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La Renarde des Alpes
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La Renarde des Alpes
  • Grande amoureuse de la nature, j’ai pu me rendre compte du besoin urgent de nature dans notre société. Fort de ce constat, je me consacre à mon échelle à faire découvrir les beautés de notre monde.
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6 juin 2013

Sortie en forêt 26.

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Petite sortie en forêt, histoire de voir où en est l'activité fongique. Bien qu'il ait fait très humide, les chaleurs de ces derniers jours n'ont pas suffit à réveiller le mycélium qui dort sous l'humus.

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Surprise, quelques belles néottie-nid-d'oiseau sont là.Ces orchidées n'ont pas de chlorophylle à l'instar des orobanches. Pour se nourrir, elles vivent en symbiose avec un petit champignon (comme toutes les orchidées) qui lui même s'associe avec un feuillu pour redistribuer les éléments nutritifs à la plante.

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L'an dernier, je publiais à chaque sortie aux cèpes une photo de "mon" polypore du boulot. Le voici, surement pour la dernière fois, à gauche. Il est en totale décrépitude. Mais là relève est là.

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Les sols sont encore très humides et sinon froids, du moins pas bien chauds. De ce fait, peu de plantes de sous-bois, hormis ces fameuses orchidées, n'ont fleuri. Même les ronces sont en retard, au lieu de rencontrer de grandes lianes piquantes ce sont de petites pousses que l'on croise.

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Voilà le bousier. En Europe, il n'en existe qu'une seule espèce: Anoplotrupes stercorosus. On peut le voir de mars à octobre. Nécrophage, il affectionne les les déjections animales, en particulier celles de mouton, dans les quelles il pond un oeuf dont la larve s'en nourrira.

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 Voilà la deuxième des deux espèces de champignons rencontrées. Inconnue, elle semble s'être développée spontanément et rapidement sur du bois mort à l'instar des polypores qui eux ceppendant, ont un cycle de développement beaucoup plus lent (plusieurs années).

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8 mai 2013

Sortie en forêt 24.

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Week-end riche en balades et en découvertes. Les mollets ont été mis à contribution ainsi que l'appareil photo et ce n'est pas les quelques gouttes tombées qui nous ont découragé.

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Découverte pour la première fois d'helvelles, drôle de champignons aux diverses formes. Ici proches de l'helvelle en gobelets, ces spécimens s'en différencies toute fois de par leur pied fin et allongé.

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C'est le retour des champignons. Le bois devient multicolore. Ici une colonie de jolis inconnus qui ont pris possession d'un vieux tronc pourris. 

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Il faut savoir qu'il existe plus de 200 000 champignons, cela va de la simple moisissure microscopique au gigantesque armillaria solidipes, dont un des mycéliums aux États Unis recouvre 8,9 km pour un âge estimé à 2400 ans et un poids de 605 tonnes.

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Dans la forêt les orchis mâles, de jolies orchidées protégées comme toutes leurs semblables, s'en donnent à coeur joie. Pas de panique, celle dans le panier a été ramassée après que le pas d'un promeneur ne l'ai sectionné.

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Nouvelle espèces rencontrée, nouvelle identification à effectuer.

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Les lamiers jaunes sont sur le point de déployer leurs fleurs jaunes. Ne manque plus que quelques rayons de soleil bien chaud et la plante pourra être récoltée.

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Les raisins-du-renard continuent à fleurir et sous la pluie, servent d'abris aux insectes comme avec cette guêpe solitaire venue prendre la pause sur une large feuille.

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Vue intérieur d'un arum sauvage. Les petits points noirs au fond de la plante sont des moucherons emprisonnés par les "poils", logés au niveau des étamines, qui les empêches de s'enffuire. Une fois la pollinisation effectuée, les filaments se dessèchent et tombent et les insectes retrouvent leur liberté et peuvent ainsi aller polliniser d'autres arums.

Mais malheureusement pas de morilles ni de morillons dans ce bois.

