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La Renarde des Alpes
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La Renarde des Alpes
  • Grande amoureuse de la nature, j’ai pu me rendre compte du besoin urgent de nature dans notre société. Fort de ce constat, je me consacre à mon échelle à faire découvrir les beautés de notre monde.
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fleurs
11 octobre 2012

Il fait beau, on en profite!

C'est bien beau mais on en profite pour faire quoi?

Et bien pour sécher les dernières denrées pardi! Et pas des moindres, les dernières roses avant les grands froids et les gelées.

Les pétales de rose dans un peau pourri, sur une carte de noël ou posés négligemment dans un présentoir dégagent toujours un délicieux parfum. Pour les conditionner rien de plus simple. 

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Il suffit de prendre des roses en fleurs, sur la fin de leur épanouissement si on veut profiter de la floraison, presque encore en bouton si on veut conserver le parfum. On sépare délicatement les pétales du coeur, en laissant les pistils et les étamines puis on les disposent au soleil sur un grand tissus ou sur une natte végétale, en prenant soin de ne pas trop les superposer. Il suffit de les laisser 2 ou 3 jours en pleine ensoleillement, en prenant soin de temps à autre de les brasser.

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Et si il n'y a pas de soleil? pas de soucis, le même procédé peut se faire à côté d'un radiateur ou d'une bonne cheminée, du moment que l'endroit où les pétales sont entreposés est bien sec et aéré.

Pas de panique s'ils deviennent tous petits et perde une partie de leur couleur, c'est les conséquences du séchage. Pour les conserver un peut près en leur états, le meilleur moyen reste de les faire sécher espacés les uns des autres entre les pages d'un livre ou entre deux pages de journal avec des poids par dessus.

Et pour le reste? Et bien cette technique peut s'appliquer à la plupart des végétaux et convient particulièrement aux feuilles qui garde facilement leur chlorophylle comme avec ces feuilles d'eucaliptus cueillies sur un bouquet passé.

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11 octobre 2012

Inventaire du jardin (dernier épisode).

Passage express dans le jardin hier matin, le temps de faire un petit inventaire de ce qui s'y trouve.

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Le lamier tacheté est une plante médicinale souvent confondue avec les mauvaises herbes.

lamier tacheté/lamium maculatum:

Le nom « maculatum » vient du latin « macula »: tache. Cette plante vivace aime les zones de demi-ombre, les sols frais, humides, l'humus riche sur argile ou limons. On la trouve dans les haies, lisières humides, les bords de chemins et les décombres. Les jeunes pousses peuvent être consommées et ont, dit-on un léger goût de truffe et de terre. C'estune plante médicinale connue pour être astringente, expectorante, tonique, dépurative, narcotique et vulnéraire. Ainsi les feuilles et fleurs sont utilisées à cet effet. En cas d'insuffisance hépatique les sommités sont préparées en infusion. Cette plante se reconnaît à sa tige carrée, haute de 15 à 80 cm. Les feuilles sont souvent tachées de blanc, les fleurs sont pourpres, parfois roses et le calice à 5 dents. Sa floraison est longue. On cueille les fleurs et les feuilles d'avril à septembre. En cuisine les jeunes pousses effeuillées sont proposées en salade crues ou cuites en légumes, ou encore en lasagnes ou en soupe, les fleurs comme décor. Très cultivé, il en existe un grand nombre de déclinaisons décoratives.

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Dans cet article (ici), on retrouve quelques informations sur ce lamier ainsi que ces congénères jaune, pourpre et blanc qui sont également fort utiles.

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La mauve sylvestre est une autre plante sauvage est médicinale qui aime envahir les potager et les zones abandonnées, sèches et/ou argileuses.

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Les fleurs sont un bon comestible qui se déguste dans les salades. Elles sont utilisées en médecine avec les jeunes feuilles pour leurs propriétés émollientes, cal­mantes, pectorales et laxatives.

