens commenter cet article 4 et demi après sa première rédaction. Que de parcours fait depuis. Pour rappel il ne faut jamais attraper les amphibiens et si cela dois se faire, toujours avec les mains bien humides pour ne pas retirer le mucus qui protège leur peau très fragile et délicate.

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3 août 2012

Sortie en montagne 4

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Visite de l'Aiguillon, qui culmine à 2095 mètres d'altitude, avec un départ du circuit à 1800 mètres, soit 300 mètres de dénivelé. Les fleurs de l'article précédant sur la montagne étaient majoritairement présentes, je ne les ai pas ajoutées pour éviter de me retrouver avec un article trop grand et trop redondant.

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Au pied de l'aiguillon, une belle surprise m'attend. Le sentier pédestre est entouré de dizaines de plants
du rare lys martagon. Bien que beaucoup soient en graines, un grand nombre fleurissent encore.

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Le vératre vert, à ne surtout pas confondre avec la gentiane jaune quand ils ne sont pas en fleurs
(les feuilles du vératre sont alternes alors que celle de la gentiane se font face à face), commence à faner. 

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Deux classiques de nos montagnes, l'arnica montana (protégée en Chartreuse), et la laitue vivace.

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Voilà une espéce de chardon que je n'ai pu identifier. Je l'ai d'abord s pris pour un chardon
Marie appelé chardon Notre-Dame mais il ne semble pas faire parti de cette espèce.

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L'achillée mille feuilles est d'un très jolie rose. À droite la vipérine pustuleuse (?).

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La gentiane croisette est courante l'été. C'est une jolie plante à fleurs bleues qui traditionellement
posséde quatre pétales, mais lors de ma sortie j'ai pu en observer avec 5, 6 voir même 12 pétales !

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Les gentianes jaunes, au pied de la rando de l'Aiguillon, ont fané mais
pour celles qui poussent un peu plus haut, c'est une explosion de fleurs.

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La cardabelle est une jolie fleur piquante que l'on accroche sèche sur les portes
des maisons pour prédire le temps en fonction de la forme que prend
la plante. Cependant elle est par endroits protégées, pas touche !

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 Il y a aussi beaucoup de papillons et d'insectes qui sont faciles à observer le long du
chemin, de même que ces belles et rares edelweiss qui poussent au bord du sentier.

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Autre plante remarquable, l'oeillet sauvage.Une partie des oeillets
sont protégés en France, hormis ceux d'élévage et indigènes.

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Autre rencontre avec ce troupeau de génisses et de veaux, qui
pas farouches pour un sous, paissent dans le sentier de randonnée.

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À gauche, un papillon appelé petite tortue (Aglais urticae),
 droite un papillon de la famille Lycaenidae que jen 'ai pu identifier.

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La Mélitée du Mélampyre ou le Damier Athalie est un joli
papillon aux motifs en damiers. Il est protégé en Île de France.

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La gentiane champêtre peut être rose ou violette comme ici.
On l'a rencontre à l'étage subalpin et alpin.

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En fin de parcours, les promeneurs surplombent le lac du Pontet où certains
courageux osent tremper les pieds dans l'eau. Encore une jolie balade en vue.

17 juillet 2012

Sortie en montagne (3).

Petit tour au lac du Pontet. La neige a fondu et laisse place aux fleurs et aux touristes.

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Le circuit ne fait pas plus de 20 à 30 min, mais reste plein de surprises.

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La campanule fausse raiponce est une fleur vivace qui fleurit de juillet à septembre.
Elle peut mesurer 20 à 90 cm de haut. Elle est très commune.

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À droite un papillon zygène, il en existe 27 espèces en France.
Il peut s'agir ici d'un Zygaena carniolica modesta.

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Aux abords du lac, une petite prairie de cynoglosse officinale c'est installée.
Cette plante appelée langue de chien est utilisée pour les cataplasme. 

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Elle est toxique en usage interne et réputée pour avoir
tuée des chevaux et des bovins au Canada.

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L'aster des montagne est une jolie fleur violette au coeur jaune orangé.

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À gauche un plant de valériane. Cette plante est connue pour ses propriétés médicinales, pour la fabrication de teinture mais aussi pour sa forte odeur parfois associée à celle de l'amoniaque que dégage l'urine. À droite de l'épilobe à feuilles larges. On peut boire la racine en tisane ou l'utiliser pour parfumer le vin.

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À gauche, une gesse à larges feuilles. Ce pois vivace offre l'été de magnifiques fleurs rosées. À droite la centranthe à feuilles étroites. Elle est commune dans une grande partie de l'Europe. On l'appelle "lilas rouge".

