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La Renarde des Alpes
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La Renarde des Alpes
  • Grande amoureuse de la nature, j’ai pu me rendre compte du besoin urgent de nature dans notre société. Fort de ce constat, je me consacre à mon échelle à faire découvrir les beautés de notre monde.
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17 mars 2014

Initiation aux champignons.

 Morilles, Verpes, Pézizes Veinées, Pézizes Coccinées, Morillons, Hygrophores de Mars, Mousseron de la St Georges, Oreilles de Judas, Pleurotes Corne d'Abondance, Truffes noires ... la saison des champignons débute ! Alors voici une courte vidéo pour s'initier en douceur à l'univers de la mycologie. Attention, ne ramassez que les champignons que vous connaissez et surtout, en cas de doute tournez vous vers un expert. À savoir, les pharmaciens connaissent que rarement les champignons, le plus sage est d'aller au près des associations mycologiques qui souvent tiennent des permanences gratuites.

 

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16 mars 2014

Sortie en forêt 41

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Petite sortie en forêt et il faut bien le dire, les morilles rondes et communes ne sont pas encore d'actualité, ne serait-ce sur mes pits. Qaunt aux morilles coniques... cela ne serait tarder. En tout cas aucuns champignons, du moins comestibles, n'ont dédaigné se montrer ce matin: pas une pézize, pas une oreille de judas à se mettre sous la dent. Tampi, il y avait bien d'autres choses à voir !

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Il est commun de rencontrer par ici des perces-neiges et des primevères acaules dans les jardin mais, on oubli trop souvent que ces fleurs sont sauvages et aiment pousser dans le bois. Dans certaines régions de France comme la Lorraine, elles sont protégées.

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Le grand bombyle est parfois confondu avec les abeilles. Il s'agit en réalité d'une mouche inoffensive qui se nourrit de pollen et qui est essentielle à la reproduction des plantes à fleurs. On le rencontre de mars à juin sur une grande partie de l'hémisphère Nord. 

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Il existe de nombreuses espèces de violettes, aussi nombreuses que les couleurs et les parfums propres à chaque espèces. 
1: La violette blanche (viola alba) est ffacilement reconnaissable à sa couleur et à son faible parfum.
2: Il arrive parfois que des espèces proches génétiquement et géographiquement donnent naissances à des hybrides comme ici. Est-ce un croisement entre la violette blanche et la violette odorante ou un simple décolorement d'une fleur de violette?Mystère.
3 et 4: La violette des bois se reconnais à sa tige lisse et ses feuilles élevées. On peut la confondre avec la violette rivinus. On la rencontre généralement d'avril à juin. Cette année, elles sont un peut plus précoces.

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Les scolopendres (ici il s'agit de Asplenium scolopendrium var. scolopendrium) sont un groupe de fougères qui doivent leur drôle de nom à leurs sores qui leurs dessinent de longues rangés de pattes. Les sores sont des amas de sporanges propres aux fougères qui contiennent les spores de ses végétaux. Ils sont généralement jaunes,orangés ou bruns.

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Les orchis mâles n'ont pas encore fleuris. Ces orchidées, avec le débourage des frênes et les  sclérotinies tubéreuses sont mes principales indicateurs pour savoir quand le temps des morilles approche. Dommage pour moi, et pour d'autres, aucun des 3 ne sont là. Cette année sera, je l'espère une année à orchidée et déjà les stations d'orchis sont saturées en pieds, ce qui promets un printemsp des plus flamboyant !

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C'est le grand ménage de printemps. Les vieux nids sont balancés par dessus bords et les restes de victuailles comme ces escargots retrouvent le plancher des vaches, la nidification approche. Il eestcourant de retrouver les coquilles d'escargots trouées. Cela est rarement dû à un choc mais plutôt aux dents des souris et autres rongeurs qui en les grignotant (au même titre que les bois des cervidés ou des os) trouvent tous les nutriments qui leurs manquent dans leur alimentation.

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Bientôt les bois seront tapis de fleurs mauves. Patience ! En attendant il reste quelques les éternels classiques comme les narcisses jaunes.

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1 et 2: appelés à tord jonquilles, les narcisses jaunes, qu'ils soient des jardins (1) ou des campagnes (2), illuminent le paysage à l'arrivée du printemps. Attention, il est interdit d'encueillir plus de 15 brins par personne !
3 et 4: La primevère hybride acaule-officinale (3) a les mêmes vertus que ces dernières (4) qui figurent elles aussi parmi les fleurs annonciatrices du printemps.

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Que le dit une certaine chanteuse "tout à une fin, même les forts les plus grands"... les grands en effet comme ces noyers, vieux messieurs dans la force de l'âge qui soufflés par le vent sont tombés comme des châteaux de carte. En attendant d'être débités puis transformés en bois de chauffe, ils abritent une multitude d'insectes et d'animaux qui bientôt devront trouver un autre logis.

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Tout le monde est de sortie, c'est la foire aux bêtes ! Ânes, vaches, chevaux et moutons regagnent le près où une herbe bien tendre les attend. Les insectes prennent leur envole, pour eux le moment est venu de procréer!

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Buse, busard, épervier, chouette? 

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Je suis fan de l'hellébore fétide, c'est ma plante (je sais, c'est pompeux) ! Alors oui, elle pu mais son histoire avec l'Homme est riche ! Je ne peux résister à l'envie de copier ici ce petit texte rédigé l'an dernier à son sujet: 

"L'Hellébore fétide, helleborus feotidus, est une plante de la famille des renonculacées. Son nom vient de l'odeur fétide qui se dégage de ses feuilles tiges et fleurs. 

Description:

C'est une plante vivace qui mesure 45 à 70 cm aux feuilles principales caulinaires d'un vert très foncé avec 12 segments disposés en palme. La tige comme les fleurs sont d'un vert très clair à la différence que celles-ci sont bordées à maturité d'une ligne pourpre à leur extrémité. Ces mêmes fleurs sont composées de 5 pétales légèrement boutonneux. Elles se présentent sous forme de clochettes tombantes. Elles donnent de nombreuses graines. La plante perdure en moyenne 3 à 4 ans, et fleurit de février à mai. Elle pousse partout sauf en Bretagne, dans le Nord et sur la côté méditerranéenne et jusqu'à 1800 mètre d'altitude.

Histoire et pratiques:

Le nom ellébore fétide vient du grec aireo: je tue et de bora: nourriture pour désigner la plante comme vénéneuse. C'est de son nom que vient le mot latin hélibar: remède contre la folie.

On la nomme aussi pied-de-griffon ou patte-d'ours en raison de la forme de ses feuilles mais également rose de serpent en raison de sa toxicité, herbe de printemps car elle est une des premières à fleurir ou favalau en patois.

Elle porte également le nom de mords-cheval car on l'utilisait autrefois sur les animaux qui ayant trop consommés d'herbe verte à la sortie de l'hiver, se retrouvaient avec des poches de gaz dans l'estomac ce qui peut être mortel pour eux. Dans ce cas on attachait un bout de la plante à une ficelle puis on la faisait ingurgiter à la bête. Cette entreprise avait pour but de le faire vomir et ainsi libérer les gaz. Puis on retirait la corde pour éviter l'intoxication.

On s'en servait également sur le bétail dont on ignorait la cause du mal. On pratiquait une incision dans la queue où on introduisait un bout de tige de la plante emmaillotée dans de la laine, dont on laissait un bout dépasser de l'abscé formé. Cela avait pour but d'activiter les protections imnuinitaires de l'animal et de lui permettre de lutter contre le mal inconnu.

La plante a également des propriétés cardio-toniques et narcotiques. On l'utilisait autrefois pour soigner les troubles du cerveau mais sa grande dangerosité a fait arrêter tout emploie de celle-ci. En effet, non seulement le rhizome au contact de la peau la fait rougir, mais les fleurs, tiges et feuilles contiennent un très violent poison qui provoque des vertiges, des vomissements spasmodiques et parfois la mort."

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(Visiblement, je ne suis pas au goût du mâle dominant !)

