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La Renarde des Alpes
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La Renarde des Alpes
  • Grande amoureuse de la nature, j’ai pu me rendre compte du besoin urgent de nature dans notre société. Fort de ce constat, je me consacre à mon échelle à faire découvrir les beautés de notre monde.
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22 mars 2016

La magie des Halles Paul Bocuse.

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Les Halles Paul Bocuse, c'est le temple de la bonne bouffe de Lyon. On y trouve une partie des meilleurs produits de la ville et beaucoup de préaparation authentiques. On y trouve par exemple les célébres quenelles de brochet et la sauce au homard qui les accompagnes. On y trouve de nombreux commerçants spécialisés mais aussi quelques bons réstaurants où il est possible de manger sur le pouce ou au contraire, de prendre son temps.

 

Un savoir faire authentique.

On trouve de tout est surtout, du bon. Parmi les produits phares il y a les fromages régionaux aux formes et aux noms surprenants, les charcuteries de terroir et les produits italiens comme les pâtes ou les farcies. On compte ainsi cinq fromagers, cinq épiceries fines et pas moins de six charcutiers. C'est un peu le rêve de tous les gourmands. Il est même d'aller boire pour accompagner tout cela un bon petit vin chez l'un des deux caviste.

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Des produits d'exception.

C'est ici que l'on trouve les produits qui ne sont pas facile de trouver ailleurs dans la ville et sa périphérie. On peut ainsi se fournir de la courge musquée de Provence (Cucurbita moschata Duchesne) à la chaire parfumée et un peu sucrée pour réalisé les plats d'hiver ou surprendre les convives d'un repas au début du printemps.

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Les sucreries.

La ville de Lyon est connue pour ses douceurs dont une en particulier : les pralines roses. Il s'agît d'amande entourée de sucre rose. Elle est servie telle qu'elle ou peut être concassée et disposée sur des gâteaux. Mais le meilleur reste la tarte aux pralines et biensûr, le St Genis qui vient de pas très loin de chez moi.

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Les morilles et les truffes.

Ce sont les champignons les plus prestigieux et les plus recherchés en France. Séchées, les truffes d'été (Tuber aestivum) et les morilles (Morchella sp.) peuvent se conserver une très grand nombre d'années, plus de vingts ans ! Mais c'est fraîches que je les préfère car c'est là quelle donne tout leur goût. Leur prix en font des mets d'exception, mais heureusement nous avons la chance de pouvoir en trouver dans nos forêt en Isère. 

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Le Crayon : la Tour-Part-Dieu.

C'est la tour la plus connue de la ville. Elle tient son nom de sa forme cylindrique et surmontée d'un "toit" semblable à la pointe d'un crayon. Elle domine du haut de ses 32 étages la Gare Part-Dieu que nous fréquentons régulièrement. Elle abrite le plus haut hôtel d'Europe. Ses résidents et les employés qui s'y trouvent peuvent avoir une vue à 360°C sur l'ensemble de la mégapole. Elle a désormais un chocolat d'exception à son nom.

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Le mot de la fin.

Voilà encore un court article pour présenter Lyon. J'espère qu'il vous aura mit l'eau à la bouche, parce que moi oui. Plus sérieusement il me permet d'introduire le fait que le blog d'ici quelques temps pourrait être un peu plus centré sur la région lyonnaise et le Rhône, sans pour autant mettre de côté nos belles Alpes.

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17 mars 2016

Les voyages arctiques.

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Actuellement à la Maison des Parcs de la Montagne de Chambéry, on peut assister à une super exposition sur les voyages arctiques. De nombreuses activités sont proposées aux enfants et un film interactif est diffusé toute les heures. Le top ? c'est gratuit et accessible sur une large plage horaire, même le dimanche.

 

Les précurseurs et les grands explorateurs.

La conquête de l'Antarctique et de l'Artique a été jalonnée de grandes explorations polaires. Pour le pôle Nord, le premier homme à l'atteindre est Robert Peary malgré quelques incertitudes sur son exploit. Pour le pôle Sud, le premier explorateur est Ernest Shackleton et le premier à l'atteindre est Robert Falcon Scott. 

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Les animaux du grand froid.

On rencontre peu d'animaux de grande taille dans cette région du monde. La quasi totalité d'entre eux sont des mammifères carnivores et se nourrissent de poissons et/où d'autres mammifères. Parmi ceux-ci ont peu citer l'ours blanc (Ursus maritimus), l'orque (Orcinus orca), le narval (Monodon monoceros), le morse (Odobenus rosmarus), l'éléphant de mer du Sud (Mirounga leonina) et le léopard des mers (Hydrurga leptonyx).

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Les créatures du fond des mers froides.

Elles peuvent sembler effrayantes mais en réalité elles ne mesurent pas plus que quelques millimètres voire quelques centimètres. Elles sont la base du cycle de la vie dans ces régions aux conditions rudes. La plus connue de ces espèces est le krill, de petites crevettes qui vivent en grands bancs et dont certains poissons et baleines se nourrissent. Les poissons sont dévorés par de plus gros poissons et ainsi de suite.

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Les activités proposées.

Tout comme pour l'exposition permanente, l'exposition temporaire sur les explorations polaires se veut didactique. Il est ainsi possible de conduire la barre d'un navire scientifique, de jouer au détective, de découvrir la chambre d'un explorateur faite pour s'abriter de la neige, de faire un jeu de l'oie géant et de ramener chez soit une version réduite de son grand manchot (Aptenodytes forsteri) dont on aura pu écouter au par-avant les cris d'amours.

