Un printemps bien précoce.
Cette année, le printemps n'a rien à voir avec celui de l'année 2014 et si officiellement nous sommes encore en Hiver, la belle saison est installée. Néanmoins prudence,nous ne sommes pas à l'abri des giboulées.
Leschouxdécoratifs ont, mafoie, plutôt bien survécus aux épisdes périodiques de gel et n'en sont que plus beaux.
Comme à son habitude, le coq en pâte du quartier, sir faisan, vient faire ses vocalises sous les fenêtres de la maison.Lasaison des amours semble débuter, et notre nouveau voisin parade au centre de la pelouse en batant de l'aile, gonlfant le poitraille et en ouvrant un large bec.
Les jonquilles sont apparues dans les jardins. Jonquilles... pas vraiment ! Certes ici et là on les nomme comme tel mais en réalité elles n'en sont pas. La seule plante qui peut prétendre à ce titre est narcissus jonquilla qui a de petites fleurs jaunes en grappe et qui sont utilisées dans l'industrie du pafum, notament à Grace.
Il s'agit en réalité ici du narcisse jaune (ou narcisse en trompette, Jeanette jaune, chaudron, Claudinette ou encore Gauglé pour n'en citer que quelques uns), narcissus pseudonarcissus. On le trouve presque partout en France, parfois jusqu'à 2000m d'altitude. Ici enIsèrecomme dans nombreux départements sa cueilette est très réglementée, pas plus de 2poignées par personne sont autorisés dans le Parc de Chartreuse. Son bulbe était utilisécomme un puissant et violent purgatif. Ses fleurs sont antispamodiques étaient employées comme calmant.
Les jours s'allongent depuis quelques temps maintenant mais c'est depuis peu que l'on peut en profiter pleinement. La chaleur est douce et ce mois de mars promet d'être l'un des plus chaud de la décennie si ce n'est plus. Les chats semblent apprécier les vielles pierres de la maison qui diffusent leur chaleur après avoir été frappées par les rayons du soleil durant la journée.
Les perces neiges sont nombreuses encore bien que bon nombre d'entre elles aient fané. Appelées galants des neiges, elles figurent parmi les premières à percer le manteau neigeux pour profiter des rayons du soleil.
N'oublionspas l'arriver du ficaire. Toxique à haute dose, ces feuilles étaient consommées car riches en vitamine C,ce qui permet de lutter contre le scorbute. Son arrive est bon signe car précéde souvent de 10 à 15 jours celui des morilles mais à mon sens, la sortie des orchis mâles reste le meilleur des indicateurs.
Je vous ai parlé de champignons la dernière fois, en voici quelques uns. Les oreilles de Judas ont séché sousl'effet du soleil et deschaleurs des derniers jours. Plongées dans l'eau elles reprennent leur forme initiale. Déjà la relève arrive,cachée sousl'écorcedu vieux sureau.
Voila une fleur incourtounable, la pâquerette. On la trouve unebonnepartie de l'année danslajardin, même l'hiver. Ses feuilles sont réputées, en particulier assaisonnées de vinaigre, dans les salades sauvages.
Cette année 2014 est propice aux primevères acaules (appelées aussi primevères sans tiges), c'est bien simple on en rencontre de partout! Les fleurs et feuilles peuvent être consommées crues ou cuites. Les fleurs peuvent aussi servir comme instrument de musique.En soufflant délicatement dans leur base, elles peuvent faire office de trompette.
C'est aussi le temps des violettes aux quelles bientôt, je dédirai un billet. En attendant voici la violette blanche (viola alba). On la rencontre de février à avril. Ses fleurs sont solitaires et hermaphrodites. Elle est protégée en Lorraine.
Les hellébores fétides sont en pleine floraison. Leur nom comme leur parfum ne sont pas très attirants ce qui n'empéche pas que ces plantes à fleurs figurent parmi mes préférées. Extrémement toxique, on les employait autrefois pour de nombreux usages, notamment pour faire des purges gastriques sur le bétail.