Qui dit sortie en nature dit animaux. Pendant que j'étais affairée à suivre la piste toute fraîche d'un renad, voilà que de l'autre côté de la ravine un aboiment ce fait entendre. C'est un chevreuil dans la force de l'âge qui m'a prit pour une menace et qui me fait signe de son mécontentement, mais voilà qu'un autre mâle lui répond. Il semble lorgner sur les deux femelles qui lui tienne compagnie. L'échange ne sera que verbale et au bout de longues minutes, le dominant à raison de son adversaire qui disparait dans le sous-bois. Petit aprçu pour clôturer cette jolie balade.

14 mars 2014

Sortie en forêt 40

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(Le laurier des bois est en fleur. Cette plante toxique est communestpousse jusqu'à 1600m d'altitude).

C'est une sortie en forêt un peu particulière que je vous propose aujourd'hui et pour cause,elle concerne les alentours de mon lieu de travail, le col de Couz. C'est un charmant coin de Nature qui je le pense, va devenir l'un de mes terran de jeu favoris, en partie par la végétation et la faune qui y évoluent.

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Les chamois pointent le bout de leurs naseaux. On pense souvent à tord que ces animaux rustiques montagnards ne vivent que sur les hauteurs mais ils peuvent descendre jusqu'à 500 mètres d'altitude à la recherche des jeunes bourgeons et des pousses tendres. Gourmands, on les retrouvent dans les champs, sur les pentes escarpées ou les flancs de falaises où, tels des équilibristes, ils broutent avec joie selon là saison les graminées, les iris, les jonquilles, les gentianes, les légumineuses comme le trèfle, les baies, les feuillages des arbustes persistants mais aussi le genévrier, le serpolet, la bruyère,le houx, l'if, le rodondindron, les écorces et le lierre pendant les mois de disette.

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Il s'agit ici de chamois de la Chartreuse, longtemps considérés comme une sous-espèce avant d'être rattachés à celle des chamois alpins. Autrefois, on pensait que le bézoard, une boule qui se forme dans l'estomac de ces animaux (agglomération d'aliments non digérés qui forme une boule lisse, brillante et musquée) portait chance si elle était portée sur soi.

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Le nivéole de printemps est une plante protégée sur le parc de Chartreuse et qui est relativement rare surle massif même si sur certaines stations on peut trouver une multitude de plants. Proche d'apparence avec le perce-neige, le nivéole mesure 15 à 20 cm, a une fleur composée de 6 pétales blancs soudés ayant une tâche verte claire à leur extrémité.

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Les primevères accaules sont sorites depuis unbon moment et grands nombre, les primevères officianles elles font une arrivée plus timide. Le croisement des deux donne un hybride ayant les mêmes vertues que la primevère officinale.

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Un peu plus loin de là, passé Corbel, ce trouve un petit coin de paradis, un lieu associatif si on s'en réfère à la chanson de Fromet où il fait bon profiter du soleil et de la nature et, où depuis une terrasse on peut admirer, côté Savoie, le versant opposé,côté Isère tout enneigé et embrumé.

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La Maison Tournée Vers Le Soleil Est Chauffée La Première.

"La maison près de la fontaine
Couverte de vigne vierge et de toiles d'araignée
Sentait la confiture et le désordre et l'obscurité
L'automne
L'enfance
L'éternité...

Autour il y avait le silence
Les guêpes et les nids des oiseaux
On allait à la pêche aux écrevisses
Avec Monsieur le curé
On se baignait tout nus, tout noirs
Avec les petites filles et les canards..."

Nino Ferrer

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En contre bas se trouve le Guiers Vif, ancienne frontière entre l'Isère et la Savoie quand cette dernière n'était pas rattachée au royaume de France... il n'y a que 200 ans de cela! Il sépare encore aujourd'hui plusieurs citées jumelles: Saint Pierre d'Entremint, les Échelles - Entre Deux Guiers et Pont de Beauvoisin (ce qui fait 6 communes, chacune ayant une mairie sur ses rives). Cet affluant du Rhône de 50 km prend naissance dans le massif de Chartreuse et a creusé pendant de nombreuses années de profondes gorges qui aujourd'hui font le bonheur des pécheurs et des sportifs.

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Au pied de la rivière, la mousse couvre la végétation environnante: pins, rochers, tuyaux et même le sol... me voilà plongée dans une forêt primitive! Le degré d'humidité est élevé, le sol très calcaire et l'ombre fort présente... un endroit rêvé pour les nombreuses fougères. 

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Je n'en dirais pas plus sur ce lieu où il fait bon vivre mais, je vous invite à visiter le siteinternet de l'association nommée Instinct'taf ICI pour vous faire une idée de ce qui peu s'y passer.

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(Photographies de Serge Rousset)

Autre rencontre sur les alentours du parc de Chartreuse à proximité de Saint Pierre de Chartreuse (je n'étais pour l'occasion, pas de la partie)... une horde de mouflons (oui vousavez bien lu) on pour ravir les passants. Merci à Loïc et àSerge Rousset pour les photos.

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Retour chez soi... le monde sauvage ne se fait pas plus discret pour autant. Voilà un joli couple de chevreuils qui prend le frais àc ôté d'une source surplombée d'un sureau.

C'est décidé, suite à mes nombreuses rencontre de ces derniers jours, il est grand temps de se lancer dans l'achat d'un nouvel appareil photo !

Parceque bon, il est vrai que l'appareil ne fait pas tout, certes, mais tout de  même!

 

19 janvier 2014

Sortie dans les bois 39.

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En ce moment il fait bon, et sans dire non plus beau, relativement doux. Quelques gouttes de pluie ont ponctué le début de cette promenade mais ce sont vite arrêtées. Petite montée donc au col des mille martyrs, histoire de voir à quoi peuvent ressembler les coins à champignons pendant la saison creuse. Sur cette photos, on peut voir que les hautes fougères qui abritaient bon nombre de cèpes (jusqu'à 32 lors d'une sortie) n'ont pas encore repoussées. Les genets sont nus et les bruyères n'ont plus de fleurs depuis belle lurette.

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Beaucoup de pins sont tombés sans toujours être en mauvaise santé. Les vents violents, la tempête de neige et même les orages que nous avons eu ces derniers temps ont eu raison d'eux. Si certains seront coupés pour dégager les chemins ou fournir du bois de chauffe, d'autres seront laissés en l'état pour fournir à toute une myriade d'insectes, d'oiseaux et de petits mammifères le gîte et le couvert.

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Ce n'est certes pas très ragoûtant, en particulier en gros plan, mais les excréments en nature sont de bons indicateurs de présence animale ou non. Je n'ai pas vu grand chose aujourd'hui, quelques mésanges, des corbeaux et quelques tourterelles, la faute peut être aux nombreux promeneurs accompagnés de leurs chiens mais on ne peut leur en vouloir, la forêt est à tout le monde. Pour revenir à nos crottes, il s'agiti ici de celles du chevreuil. Combinées aux nombreuses traces laissées dans le sol boueux, on peut en déduire que ce petit coin de verdure est un endroit q'uil apprécie lui et ses congénères.

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 La végétation n'est peut être pas aussi luxuriante que pendant les autres saisons mais il y a tout de même fort à voir. Les mousses (1 et 2) sont gorgées d'eau, certaines finissent mêmes de libérer leurs gamètes. Les fougères comme ce polypode (3 et 4) se reproduisent de la même manière avec de petits sacs, les sporanges qui contiennent leurs gamètes.

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Le lichen d'ordinaire haut perché sur les branches jonche le sol. Ce drôle de mariage entre une algue et un champignon permet aux herbivores comme les cerfs et les chevreuils de se nourrir pendant les périodes froides. Il est aussi riche en de nombreux nutriments. Ainsi certaines espèces sont employées dans la médecine pour fabriquer certains médicaments ou dans l'industrie agro-alimentaire comme émulsifiant.