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Le mot de la fin.

Bref, j'espère que vous aurez l'occasion d'aller profiter de cette très belle installation mais aussi du reste de la galerie qui vaut le détour et pour cause; il y a bien des choses à faire comme répondre à un quizz dans une cabine de téléphérique, partir à la découverte de la flore et de la faune, analyser la neige ou provoquer des tempêtes et des chutes d'eaux diluviennes sur les vallées de la Chartreuse et des Pays de Savoie. . 

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8 mars 2016

Orchidées d'ailleurs et de chez nous.

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Du 12 au 14 février se tenait à Bouc-Bel-Air le 9ème salon international des orchidées & Co : Orchiday's. Pour tout vous avouer, nous avons été un peu déçu. Pour un salon qui se veut international il y avait peu de stands et le lieu d'exposition n'était pas très accueillant. Néanmoins nous avons pu voir quelques espèces incroyables. Pour une partie de cet article j'ai pu profiter des photos de mon bien aimé et je trouve que le résultat est réussi.

 

Quelques mots sur le salon.

On pouvait lors de ce week-end rencontrer 19 exposants spécialisés en orchidées et venus des quatre coins de la France mais aussi du Brésil, d'Italie, de Belgique ou encore d'Allemange. Les stands étaient très beaux, parfois kistchs, mais riches en espèces végétales rares et colorées. J'ai eu un gros coup de coeur pour la Phalaenopsis 'Mini Mark', une belle orchidée blanche au label orange et aux pétales tachetés de la même couleur.

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Le vaniller (Vanilla).

Il existe plusieurs espèces d'orchidées pour produire de la vanille. La principale est la Vanilla planifolia. Ce vaniller pousse au Mexique et est cultivé  partout où les conditions climatiques le permettent, à savoir, dans des régions tropicales et subtropicales entre 20 et 30°C. La plupart du temps la fécondation des fleurs est faite à la main car les insectes polinisateurs et associés à la plante (Melipona sp.) ne se trouvent qu'en Amérique du Sud.

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Orchidées du monde.

Les orchidées sont regroupées sous la famille des Orchidaceae. On en compte 25 à 30 milles espèces. Elles représentent 1/20 des espèces végétales dans le monde. En France métropolitaine on compte 120 à 168 espèces d'orchidées sauvages en fonction des auteurs et des dernières découvertes. Il  semblerait que les premières d'entre elles soient apparus il y a 20 millions d'années, soit 45 millions après l'extinction des dinosaures.

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Le faux patchouli (Tetradenia riparia).

Cet arbuste africain est utilisé dans la pharmacopée de certains pays du continent noir pour soigner divers maux liés aux migraines et aux infections par ses feuilles odorantes riches en composés chimiques. Il peut mesurer 6 mètres de haut. Sensible au froid, il est souvent cultivé en Europe comme plante ornementale d'intérieur.

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L'art du Bonsaï.

 Allant de pair avec le salon, un très beau stand sur les bonsaïs a été présenté. Il s'agît d'une méthode de taille élevée au rend d'art en Asie (Japon/Chine). Les arbustes et arbres (If, romarin, hêtres, pommier etc.) sont constamment taillés. Les racines sont raccourcies, les branches ligaturées et le feuillage retiré par endroit avec attention. On obtient ainsi des arbres nains vieux de plusieurs dizaines voire centaines d'années.

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Le mot Bonsaï signifie "plateau"et "culture". La culture d'arbres en pot date d'environs 4000 ans.

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Et dans la nature ?

 Ce qui m'a un peu chagriné lors de ce salon, c'est de voir à la sortie de celui-ci les visiteurs ne pas prêter attention aux orchidées sauvages se trouvant à quelques mètres d'eux en grand nombre. Bien que très belles, les orchidées exotiques ne font pas le poids face à nos orchidées sauvages mais ce n'est là que mon avis. 

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L'ophrys de Forestier (Ophrys forestieri).

Bien que discrète, elle vaut le coup d'oeil. Elle est parfois classée comme sous-espèce de l'ophrys brun (Ophrys fusca) dont la liste des sous-groupes et sous-espèces n'en finit pas de s'allonger. C'est le premier des Ophrys à fleurir (dès février) et on le rencontre assez facilement, en particulier dans le sud de la France.

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On voit bieb sur le long du label l'absence d'un sillon marqué propre à l'ophrys funèbre (Ophrys funera).

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L'Orpin âcre (Sedum acre).

 On le nomme aussi poivre des murailles en raison de son goût. Bien que parfois consommé cru ou cuit, il s'avère être très irritant pour une partie des gens qui le manipulent, en particulier au niveau des muqueuses et de la peau. Il aime les éboulis où on le rencontre souvent mais aussi les murets et les toits des maisons.

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Ci-dessous son cousin, l'orpin de Nice (Sedum sediforme) aux feuilles plus charunes et plus pointues.

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L'euphorbe réveil-matin (Euphorbia helioscopia).

C'est une plante qui tient son nom du fait qu'aux premiers rayons de soleil, elle déploie son ombelle (partie végétale qui regroupe les fleurs et parfois des feuilles) là où se trouve le soleil et va le suivre à la manière des tournesols. Son latex toxique est parfois porté à la bouche par mégarde quand la plante est cueillie.