Premières pézizes !7 pour commencer. Elles sont sorties depuis belle lurette et j'ai enfin l'occasiond'en ramasser 2 ou 3. Ces cousines des morilles peuvent laisser sceptique de par leur aspect mais il ne faut pas s'y tromper, elles restent d'excellents champignons.
Quand aux pommiers du voisin qui ont bien été utiles pour les décoration de Noël, malgré les nombreuses pertes les rescapés se portent bien mais l'imposante ramure que leurs font les touffes de gui pourront tôt ou tard avoir raison d'eux.
Quelques coucou (primevères officinales) ont fait leur apparition. Bientôt leurs fleurs remplirons les paniers pour composer les tisanes du soir, les limonades digestives et pourquoi pas, les liqueurs de longue vie.
Sortie en forêt 40
(Le laurier des bois est en fleur. Cette plante toxique est communestpousse jusqu'à 1600m d'altitude).
C'est une sortie en forêt un peu particulière que je vous propose aujourd'hui et pour cause,elle concerne les alentours de mon lieu de travail, le col de Couz. C'est un charmant coin de Nature qui je le pense, va devenir l'un de mes terran de jeu favoris, en partie par la végétation et la faune qui y évoluent.
Les chamois pointent le bout de leurs naseaux. On pense souvent à tord que ces animaux rustiques montagnards ne vivent que sur les hauteurs mais ils peuvent descendre jusqu'à 500 mètres d'altitude à la recherche des jeunes bourgeons et des pousses tendres. Gourmands, on les retrouvent dans les champs, sur les pentes escarpées ou les flancs de falaises où, tels des équilibristes, ils broutent avec joie selon là saison les graminées, les iris, les jonquilles, les gentianes, les légumineuses comme le trèfle, les baies, les feuillages des arbustes persistants mais aussi le genévrier, le serpolet, la bruyère,le houx, l'if, le rodondindron, les écorces et le lierre pendant les mois de disette.
Il s'agit ici de chamois de la Chartreuse, longtemps considérés comme une sous-espèce avant d'être rattachés à celle des chamois alpins. Autrefois, on pensait que le bézoard, une boule qui se forme dans l'estomac de ces animaux (agglomération d'aliments non digérés qui forme une boule lisse, brillante et musquée) portait chance si elle était portée sur soi.
Le nivéole de printemps est une plante protégée sur le parc de Chartreuse et qui est relativement rare surle massif même si sur certaines stations on peut trouver une multitude de plants. Proche d'apparence avec le perce-neige, le nivéole mesure 15 à 20 cm, a une fleur composée de 6 pétales blancs soudés ayant une tâche verte claire à leur extrémité.
Les primevères accaules sont sorites depuis unbon moment et grands nombre, les primevères officianles elles font une arrivée plus timide. Le croisement des deux donne un hybride ayant les mêmes vertues que la primevère officinale.
Un peu plus loin de là, passé Corbel, ce trouve un petit coin de paradis, un lieu associatif si on s'en réfère à la chanson de Fromet où il fait bon profiter du soleil et de la nature et, où depuis une terrasse on peut admirer, côté Savoie, le versant opposé,côté Isère tout enneigé et embrumé.
La Maison Tournée Vers Le Soleil Est Chauffée La Première.
"La maison près de la fontaine
Couverte de vigne vierge et de toiles d'araignée
Sentait la confiture et le désordre et l'obscurité
L'automne
L'enfance
L'éternité...
Autour il y avait le silence
Les guêpes et les nids des oiseaux
On allait à la pêche aux écrevisses
Avec Monsieur le curé
On se baignait tout nus, tout noirs
Avec les petites filles et les canards..."
Nino Ferrer
En contre bas se trouve le Guiers Vif, ancienne frontière entre l'Isère et la Savoie quand cette dernière n'était pas rattachée au royaume de France... il n'y a que 200 ans de cela! Il sépare encore aujourd'hui plusieurs citées jumelles: Saint Pierre d'Entremint, les Échelles - Entre Deux Guiers et Pont de Beauvoisin (ce qui fait 6 communes, chacune ayant une mairie sur ses rives). Cet affluant du Rhône de 50 km prend naissance dans le massif de Chartreuse et a creusé pendant de nombreuses années de profondes gorges qui aujourd'hui font le bonheur des pécheurs et des sportifs.