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Le petit robert sur la photo de gauche fait partie de la famille des géraniums sauvages. A droite, un plant de chélidoine, l'herbe au verrues (explication dans cet article: ici).

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Le vinaigrier n'est pas vraiment sauvage, ni propre à notre flore locale, c'est un arbre importé d'amérique du nord.

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Avec son fruit (qui n'est plus en cette saison), on fabrique un très bon vin par massération. C'est un des premiers arbres à prendre sur ces feuilles de jolies teintes rouges-orangées.

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Les dernières fleurs du jardin s'épanouissent en gros buissons (à gauche), pendant que les bulbes d'iris violets se mettent en sommeil.

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Il sera bientôt trop tard pour ramasser les pommes et planter les bulbes.

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La vergerette est une plante aux petites fleurs blanches très abondante au début de l'été. Ses tiges fleuries sont diurétiques, anti-diarrhéiques, uricolytique  et anti-inflammatoires. On utilise cette planteen infusion ou sous forme de baume.

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Il y a toujours quelques plantes et fleurs inconnues à découvrir.

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La vigne vierge de la maison commence à son tour à se parer de rouge et d'ocre, malgré la pluie.

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La gerbe d'or a fini de fleurir, elle donne désormais de gros chatons. Elle est connue pour être diurétique, expectorante, antitoxique, antiseptique, pour lutter contre l'urée, les intoxications hépatiques et le cholestérol. On l'emploie aussi pour les oedèmes, les urétrites, la néphrite chronique, les calculs rénaux, l'hyperuricémie, la goutte, contre le sur-poids, la diarrhée, l'anxiété, l'hypertension, l'eczéma, les plaies et les ulcères de la peau, les dermatophytoses, les rhumatismes et les problèmes dermatologiques. Bref un vrai trésor dans votre jardin.

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Il reste des kilos et des kilos de noix à récolter avant que les corbeaux ne sévissent.

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Les animaux comme les oiseaux ou les chevreuils déterent parfois dans leur recherche de nourriture des bulbes de perce-neige comme celui-ci qui se trouve dans le jardin. Ils ne les consomment pas car ils sont légèrement toxiques (voir ici).

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Et dans le potager? Et bien la nature est un peu patraque, les plants de tomates fleurissent à nouveau (à gauche) et les courgettes semblent figées dans leur teinte jaune sans qu'aucun animal ne s'y intéresse, pas même les limaces.

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Il reste cependant pas mal de légumes à récolter, comme les choux qui portent toujours les séquelles des chenilles du piéride du chou (un tragique épisode dû à ces petites bêbêtes: ici).

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Parmi les récoltes encore possibles, la menthe-fraise que l'on voit à gauche. Cette menthe comme son nom l'indique a un goût et un parfum de fraise. La blette, légumes d'hiver, va bientôt finir dans la marmite, avec un peu de tomate et de crème.

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Ce pied là par contre se porte moins bien, il fera le plaisir des limaces.

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Les champignons ne sont pas en reste.

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 Il y a toujours autant de russules de Sardoine, à la couleur surprenante.

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Sans oublier les lactaires délicieux, dont nous avons fait une belle récolte...

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... et une bonne poêlée!

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Quelques petites exemples d'avant/après. Ici les corpins chevelus qui en trois jours ont changé de mine.

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De même pour les vesses de loup qui ont relaché tout leurs spores.

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De nouveau cet étrange lactaire couleur saumon au lait blanc.

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J'ai enfin trouvé (Victoire!), voici le lactaire à lait brûlant. Il est si âcre que l'on ne peut pas le consomer.

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Le sol est couvert de dizaines de petites espèces inconnues. Il est difficile de se promener dans l'herbe humide sans en écraser quelques exemplaires.

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Une autre espèce inconnue fort élégante avec son pied transparent.

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Un autre avant après, avec les armillaires couleur de miel, qui en quelques jours sont partis en décrépitude.