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L'ajonc de Provence (Ulex parviflorus).

Cet un ajonc qui fleurit très tôt dans l'année, d'ordinaire dès janvier (mais cette année il l'était déjà en décembre). Il ne dépasse que rarement 1 mètre 50. Ses rameaux denses et nombreux comportent des rangés de longues épines pointues et légèrement recourbées pour se protéger des prédateurs potentiels qui peuvent se nourrir de ses branches. Ses fleurs jaunes sont typiques des fabacées car elles présentent une symétrie bilatérale.

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Le muscaris à grappe (Muscrais neglectum).

On le trouve un peu partout en France. Ce muscaris se reconnaît aux fleurs de son sommet qui sont d'un bleu plus clair. C'est l'une des premières fleurs du printemps que l'on remarque aisément en raison de sa couleur et du fait que peu d'autres plantes présentent des caractères similaires. Il a un parfum subtile de musc.

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L'orchis géant (Himantoglossum Robertianum).

Cette orchidée que l'on trouve dans une partie sud de la France et de préférence dans les département proches de la Méditerranée porte de nombreux noms. Ainsi on la nomme orchis géant, orchis à longues bractées, Barlie, orchis de Robert ou Barlie de Robert. C'est l'une des premières orchidées à fleurir de l'année. C'est après plusieurs années de protection et de sensibilisation du public que les effectifs de celle-ci ont pû se reformer.

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L'orchis géant est aujourd'hui devenu l'une des orchidées les plus présentes sur le territoire français.

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Ses fleurs imposantes pour une orchidées terrestre européenne sont reconnaissables à leur grand label à quatre côtés, leur couleur rose tirant à la fois sur le blanc et le vert, leurs tépales et leur faible parfum. Pour la rencontrer il suffit d'aller sur les bords de route, dans les talus et les friches bien ensoleillés et au sol de composition argileuse et pauvre en nutriments. Avec sa grande taille (30 à 60 cm) il est difficile de ne pas la remarquer. 

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Parfois, certains individus présentent des fleurs presque blanches. On parle alors d'albinisme partiel.

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Pour débuter sur l'identification des orchidées, l'orchis géant est un candidat tout trouvé. En effet les différents éléments composants les fleurs peuvent facilement s'étudier car leur taille massive les rendent bien observables. Actuellement cette orchidée bénéficie du statu LC (préoccupation mineure) par la réglementation européenne. Celle-ci indique que la population de cette espèce est conséquente et peu menacée. 

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Rosette et orchidée.

Les rosettes sont les jeunes feuilles d'une plante qui commencent à sortir de terre et qui s'étallent au sol en formant un cercle plus ou moins régulier. Chez les orchidées elles sont parfois étudiées pour connaître l'espèce ou du moins le type d'orchidée dont la fleur doit faire son apparition en temps voulu. Ici elle me reste inconnue, il faudra donc suivre son évolution ou revenir aux alentours de avril-mai pour connaître son nom.

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L'amandier (Prunus amygdalus).

Malgré les gelées sur les monts provençaux, l'amandier a débuté sa floraison et cela, depuis décembre dans certaines régions. Dans le bassin méditerranéen il possède une symbolique forte qui le rattache à la pureté de la virginité mais aussi au mariage et en particulier à la robe des mariées. On l'utilise massivement dans les zones où le sol est pauvre en nutriments et est riche en pierres. Son huile et son fruit sont excellents.

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Les plantes de la garrigue.

La guarrigue est typique des sols calcaires du bassin méditerranéen. On y rencontre un grand nombre de plantes très denses et de taille réduite pour mieux résister aux vents violents, au feu et au manque d'eau. Si aujourd'hui on y trouve de petits animaux, en particulier des reptiles, des insectes et des oiseaux, elle était autrefois riche en animaux de taille imposante. Les troupeaux de chèvres menés par les bergers venaient y paître.

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Le mot de la fin.

Cette sortie a été une belle occasion de fêter la Saint Valentin en amoureux. En effet, quoi de mieux que des fleurs pour ce jour si particulier ? L'exposition a été bien sympathique mais la rencontre avec les deux magnifiques orchidées sauvages que sont l'ophrys de Forestier et l'orchis géant a été bien plus intense et il y a fort à parier qu'il sera toujours possible de les rencontrer aux prochaines expéditions et cela jusqu'à fin avril.

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13 janvier 2016

La maison des Parcs de la Montagne.

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Petit article qui ne sera pas visible pendant très longtemps, du moins pas avant vendredi soir. Canalblog rencontre quelques difficultés et sera en maintenance du 14 au 15 Janvier. Vous voilà prévenus ! Ce billet court est une rapide présentation de la Maison des Parcs de la Montagne de Chambéry qui nous a enchanté. J'ai pu m'y rendre deux fois ces 3 derniers mois et tester les diverses animations proposées au public gratuitement.

 

Un espace pour tous.

Voilà 400m² destinés à la découverte des montagnes. Films mais aussi animations sur maquettes, quizz, conférences et panneaux explicatifs sont là pour montrer aux petits et aux grands le fonctionnement des sols,
de l'écosystème, de l'urbanisation alpine, de la faune et de la flore mais aussi de la neige dans tous ses états.

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Quels en sont les acteurs ?