Au pied de la rivière, la mousse couvre la végétation environnante: pins, rochers, tuyaux et même le sol... me voilà plongée dans une forêt primitive! Le degré d'humidité est élevé, le sol très calcaire et l'ombre fort présente... un endroit rêvé pour les nombreuses fougères.
Je n'en dirais pas plus sur ce lieu où il fait bon vivre mais, je vous invite à visiter le siteinternet de l'association nommée Instinct'taf ICI pour vous faire une idée de ce qui peu s'y passer.
(Photographies de Serge Rousset)
Autre rencontre sur les alentours du parc de Chartreuse à proximité de Saint Pierre de Chartreuse (je n'étais pour l'occasion, pas de la partie)... une horde de mouflons (oui vousavez bien lu) on pour ravir les passants. Merci à Loïc et àSerge Rousset pour les photos.
Retour chez soi... le monde sauvage ne se fait pas plus discret pour autant. Voilà un joli couple de chevreuils qui prend le frais àc ôté d'une source surplombée d'un sureau.
C'est décidé, suite à mes nombreuses rencontre de ces derniers jours, il est grand temps de se lancer dans l'achat d'un nouvel appareil photo !
Parceque bon, il est vrai que l'appareil ne fait pas tout, certes, mais tout de même!
Les perces neiges du jardin.
Peut-on parler d'Hiver ? A mon sens pas vraiment, surtout si on s'en tient aux rares chutes de neige,à la boude que les oiseaux ont mené en vers les victuailles de la mangeoire et surtout, au formidable essort de la végétation. Mais attention, rien n'est joué et bien que 2014 soit déjà une année pleine de surprises (découverte le 19 janvier de chanterelles), nous ne sommes pasà l'abri d'un méchant coup de froid.
Les perces-neiges sont précoces et ma foi, n'ont pas grand chose à forcer. Robustes, ces fleurs peuvent traverser l'épai manteau de neige gelé. Sensibles à la luminosité, elles s'ouvrent et se ferme en fonction du soleil.Pour un savoir un peu plus sur cette facinante plante: c'est par là!
Voilà un joli tapis de clochettes d'hiver. La perce-neige (je sais,je sais,on dit "le" perce-engie...) est protégée ici en Isère et mériterait de l'être dans bien d'autre endroits. Rare dans l'Ouest, le Centre et les Pyrénées, elle n'est naturalisée nulle part ailleurs hormis dans l'Est de la France et en Belgique.
Les pâquerettes (comme ici) et les lamiers pourpres sont en fleurs tout comme les noisetiers. Les châtons mâles laissent échapper de larges nuages au moindre coup de vent. Les fleurs femelles sont plus petites et discrètes.
Les jonquilles ne sont pas encore prêtes d'être là. Un peu de patience et elles viendront couvrir les pents du jardin de jolies fleurs jaunes hautes perchées. Bref, pas grand chose de neuf sous nos l'attitudes, vivement l'arrivée des morilles!
Un après midi à la maison.
Petit après midi à la maison, histoire de se remettre d'une semaine hautes en couleurs et en émotions (voir ici). Alors pourquoi cette photo de château? Tout simplement parceque c'est une des plus belles constructions que l'on peut voir sans bouger de la maison. A savoir qu'il fait parti des 7 chateaux du village. Attention dans la suite de cet article il ce peut qu'il y ait du ul-cul, dubisounours en veux-tu en voilà, du nian-nian, bref, de la présentation de chats.
Mais en attendand il fait gris, pas de neige pour couvrir de blanc la paysage, pas de soleil non plus pour l'innonder de lumière. Néanmoins certaines plantes prennent le relais. Le choux (1 et 2) donne une belle blancheur à la terrasse tant dis que la jasmin d'hiver (3 et 4) illumine la façade de la maison qui a perdu son manteau rouge fait de feuilles de la vigne vierge.