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 Et pour finir les dessous d'un étrange champignon au chapeau marron-gris et aux lames blanche. Cette expédition m'aura permis de mettre des noms sur quelques inconnus.

8 octobre 2012

Souvenirs d'enfance.

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Souvenirs d'enfance qui frappent à la porte.

Petite poupée en coquelicot, confectionnée au lycée il y a 3 ou 4 ans et qui me rappel au doux souvenir de ma grande tante qui m'avait apprit à les confectionner. Ça sent bon l'été, le soleil et l'innocence.

3 octobre 2012

Le ficaire.

 


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Le ficaire:

 

nom: ficaire, ficaire fausse-renoncule, ranunculus ficaria en latin, herbe aux hémorroïdes, éclairette, herbe au fic, renoncule ficaire, gatassa, bouton d'or à tort, petite éclaire, petite chélidoine, grenouillette, épinard des bûcherons, Louis d'or, pot au beurre. Le nom ficaire vient du mot « ficus »: la figue car ses racines sont en formes de petites figues.

 

classification: plante herbacée du super-règne des chlorobiontes de la famille des ranunculaceae. C'est une espèce très commune. Il existe trois sous espèces ayant les mêmes propriétés,

 

habitat: les sous-bois, les prairies, les lisières, les forêts, les bords de ruisseaux, les endroits humides et les talus. On le trouve en Europe, en particulier en Europe Méridionale. Il est abondant sous les caducifoliers (les arbres caducs) et les sols argileux. Elle est présente dans toute la France et peu pousser jusqu'à 1600m.

 

description: plante vivace, petite de 10 à 20 cm avec des tiges couchées, aux feuilles luisantes, vertes, sombres, alternes et cordiformes (en forme de cœur) et aux fleurs jaunes vif, brillantes ayant 8 à 12 pétales allongés. Par temps couvert les fleurs se refermes. Bien que le ficaire produit des fruits (akènes poilus), ils lui sont peu utiles car il se reproduit de manière végétative par ses bulbilles (bulbes aériens) et ses tubercules. Il fleurit de mars à mai. Il pousse en touffes groupées. Elle a souvent le statu de mauvaises herbes.

 

propriétés et utilisations: les racines et bulbilles contiennent un clamant puissant. On les ramasse en décembre et on les sèche pendant quelques jours puis ont les presse très fort pour récupérer la sève (environ 1 à 2cl). On mélange celle-ci à du saindoux (1 à 2 cuillère à café) que l'on fait chauffer à feu doux puis on laisse durcir (recette d'Yves Rocher). Le ficaire est analgésique, anti-inflammatoire, décongestionnant et diurétique. Autrefois on utilisait ses feuilles pour lutter contre le scorbut car elles ont une grande teneur en vitamine C mais de façon modérée à cause de leur toxicité. Cette plante contient de la saponine et comme l'indique un de ses noms lutte contre les hémorroïdes mais soulage aussi les jambes lourdes. C'est aussi un bon remède contre les verrues des bovins. C'est avec la « médecine des signatures » que la plante a été associée au soin des hémorroïdes car les tubercules en évoquaient la forme mais de récentes analyses scientifiques atteste de son efficacité car elle contient des hétérosides, c'est à dire des molécules du type saponosides et ayant des propriétés de vasocontriction, une réduction du calibre des vaisseaux. Aujourd'hui encore les groupes pharmaceutiques l'utilisent dans leurs préparations (pommades, onguents ou suppositoires).

 

histoire: on le plantait dans les parcs, autour des manoirs et dans les presbytères ce qui a fait de lui le symbole de la richesse et des classes supérieures.

 

toxicité: ses bulbes crus sont toxiques tout comme l'ensemble de la plante, en particulier pour les animaux herbivores. Elle peut donc être irritante voir rubéfiante (appliquée sur la peau elle peut par ces irritations provoquer des rougeurs). Il ne faut pas les confondre avec la populage des marais, le bouton d'or, anémone hépatique.