 Dans cet espace muséographique quatre structures distinctes sont représentés : le Parc naturel régional du massif des Bauges, le Parc naturel régional de Chartreuse, le Parc national de la Vanoise ainsi que le projet d'aménagement et de développement du Pays du Lac du Bourget. Des expositions temporaires sont aussi présentées dans la galerie Eurêka. Celle sur l'éléctricité, animée par une scientifique passionnée, était génial.

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Un passione, un sujet.

 Une grande variété de sujets sont traités ce qui permet de toucher un vaste public et d'intérrésser toute la famille ce qui est rarement évident. Sports, géologie, histoire, naturalisme ... il y en a pour tout les goûts. J'ai eu un petit coup de coeur pour la présentation sur les goitreux et le célèbre crétinisme alpin (le manque de sel).

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Le mot de la fin.

 Pour être court, c'est un article court. Si vous êtes tenté par l'aventure chambérienne et la comprehension d'une partie du massif alpin, mais aussi pour animée une après midi pluvieuse avec les enfants, la Maison des Parcs de Montagne vous est toute indiqué, en plus il y a une salle destinée aux tous petits qui est drôlement chouette. Pour avoir quelques informations complémentaires ça se passe sur le site de la maison juste ICI et ICI.

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23 février 2015

Le muséum d'histoire naturelle de Marseille : Longchamp.

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 Visite en ce début janvier du muséum d'Histoire naturelle dans le palais Longchamps (je reviendrai sur l'histoire de ce superbe édifice en fin d'article), pour découvrir l'impressionnante collection naturaliste de celui-ci et l'exposition du moment intitulée "Des océans et des hommes". À savoir, les animaux présentés proviennent de l'ancien zoo, annexe au bâtiment et qui aujourd'hui a été transformé en un joli parc familiale.

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 Qu'est-ce qu'un muséum d'histoire naturelle ? C'est un lieu qui a pour vocation d'exposer des collections naturalistes, c'est à dire des éléments naturels centrés sur la zoologie, la botanique, la géologie, l'anthropologie et/pu les sciences permettant d'appréhender le monde naturel. Ils sont le fruit des cabinets de curiosités et des expositions universelles qui étaient en vogue au 17e et au 18e siècle.

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 Leur mission est triple. D'une part ils permettent au public de découvrir la Nature sous toutes ses formes et de mener sur celui-ci une approche pédagogique, d'autre part ils permettent aux scientifiques de disposer d'une solide base d'information et d'outils perfectionnés pour leurs travaux scientifiques. Enfin, ce type d'établissement mène une mission de conservation et de mémoire.

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 Le muséum de Marseille suit point par point ces trois axes en proposant une mission scientifique (maintient et mise à disposition des collections aux chercheurs), une mission pédagogique (proposition d'une certaine lecture de la Nature, organisation d'évenements et politique familiale) et une mission culturelle (élaboration d'un programme culturel, expositions, arts, mises en scène ludiques).

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La collection zoologique se compose de plus de 83 000 pièces, exposées ou non. Celle-ci est composée de 45 000 coquilles de mollusques ce qui en fait l'une des plus importante au monde. Celle-ci est entouré d'oiseaux et de poissons présents de la région. Dans la salle d'exposition principalement, 300 espèces animales sont présentés dont une girafe, un rhinocéros blanc, un lion et un ours brun.

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La collection d'ossements est l'une des plus ancienne traditions humaines. La symbolique de ceux-ci, en particulier des crânes (où l'âme et l'esprit de l'homme ou de l'animal sont censés résider). L'exposition de ceux-ci remonte à la naissance de la médecine moderne et de la chirurgie.

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 Joyaux du muséum, ce squelette fossilisé de mosasaure (Prognathodon sp.), l'un des plus grand reptile marin ayant existé (chez certaines espèces les individus dépassent les 15 mètres !). C'est un groupe de reptiles apparu il y a plus de 95 millions d'années. Redoutables prédateurs, ils sont taillés pour la vitesse.

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 "Des océans et des hommes" est une exposition qui, sur environs 500m², met en lumière les relations entre l'Homme et le milieu marin. De la découverte de ce dernier par les humains aux grandes avancées scientifiques actuelles et modernes, cet espace ludique invite à la réflection. Scaphandres, lémuriens préhistoriques et aquatiques, coelacanthes .... beaucoup de surprises vous y attendent.

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 Fraîchement rénovée, la dernière salle d'exposition permet de découvrir en plus des collections animales, minérales et végétales (ainsi que quelques fossiles), les blasons des villes locales. Ceux-ci sont affichées sur le portour de la pièce, à ras-de-plafond. On peut ainsi retrouver l'aigle d'Aix-en-Provence (article lié ICI).

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 L'étude des reptiles (tortues, lézards, serpents ...) et/ou des amphibiens se nomme l'herpétologie et est une branche de la zoologie. Bien que ces familles soient très différentes, leur étude est jointe. De ce fait il n'y a pas de nom particulier pour les herpétologues qui étudient uniquement les reptiles ou les amphibiens.

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 L'étude des oiseaux se nome quant à elle l'ornithologie. Elle est très pratiquée, aussi bien des amateurs que des scientifiques. La France métropolitaine compte environs 570 espèces d'oiseaux fréquentant de manière ponctuelle ou régulière les différentes régions de l'hexagone ce qui donne de quoi faire de nombreuses observations.