De temps à autre les faisans viennent faire un tour dans le jardin. Celui-ci, parfois accompagné de 2 ou 3 faisanes (ici prit en photo par ma petite mère) est resté trois jours. Pas farouche pour un sous, il a apprécié les vers et les vielles noix attendries par la pluie abondante des derniers jours.
Il y a peu (ici en faite) je vous ais parlé de mon projet de me faire ma revue perso avec mes textes, quelques photos glanées ici et là sur le net, photoshop et lulu.com. Voilà chose faite et pour un peu moins de 20 euros me voilà avec ma revue. Je suis ravie et compte bien renouveler l'exéprience avec les photos familiales.
Il n'y a pas qu'à Noël que l'o nse fait des cadeaux. Pour sa fête ma petite mère a été gâtée et voilà qu'une belle orchidée, une phalaenopsis, est venue prendre place sur le rebord de la fenêtre du salon.
Au risque de paraître un petit peu cul-cul praline (mais je l'assume...presque), je vois dans cette article l'occasion de vous présenter notre tribu de chats, parce que voyez vous, nous avons 8 beaux matous à loger. Ici c'est la belle et toute jeune Nougat, douce et câline.
Voici la "reine mère", Kéops, une petite chatte au caractère bien trempé qui apprécie de régner seule en maître dans la maison. Cependant madame est bien sympathique est recherche la compagnie des humains, en particulier des enfants.
Rajoutons à la ménagerie la belle Sauvageonne, pas si sauvage que cela mais tout en retenue, qui cependant n'est pas contre quelques gratouilles à l'arrière du dos.
Voilà un vrai timide, Cachou, en l'honneur du personnage de dessin animé. Manque aussi en photo Timide, un drôle de matou qui ne peut être approché,comme Cachou, que quand son assiette est pleine. Sales majestés de chats!
Voilà notre hiboux local, Grisouille, une grosse et vieille boule de poil, magnifique il faut le reconnaître, affectueuse et discrète qui de temps à autre se faufile devant la cheminé.
Michi Gan (mais nous lui préférons Michi) est une chatte calme et gourmandeen caresse.C'est une très bonne mère qui depuis quelques semaines proméne ça et là son chaton.
Voilà le petit dernier arrivé et qui, de par son jeune age, n'a pas de nom. Alors oui un chaton c'est mignon mais il faut le reconnaître, parfois c'est un peu con. La preuve en image (cliquer sur les photos pour les agrandir):
Rassurez-vous, aucun animal n'a été bléssé pendant la prise photo, tout au plus y a-t-il eu un petit chat effrayé par l'eauquand il a eu la mauvaise idée de partir se cacher dans une galerie inondée. Heureusement maman chat n'était pas loin.
En fin d'arpès midi, monsieur pic épeiche est venu. La dernière tempête a fait chuter l'arbre qui l'abritait lui et sa compagne. Peut être est-il à la recherche d'un nouveau gîte. En out cas c'est une belel journée, et tout ça sans sotir de chez soi.
Le retour de l'automne.
Alors oui il reste encore beaucoup de neige ici et là mais une bonne partie a fondu laissant ça et là apparaître de grosses tâches vertes dans les prés et les jardins. Le soleil fait un joli retour et on peut même dire que l'atmosphère se réchauffe. Profitons en vite, dès jeudi les flocons font leur retour.
Les chats font fît de cette fin d'automne fraîche. Habilles chasseurs ils rapportent souvent au pied de la terrasse leurs proies. La jeune et belle Nougat semble gourmande de musaraignes bien qu'elle ne les mangent pas.
La couronne de maïs tient bien le coup et a passé plusieurs semaines sous la neige. Avec un peu de chance, elle servira de repas dans l'Hiver aux oiseaux.