 

cuisine: les jeunes feuilles et inflorescences ont un goût de noisette et entraient dans le passé dans la composition de salades, elles doivent être consommées très jeunes, très fraîches et de préférence avant la floraison, quand elles non pas encore fabriqué et stocké la proto-anémoine, l'alcaloïde qui les rend âcres et toxiques.

27 septembre 2012

Jardin d'automne.

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 L'automne est arrivé est déverse ses doux rayons sur le jardin qui prend mille et unes couleurs.

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Les derniers semis doivent être effectués et les plantes fragiles protégées du gel en étant mises sous cloche.

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Les roses et les asters donnent des teintes roses, jaunes et violines au jardin.

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Les buissons fleurissent et commencent à donner leurs fruits et graines.

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L'herbe aux sorcières est fanée, les fleurs sont remplacées par des graines qui s'aggripent aux poils des animaux qui s'y frottent. Elles finissent par s'en détacher et tombe parfois dans un endroit nouveau qu'il ne leur reste plus qu'à coloniser.

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C'est la récolte dans le potager, courges, pommes...

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... chou et tomates vont rejoindre la réserve. C'est aussi à cette occasion que les oignons et leurs feuilles ont été ramassé. Celles des poireaux ont été coupé mais ils resterons encore quelques temps à demi enterrés.

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La menthe fleurit, c'est temps de la ramasser en gros bouquet et de la faire sécher au dessus de la cheminée. Elle fournira tout au long de l'hiver la tisane du soir.

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L'automne c'est aussi le moment où on profite de temps qui est encore doux et des animaux qui bientôt, seront rentrés dans les bergeries, les étables et les écuries pour ne pas souffrir du froid.

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Certains font bon usage du soleil.

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Une petite, enfin plutôt une grosse libellule fait une halte dans le potager, sur un des tuteurs des tomates. Il est courant de croiser les libellules dans des milieux où il y a peu de points d'eau, car elles sont de grandes voyageuses qui parcours  plusieurs kilomètres pour trouver les mares qui leurs feront un excellent terrain de chasse. Bientôt le froid les emportera et seul les larves enfouies dans la vase survivront à l'hiver. Elles sortirons à l'air libre l'été prochain sous leur forme adulte.

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Autre découverte sous le verger, un petit lactaire délicieux, qui rejoindra ses congénères trouvés en forêt pour former une bonne grosse poêlée au beurre.

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Avec ce derniers il y a des petits inconnus.

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Comme avec se lactaire délavé qui donne un lait blanc (la production de lait chez un lactaire permet de le différencier avec un russule).

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Vous la voyez, là au milieu de la photo, cachée dans l'herbe? Voici une jeune faisane qui fuyant les chasseurs, c'est rapprochée de la route. Sa robe est identique aux herbes sèches.

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25 septembre 2012

Jardin et serre botanique du muséum d'histoire naturelle de Grenoble.

Ce n'est pas parce qu'on se trouve en ville que l'on échappe à la nature. Certains lieux lui sont dédiés.


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La roseraies de Grenoble n'est pas bien grande mais elle est charmante. Cela est dû aux noms de ses rosiers.

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Les botanistes et les particuliers sont souvent inventifs pour nommer les nouvelles variétés qu'ils créent. Ici un rosier Jacques Prevert mais ce n'est pas le seul à porter un nom illustre. On peut ainsi trouver le Louis de Funès, le Nicolas Hulot, le Philippe Noiret ou le Anthony Meilland par exemple.

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Un petit jardin éducatif a été mis en place devant la serre.

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Abris pour insectes et tomates sont de mise.

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Un des bacs en bois a été aménagé en jardin aromatique, à côté des pieds de tomates et de haricots qui se sont vus parés de drôles de décorations.