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 La collection de coquillages provient de celles de Couturier, de Mars ou encore de Hagenmüller. On parle alors de conchyliologie. Nombreux sont les naturalistes amateurs ou noms, hommes d'affaire ou simples passionnés qui par leurs travaux ont contribué à la richesse de nos mussées.

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 La baudroie abyssale de Johnson (Melanocetus johnsonii) est un animal surprenant. Pour attirer puis dévorer ses proies dans les profondeurs elle utilise un appendice au bout lumineux qui se trouve au dessus de sa tête. Employé comme une canne à pêche, il attire les petits animaux pensant voire dans cette lueur un bon repas.

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 Araignée de mer, Bernard l'hermite, crabe, homard... la famille des crustacés est vaste ! Plus de 50 000 espèces et sous-espèces la compose. La plupart sont minuscules voire microscopiques et forme le zooplancton, l'une des bases de la vie dans les océans car se trouvant en bas de l'échelle alimentaire. Citons par exemple le krill qui est l'aliment principal de certaines baleines ou requins.

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La tête de méduse (Astrospartus arborescens anciennement, Astrosartus mediterranus actuellement), n'est pas une plante mais bien un animal. Le jour il reste caché dans les rochers, la nuit il déploie sesbrasqui peuvent atteindre 1 mètre. Il appartient à la même famille que celle des oursins et des étoiles de mer.

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 Les herbiers présentés respectent une nomenclature spécifique et précise. Ils sont aussi un précieux héritage de la recherche et des premiers pas de la botanique dans le Sud de la France, quand la photographie n'était pas encore là pour aider les botanistes, ni l'analyse génétique. Récolter la plante, la dessiner et la conserver étaient alors essentiel pour mener les observation en intérieur.

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 Pour rappel un herbier est une collection de fleurs (plus rarement de champignons), séchées puiscompréssées entre des feuilles de papiers.Celles-ci sont étiquetées, classées et identifiées par familles, genres et/ou espèces. Mais on trouve aussi des "herbiers" constitué avec des collections animales. 

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La férule commune (Ferula communis) est une plante typique des régions méditerranéennes. Cette vivace à la croissance rapide est réputée pour son latex qui est toxique. On suppose que les tiges de cette plante a permit à l'Homme en Europe, de transporter le feu d'une endroit à l'autre mais cette hypothèse ne semble pas pertinente.

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La leuzée conifère (Leuzea conifera) est la seule espèce à composer le genre Leuzae. Vivace, on la rencontre sur le pourtour de la méditerranée. On la nome aussi pomme-de-pin en raison de son bourgeon florale qui rappel un cône mais aussi un artichaut. Elle fleurit en juin et donne des akènes en juillet et en août.

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Les fossiles sont des pièces prisées des collectionneurs. Heritage du passé, ils rappellent au combien la vie avant l'homme moderne fût riche mais aussi étrange. Ils informent aussi sur la nature des sols mais également sur l'évolution des espèces, et ont par cela toute leur place dans ce type de musée. 

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 Galerie des oiseaux. Rapaces et proies se font face. En France on compte une cinquantaine d'espèces d'oiseaux de proies que l'on classe dans cinq genres différents : les Accipitridae, les Pandionidae, les Strigidae, les Tytonidae et les falconidae. Ses oiseauxsotn protégés et beaucoup sont menacés.

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Nombreux sont les oiseaux dont les plumes ornaient les chapeaux autrefois. On parle alors de plumasserie, c'est à dire la préparation (nettoyage, séchage voire taille et coloration de la plume) pour de nombreux objet: bijoux, abats-jours, manteaux... cet art a bien faillit disparaître et a été sauvé par la haute couture.

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 Longchamp est un superbe bâtiment avec un histoire riche. Actuellement il abrite le muséum d'histoire naturelle (fondée par le marquis de Montgrand, maire de Marseille à l'èpoque) mais aussi le musé des beaux arts. Ce château fût à l'origine édifier pour pourvoir en eau la ville de Marseille. Inauguré en 1869 il accueil les eaux de la Durance. Il estaujourd'hui un lieu de promenade prisé de par la vue qu'il offre et le cadre rétro qui s'en dégage.

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 En somme c'est un lieu à voir ! Une très belle balade qui se ponctue par une visite culturelle, y à rien de mieux pour animer un après-midi d'hiver ensoleillée mais froid. Beaucoup d'article sur Marseille en ce moment ... et c'est pas fini mais bientôt la neige s'invitera en image, patience. 

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27 janvier 2015

Le muséum de Grenoble 2.

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 Retour au muséum d'histoire naturelle de Grenoble. Pendant mes années d'étudiante je prenais souvent plaisir à m'y rendre pour y flâner en particulier lors de nouvelles expositions. Vous pouvez ICI, LA ou encore ICI retrouver 3 article datant de 2012 traitant plus ou moins du lieu (expo d'ouvrages naturalistes, jardin et taxidermie). Cette fois-ci ce n'est pas en solo mais en amoureux la visite se fait. Suivez le guide.

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 La petite serre tropicale du musée est accessible gratuitement presque toute l'année. Elle fait partie du jardin des plantes qui inclus une collection d'arbres et arbustes, un parcours des sens et un roseraie. De taille modeste, il a le mérite de proposer un espace agréable pour la détente et la promenade, et peut être une prolongation du parc Mistral au quel il fait fasse. Je reviendrai au jardin en fait d'article.