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 Ce n'est peut être qu'une petite poignée mais c'est une belle surprise en ce début d'année. Alors oui bon nombre d'entres-vous me diront "des chanterelles grises en cette période c'est certes rare, mais pas exceptionnel non plus..." oui mais voilà, ici nous sommes dans les Alpes, à presque 900 mètres d'altitudes dans une forêt où en ce moment il fait jusqu'à -5°C, température relativement douce quand on sait que l'an dernier au même endroit on trouvait plus d'un mètre de neige gelée.

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Bref je suis contente et je dois avouer que ces quelques belles chanterelles ont vite fini dans une casserole. Mais elles n'étaient pas les seules à pousser dans la forêt.

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Divers champignons, bien que peu nombreux sont en effet apparus. Petits et ternes, ils se fondent dans le décor. Pas d'identification pour eux du moins pour le moment. Il y a même quelques vesses sont sorties mais ont pourri dès les premiers froids.

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Certaines zones sont accessibles, débarrassées par la neige et le gel des broussailles, des ronces et des hautes herbes qui aux premiers rayons de soleil pointeront le bout de leur nez. Les jeunes pousses font le régale des animaux mais aussi des promeneurs.

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Parmi les sommets enneigés visibles depuis le haut du col, la Dent du chat figure dans la liste des plus jolis mais aussi dans celel des plus rudes à escalader.

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 De jolis polypores marignés ont prit place sur les vieux poteaux de délimitation. Leur croissance a été rapide, tant et si bien qu'ils ont fini par engloutir le lierre.

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Il fait peut être beau mais il ne faut pas non plus se leurrer, nous sommes en Hiver et bien que pour le moment la neige n'a pas fait trop souvent son apparition (n'oublions pas néanmoins le mois de Novembre), il est évident que la végétation somnole et que les premières fleurs se ferront comme toujours attendre bien que par endroit les primevères accaules offrent leurs beaux pétals jaunes.

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Je termine ma promenade par la visite d'une petite marre située près du sommet. J'aurai aimé avoir des photos de qualité pour vous présenter ma découverte qui me remplit de joie. Au fond de l'eau, dans un brouillard de vase, des dizaines et des dizaines, peut être même plus d'une centaine de batraciens se mêlent à la boue. Crapauds et grenouilles de toutes tailles et de toutes couleurs, variant de l'orangé au vert en passant par les teintes de gris et parfois de jaune sont en hibernation. A ma grande surprise tout ce petit monde s'agite à la recherche de la meilleure position de sommeil, peut être que la douceur de ses jours n'y ait pas pour rien mais d'ici demain il faudra compter sur le retour de la neige et du froid. En tout cas je suis ravie de ce spectacle et dans les entres-mêlât de pâtes, de ventres claires et de dos alongés je parviens à distinguer de nombreuses grenouilles rousses et vertes, quelques crapauds communs et me^me un ventre jaune tacheté de noir. Un crapaud sonneur? c'est trop beau pour être vrai.
C'est sur cette jolie note que se termine cette ballade.

 

29 décembre 2013

Champignons, composition et pH du sol.

Photo libre de droits.

 

L'hiver est long et peu de choses se passent dans le jardin. J'ai bien quelques photos mais rien d'extraordianaire (hormis des portraits de chats à profusion), j'attends donc d'avoir un peu plus de contenu pour vous pondre un petit article sur la jardin et ses alentours. Bref, en ce moment on s'occupe comme on peut, pour ma part je disserte pas mal sur la gente mycologique et il m'est venue l'idée d'entreprendre une expérimentation. Celle-ci m'a été soufflé par l'ami Fab du forum "le club des cèpes" qui actuellement test le pH et la température de ses petits coins à champignons. Alors je me suis dit que je pourrais tester l'expérience moi aussi (merci Fab). 

D'ordinaire le pH (c'est à dire le potentiel Hydrogène: la présence élevée ou non d'ions d'hydrogène) permet au jardinier, au paysagiste ou à l'agriculture de connaître la composition du sol et de savoir quelques plantes ou cultures s'épanouirrons sur une parcelle définie. Pour faire simple, le pH permet de savoir si un sol est acide (pH<5), neutre (pH=7) ou basique (pH>7, on parlera alors de sol alcalin) à partir d'une échelle qui va de 1 à 14. Par exemple pour les plantes, le rhododendron se plaira dans les sols acides contrairement au pavot qui préférera les sols alcalins.

Le pH varie en fonction de nombreux facteurs: composition chimique du sol (roches/minéraux), présence de courts d'eau, acidité ou non des pluies locales, activité de la micro faune dans le sol et de la végétation environnante (humus par exemple)... J'ai opté pour le papier pH car il est peu coûteux et facile d'emploit mais il existe aussi des sondes pH, plus onéreuses mais efficaces. On peut même fabriquer son propre papier pH en utilisant du chou rouge, pour ce faire les infos sont ici (le site explique tout sur le pH au passage). Mais pour le moment je préfère faire confiance aux produits que l'on trouve dans le commerce.

Mais pourquoi parler de pH pour les champignons? Tout simplement parce que ceux-ci tirent leurs nutriments presque uniquement du sol (en fonction des espèces). De ce fait ils pourraient être sensibles au pH, ce qui permettrait d'expliquer pourquoi à certains endroits qui sembles pourtant parfaits (arbres hôtes, températures, inclinaison du sol etc...), ils se font absents. Cela permettrait ainsi d'établir rapidement et facilement les zones de prospections. On sait déjà que certains champignons apprécient des sols définis comme la morille (certaines aiment les sols calcaires, d'autres ceux qui sont sableux) mais on sait rarement sur quel sol et quel pH elles poussent.

Mais pour le moment cela n'est que de la théorie, il faudra attendre un peu avant que les premiers résultats tombent. Il reste encore tout l'hiver pour y réfléchir.

 

Autre point:

La composition du sol joue donc sur le pH mais aussi sur l'hygrométrie (la "teneur" en eau), la masse et le type de nutriments ou encore la facilité ou non que peut avoir le mycélium à étirer ses filaments pour capter sa nourriture. De ce fait identifier un sol permet bien souvent de savoir où chercher des champignons maissurtout, leurs arbres et plantes hôtes. Il y a quatre composants types dans un sol: l'argile, l'humus, le calcaire, le sable. Voici quelques indications pour reconnaître la ou les prédominances d'un sol. N'oublions pas que ce n'est pas une science exacte et qu'une terre peut être composée de plusieurs types de sols (par exemple une terre où se mélange une zone argile et une zone calcaire comme dans mon coin d'Isère).

- sol argileux: humide il colle, sèche il est dure. Sa terre est rouge/orangé/ocre. On le nomme terre lourde. Les plantes qui l'apprécie sont le bouton d'or, la pâquerette, le jonc, le liseron, l'hellebore, les rosiers sauvages, aubépine, le bouleau, le peuplier, le prunier et le framboisier.

- sol sabloneux: une poignée de celui-ci n'a pas de cohésion. Il ne retient pas l'eau, se réchauffe facilement et sèche rapidement. Sa terre est caire. Il est apprécié des euphorbes, des géraniums, des sédums, des millepertuis, du frêne, du peuplier, du sorbier, du fraisier des bois, de lavigne, du figuier, des ronces.

- sol humifère: il est riche en humus comme son nom l'indique. Il est noir, acide, spongieux et riche en nutriments. Les plantes que l'on trouve sur celui-ci sont l'ortie, la fougère, le bouton d'or, la bruyère, la digitale, le genêt, la gentiane, le lis, le houx, le châtaignier, l'ail sauvage, le myrtillier, le pommier et le framboisier.

- sol calcaire: il est composé de 10 à 30% de carbonate de chaux et d'argile ce qui forme une terre collante plutôt blanchâtre et crayeuse. Il est léger, se dessèche vite par de forte chaleurs, craquelle, permet la pénétration des gelées, retient mal les nutriments (en particulier du fer ce qui provoque la chlorose des feuilles) et est perméable à l'eau. On le reconnaît aux nombreux cailloux à la surface de celui-ci. Sur celui-ci on trouve le coquelicot, le trèfle blanc, les ancolies, la primevère, l'oeillet, l'Aulne, le bouleau, le hêtre, le charme, le nisetier, le peuplier, le tilleul, le prunier et la vigne.