Peu de couleurs dans le jardin, ici et là quelques pissenlits tentent de faire de la résistance, deux pâquerettes essayent malgré la saison de déployer leur pétales. Reste la mousse et l'herbe pour colorer le paysage de vert pour un temps.
Ce petit chêne n'a pas aimé le froid. Ses feuilles encore vertes vont bientôt tomer et déjà commence à brunir sur les bords. Espérons que l'an prochain il sera toujours là, même si je doute qu'il se plaise parmi la rangé de frênes où il se trouve.
Drame! Dans le jardin de nombreux arbres sont tombés suite aux chutes de neige et cet après midi la tronçonneuse c'est bien activée. Parmi les victime, l'arbre au pivert. Ce dernier a été croqué (voir mon dernier post sur le jardin) ce qui va de paire avec la chute d'une partie de son gîte.
Le jardin malgré l'air froid grouille de vie et les vieux troncs tombés au sol depuis plusieurs années sont le meilleur endroit pour le voir. Attention cependant à ne pas déranger un hérisson ou un serpent qui commence son hibernation.
1: Les cloportes sont les seuls crustacés à vivre sur la terre ferme. En France on compte environ 150 espèces. Ils se nourrissent de végétations en décomposition, de moisissures ou d'animaux morts.
2: Pendant les mois froids, les escargots prennent refuge dans la terre,les fissures de la roche ou sous les écorces comme ce macrogastra ventricosa, une espèce courante en France.
3: Le daldinias concentrique est un champignon non comestible en raison de la nature de sa chair. Le porter sur soi, raconte-on, empêcherait de souffrir des crampes et attirerai la chance et la fortune sur soi.
4: Comme ses confrères escargots, la limace léopard se réfugie dans la sol ou sous les écorces pour lutter contre le gel et la baisse des températures.
Sous la vieille bille de bois, quelques pousses d'herbes tentent sans résultat de sortir de terre. On trouve aussi de nombreuses moisissures qui exultent un drôle de liquide ambré sous forme de gouttes.
Il reste de nombreuses pommes. Si celles-ci on unebelle mine, c'est en partie grâce à l'épais manteau de feuilles et de neige qui les ont protégés des températures mais il ne faut pas se leurrer, la plupart d'entre elles pourrissent et font le bonheur des moucherons qui au premier rayon de soleil, sortent s'en délecter.
Il y a peut d'activité dans le jardin. Il reste quelques choux, la verveine est sous son sceau à l'abri du gel qui fige tout: feuilles, herbes et fleurs comme dans une nature morte.
Il reste quelques noisettes et noix cachées par les feuilles et la boue que les oiseaux mettent à profit. Une fente dans un vieux tronc fait office de casse-noisette.
Les verges d'or du Canada présentent de jolis chatons là où à la fin de l'été se trouvaient en grappes serrées leurs jolies fleurs jaunes. Elles sont entourées des feuilles mortes du grand noyer où il semblerait que quelques oiseaux sont venus pointer le bout de leur nez.
La neige a couché l'épais buisson de ronce, le rendant accessible pour moi mais surtout pour les chats qui se font un plaisir d'y chasser. C'est là que surprise, j'ai pu voir une pomme de pin, à côté de ce gendarme qui se grille la pilule, chose surprenante quand on sait que le sapin le plus proche se trouve 50 mètres en contre-bas.
Bref, il y a de la casse dans le jardin, il faudra dans les jours à venir continuer à débiter le bois mort et par la même occasion, réaliser une couronne avec le lierre tombé au sol.
La neige a couché l'herbe de telle façon que l'on pourrait croire que c'est un torrent qui est passé par là.
Pour finir quelques beaux lichens, savants mélanges d'algues et de champignons, qui donnent aux troncs des frênes une beauté toute particulière et bienvenue avec l'arrivée du temps gris.
Petites bêtes du jardin.
Il ya bien du monde dans le jardin. La douceur de ces derniers jours a fait sortir les diverses créatures du jardin qui s'apprêtaient à se mettre à l'abri du froid. Les figues sont sur la bonne voies mais ne seront pas murent attends, les premières gelées les figeront dans cet état.