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L'intérieur de la serre se divise en plusieurs zones: l'espace désertique, le jardin d'hiver(zone semi-marécageuse) et la zone les plantes des forêts tropicales (on peut y voir un ana). Ici nous sommes dans l'espace désertique où euphorbias, cereus, ferocactus, agaves, myrtillocactus, aloes, yuccas, sedums, haworthias, kalanchoes, xerosycios (de la famille des cucurbitacées) s'épanouissent.

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L'espace dédié aux plantes des forêts tropicales n'est plus ou du moins, pas encore en fleurs, cependant anas, fougères, bananiers, plantes carnivores équatoriales et orchidées sont bien présents.

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Une fleur bien étrange à fait son apparition parmi les fougères.

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Dans le jardin d'hiver, une grand nombre de fleurs ont fleurit comme cet arum et cette étrange fleur à droite. Mais elles ne sont pas seules, des fleurs du paradis et des orchidées en gueule de loup violettes tachetées de blanc sont là aussi, sans oublier les nénuphars.

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A l'extérieur on peut voir plusieurs variétés de plantes carnivores qui ma foi, sont bien plus nombreuses cette année que l'an passé. (ci une plante carnivore du type sarracenia et couchée sur une autre plante carnivore, une drosera qui est couverte de milliers de poils gluants.

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Les plantes carnivores se nourrissent de petits insectes mais on a retrouvé dans les plus grosses des grenouilles et même des rats. Pour se nourrir les plantes du type drosera attendent que les insectes touches ou se posent sur leurs feuilles. Celles-ci sont couvertes de petits poils gluants qui se referme sur les malheureux. Ils sont digérés et absorbés par ces mêmes feuilles, comme un estomac à l'air libre.

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Pour le type sarracenia, le mode de capture est simple. L'insecte vient boire l'eau ou le nectar contenu dans le réceptacle de la plante. A ce moment là elle n'a plus qu'à fermer son claper et à digérer tranquillement son repas.

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Les plantes carnivores sont fragiles. Rares et précieuses, elles sont protégées sur le territoire français.

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Les opuntias qui supportent la vie à l'extérieur offrent de beaux fruits roses.

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Bien que ce parc et cette serre soient tous petits, il y a beaucoup à voir. Il y a également une belle collection d'arbre (et même un olivier) identifier et la faune est importante. Bien que l'on trouve les canards et les écureuils, communs à tous les parcs et pas peureux pour un sous, d'autres espèces sont facilement visibles comme les merles, les grives et même les chouettes,  grâce aux nombreux nichoirs installés dans les arbres en hauteur.

16 septembre 2012

Nouvel habit pour le jardin.

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Ah les doux rayons du soleil qui se déposent sur les feuilles changeantes. Le jardin se transforme, bientôt la brume se lèvera et le froid emportera le reste de récolte. Il est temps de sortir son panier.

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Alors que certaines fruits et légumes sont gâtés, à l'instart des courgettes rondes, les pommes ne font que commencer. Confitures, cidres, tartes se dégusteront bientôt bien au chaud.

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Les  derniers papillons profitent des rares fleurs comme la lavande, la plupart ayant laissées place aux graines et aux baies.

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C'est le temps où la nature fait ses réserves avant de se mettre en sommeil. Certains (je dois l'avouer souvent les mêmes), ne se font déjà plus violence.

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Triste fin que celle d'une truffe. Elle vous donne l'espoir d'être là, prête à s'offrir à vous mais il est déjà trop tard. Sa chair brunie, souvent rongée par les vers indique que le temps de la récolte est passé mais que celle de l'an prochain est déjà annoncée.

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A défaut de profiter du petit gout de noisette de la truffe, tournons nous vers cette première. Elle a finie de mûrir et tombe des arbres. Prenez garde, néanmoins à ne pas rencontrer sous votre dent un petit habitant.

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La pelouse verdoyante se couvre de feuilles et le soleil se fait rasant. 

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Les rares fleurs et les champignons sauvages s'en donnent à coeur joie dans l'herbe semie-haute.