 Sources: http://www.gerbeaud.com/jardin/fiches/fp_sol_analyse.php3

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18 octobre 2013

Sortie dans les bois 38.

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 Il ne fait pas bien chaud au col ce matin, tout au plus 12°C et déjà l'air se fait frais. Mais un grand soleil et un beau ciel bleu accompagne les promeneurs que nous sommes. Ces températures ne sont pas très bonnes pour les cèpes mais on ne sait jamais.

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 La forêt est couverte de chanterelles en tube, il y en a tellement que nous ne ramassons que les plus grosses. C'est un excellent champignon apprécié par certains animaux comme les cerfs ou les chevreuils qui les broutent, ne laissant que des touffes de pieds au sol. Elle est très ressemblante à la chanterelle jaunissante qui ets toute aussi délicieuse.

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 Attention à ne pas confondre les chanterelles en tube avec les léoties lubriques que l'on peut voir ci-dessus qui contiennent la même toxique que le gyromite mais en plus faible quantité. Courant en automne, ce champignon s'étend lui aussi dans nos forêts en grands tapis jaunes sur le sol. Son chapeau jaune et son aspect gélatineux permet d'éviter les confusions.

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 Le lycoperdon brun d'ombre appartient à la famille des vesse. Non commestible, sa chait blanche devient noir de la couleur des spore qu'il libert. De forme reconnaissable, sur ça fin de vie (dernière photo) il peut prendre des aspects surprenants. On le rencontre du début de l'été jusqu'à la fin de l'automne. C'est à cette période qu'il est le plus prolixe.

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 Le scléroderme vulgaire est toxique. Il ne faut pas le confondre avec la veste-de-loup qui jeune est un comestible plutôt moyen. Celui-ci a souffert des derniers aléas du temps et ressemble à une pâtisserie.

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Autre champignon qui apprécie les pousses en grandes colonies, l'hypholome en touffe. Toxique selon les dernières analyses (il y aurait même eu des cas de morts au Japon), il se reconnait à ses couleurs chatoyantes et de par son abondance sur les bois mort, en particulier les vieilles souches. Commun il pousse du printemps à l'automne. On peut le confondre aussi avec l'hypholome doux ou l'hypholomecouleur de brique, tous aussi toxiques.

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 En voilà un bon gros champignon. L'amanite solitaire est plutôt rare et comme son nom l'indique aime la compagnie. Son chapeau est crème à gris et est collant au touché. Sa ressemblance avec des espèces toxiques d'amanites rend complexe sa récolte et sa consommation.

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 D'autres délices se trouvent dans les bois isèrois.

1 et 2: Je pensais avoir à faire à un cèpe "tête de nègre" mais voilà que la chair ressort jaune et que le pied apparaît comme des plus vifs. C'est la première fois que je rencontre ce type de bolets, deux plus exactement lors de cette sortie et au quels je ne peux pas donner de nom. Merci à Heré pour avoir reconnu l'inconnu: le bolet à tubes courts. Il est non comestible.

3 et 4: Le lactaire délicieux se consomme jeune, frit dans de l'huile ou cuisiné au vinaigre comme des cornichons. Souvent confondu avec le sanguin, il verdit facilement par oxydation au contacte de l'air et donne un lait orangé piquant cru.

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 Encore une fois j'ai la chance de croiser la chenille de la pudibonde (calliteara pudibunda) aux élégantes couleurs. La pudibonde est un papillon de nuit timide d'où son nom qui est gris et blanc et possède du "poil au pattes", un vrai phénomène en somme. 

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 Il y a encore des girolles et de belle taille quoique que peu nombreuses. L'humidité fréquente et les températures ont permi leur bon développement. On la trouve sur les sols bien drainés, les bois de hêtres, de châtaigniers, dans la végétation comportant des myrtilles, de la mousse et même des bosquest de noisetiers.Elles apprécient aussi les éclaircies et les clairières forestières.

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 Le laccaire améthyste est un bon comestible qui si on maîtrise son genre, est facile à reconnaître. Toute fois attention à ne pas le confondre avec le mycène pur qui est toxique. Petit, il pousse en abondance comme la chanterelle en tube ce qui rend sa cueillette aisée. Clair voir blanc par temps sec, il pourra apparaître violet foncé après une forte pluie. 

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 Bien sûre par en cette période sort en grand nombre la reine du monde fongique, l'amanite tue mouche. Toxique, ce champignon hallucinogène entretient l'imaginaire humain autours des anciens mythes qui continuent de marquer nos sociétés et notre folklore. Nains, sorcières, lutins et gnomes, c'est tout une ménagerie fantastique et parfois même biblique qui y est rattaché. 

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Bref, l'amanite tue mouche figure parmi mes champignons préférés pour leur haute symbolique et pour ce qu'elles ont pu apporter à l'ethnomycologie, cousine de l'ethnobotanique. Pour mieux la découvrir, voici un petite article de mon cru ici

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 Contrairement à ce que l'on pense dans de nombreux patelins, la calocère visqueuse n'est pas comestible, elle provoque des troubles intestinaux et des vomissements. Cette confusion vient du fait qu'elle ressemble à certaines calvaires comestibles. 

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Le pied de mouton est un excellent comestible qui fait parti des rares champignons à aiguillons, les hydnes. Leur chapeau orange et leur pied blanc sont significatifs. Attentions, la présence d'aiguillons ne signifit pas automatiquement que le champignon est bon, loin de là. L'hydne noir par exemple n'est pas comestible.

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 Soleil + pluie = champignons. De par ce fait il y a de nombreux inconnus qui sont apparus dans les forêts. Ils font le bonheur des nombreux insectes comme celui de ce bousier d'Europe par exemple qui bien que coprophage aime énormément les champignons (ce qui est aussi commun chez un certain nombre de scarabées nécrophages).

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En voilà un autre de bel inconnu. Il pourrait s'agir d'un hébélome ou d'un collybie par exemple mais sans grande conviction. Néanmoins une chose est sûre, quand on ne connaît pas ou que l'on ne reconnaît pas un champignon, on ne prend pas le risque d'y toucher ou d'y consommer.

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Voilà une série de champignons bien originaux.

1: Voilà de bien belles petites pézizes que je ne parvient pas à identifier. Ce genre est si varié que je m'y perd en un rien de temps.

2Les pézizes d'une couleur sont des comestibles sans valeurs. Elles sont petites et sans goût. 

3: La aussi un inconnu qui pourrait se faire passer pour des "doigts du Diable" si leur couleur n'était pas si claire.

4:  Ces tramètes, de loin, m'ont fait espérer tomber nez à nez avec une belle colonie de chanterelles en tube. Il n'en est rien mais ce n'est rien, la forêt en regorge.

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 L'helvelel lacuneuse est un champignon toxique que l'on rencontre du début de l'automne au début de l'hiver. Présenté comme comestible, il faut en manger très peu et bien cuit au risque d'avoir des problèmes d'indigestion. A rejeter donc.

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 Il n'est pas rare de rencontrer de grandes colonies de champignons, parfois en ronds de sorcières, parfois en colonies. Cela vient du fait que le mycélium dans le sol produit parfois de manière spontanée si les conditions sont réunies, de nombreux organes reproducteurs: les champignons. Ainsi un mycélium peut aussibienproduire un que des centaines de champi's à la fois.

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 Le lyophylle conné se rencontre dans les forêts de conifères ou mixtes en altitude où il pousse en groupes et en touffes bien souvent. Peu rependu dans les terrains calcaires, c'est un champignon non comestible car il possède des composés mutagènes.

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 Bien qu'il fasse froid, c'est un vrai plaisir de se promener en forêt. Les oiseaux chantent (en raison de la faible pression atmosphérique dû au temps), les dernières fleurs sont sorties et annonce le début des gelées mais les couleurs douces et chaudes de l'automne réchauffent le coeur.