1 et 2: Les vesses de loup sont arrivées et font le bonheur des limaces qui ont laissé de jolies traces de dents dans leur chair blanche.
3 et 4: Dur, dur. Mon coeur balance entre deux identifications pour cette colonie de champignons qui reviennent tout les ans: coprins narcotiques ou coprins éphémères.
Le lierre rampant fleurit. A la fin de l'Hiver voir au début du printemps il donnera ces fruits qui seront une précieuse source de nourriture pour les oiseaux qui à cette période seront bien amaigris.
Les guêpes sont parmi nous! Mais pas de crainte, elles sont bien plus douces que les guêpes souterraines.
1 et 2: Dans la vieille pompe tarie un petit nid de guêpes est venu s'installer. Il s'agît de guêpes des buissons, dolichovespula media, ce qui est surprenant quand on sait qu'elles sont arboricoles. Relativement pacifistes, elles n'hésiterons pas à piquer si le nid est bousculé.
3 et 4: Dans la haie, c'est un énorme nid que nous avons découvert. Ici se sont les guêpes Saxonnes, dolichovespula saxonica, qui dominnent. Peu aggréssives, on peut approcher prés du nid ce que je peux affirmer mais prudence, on ne sait jamais. Aux premières gelées les guêpes meurent et nous pourrons réccupérer le nid.
Petit tour chez les voisin où en bordure de leur jardin nous avons fait une belle cueillette: 12 lépiotes élevées (coulemelles) en partie véreuses mais de belle taille.
Une jolie aeschne bleue, Aeshna cyanea, était prisonnière de la cuisine. J'ai prit le temps de l'éxaminer avant de lui rendre sa liberté. Cette libellule se trouve en bordure de bois, dans les lisières ensoleillées (il est vrai que l'on en voit de temps à autre). Il s'agît d'un ma^le car il a du bleu, couleur absente chez la femelle.
Voilà un inconnu au bataillon pas si inconnu que cela: il pourrait s'agir d'un laccaire améthyste orange mais rien de sur car je ne connais que très peu ce champignon. Néanmoins les lamelles fourchues en bords de chapeau sembleraient indiquer que c'est la bonne piste.
Tour dans le beau potager qui apprécie ce soleil.
1: Les choux ont été épargnés par les voraces chenilles cette année, leurs feuilles font larges et épanouies et n'ont que très peu de trous.
2: C'est l'heure de récolter les derniers haricots verts de l'année.
3 et 4: Si les blettes sont des plus belles, toutes n'ont pas eux la chance d'être protégées des petites bêtes.
Verveines, menthes, persils plats et frisés, tomates, aubergines et même salades, c'est le moment de remplir le garde-manger.
1 et 2: Deuxième occasion de photographier une mouche scorpion (encore une femelle), je suis ravie. Celle-ci a stoppé un temps son repas en m'apercevant avant de reprendre avec délice son grignotage de framboise.
3 et 4: Voilà le temps des noisettes! Panier en mains c'est le moment d'être plus rapide que les écureuils, les pies et les corbeaux.
Enfin, à côté du petit pont, le bosquet de linaire commune se déploie. C'est désormais un jolie buisson jaune. Rappelons qu'elle a pour spécificité de ne pouvoir être butinée que par les gros bourdons car les pétales de ses fleurs jaunes se soulèvent difficilement. Toxique, on l'employait autrefois comme diurétique.
Le jardin aux couleurs de l'automne.
Dans trois jours c'est l'equinoxe d'Automne, appelé par les adeptes du New-age ou de la Wicca Mabon. Personnellement je ne mets pas de symbolisme religieu sur cette journée mais c'est pour moi le début de la plus belle des saisons, un peu comme un début d'année ou du moins, celui du "printemps de l'Hiver". Pour moi c'est le temps de l'introspection, du renouveau et des châtaignes!