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 La serre se compose d'un circuit : une première salle abrite des plantes exotiques tel que des orchidées comme la vanille ou l'angreacum, des bananiers, les kalanchoes mais aussi de nombreuses plantes carnivores. Une deuxième pièce, bien moins humide accueille les plantes de milieu désertique comme les cactus, les euphorbes, les agaves et les aloes qui y font bon ménage.

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Enfin pièce maîtresse, une grande annexe présente des arbres et des lianes tropicales variées. Ficus, néflier du Japon, ravenala, fougères et monsteras entourent une petite marre où, entre les nymphéas, une multitude de combattants du Siam aux couleurs éclatantes nages. Originaires du Sud-Est de l'Asie, ces poissons territoriaux se livrent à de terribles combats qui peuvent être parfois mortels.

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 Le muséum d'histoire naturelle de Grenoble fût construit en1845 mais n'ouvrira ses portes quand 1855. Orienté sur les animaux de montagnes et en particulier des Alpes. On peut également retrouver une collection géologique mais aussi une collection entomologique et plus récemment, une collection de fossile qui toutes deux s'inscrivent dans la tradition des cabinets de curiosités.

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 Les insectes comptent parmi les animaux les plus nombreux sur Terre, on en recense 1 million d'espèces mais il en existerais plus de 30 à 70 millions ! Parmi celles-ci on peut citer la famille des coléoptères, Coleoptera. C'est dans celle-ci que figurent les plus gros insectes, comme le Goliathus goliatus ou le Dynastes hercules.

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 Apparus au dévonien inférieur, les insectes ont eu à la préhistoire leurs géants. Aidés par la composition de l'atmosphère (plus de 30% d'oxygène contre 20,95 % aujourd'hui), la Terre a connu des libellules de 70 cm d'envergure comme Meganeura monyi mais aussi du côté des arthropodes des titans comme des scorpions marins (Jaekelopterus henaniae) ou des milles pattes de 2 mètres de long.

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Disparus, communs ou rares, les grands prédateurs des Alpes sont à l'honneur. Le loup (Canis lupus) si décrié après avoir disparu de nos massifs et de retour. On le retrouve dans 8 des départements qui couvrent notre massif. En Isère on le retrouve sur les Hauts plateaux du Vercors, le massif de Belledone, les deux massifs Taillefer-Luitel et serait suspecté de passer de temps à autre en Chartreuse. Le lynx européen (Lynx lynx) est un animal très discret difficile à voir. Certains indices laissent penser que la Chartreuse et le Vercors en habriteraient une petite population. Quand au renard roux d'Europe (Vulpes vulpes crucigera) malheureusement concidéré comme nuisble (Rahhhh!), on le trouve partout dans les Alpes.

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 Et puis il y a l'ours brun (Ursus arctos). Voilà bientôt 100 ans que celui-ci a disparu des Alpes françaises. La chasse et l'urbanisation dans les vallées reculées de montagnes eurent raison de cette espèce considérée dangereuse pour le bétail et les hommes. On comptais 300 ours dans les Alpes en 1800.
En l'espace de 120 ans, il n'en resta plus un seul.

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 En France on compte environs 578 espèces d'oiseaux sédentaires ou de passage. 280 fréquenteraient de manière régulière notre territoire pour se nourrir, se reproduire et/ou nicher. Les oiseaux les plus communs sont le pigeon biset (Columba livia) et le pinçon des arbres (Fringilla coelebs).

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 Le cerf élaphe (Cervus elaphus) est le plus grand cervidé de France métropolitaine. Rare en Isère, il est possible d'en croiser, à proximité de la Savoie en Chartreuse où les effectifs ont connu une augmentation rapide. C'est dans le centre de la France, le bassin parisien et les Pyrénées qu'il est le plus commun.

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 Dans les vitrines, proies et prédateurs se se font face. Le lapin de garenne (Oryctolagus cuniculus) et la souris des greniers (Mus (Mus) musculus domesticus) sont les proies naturelles de la belette pygmée (Mustela nivalis) et de la martre des pins (Martes martes) mais aussi du renard.

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 Il existe plus de mille espèces de chauves-souris. En France on dénombre 34 espèces plus ou moins communes. La plus connue est la pipistrelle commune (Pipistrellus pipistrellus). Protégées, la plupart sont gravement menacées. Le rhinolophe de Mehely (Rhinolophus mehelyi) et le vespertillion des marais (Myotis dasycneme) sontmême en voie de disparition.

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  L'archéozoologie est l'art de faire parler les ossements des animaux. Cette discipline étudie les restent d'animaux présents sur des lieux de vie ou de passage des hommes de jadis. Elle permet de connaître et comprendre les débuts de l'élevage mais aussi de la chasse, les rites religieux et funéraires etc.

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Le quartz est un minéral commun dans les Alpes où il y a encore peu il était exploité dans des mines privées. Il existe une grande variété de quartz, certains roses, d'autres violets comme l'améthyste ou jaune comme la citrine. Ces deux dernières sont recherchées en lithothérapie et en joaillerie.

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 Les fougères sont de véritables fossiles vivants. Leur génome n'a jamais changé depuis leur apparition il y a 180 milions d'années. Parmi les espèces antiques on peut citer les Dactylotheca ou les Ptychocarpus.

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 La famille des Ichthyosauria (en grec : poissons lézards) regroupe de nombreux genre et sous-genres. A ne pas confondre avec les dinosaures avec les quels ils évoluaient, ils sont apparus et ont disparu avant ces derniers. De la forme de dauphins, certaines espèces de cet orde ont atteint des tailles respectables.  