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1 et 2: Le cortinaire blanc-violet aime les feuillus et les sols acides. Piètre comestible, il ne possède que très peu de goût et peut être confondu avec des nombreuses espèces du même genre toxiques. Mieux vaut ne pas le ramasser.

3: Voilà un bel inconnu à la tête haute, au pied élancé et quelque peu courbé.

4: L'amanite citirne se rencontre pendant l'été et l'automne. Elle exalte une drôle d'odeur de pomme de terre cru ou de radis frais mais il ne faut pas oublier qu'elle fait parti des champingons que l'on ne consomme qu'une fois. En effet, elle est mortelle.

 

Et au coin des cèpes?

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 Il y a quelques temps de cela, nous avons fait une récolte de cèpes formidable sur une ère de pique-nique: une trentaine en l'espace d'un quart d'heure. Depuis nous y sommes retourné mais la réussite n'était pas là. Pour se souvenir de la récolte c'est ici.

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Cette fois pas grands choses à se mettre sous la dent, il y a toujours autant de bruyères mais pas la queue d'un cèpe, tout justes quelques bolets rudes (3) pour nous jouer de mauvais tours, quelques amanites panthères (4) qui pointent le bout de leur nez ou des amanites tue-mouche (1 et 2), signe que le coin est une terre à cèpe ce qu iest une bonne chose.

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Sincèrement, qui ne se serait pas fait prendre devant ces beaux chapeaux avant de voir qu'il s'agit de bolets rudes aux pieds frêles parsemés de gris et de blanc?

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Mais arrêtons de râler, la balade a été superbe, la récolte prolixe, quoi de mieux? D'ici peu retour dans les bois pour de nouvelles découvertes gustatives mais aussi visuelles. En tout cas ça fait du bien de pouvoir traîner les pieds en forêt.

 

2 octobre 2013

Sortie en forêt 37.

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Dernière sortie avant les vendanges qui débutent après demain, du moins dans le Beaujolais. Peu de lumière filtre à travers les arbres qui perdent leurs feuilles et la pluie est même venue se rejoindre à nous ce qui a rendu par moment la prise de photo difficile. Dommage car il y avait beaucoup à voir et même à déguster.

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Visite du nouveau coin de cèpes découvert samedi et qui s'est révélé être prolixe.

1: Un cèpe oublié et par chance, peu véreux a fini sous la dent d'une limace. Tant mieux car de par ses excréments elle "ressèmera" les spores.

2: La toute petite amanite tue-mouche rencontrée la dernière fois est en train de devenir un très beau spécimen. On raconte qu'il lui faut 8h pour sortir de terre, se déployer et dépérir. Cette observation dément cette idée reçue.

3 et 4: De jolis inconnus sont venus s'installer au bords de la route, indiquant l'activité fongique du coin.

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Un cèpe d'été? non raté, une simple russule belette qui pendant quelques secondes m'a donné l'espoir d'en trouver un blottit dans la mousse.

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1 et 2: La non plus ce n'est pas un cèpe d'été ni un cèpe tout court car il faut savoir que si les cèpes sont des bolets, tout les bolets ne sont pas des cèpes. Ici il s'agit d'un petit bolet amer ou bolet du fiel au pied étonnamment long au goût très désagréable.

3 et 4: La mousse abondante dans la forêt absorbe l'humidité. Quand de fortes chaleurs apparaissent, le choc thermique entre les températures ainsi que ces réserves d'eau permettent aux champignons de s'épanouire.

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La vesse perlée se reconnaît aux petites boules rondes comme des perles qui se trouvent entre des "picots". Ce joli champignon n'est pas considère comme comestible.

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Les champignons des champs s'invitent dans les bois.

1 et 2: Voilà de jolis agarics, famille à la quelle appartiennent les rosés des prés. Ici il s'agit d'une espèce cousine, l'agaric des bois qu'il ne faut pas confondre avec certaines amanites ou avec l'agaric jaunissant.

3 et 4: La lépiote élevée se  trouve aussi bien en forêt que dans les champs mais il ne faut pas la condre avec les espèces plus petits et parfois mortelles. 

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Le clitopile nébuleux est considère comme bon comestible mais ne plaît pas à toutes les bouches ni à tous les estomacs. Il dégage une forte odeur qui peut être associée à de la farine ou à du fromage blanc. Il ne faut pas le confondre avec le très  dangereuse entolome livide qui peut être mortel chez les enfants, les personnes âgées ou affaiblies.

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Voici un exemple de confusion possible dans un même biotope, à savoir sous des pins pectinés et quelques feuillus, dans la mousse et les aspértules odorantes.

1 et 2: Le lactaire délicieux est à tort confondu avec le lactaire sanguin, très proche d'apect mais rouge dans son apparence et de par son lait. Le lactaire délicieux reste un bon comestible jeune et frit.

3 et 4: Il ne faut pas le confondre avec le lactaire scrobiculé qui se trouve à quelques pas de lui. On peut le trouver sous les sapinières, les forêts mixtes et même les bordures de champs. Non comestible pour l'Homme à la vu de son âcreté, il semble plaire aux vaches qui aiment le brouter.

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L'agaric des forêts est un bon comestible qui lui aussi est proche du rosé des prés et de l'agaric des bois . C'est un bon comestible assez recherché. Cette année plusieurs morts sont imputées à la confusion de ce derniers avec des lépiotes ou des amanites mortelles alors prudence.

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1 et 2: Difficile de voir à quoi ressemble ce champignon de loin, on pourrait croire qu'il s'agit d'une grosse vesse. Quand on s'approche de celui-ci et que l'on y regarde de plus près, on peut voir qu'il s'agit d'une jolie amanite amanite ovoïde.

3 et 4: A titre d'exemple, voici quelques vesses de loup perlées.

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Un brève éclaircie nous permet de mieux voir un court instant ce qui nous entours et de pouvoir prendre plus facilement quelques clichés.

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Voici quelques nouvelles espèces à rajouter au tableau de chasse de cette année (enfin deux la première ayant été identifiée lors de la dernière sortie).

1: La clavaire chou-fleur est comestible jeune (et est très apprécie dans l'Est de la France), il se reconnaît à sa couleur vive et à sa ressemblance avec le corail.

2: Proche cousine, la clavaire élégante est semblable à cette dernière mais reste moins prisée.

3 et 4: Je pensais avoir reconnu dans ces champignons le clitocybe nébuleux, là aussi raté, il faudra attendre un peu avant de les nommer.

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Retour des nuages et de la pluies qui pour le moment, et à la vue de ce cliché flou, n'aura pas de nom.

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De nombreuses amanites tue-mouches sont sorties depuis notre passage. Elles ont enfin leur propre (et long) article ici: http://grimoirescarnets.canalblog.com/archives/2013/10/01/28123812.html

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Certaines dessinent mêmes des ronds de sorcières parfaits.

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Pour la suite quelques champignons à la drôle de forme.

1 et 2: La calocère visquese est un champignon a rejeté car il peut provoquer des problèmes gastriques.

3: Les vesses de loup piriformes sont comestibles jeunes quand la chair encore blanche. C'est un champignon commun.

4: Le champignon observé samedi à commencer à fendre son enveloppe protectrice et laisse deviner, sous la masse gélatineuse un japeau jaune. Néanmoins le mystère demeur.

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Les chantrelles en tubes prennent désormais de belles tailles bien que le pied ne dépasse jamais les 5-6 centimètres ou que très rarement.

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On nomme souvent à tort la girolle chanterelle mais les deux espèces appartiennent au même genre.

1 et 2: Les chanterelles en tubes se distingues par leur petite taille, leur chapeau plat brun et leurs sillons marqués et clairs.

3 et 4: Les girolles elles sont beaucoup moins frêles, souvent de belle taille et entièrement jaunes.

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Le pied de mouton est un excellent comestible qui a la particularité de n'avoir ni lamelles, ni tubes pour diffuser ses spores mais des aiguillons.