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Le pic épeiche laisse un peu partout des traces de son passage: plumes, éclats de bois, fients, restes d'insectes. Tel le petit Poucet, tous les indices qu'il laisse le mêne à son chez lui; son nid. 

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Bref, la nature se part de ses couleurs et le jardin la suit en se préparant à un long sommeil. Mais que de précipitation, il reste encore du temps avant les premières gelées.

12 septembre 2012

Sortie en forêt 9.

Une jolie balade dans les bois où une fois de plus les cèpes se sont fait absents. La prochaine j'espère qu'ils seront au rendez-vous.

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Les chanterelles sont elles de la partie et je dirais qu'elles sont de taille.

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 Il faut être attentif car bien qu'elle dépasse d'une tête l'humus et les feuilles tombées au sol, elles restent bien camouflées et parfois, par mégarde, on ne manque pas d'en écraser.

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Lorsqu'il y a une pousse rapide grâce aux températures et à l'humidité, certains spécimens se craquellent.

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Des fleurs des sous bois de l'été, il ne reste que les graines et les tiges fanées. A gauche celles d'un grand suce pin et à droite, celles d'une orchidée néottie nid d'oiseau.

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Il en est de même avec certaines plantes de la fin du printemps, comme à droite avec ces graines de muguet qui sont fortement toxique ou ces feuilles vertes du sceau de salomon que l'on nome faux muguet en raison de ses fleurs.

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Un de nos coins à cèpes (malheureusement vide) a été envahit de polypores soufrés, autrement dit des "poulets des bois". A gauche deux vieux spécimens qui ont mêmes comencés à moisir et à droite de tout jeunes.

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Très prisés au Canada et au États Unis pour leur goût et leur consistance de poulet ainsi que leur couleur orange qu'ils gardent à la cuisson, ils ne sont que peu consommés en France. On pense qu'ils sont responsables de plusieurs cas d'intoxications.

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Dans notre coin à chanterelles des enfants sont venus construire une cabane sans remarquer les petits trésors jaunes.

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Voici de petits champignons que je n'avais pas encore croisé. Leur couleurs vertes et orangées les rendent pour le moins intrigants.

Ces champignons qui m'intriguent temps sont des l'hypholomes en touffes, merci à Cristau pour la précision (http://cristaudehaugue.canalblog.com/).

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Au détour d'un sentier qui longe un champs nous avons fait une belle rencontre avec cette jument et son petit.

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La forêt est de nouveau verdoyante mais le temps grisonnant la rend sombre et fraîche.

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Les feuilles tombent à vitesse grand V, et le sol en est jonché ce qui rend plus difficile la cueillette. Mousses et lichens quand à eux se gorgent de l'humidité du sous bois.

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Le vent et le pluie ont fait tomber prématurément certaines feuilles et graines. Il faudra patienter encore un peu avant de déguster les châtaignes ou de cueillir du gui pour le réveillon.

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Les clitocybes en entonnoir sont toujours présents et même un peu plus nombreux qu'à l'accoutumée.

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Un autre petit nouveau fort appréciable (à gauche), le laccaire améthyste appelé aussi clitocybe améthyste. Ce joli champignon a une saveur douce mais attention aux confusions. A droite, un autre champignon déjà croisé dans le bois et qui lui aussi étonne par sa couleur, le russule jaune (à droite) qui est un bon comestible à ne pas confondre avec le russule du fiel.

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Surprise, dans un vieux tronc d'arbre, ce qui doit être un pic à creusé son nid. Manque chance il a été envahit par toute une colonie de polypores hispides. Adieu, nid, maison et oisillons.

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Les polypores du bouleau eux aussi ne cessent de pousser, la pluie les aidant à se développer rapidement.

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Pour les autres champignons, c'est la fin. Il ne reste rien de c'est vachotte (à gauche), ni de ces sclérodermes vulgaires (à droite).

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Le bois mort et humide accueil pleins de petits polypores chatoyants.