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Le premier arbre est apparu il y a 350 à 400 milions d'années. Nommé Archaeopteris, il pouvait attendre 50 mètres de haut. De Gauche à droite et de haut en bas : Platanus wyomingensis (Platane), Populus cinnamomoides (peuplier), Sterculia coloradensis (Arbre parasol) et Lygondium kaulfussi (Fougère grimpante).

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Les ptérodactyles ne sont pas des dinosaures mais des reptiles volants. Appartenant à la famille des ptérosaures, ils ne sont pas  les ancêtres des oiseaux et n'ont laissé aucun descendant, du moins à notre époque moderne. Le ptérodactyle est le premier reptile préhistorique volant découvert de l'histoire, au 18 ème siècle en Allemagne.

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 De Gauche à droite et de haut en bas : Populus wilmattae (Peuplier), Platanus wyomingensis (Platane), Leguminosites lesquereuxiana (Légumineuse) et Zelkova nervosa (Zelkova). 

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 Du 26 avril 2014 au 8 mars 2015 au Muséum d'histoire naturelle de Grenoble il vous est possible d'aller voir la super expo "Au fil des araignés". Didactique, intérréssante, amusante et accessible à tous, cette exposition sur les araignées donne un tout autre regard sur ces animaux très souvent mal aimés et méconnus.

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Quelques mots de vocabulaire. L'aranéologie est l'étude des araignées sous toutes leurs coutures. L'arachnologie quand à elle est l'étude des arachnides : scorpions, araignées ou pseudoscorpions etc. Les scientifiques qui étudient les araignées sont des aranéologues, ceux qui s'intérréssent de manière plus globale aux arachnides des arachnologistes et ceux qui se passionnent pour les insectes des entomologistes.

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 Ludique, l'exposition permet de voire sous différents assez les araignées de notre quotidien mais aussi exotiques qui sous les loupes grossissantes prennent des allures de monstres. L'espace dédié aux sens et notamment au toucher peut parfois réserver quelques surprises.

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  Retour dans le parc. Le temps est morose, il pleut. De nombreux nichoirs installés dans les arbres et les structures abritent des oiseaux comme des merles et des chouettes mais aussi des chauves-souris et des écureuils. Ces derniers s'approchent facilement des promeneurs pour quémander un peu de nourriture.

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Pour finir je vous propose une présentation des quelques roses qu'abrite la roseraie du musée et qui l'été est resplendissante. De gauche à droite : Charles Aznavour, Lolita Limpicka, The Mc Cartney Rose, et Acapella.

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Il existe des milliers d'espèces de rosiers, le choix est vase quand il s'agit de faire son jardin. Toujours de gauche à droite : The Mc Cartney Rose à nouveau, Rendez-vous, Princesse de Monaco et Caprice de Meilland.

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De gauche à droite : Annecy perle du Lac, Prince Jardinier, Honoré de Balzac (espèce de rosier assez connue), Banco 86 et enfin, ci-dessous, Iceberg. Voilà un tour d'horizon de ce musée que j'aime beaucoup. L'entrée est de 2,50 € mais est gratuite le mercredi après-midi, les premiers dimanches de chaque mois, pour les chômeurs, les étudiants etc. Été comme hiver c'estun merveilleux lieu pour flâner et pour apprendre.

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30 mars 2014

La Nature dans les grandes traditions spirituelles 'Orient et d'Occident.

Voilà une question qui a plus que jamais sa place dans nos sociétés actuelles. Elle est certes longue mais a le mérite d'aborder tous les aspects de celle-ci.

19 septembre 2013

Le muséum d'histoire naturelle de Chambéry.

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Aujourd'hui c'est la journée du patrimoine. Pour l'occasion mon amie Poppy (encore elle!) m'a embarqué dans la vieille ville à la découverte de ce muséum. Ouvert au public depuis 160 ans, il regorge de merveilles, le tout dans une ambiance bien particulière.

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Première salle: coquillages et crustacés. Une grande variété de formes et de couleurs sont proposées à travers les vitrines. Une petite explication historique de temps à autre est la bienvenue.

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Le corail a cette magie des motifs. Quand il meurt il perd sa jolie couleur et devient blanc. Chez les grecs anciens, les coraux étaient le résultat de la solidification du sang de la terrible Méduse, une des trois Gorgones. 

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Dans la salle réservée aux vertébrés, une grande variété de spécimens empaillés et parfois multi-centenaires (si si!) sont proposés.

1: Gypaète barbu. 2: Ours noir. 3: Varan. 4: Boa d'Asie.

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Le musée a plus de 160 ans, certains animaux semblent avoir mal vieillit ou avoir subit une technique de conservation des plus originales ce qui des fois ne rend pas au premier coup d'oeil l'animal identifiable ou du moins, lui donne une mine étrange. En exemple cette marmotte.

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Bref, on oscille entre cabinet de curiosité, exposition naturaliste et maison de cire.

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Juste à côté, la salle d'enthomologie. De nombreux insectes, papillons, scarabées et araignées sont à observer.

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Petit aperçu des phasmes, criquets et autres goliaths (dernière image).

Les goliaths sont les plus lourds insectes au monde, en particulier le Goliathus Gliatus (sans h la deuxième fois) qui sous forme de larve peut atteindre 115 cm pour un poids de 115 gr.