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1 et 2: Les pieds bleus sont de bons comestibles très recherchés qui ne sont pas fait pour les estomacs. En fonction du milieu et de la luminosité ils peuvent pousser avec un chapeau marron qui s'éclircira en vieillissant pour devenir bleuté comme l'enssemble du champignon.

3 et 4: Le clitocybe orangé peut être confondu avec la girolle ou le dangereux clitocybe de l'olivier. C'est un bon comestible que certains estomacs digèrent mal.

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Un cèpe? Là non plus il n'en est pas cas, il s'agit d'un bel inconnu qui sous la pluie s'avère trompeur.

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L'hypholome en touffe est non comestible à raison de sa forte odeur, de son goût amer et des troubles digestifs qu'il provoque. De plus ses couleurs vives sont des plus dissuasives.

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Surprise, dans la mousse un pied de cèpe sectionné. Enfin un indice et de taille, celui-ci indique la présence effectif du champignon mais aussi que nous ne sommes pas les seuls à être sur ses traces.

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D'autres indices apparaissent dans le paysage.

 1 et 2: Dans l'umus et la mousses des trous se dessinent, laissant penser que les occupants de ceux-ci ont été prélevés.

3: Un énième faux espoir se présente.

4: Pourtant la forêt et son biotope nous indiquent que nous ne sommes pas loin du but.

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Et enfin les beaux et bons cèpes d'été se présente à nous. Malheureusement une bonne partie d'entres-eux sont véreux ce qui gâche un peu le plaisir.

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Résultat, une dizaine de bouchons ce qui indique qu'une nouvelle pousse s'amorce. Il faudra veiller au grain en scrutant le ciel pour espérer faire une nouvelle cueillette.

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Il fait bien gris dehors et même mieux, la pluie a redoublé d'effort, m'obligeant à sortir le flash. Bien que les délicieuses trompettes de la mort soient au rendez-vous, la luminosité et le temps ont eu raison de nous.

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Mais avant de partir, une jolie rencontre avec cette salamandre tachetée nous permet de mieux faire connaissance avec ce batracien que nous ne croisons plus qu'occasionnelement. Elle peut mesurer entre 20 et 25 cm et celle-ci doit aisément les approcher vu sa taille. Cet animal incroyable à la capacité de faire repousser un doit ou même une partie de patte si ceux-ci sont sectionné. Il y aurait encore beaucoup à dire sur elle... dans un prochain article.

En tout cas ce fût comme toujours une belle balade quoi qu'un peu fraîche.

30 septembre 2013

Sortie en forêt 36.

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Aujourd'hui très grosse récolte! Les bois regorgent de champignons pour notre plus grand bonheur mais attention à ne pas se tromper. Par exemple dans nos beaux paniers, cèpes et amanites tue-mouche sont dissociés pour éviter toute contamination. Les premières finiront dans l'assiette, les secondes en décoration après avoir été manipulées avec précaution. Dans cette sortie je suis accompagnée de mon amie Poppy.

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Dans les bois il est encore possible de croiser quelques chenilles. Celles-ci passeront une partie de l'Automne, du Printemps et l'intégralité de l'Hiver sont forme de chrysalides enfouies dans le sol ou cachées derrière une écorce.

1 et 2: Voici la chenille de la pudibonde, Calliteara pudibunda, un joli papillon de nuit que l'on trouve partout en France jusqu'à 1000 mètres d'altitude et qui vole de mai à juin. La chenille est polyphage est apprécie de nombreuses essences de bois comme celle du tilleul, du noisetier ou encore du pommier.

3 et 4: Rencontre avec la chenille du bombyx de la ronce, Macrothylacia rubi.  Lui aussi est un nocturne. Sa chenille est souvent confondue avec la chenille processionnaire mais ne pique pas. Elle est également polyphage et a une croissance lente qui démarre en juin.

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Un oeuf par en cette période? Sûrement la relique d'un nid qui avec la pluie et le vent a chuté. Au vu des motifs je m'avencerai pour un oeuf de fauvette grisette mais sans conviction.

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Les voilà enfin sorties, les belles amanites tue-mouche! je ne m'étendrais pas trop à leur sujet car bientôt elles auront leur propre article dans la rubrique "Plantes et organismes remarquables" ou magie et émerveillement, ça reste à voir. Pour le reste, ces amanites font partie des champignons toxiques à regarder avec les yeux ou du moins, à manipuler avec précaution.

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Autre chose à savoir sur elles et de première importance, là où elles poussent les cèpes sont rois. En effet les deux espèces sont réputées pour cohabiter ensemble. Ainsi ces petites têtes rouges parsemées de blanc sont un indicateur précieux.

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Le lactaire sans lait est en réalité un russule (dans certaines régions on le nomme russule sans lait). Il peut prendre des proportions impressionnantes et s'étend en ronds de sorcière dans nos bois. Malheureusement c'est un piètre comestible avec un goût souvent déplaisant.

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C'est rond, c'est mignon mais ce n'est pas comestible pour autant, dommage.

1: La vesse de loup hérissée n'est pas comestible mais est atypique. On la croise à l'automne dans de nombreuses forêts.

2Le lycoperdon brun d'ombre fait parti lui aussi des familles des vesses. Il es non comestible et devient brun foncé quand il est à maturité et qu'il relâche ses spores.

3 et 4: Voilà un champignon qui sort de terre. Aucune idée sur son identité, j'étais partie sur un satyre puant mais désormais j'y vois plus la sortie d'une grosse amanite. Au touché, la membrane à l'aspect de la peau.

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Des gymnopiles pénétrants se délectent d'une vieille souche au croisement de la route et de la forêt. Ce champignon toxique se trouve de la fin de l'été à la fin de l'automne.

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Rassurez vous, en forêt il n'y a pas que des champignons, quoi que ...

1: Le chèvre-feuille est en fleur et par endroits, donne déjà des baies rouges et sucrées mais il ne faut pas s'y fier, elles sont extrêmement toxique! Néanmoins quand il fleurit il dégage une odeur très agréable.

2: Les punaises Coreus marginatus vaquent à leurs amours dans la végétation dense et humide.

3 et 4: La terrible belladone ne fleurit plus mais donne des jolies baies bleues-noires mortelles qui à maturité se détache de la plante en laissant un jolie étoile dorée à la place.

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Le lentin en colimaçon ou lentin anisé est un champignon lignicole comestible jeune mais de piètre comestibilité. Il a la particularité de sécher et non de pourrir quand il devient vieux.

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Reine des reines, la girolle. C'est un excellent comestible très recherché pour sa saveur douce et parfumée ainsi que sa chair qui même après cuisson reste ferme. Elle ne craint pas les insectes et posséderait de puissantes propriétés insecticides. En Europe il y aurait 6 espèces bien distinctes, dans le reste du globe une vingtaine, toutes comestibles. Bref, c'est le top du top!

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Une amanite citrine toute délavée a déployé son chapeau. Faiblement toxique voir même comestible (mais de très mauvais goût), il ne faut psa la ramasser.

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1et 2: Les armillaires couleur de miel ont envahi sur plusieurs mètres le bord de la route. Comestibles très jeunes car toxique en vieillissant (présence de pourriture sur les champignons), il est néanmoins à éviter par ceux qui ont l'etomac fragile. 

3 et 4: Le bolet poivré est un petit l'un des plus petits du genre. Inconsommable à raison de son goût trop prononcé, il a autrefois été utilisé comme condiment après avoir été séché puis réduit en poudre.

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Malheurs de malheur, mon bois à trompettes a été décimé. Les braves châtaigniers sont tombés. C'est triste mais je sais que par expérience que dans 6 à 10 ans le coin aura à nouveau des trompettes de la mort, peut être plus tôt encore. 

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1 et 2: Le pied de mouton est un champignon de la famille des hydnes. Ils se caractérisent pas la présence de tubes sous leur chapeau pour disperser les spores. Tous les champignons de cette famille ne sont pas comestibles mais les pieds de mouton sont excellents et même réputés.