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Et mon vieux et gros polypore du bouleau que j'affectionne est toujours là.

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Des mes collybies à pieds en fuseau (ici) il ne reste plus rien que cette "souche" moisie. L'espèce à disparue du bois pour ne revenir que l'an prochain. Les insectes se font aussi plus rare. Cependant les scarabées bleus sont fort visibles.

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Autre rencontre avec ce coprin (à gauche) qui est peut être de la famille des coprins plissés et qui est fort abondant. A droite un joli russule comestible, c'est son nom et comme il l'indique, cette espèce est comestible mais sans intérêt.

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Les lycoperdons en forme de vase sont arrivés. Ils font partie des vesses (comme la vesse de loup). Ils sont comestibles jeunes mais ce ne sont pas très goûteux et leur texture et particulière.

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Ce ne sont pas des orbes sur ces photos mais biens des lycoperdons en forme de vase qui ont tendance à pousser en nombres.

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La fausse girolle est assez commune sous les conifères. C'est un piètre comestible. 

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Je n'ai pas réussi à identifier ces champignons qui sont proches du clitocybe en entonnoir. Il peut s'agir du clitocybe jaune ou du clitocybe squamuleux.

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Les myrtilles ont fini de pousser. Cette année ne nous y sommes pas vraiment intéressés mais peut être que l'an prochain nous feront de belles cueillettes.

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Les oiseaux ont commencés à se manger les diverses graines de la forêt qui sont pour certaines enfin à maturité (à gauche). Encore une fois, je rencontre se drôle de champignon mangeur de bogues (à droite) et sur le quel je n'arrive à mettre un nom.

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Il y a bien d'autres espèces que je n'arrive pas à reconnaître, il est vrai que le monde des champignons est vaste.

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Voilà deux champignons fort semblalbes mais à ne pas confondre. A gauche, la calocère visqueuse est toxique, alors qu'à droite le calvaire jaune est comestible. Ils se distiguent tout deux par leur taille, leur couleur, le nombre d'individus collés les uns aux autres, leurs ramifications et leur odeur.

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 Parfois, les arbres perdent leur écorces. Sous celle-ci je cache toute une troupe d'insectes et de diplopodes comme ce mille-pattes qui a pour nom scientifique iule et qui a la capacité de s'enrouler sur lui même. Il fait partie des animaux détritivores, c'est à dire qui transforment la matière organique en humus qui sert de terreau aux plantes, aux arbres et aux champignons.

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Beaucoup d'autres découvertes et rencontres ont été faites pendant cette promenade comme avec ce champignon, ou ce chevreuil qui est difficile à distinguer. Il est très courant d'en rencontrer, les photographier este une autre affaire.

6 septembre 2012

Prémices de l'automne.

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L'été s'en va, le brouillard revient, la lavande finit de fleurir. Il fait froid, il pleut, il mouille. Pour certains, c'est une bonne raison de faire grise mine mais pour moi, ces prémisses et caprices du temps annonce ma saison préférée, l'automne.

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Les pauvres choux ont bien souffert, et il sera difficile d'en tirer quelques choses. Les chenilles ont fait leur oeuvre. Fort heureusement, l'astuce de placer de la menthe sur les plants a bien marché, aucun papillon n'est revenu pondre et seul quelques chenilles rebelles (comme à droite, accompagnée d'un limaçon ou en bas à gauche) ont survécues. Pas de quartier, elles ont vite été dégagées.

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Par chance, les tomates et les blettes ont été épargnées.

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Les courgettes rondes n'ont pas apprécié le froid et ce sont mues en potimarron. Les tomates cerises elles s'épanouissent de plus belle. 

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Les framboisiers sont aux anges et leurs branches ploient sous le pods des framboises qui sont tellement nombreuses que par endroit elles commencent à moisir. Néanmoins elles restes délicieuses,surtout dans la patisserie.