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La laitue vivace a une saveur douce sans amertume. On peut la récolter de mai à septembre.

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Le Pontet regorge d'orchidées qui forment à certains endroits de véritables tapis.
À gauche le gymnadène à épi dense, à droite l'orchis incarnat.
On peut les trouver ici: http://grimoirescarnets.canalblog.com/archives/2012/06/26/24581697.html

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La nature regorge de gourmandises comestibles. À gauche de l'oseille sauvage, à droite de l'épinard sauvage, appelé aussi chénopode Bon-Henri. Ils se consomment comme leurs cousins cultivées.

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À gauche, de l'ail en boule qui sert à parfumer les plats, et à droite
de la grande berce qui peut être préparée en gratin, en ratatouille ou en confit.

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À gauche le trèfle des prés et à droite le trèfle hybride,
aussi bien sauvage que cultivé pour le fourrage.

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La gentiane jaune est emblématique dans les Alpes. La cueillette de ses racines
est réglementée à 4 racines par an et par personne. Pour en savoir plus c'est par là :
http://grimoirescarnets.canalblog.com/archives/2012/05/11/24235553.html

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Les pieds sont tous en fleurs.

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Le laser à larges feuilles n'est pas à confondre avec la berce. Bien que non toxique,
il n'est pas connu pour sa comestibilité, hormis chez les romains où séché il servait de condiment.

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Il se différencie de la berce de par ses feuilles rondes.

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À gauche une délicate phalangère a feuilles de lys, et à gauche la rare
et protégée edelweiss dont les pétales sont semblables à du coton.

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Autre belle découverte, le rare lys martagon et qui offre des très belles fleurs.

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Il se différencie de son cousin le lys orange de par sa couleur et ses tâches pourpres.

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Deux raiponces hémisphériques, la première à gauche juste avant la floraison,
la deuxième à droite après que les fleurs se soient fanées.

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Les berges du lac sont très marécageuses. À gauche du prêle des champs
et à droite de la linaigrette à feuilles étroites.

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Les grands regroupements de joncs épars forment des abris propices
à l'épanouissement de la friture et des alevins de poissons.

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La luzèrne à gauche, est aussi bien une plante sauvage que cultivable, tout comme le sainfoin montagnard à droite. Cette première l'a détrôné dans les pratiques agricoles pour servir de fourrage au bétail bien que ces dernières années le sainfoin revient en force dans les cultures du sud de la France. On le retrouve là : http://grimoirescarnets.canalblog.com/archives/2012/07/05/24645388.html

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Parmi les espèces animales que j'ai observé figurent la punaise pyjamas, les tarines,
les choucas, les marmottes, les chamois, la grenouille agile, le papillon bleu azuré...

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 ...mais aussi des papillons et des insectes inconnus.

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La joubarde est une plante commune dans les jardins qui pousse aussi à l'état sauvage.

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À gauche de la vesce blanchâtre, à droite l'hippocrépide en toupet.

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L'oxytropis champêtre. C'est une des premières espèces à
disparaître dans les prairies acides soumises au pâturage.

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Les chardons pullulent en montagne, mais pas simple de les identifier, pour ceux-ci je sèche.

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Il y aussi des plantes beaucoup plus communes, comme ces marguerites
à gauche ou ces salsifis sauvages à droite dans les quels loge un pince-oreille.

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Il en est de même avec ce plant d'ambroisie à gauche ou de cette bardane à droite.

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Les rosiers du chien poussent dans les rocailles au milieu des herbes rases.

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Les centaurées sont aussi présentes avec la centaurée
des montagnes à gauche et la centaurée scabieuse à droite.

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5 juillet 2012

Le sainfoin

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Le sainfoin (des Alpes):

noms: sainfoin à feuille de vesces, rue des chèvres, sainfoin d'Espagne, sainfoin simple, sainfoin commun, esparcette, esparcette à feuilles, onobrychis viciifolia en grec (nom scientifique), galega officinalis en latin, herba medica en Italie, Provence et Languedoc-Luzerne. On l'appel souvent à tord sainfoin des Alpes car en réalité il s'agit d'une autre espèce, beaucoup plus rare, de la même famille. Le nom « onobrychis » vient du grec « onos », l'âne et de « brychis », d'un verbe qui signifie braire, car les ânes adorent cette plante. Le nom allemand esparsette vient du français esparcette qui à son tour vient du provençal « esparceto »: épars.

classification: il fait parti de la famille des fabaceae, du genre des onobrichys c'est à dire, une légumineuse.