3 et 4: La famille des calvaires regroupe une grande variété de champignons à la forme atypique de fourchette et très rarement comestibles. Ici il s'agît d'une calvaire crêtée qui gustitativement n'a aucun intérêt.

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La russule dorée et avec la russule verdoyante/verte la meilleur des russules. Néanmoins il ne faut pas la confondre avec la russule émétique qui peut provoquer de sévères troubles digestifs.

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1 et 2: Le laccaire améthyste est un excellent champignon qui peut être violet ou orange mais qui peut se confondre avec de nombreux autres champignons parfois toxiques.

3 et 4: J'avais espoir de trouver des lactaire savoureux (parfois confondus avec les sanguins) mais j'ai été abusé par ces lactaires saumons, piètres comestibles qui ont vite été identifiés.

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La russule feuille morte est un comestible moyen qui est abondant pendant l'été mais plus rare à l'automne.

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Quelques créatures se sont aventurées dans l'obscurité du sous-bois.

1: Un papillon (inconnu) est caché dans les épines de sapin de même couleur. Mal au point il semble fuir quelque chose.

2, 3 et 4: Il se pourrait bien que ça soit cette belle grenouille rousse. On la trouve partout en France sauf sur une mince partie du territoire dans le sud de la France qui s'étend sur le sommet de la région sud, des Pyrénées jusqu'aux Alpes. Bientôt elle ira s'enfouir dans la vase, tout au fond d'une mare où elle hibernera et respirera par sa peau, ses besoins en oxygènes étant plus faibles.

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Le tricholome rutilant est un champignon non comestible car très (trop) amer. De plus il est suspecté d'être toxique mais qu'est-ce qu'il peut être beau avec sa robe jaune et rose. (Je sais, je sais c'est le même commentaire que dans mon dernier article sur ce champignon mais je suis en panne d'inspiration).

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Voilà un exemple de confusion possible qui chaque année fait desvicitmes. Alors certes en photo la différence est flagrante, sur le terrain beaucoup moins pour un novice, en particulier quand il fait sombre comme ces jours-ci.

1 et 2: L'amanite ovoïde est appelée coucoumelle mais à la différence de la coulemelle elle est un champignon non comestible et même toxique à rejeter. De plus on peut la confondre avec des espèces bien plus dangereuses comme l'amanite proxima.

3 et 4: Une fois de plus, il y avait de nombreuses lépiotes élevées. Excellent champignon il ne faut pas la confondre avec des espèces plus petites comme la lépiote châtaigne qui peut être mortelle.

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Le corpin noir d'encre est un piètre comestible qui peut se manger très jeune mais oblige tout abstinence en vers la consommation d'alcool pendant 24 heures.

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1 et 2: En bordure de forêt s'étend un grand champs. Dans celui-ci des vaches broutent tranquillement. Quelques rosés des près poussent mais la plus part sont hors d'âge.

3: Le marasme des oréades est un excellent champignon qui pousse dans les pâturages mais dont il faut retirer le pied pour en faire la consommation.

4: Les agarics des bois sont comme leurs cousins des prés de très bons comestibles. Néanmoins il ne faut pas les confondre avec psalliote jaunissante, un dangereux champignon toxique et très semblable.

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La calvaire en chou-fleur est un piètre comestible vieux, très bon jeune et recherché dans l'est de la France. On la trouve pendant l'été et l'automne, en particulier sous les hêtres.

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Dernières rencontre dans le bois avant de rentrer dans le vif du sujet avec notre merveilleuse récolte de cèpes.

1 et 2: L'hypholome en touffe est non comestible à raison de sa forte odeur, de son goût amer et des troubles digestifs qu'il provoque. De plus ses couleurs vives sont des plus dissuasives.

3 et 4: Tout premier cèpe de Bordeaux (boletus edulis) trouvé par Poppy, quel bonheur de rajouter ce bijou au tableau de chasse, le roi des rois du genre. C'ette rencontre semble être un présage aux vues de la suite de la promenades.

 

Une formidable cueillette:

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Cachées mais proche du bord de route, nous avons eu tout loisir à nous atteler à la plus belle des activités, la cueillette des cèpes.

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Et pourtant ce n'était pas gagné. Satisfaites de notre panier bien remplit de marasmes des oréades, de rosés des près, de girolles, de pieds de moutons, de chanterelles en tube et de notre cèpe de Bordeaux adoré, nous nous dirigeons vers la voiture pour rentrer, et comme nous avions mal au pattes, la décision est prise de passer par un raccourci, une aire de pique-nique sauvage composé de quelques arbres (pins et feuillus), de hautes fougères aigles, de bosquets de genêts et surtout de larges touffes de bruyères. Un très beau paysage en sommes mais rien d'extraordianire non plus.

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Mais voilà que surprise, un puis deux, puis trois, puis quatre... bref tout un champs de cèpes d'été s'offre à nous! Un pur délice, même mieux, du rêve caché sous les hautes herbes. A chaque départ pour la voiture, à chaque pas c'est de nouvelles têtes bronzées qui s'offrent au regard.

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Cachés dans l'herbe c'est le mot. Les voilà blottis les uns contre les autres et qui par endroit forment des ronds de sorcière. 'est la toute première fois que je les rencontre dans un tel biotope. Dans l'heure précédente notre sortie, 5 cèpes d'été, de petits bouchons plus ou moins véreux ont été trouvé dans la mousse, sous l'épais feuillage des arbres.

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La récolte est prolique, au totale nous comptons dans le panier 30 cèpes mais 4 d'entre eux seront rendus à la nature vu leur état piteux. Espérons qu'ils auront une descendance prospère pour le plus grand plaisir de nos estomacs.

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1 et 2: Pour réussir cette collecte j'étais accompagnée de la fée Poppy qui parmi les hautes fougères n'a laissé que peu de chance aux cèpes en se montrant redoutable.

3: Faux espoir, parmi les délicieux cèpes ce cachent quelques bolets des charmes, de piètres comestibles qui ont le défaut de noircir à la cuisson ce qui les rends peu appétissants.

4: Il faut surtout prendre garde à la terrible amanite panthère qui se fait compagne des délicieux champignons.

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On peut comprendre leur présence par le tapis de mousse qui pendant les périodes de fortes chaleurs a retenu l'eau et qui a pu être un déclencheur de cette jolie pousse.

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Bref pour ma part je ne m'en lasse pas. Seule remarque, quelques bolets amers se sont glissés dans les vrais cèpes. Pas de panique ils ont vite été retirés pour éviter toute mésaventure culinaire.

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Et voilà la plus belle des récompenses, un panier qui déborde des précieux champignons. Aujourd'hui leur glas a sonné. Ail, beurre et persil ont composé la plus belle des symphonies.

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Quelques photos pour immortaliser leurs dernières instants dans leur milieu.

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1: Une lépiote élevée c'est aussi cachée sur les herbes hautes. Pourtant elle ne s'échappera pas.

2: A notre départ et pour clore l'histoire, la fée Poppy rendit son bien à Dame Nature.

3: Résultat de notre promenade, un beau panier d'amanites tue-mouche pour décorer la maisonnée.

4: Rajoutons à cela notre récolte de cèpes et de divers champignons, un vrai plaisir.

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Bref, c'est une bonne, bonne, bonne journée.

Et merci au blog de Passion-champignon que l'on retrouve ici http://mycologia34.canalblog.com/archives/2011/06/01/18848229.html pour toutes ces précieusesinformations sur le monde fongique.

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15 septembre 2013

Sortie en forêt 34.

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Qu'il fait beau. On profite de la nature et des sorties en sauvage avant que la pluie ne vienne nous chagriner. La nature connait un regain d'activité et il plaisant de l'observer.

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1 et 2: Le mélitée du Mélampyr est aussi nommé damier Athalie. Il est en voie de régression dans la plupart des zones où il vit. On le trouve de la mi-mai à la fin octobre dans toute l'Euopre, au Japon et les zones tempérées d'Asie jusqu'à 1600 mètres. C'est un papillon des lisières et des bords fleuris. 