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Les rosés poussent partout, même sur les pelouses des jardins. C'est quand ils sont ainsi, tout petits et complètement fermés, telle une boule qu'ils sont les meilleurs.

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Il reste de très jolies fleurs dans le jardin, tout n'a pas encore fané même si les carottes sauvages, l'aigre moine, le millepertuis ou l'églantier ont fait leur révérence.

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Les oiseaux commencent doucement à partir, et bien qu'ils restent quelques martinets noirs, les hirondelles ont fait leurs bagages, tout comme les cigognes que nous avons eu la chance de voir s'arrêter juste à côté de chez nous (ce qui est rare dans notre région isèroise). Merles, buses chouettes (qui me font passer des nuits blanches), moineaux, rouge gorges et bien d'autres commencent à s'engraisser pour tenir l'hiver. Les noisettes et les noix commencent à tomber, elles seront bientôt suivies par les châtaignes. Voilà de quoi s'offrir une bonne couche de gras.

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De mystérieux champignons ont fait leur apparitions, mais certains ne sont pas là pour longtemps, comme à droite avec ce petit champignon convoité par une grosse limace.

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Le gros (très gros) ganoderme d'Europe se porte bien, en quelques jours il a prit plusieurs centimètres et continu de couvrir avec ses spores couleur rouille les plantes environnantes.

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La mélisse officinale, appelée citronelle, est un excellent anti-moustique. Elle possède de nombreuses vertus médicinales. Il ne faut pas la confondre avec la menthe qui lui est très semblable.

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Avec la pluie, de drôles d'algues que je n'ai pu identifier sont apparues sur les bords de la route, dans le gravier. Avis aux amateurs, si vous connaissez je suis fort intéressée.

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Bref l'automne arrive et j'aime ça!

6 septembre 2012

Petit peuple du jardin.

Dans le jardin les animaux s'en donne à coeur joie, si nous ne les voyons pas, c'est parce que nous ne nous penchons pas assez au niveau du sol.

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Maitre dans le camouflage, serez-vous retrouver la limace?

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Sur cette scabieuse, une mouche-moustique prend son temps.

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Moins atraillante pour bon nombre de personnes, les araignées sont pourtant essentielles à notre bien être car elles se nourrissent en grande partie des DSCN8420

(certaines araignées confectionnent des toiles pour chasser, d'autre se contente d'un terrier d'où elles sortent pour traquer leurs proies)

nuisibles qui nous, il faut bien le dire, pourrissent un peu la vie tel que les mouches et les moustiques.

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Les espèces animales ne se font pas toujours la guerre,elles savent parfois cohabiter quand les ressources leurs suffisent comme entre cette guêpe et ces fourmis.

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La mouche scorpion ( elle est inoffensive) tire son nom de ça drôle de morphologie qui évoque la queue d'un scorpion (qui lui n'est pas un insecte mais un arachnide). Cette spécificité est uniquement présente chez les mâles. de mouche elle n'a que elle n'a que le nom car elle fait partie de l'ordre des mécoptères. Cette insecte carnivore et nécrophore fascinant est capable de voler les proies des araignées directement sur leur toile.

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Les larves des insectes sont facilement observables sur les plantes, arbres et diverses essences du jardin mais elles font souvent des ravages sur celles-ci comme on peut le voir sur cette feuille de saule pleureur.

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Les escargots et leur cousines limaces sont accusés de bien des maux dans le jardin. Seulement voilà, seul une espéce d'escargot et deux de limace en France se nourrissent de nos laitues et autres courgettes, alors c'est un peu dommage de fustiger toute une famille de gastéropodes pour quelques délinquants baveux et végétariens.

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Le méloé printanier est un drôle d'insecte qui quand il se sent menacé, se repli complètement et produit une substance vert-orangée contenant de la cantharidine (son sang). La femelle (ici) est très grosse et lente, handicapée par les oeufs que contient son abdomen. Le mâle lui est trois fois plus petit. Ce méloé se croise de mai à juillet.

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