habitat: il est présent dans toute la France, hormis dans le Nord (59), à Paris (75), en Seine Maritime (73), la Manche (50), le Finistère (29), les Côtes d'Armor (22), le Morbihan (56) et sa présence est douteuse dans l'Ille et Vilaine (35). Il est commun et pousse jusqu'à 2500m d'altitude. Il aime les prairies ensoleillées dont le sol est allègrement sec et les terrains calcaires qu'il valorise. On peut aussi le voir en Europe méditerranéenne et centrale, en Asie occidentale jusqu'en Perse, .

description: c'est une plante vivace qui mesure 50 à 80 cm et qui fleurit, de mais à août, qu'une seule fois. Sa souche est courte, avec des feuilles composées de 6 à 12 paires de folioles linéaires. Les fleurs sont roses (parfois blanches) et striées de rouge-violine et disposées en grappes. Il supporte aussi bien le froid que la sécheresse. Ses racines font 3 à 4 mètres. Les fruits ont des bords saillants avec des pics peu développés.

propriétés médicinales: il est un complément pour les ruminants domestiques, qui augmente la production de lait chez les ovins, bovins, chevaux, chèvres mais aussi chez la femme qui peut consommer le sainfoin sous forme de tisane de fleurs sèches. C'est un fourrage de qualité qui est appétant et facilement digestible pour les animaux. Les tannins naturels qu'il contient empêchent la production de mousse dans la pense des bêtes. Il influence la mise en valeur des protéines ce qui engraisse facilement et vite les ruminants et il permet de réduire la pression des parasites gastro-intestinaux.

culture: c'est une très bonne plante fourragère pionnière qui permet l'engazonnement dans les zones difficiles, qui nécessite peu d'engrais. Il a une action améliorante et fixante là où des incendies ont eu lieux ce qui permet la revégétalisation. Récolté même après les fortes gelées, c'est un gage de sureté pour ceux qui le moissonne comme foin. Pour prolonger la floraison on coupe les fleurs fanées. Une deuxième espèce de sainfoin, plus productive est cultivée aussi en France, le sainfoin double. Il ne donne qu'une coupe de fourrage par an plus un regain, mais il dure 3 ans minimum. On le réserve pour les pâturages, dans les zones d'altitudes ou sèches. Cultivé de partout au début du siècle, il a été détrôné par la luzerne mais perdure dans le sud de la France. Il connait un regain d'intérêt dans les régions calcaires sèches. La plante est coupée à ras au début de l'automne. Il est aussi cultivé comme ornement dans les jardins où on trouve des spécimens blancs, mauves et roses. Il faut le planter en avril, peu l'arroser et l'exposer au soleil et à la chaleur.

cuisine: il fait un très bon miel une fois travaillé par les abeilles. De plus il est mellifère, c'est-à-dire qu'il stimule l'activité de ces insectes.

3 juillet 2012

Sortie en forêt. (2)

Il fait enfin beau! Le soleil est là, il est temps d'en profiter.

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La mousse est un nid parfait pour les champignons comme pour ce russule du fiel.

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À gauche des daldinias concentriques, en porter un sur soit permettrait de ne plus souffrir
des crampes ni d'infortune pour les hommes du moyen âge. À droite une série de tramètes.

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Elles étaient là, les chanterelles, avec certains sujets mesurant
le double voire le triple de celui de la photo de droite.

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C'est un bien joli panier que nous avons ramené.

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Les lactaires poivrés sont toujours aussi nombreux.

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Les plus gros spécimens peuvent faire 20 centimètres de diamètre.

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Nous avons rencontré peu de fleurs et de plantes pendant notre tour, mais beaucoup d'animaux comme des geais, des piverts, un héron, quelques limaces noires ou oranges, des merles et j'en passe. À gauche la trace d'une chevrette qui semble-t-il, était accompagnée d'un petit. À droite, l'une de ces charmantes limaces.

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Devant les champs cultivés, un observatoire permet de guetter
les sangliers qui font beaucoup de dégâts dans les cultures agricoles.

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À gauche, le muguet qui depuis longtemps n'a plus de fleurs, continu d'exposer ses belles feuilles.
À droite le phytolaque, très toxique et invasif mais qui offre de belles fleurs parfumées.