3: Dans le coeur d'une fleur de carotte en fenaison, une araignée  a formée son nid. Il se voit ainsi abrité des ses ennemis naturels mais aussi des intempéries.

4: L'épeire fasciée ou agriope frelon est une araignée de belle taille. Celle-ci déguste une sauterelle qui s'est laissée prendre dans sa toile. Depuis le 19e elle est en expansion en Europe. Ses rayures agissent comme un leur en vers ses proies ce qui la rend également vulnérable à ses prédateurs. En cas de danger elle fait vibrer violemment sa toile avant de se laisser tomber dans la végétation.P1060064

Il fait plutôt beau voir même chaud (pas comme les jours à venir) et la fraîcheur d'un petit chemin forestier est la bienvenue. Les feuilles commencent à tomber et rapellent il ne reste plus qu'une semaine avant l'automne.

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Dans le bois velanois, rencontre avec la Tour O'Mahony. Cette très vieille tour qui se trouve dans la forêt, au bout d'un chemin forestier et à proximité d'un champ, fût érigée au 19e siècle comme pavillon de chasse puis servit sous la première guerre mondiale de détachement pour les soldats. Elle appartenait à la famille du même nom, une seigneurie Irlandaise immigrée en France et dont il existe une large généalogie que l'on êut retrouver .

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Si on regarde à proximité de la tour, on peut trouver dans les taupinières qui l'entour des vestiges de l'activité humaine passée comme ce morceau de verre ou un autre de faïence.

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1 et 2: Le bolet pomme de pin est champignon étonnant qui me surprend toujours quand je le rencontre. Son apparence atypique avec ses écailles noires évoquent en effet une pomme de pin. En vieillissant il devient complètement noir et passe souvent inaperçu. C'est un piètre comestible plutôt rare qu'il est bien plus agréable de contempler que de manger.

3 et 4: Le scléroderme vulgaire nommé aussi orange, citron ou commun. On le trouve à la fin de l'été jusqu'à a mi-automne. Il n'est pas commestible et serait même toxique. Certains vendeurs peut scrupuleux peuvent l'incorporer dans des préparations dites à base de truffes pour faire croire que c'est effectivement le cas car la chaire de se champignon est noire.

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La collybie radicante se développe généralement de manière solitaire. C'est un comestible sans grande saveur qu'il faut prendre garde à ne pas confondre avec d'autres espèces. Il aime le bois mort, en particulier les vieilles souches de hêtre.

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1: Le lactaire poivré est un champignon non comestible en raison de son goût très prononcé de poivre. Séché puis réduit en poudre, il servait autrefois d'épice.

2: Le russule émétique est lui aussi non comestible et peut donner des mots de ventre. Celui-ci a été grignoté par les limaces et est utilisé comme abri par un petit grillon.

3 et 4: La russule verte est la meilleur du genre mais peut aussi être confondue avec des espèces plus dangereuses voir mortelles comme l'amanite phalloïdes! Attention donc.

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Ce n'est pas encore temps mais bientôt on pourra récolter les premières châtaignes! Miam, mais pour le moment c'est les fruits du sureau qui finissent dans le panier.

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Surprise, rencontre avec... un pin maritime! En pleine forêt il a prit ses aises et a été épargné par la tronçonneuse du bûcheron. Ses pommes de pins seront fort utiles pour les ateliers à venir. En attendant, si on regarde d'un peu plus près ce conifère, on s'apperçoit que c'est une plante aux nombreuses vertus: hormis sont utilisation pour l'industrie du bois, les composantes de son écorce soigneraient l'hyper-activité. Au Portugal on récolte sa sève.

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Au même endroit on peut avoir une très belle vue sur une partie du pays Velanois.

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Le sceau de Salomon odorant se porte plutôt bien, celui-ci propose des fruits mûres et de jolies feuilles délavées. Pour connapitre tout les bienfaits de cette plante qui, il ne faut pas l'oublier, toxique, rendez-vous dans la rubrique du tome 5 ou ici.

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Sur un plant de ronce, cachée derrière une feuille, une jeune sauterelle verte joue à la timide. Vorace, cette carnassière est à l'affût d'une proie.

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Autre monumment de Velanne, le Sacré-coeur. Haut de plusieurs mètres, un escalier permet de monter jusqu'aux pieds de la statu pour contempler le paysage et faire des offrandres dans une petite loge dans la pierre réalisée à cette effet. Si on s'en référe à Wikipédia, (article complet ici) le sacré coeur se définit aisni: Le Sacré-Cœur est une dévotion au Cœur de Jésus-Christ, en tant que symbole de l'amour divin par lequel le fils de Dieu a pris la nature humaine et a donné sa vie pour les hommes. Cette dévotion est particulièrement présente au sein de l'Eglise catholique romaine.

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Et puis comme toujours les stars du panier, les girolles qui ont eu un peu du mal à le remplir cette fois-ci mais qui se sont révélées fort délicieuses le soir venu.

24 août 2013

Sortie en forêt 32 (bis).

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 Le soleil est radieux et il fait frais  dans les bois, c'est l'occasion de sortir en forêt et d'explorer des coins que l'on a jamais vraiment prit le temps d'inspecter plus que ça.

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Sur place, beaucoup de russules: vertes, comestibles, de Sardoine, émétiques.... mais les plus communes sont les russules feuilles-mortes, des comestibles moyens mais très beaux qui peuvent prendre de sacrées dimensions!

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Première surprise, 3 jolis bolets à pied rouge. Connus et recherchés par les amateurs, nous ne les ramassons pas car il n'est pas de tradition dans la famille de les cuisiner.

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Le bolet à pied rouge n'est pas le seul du genre à s'épanouir dans les bois:

1 et 2: Le bolet blafard à pied rouge est proche de son cousin cité dans l'énnoncé. Tout comme lui il est toxique cru. C'est un bon comestible qui est assez rare, surtout dans nos bois.

3 et 4: Le bolet rude est relativement commun chez nous. Piètre comestible, on le voit du début de l'été au milieux de l'automne. Quand il fait sec on le trouve dans le lierre rampant.

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Le bolet pomme de pin a une drôle de tête. En vieillissant il devient noir et ses écailles bien visibles ce qui lui vaut son nom.

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D'autres bolatacées mais pas que...

1 et 2: Le bolet orangé peut se confondre avec d'autres proches cousins comme le bolet orangé du chêne. Il est bon comestible mais comme beaucoup des bolets, ça chair à la coupe devient noir ce qui n'est pas des plus appétissant.

3: Le fallus puant tient son nom non seulement de sa forme évocatrice mais aussi de la forte odeur qu'il dégage pour attirer les mouches qui dissémineront ses spores. Celui-ci semble avoir tourné de l'oeil.

4: Ma foi, une fois de plus voici quelques beaux inconnus.

 

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Première lépiote élevée de l'année! Celle-ci finira séchée dans le grenier en attendant que ces amis et consoeurs ne la rejoigne. Ces champignons délicieux aux goût de noisette figurent parmi mes préférés.

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Une fois n'est pas coutome, les amanites rougissantes se donnent en spectacle. Bonne comestibles, nous n'en sommes pas assez familier pour les ramasser mais c'est toujours un plaisir de les voir pousser.

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L'amanite vaginée est un champignon très toxique qui parfois était utilisé dans les rituels magiques, en particulier sa marge contre les brûlures.

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Quelques autres belles trouvailles:

1: En cette période les guêpes maçonnes sont en pleine effervescence, il 'est pas rare de trouver un ou deux reliquats de leur nid.

2: Les fourmillièresalpines sont bien plus grandes que celles de pleines car le sol pierreux leur empêche d'enfouir leur colonie comme il est coutume aux deux-tiers dans la terre. Celle-ci prend des proportions gigantesques.

3 et 4: Deux nouvelles cabanes fort esthétiques sont apparues dans les bois.

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Et après tout cela, on prend le temps de savourer le paysage dans une éclaircie de la forêt. Sous vos yeux, Miribel-les-Echelles. Et j'oubliais, pour finir voici notre triste panier, au compteur: un cèpe d'été et une coulemelle.

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