1 et 2: La vigne vierge s'est bien développée et a fini de fleurir (si on peut nommer cela fleurs...bref), elle a envahi le mur de la façade et le bienvenu de l'entrée a du mal à se faire voir.
3: Cette grande tipule, surnommée en France et en Belgique "cousin", prend du repos sur un genêt d'hiver. On peut voir ici qu'il s'agît d'une femelle car le bout de l'abdomen est pointu. Il s'agît de l'ovipositeur qui permet de déposer les oeufs fécondés. Pour l'identification de l'espèce, c'est une autre histoire.
4: Les feuilles de la vigne vierge commence à jaunir, d'ici quelques temps elles aborderont une très belle teinte rouge-or.
Les pouliche du prés attenant au jardin profitent des rares éclaircies entre deux grosses pluies. Avec un peu de chance il y aura quelques rosés des prés qui pointeront le bout de leur nez d'ici une a deux semaines.
1: Les premiers champignons sont apparus dans la pelouse. Pas d'itentification pour celui-ci, peut être un entolome livide mais sans plus.
2: Les noisettes commencent à tomber. Ici il s'agît de quelques spécimens "avortés" mais déjà on peut remplir un fond de panier avec celles-ci et en déguster la précieuse amande.
3 et 4: Les feuilles mortes commencent à chuter en abordant tout un motif de couleurs variées et chatoyantes.
Et pendant ce temps là le jardin du voisin est resplendissant!
Il ya bien nombre d'autres champignons dans le jardin:
1: Les marasmes petite roue sont revenus et commencent même à passer. Non comestibles, leur esthétisme est fort plaisant.
2, 3 et 4: pas de nom là aussi (ou du moins pas encore) pour ces coprins qui semblent proche du coprin à tête dorée. Tout les ans ils arrivent dans la pelouse, à proximité du passage des bovins. Éphémères, ils apparaissent et disparaissent en 2-3 jours à peine. Ici je vous présente les différents stades.
Voilà, l'été se meurt et laise place à l'automne. Il ne géle pas encore mais la rosée donne un aspect féérique aux arbres de la propriété.
Et pour finir, une photo d'une mouche-scorpion (panorpa communis ici). Depuis le début de l'été j'essaie d'en photographier une sans jamais y parvenir car elles sont d'un naturel timide et leur vivacité ne leur permet pas de prendre la pose devant l'objectif. Voilà chose faite avec celle-ci, une femelle qui est entrain de pondre.
Le retour des fleurs.
Les pluies sont revenues et avec elles, de nombreuses fleurs ont fait leur apparition. Il est vrai qu'août ne s'est pas montré très généreux de ce côté là, espérons que la donne change. Néanmoins il y a déjà de quoi faire quelques belles compositions avec le sureau en fruits, la verge d'or en fleur ou l'angélique officinale qui a déployée ses ombrelles.
Le potager est beaucoup moins à la fête. En effet, la piéride du chou, ce petit papillon blanc, est venu pondre dans les jeunes choux. Si la plupart des feuilles étaient couvertes d'oeufs, certaines étaient déjà parcourues par les chenilles qui ont commencées à faire de gros dégâts. La méthode c'est donc voulu radicale pour pallier à cette attaque, malheureusement, mais avons nous bien le choix si nous voulons profiter des potées cet hiver? Jeté au composte, tout ce petit monde ferrât le bonheur des oiseaux.
Et voici en direct (enfin presque) la naissance d'une colonie de ses terribles et voraces chenilles. Cela ne va pas sans rappeler l'an dernier où elles avaient prit des proportions considérables: ici.
Je n'y croyais plus mais si, voici (peut être) la dernière truffe de l'été (3 et 4). Bien dodue, elle était enfoncée à moitié dans le sol (1) ce qui a rendu sa découverte plus simple que d'ordinaire. Néanmoins elle ne semblait pas être seule, au vu du trou laissé dans le sol (2), on dirait bien qu'un animal gourmand a été plus rapide que moi sur ce coup là.