1 juillet 2012

Le coquelicot des champs

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Le coquelicot des champs:

noms: pavot des champs, pavot rouge, pavot coq, chaudière des enfers, grand coquelicot, mahon, pavot erratique, gravesolle, ponceau. Nommé papaver roheas en latin, on ne sait pas si c'est une reprise du mot celte « papa » qui désigne la bouillie de coquelicot que l'on donnait aux enfants pour faciliter leur sommeil ou si son nom vient directement du latin « papaver » qui signifie pavot. Le terme « roheas » viendrait du latin « rhoe » qui veut dire couler (à cause de son suc) ou de « Rhéa », divinité grecque qui n'est qu'autre la mère de Zeus et la sœur-épouse du terrible Chronos. Le nom coquelicot lui viendrait d'une déformation du « cocorico » du coq par allusion à ses pétales rouges qui rappellent la crête du volatile.

classification: proche du pavot, il appartient à la famille des papavéracées.

habitat: on le trouve dans les champs cultivés non traités (sauf maïs) où on le voit souvent mêlé au blé d'où sont appellation de plante messicole (qui pousse dans les récoltes), dans les terrains vagues et sur le bords des routes jusqu'à 1700m. Il aime les sols calcaires . Il semble provenir de Bulgarie ou de Turquie, bien que l'on trouve ces fleurs dans les tombeaux égyptiens. Il est commun dans une grand partie de l'Europe, en Afrique du Nord, en Asie Occidentale. Il existe de nombreuses variantes de ce coquelicot pour l'usage décoratif des jardins  (comme pour la scabieuse) comme les sherley popies ou les hookeris ou encore les umbrossums.

description: c'est une plante annuelle. Sa racine est blanche et fibreuse. Elle mesure 25 à 70 cm de haut. Sa tige est fragile, de forme cylindrique et couverte de poils durs. Ses feuilles sont alternes, divisées en segments étroits, longs et velus, d'un vert très variant voir même jaunâtre. Les grandes fleurs uniques composées de quatre pétales rouge vif. Elles fleurissent de mai à septembre. Lorsque la plante est coupée, un suc laiteux s'en échappe. Le fruit est une capsule ovoïde et conique qui peut contenir jusqu'à 60 000 graines brunes qui, très légères, se font facilement emporter par le vent. Tout les plans ne fleurissent pas la même année pour augmenter les chances de survie de l'espèce si les conditions ne sont pas réunies pour permettre la pousse.

histoire: il évoque le souvenir car au lendemain de la 1ére guerre mondiale, c'est la première plante qui a recouvert les champs de batailles, les transformants en prairies rouges et rappelant ainsi le sang versé pendant la guerre. Les anglais ont pour coutume d'en porter une fleur à la boutonnière pour commémorer cette guerre.

tradition: il a pour symbolique la joie, le bonheur, la plénitude et la vie. Dans le langage des fleurs, le coquelicot représente l'ardeur fragile, la reconnaissance et le sommeil. Il a souvent été considéré comme une mauvaise herbe.

récolte: il faut bien choisir les pétales, en éliminant ceux qui sont top petits et trop clairs et en ne cueillant pas les fleurs de bords de route qui sont pollués. Il faut les faire sécher à l'ombre dans un espace chaud, sec et aéré en les étalant en couches mincse sur du papier, un torchon ou du grillage fin. Les pétales vont devenir rouge-vin.

propriétés médicinales et utilisation: la belle couleur du coquelicot vient des pigments authocyaniques rouges et des alcaloïdes isoquinoléiniques que contient la plante. On utilise ses pétales. Il est connu pour ses propriétés dormitives, qui ne sont pas dû comme chez le pavot à la morphine, bien que la plante en contienne une quantité minime (qui ne peut créer de dépendance), mais à la rhoeadine qui calme les nerfs à vifs. Les fleurs sont donc jugées comme légèrement narcotiques. Elles provoquent la sueur, elles sont expectorantes, pectorales, calmantes et adoucissantes. Ses alcaloïdes en plus de réparer les troubles du sommeil ont un effet sédatif sur l'anxiété et l'émotivité mais aussi antitussif (on dit de lui qu'il est béchique). Le coquelicot est aussi hypnotique. On le consomme soit sous forme de poudre (gélules) soit par infusion (20gr de pétales dans un litre d'eau que l'on fait infuser 15 min).

cuisine: les grecs préparaient les jeunes feuilles en salade, et on retrouve cette pratique jusqu'au XVIe siècle en Italie. Les fleurs de coquelicots sont l'un des ingrédients de la célèbre « tisane au quatre fleurs » avec la mauve, le pied-de-chat et le tussilage. La jeune tige peut être elle aussi consommée dans une salade. Les graines quant à elles, sont riches en huiles et sont utilisées dans les pâtisserie ou dans le pain. On peut également faire des confits des fleurs.

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