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Et pour finir la salle des minéraux et des fossiles. 

Merci aux intervenants qui nous ont apporté de nombreux détails sur la collection du musée.

Et pour finir, quelques photos de la partie botanique qui autrefois appartenait au jardin du château.

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2 septembre 2013

Le muséum d'art et d'archéologie de Vienne.

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Etrange musée que voilà, non pas par sa petite taille mais la gamme d'objets variés qu'il propose. Tableaux de maître, chat momifié, pot en porcelaine d'officine, il y a fort à voir. Une belle initiative qui permet de rendre accessibe certains domaines vers les quels on ne se sentirait pas focément attiré.

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L'emplacement de la ville est depuis plusieurs siècles, pour ne pas dire millénaires, occupé par les hommes. De néandértale à aujourd'hui, chaque époque a laissé des vestiges. On retrouve ainsi des dauphins en alliage cuivre qui datent du I-IIe siècle (1 et 2), des urnes cinéraires qui sont des urnes funéraires (3) et de très nombreuses poteries (4).

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Voici un squelette datant du néolithique retrouvé sur les berges de Vienne. Il aurait subi une trépanation signe que les pratiques chirugircales ou les rites par le sang se pratiquaient à cette époque.

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Parmi les objes exposés, des reliques d'un autre temps et plutôt lointaines. Sur une des vitrines, des sarcophages, des dents de fauves, et même une tête de momie (1), des mains (2) et un chat momifié pour offrande (3). Plus proche de nous, cette immense défense de mammouth européen (4).

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Bon nombre de bijoux sont exposés, certains avec des couleurs chatoyant proche de ceux que nous portons aujourd'hui et qui font la mode. Plus classique, voici un collier d'or en perles de jade.

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Dans la nécropole Viennoise, des fouilles ont mis à jour cette sépulture du IVe siècle. De nombreux autres corps ont été découverts, souvent accompagnés d'offrandes.

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Passons à une autre époque, celle des chevaliers et autres arbalétriers du Moyen Âge.

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Dans cette salle-ci, on change d'époque, le Moyen Âge et la Renaissance se mêlent. De grandes vitrines (1) donnent à voir de nombreuses pièces d'époques, de fibules, de lampes à huile et autres objets quotidien. Derrière les vitres de vers, mousquets, fleurets et casques de conquistadores (2) se font face. Trouvé à proximité de la cathédrale, cette tête (3) s"avère être un coffre. Enfin sur une plaque disposée dans les ruines d'une des chapelles de la ville, le signe des premiers chrétiens (4) qui date de la fin de l'Antiquité est exposé.

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Dans l'autre pent de la piéce, ce sont deux murs qui sont dédiés à l'art de la porcelaine.

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Ainsi on retrouve des pots d'officines (1) mais aussi des plats, des assiettes et des gobelets (2) que nos grands mères gardent aujourd'hui sagement rangés dans les placards. Dans la dernières salle, place aux tableaux (4) mais aussi aux mobilier d'époque comme cette chaise de porteurs (3).

Bref, voilà un musée bien étrange qui mêlent des nombreux genres pour un résultat étonnant.

5 mars 2013

Saveurs et épices de chez Sherry.

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Aujourd'hui, petite visite du côté de la Côte Saint André et en particulier, des caves de la fabrique de liqueur Sherry.

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Bine que réputée pour faire de l'acool de cerise, la fabrique c'est diversifiée dans divers produits comme les sirops ou plus surprenant, les extraits de champignons nobles.

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Cèpes, morilles ou truffes, à vous de choisir votre arome pour parfumer votre plat.

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Qui dit distellerie dit épices, et croyez-moi, elles sont nombreuses comme ici avec le fenouil. Une cinquantaines de sirops et d'alcools sont disponibles.

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D'où la nécéssité d'utiliser une gamme variée de senteurs. Iici l'anis vert et l'angélique.

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Un peu d'écorces d'orange douce ou de graines de cardamome pour une liqueur amère mais sucrée.

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Et un peu d'en armoise pour contribuer à la douceur de l'absinthe.

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Sans oublier la chirette et le houblon que l'on retrouve souvent dans la bière de nos contrées.

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Bref, rien de nouveau mais du bon (avec modération), car bien que la production soit désormais mécanisée, les ingrédients et les techniques défient les âges.

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Mais aussi les frontières, toute fois celui-ci date un peu, la Yougoslavie figurant parmi les pays fournissant les plantes et graines si précieuses.

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En exposition quelques plantes qui, après le temps, ne sont plus bonnes qu'à se donner aux yeux des visiteurs.

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Alambiques et robinets de verres sont désormais hors d'états mais contribuent à la contemplation.

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Il est loin le temps de la distillerie artisanale et de la mise en bouteille fait main, un bien pour un mal, un mal pour un bien.

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Parenthèse humouristique, voilà quelques étiquettes sous les quelles liqueurs ont été autrefois vendues. J'ai une tendresse particulière pour l'eau de pucelle et le lait de vieillesse.

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Sans oublier les recettes. A savoir que le premier usage des liqueurs était de soigner, comme aujourd'hui avec l'elexir de chartreuse... l'apèro, un préventif?

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Quand à la crème de tubéreuse, mieux ne vaut pas y goûter.

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Et pour finir, passage par les cuves centenaires puis par une bonne petite dégustation, toujours avec mon amie modération.

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