La linaire commune qui se trouve au coin du pont du jardin c'est mue en un petit bosquet de cette jolie plante. Elle a pour spécificité de ne pouvoir être butinée que par les gros bourdons car les lourds pétales de ses fleurs jaunes se soulèvent très difficilement. Toxique, on l'emplyait autrefois comme diurétique.
Malgré l'épisode chenille, le potager se porte relativement bien. Les haricots (1), que l'on peut prononcer désormais "Aricots" ou "Zaricots" selon l'académie française, sont en partis en fleurs et donnent déjà de grosses gousses. La betterave nous montre sa belle fleurs violine (4) assortie aux nervures de ses feuilles et le plan de tomate cerise (3) qui s'est installé dans les salades fleurit aussi tout en commençant à former ses premiers fruits. A propos de salades (2), on peut dire que cette année nous allons en profiter.
Pauvre lézard des murailles, coursé par les chats, il en perdu son calme et sa queue! Heureusement sa vivacité lui a permit de trouver refuge dans l'une des aspérités de la façade.
On peut s'émervailler de beaucoup de choses en cette période.
1 et 2: le rosier de l'entrée a donné beaucoup de fleurs, il est des plus agréable d'en profiter à l'intérieur.
3: Le damier de la sucisse a été attiré, comme de nombreux autres papillons, par l'odeur de la menthe. Bientôt elle sera récolté puis pendue par les pieds en bouquet pour sécher.
4: Ce zérène du groseillé prend son temps pour butiner cette fleur de verge d'or du Canada qui commence à faner.
Surprise, dans le haut du jardin quelques amanites vaginées sont apparues après une petit pluie. Tout aussi vite, elles sont reparties, dévorées par les limaces et autres escargots gourmands.
Les plants de tomates du potager mais ceux des voisins ont été prolixes, nous voilà donc fournis. Pour l'occasion, nous avons décidé de confectionner des tomates séchées mais l'expérience ne s'est pas révélée concluante dirons nous.
Les pies c'étaient faites discrètes jusqu'ici, les voilà qui jacassent du petit matin jusqu'au soir pour mon plus grand plaisir. Leurs bavardages leur a fait perdre au passage quelques plumes que l'on retrouve ici et là.
Bref on profite des derniers rayons du soleil (1 et 2) car bientôt, les jours seront plus petits que la nuit. Signes annonciateurs de l'automne (désolée si cela peut paraître démoralisant, mais c'est ma saison préférée), les premières feuilles commencent à chuter (3) et les grands corbeaux (4) font leur arrivée. Ils devront attendre pour croquer les noix qui ont bien du retard cette année.
Bref,c'est bientôt l'automne, il fait encore chaud mais déjà les fraîches pluies et les orages se font sentir. C'est temps de ramasser les premières noisettes et pommes.
Dans le jardin de ma grand-mère.
Le jardin de ma grand-mère est un endroit incroyable qui petit, m'apparaiçait comme un labyrinthe. Même en grandissant, je le trouve toujours aussi beau et délicat. Il y a beaucoup à voir, à humer et à déguster.
Les dahlias sont resplendissants et pleins de vie comme on peut le voir en haut à droite où une jeune sauterelle prend le soleil. Introduits en France pour la comestibilité de leur racine une fois cuites, aujourd'hui on les emploi à des fins décoratives. Son pollen est très allergisant.
Voilà un beau papillon inconnu qui, à l'instar de l'écaille marte, rappel sur ces ailes les motifs du pelage des girafes africaines.
1 et 2: Les rosiers cette année sont fort prolifiques, il semblerait que le temps pluvieux puis secs leur aient plût comme à ce rosier blanc.
3 et 4: Les oeillets du poète connaissent des variations de couleurs importantes mais ceux-ci font dans le classique: blanc.
Bref, un jardin de grand-mère, c'est des couleurs mais aussi des souvenirs, des fraises, des tomates cerises et des mûres grignotées ça et là, des chats coursés, des mousserons ramassés dans le près attenant, le bêlement des moutons mais surtout, de bons petits plats dégustés au soleil un soir d'été.