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Alors petit tour par la lisière d'un bois et d'un champs bien vert où nous avons déjà eu l'occasion de faire de très belles trouvailles.

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Mais hormis ces très belles euphorbes à deux ombrelles à la morphologie très particulière, pas la queue d'un champignon ne se pointe à l'horizon.

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Néanmoins les escargots d'eau douces et ce très beau châtaignier nous ont contentés.

Le lendemain direction les forêts du col des Milles Martyrs.

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Arrêt dans un coin de forêt tranquille en bords de route. Le décors est magique, les pins hauts et les nombreux ruisseaux débordent de vitalité.

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La populage des marais est une plante robuste qui affectionne les endroits très humides et marécageux. Toxique, elle a cependant été utilisée fort longtemps comme traitement contre les rhumatismes et comme dépuratif.

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Des fleurs, encore des fleurs. La cardamines des champs (à gauche) et l'orchis mâle (à droite) restent en cette saison des incontournables.

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Traversée des champs pour se aller rencontrer les bordures de barrières où de grands frênes se déploient. Pas de découverte de morilles mais une jolie rencontre avec une chevrette surprise de notre présence.

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Les animaux s'activent, les terriers sont creusés ou réaménagé et la fourmilière connaît un grand nettoyage de printemps.

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Le chêne déploie ses ramures vert-tendre. Il possible d'en faire de nombreuses utilisations. L'écorce ainsi est utilisée pour le tannage du cuir car contient de nombreux tanins ou comme remède médicinal. Les fruits traditionnellement servent de nourriture aux porcs mais peuvent être préparés comme des chouchous pour l'alimentation humaine. Enfin la galle qui se forme sur les feuilles est utilisée comme teinture.

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Encore un petit tour par les champs qui commencent à fleurir. A certains endroits la fauche à commencée.

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Et voilà venu le temps des hannetons communs qui par centaines envahissent les arbres en lisière. Pendant une courte période, les adultes sortent de leurs abris où ils ont vécu 3 ans sous forme de larve pour se livrer à une véritable orgie.

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Leur vie d'insecte formée est très courte, si courte qu'il ne vivent guère plus d'un moi. Sortis de terre, ils se posent sur les branches pour roucouler et dévorer les feuilles.

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Ces petits points noirs ne sont pas des fruits mais bien des hannetons. Autrefois les enfants étaient mis à contribution pour de grands hannetonnages où sous les arbres dans de larges filets les insectes étaient jetés. Mais aujourd'hui ils sont beaucoup moins nombreux et se cantonnent aux lisières.

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Voilà notre plus belle trouvaille, grâce à mon petit père mais qui nous a tous mis à contribution: la découverte d'une mousonnière. Voilà donc le tout premier mousseron de la Saint George que nous découvrons.

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C'est un excellent champignon à l'odeur étrange, proche de la farine fraîche, et dont on peut en retrouver le goût après cuisson, ce qui ne plaît pas toujours. Néanmoins il est très prisé et considéré comme faisant partie des meilleurs.

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Petite montée dans la forêt sur un vieux chemin forestier. Les arbres sont incroyables. Des sapins immenses se dressent au dessus de nos têtes et nous donnent le vertige.

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Bref, voilà des balades hautes en couleurs et pleines de découvertes qui donnent mal aux mollets mais font du bien à la tête, et oxygènent les poumons.

 

26 avril 2013

Sortie en forêt 21.

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Les voilà, les morilles! Ces jolies têtes blondes ont été ramassées par mes parents dans le début de la semaine. C'est une bonne motivation pour partir courir les bois. En attendant, on se remplit la pense avec ces charmantes morilles cuisinées à la crème. Miam.

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La cardamine des près est de sortie avec ces jolies fleurs crucifères. Mixées avec de l'huile d'olive, du jus de citron et des épices sans oublier un peu de sel, elles sont délicieuses et donne un sorte de guacamole rose. Effet garantit.

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Autre plantes aux fleurs en crucifère, l'alliaire officinale. Les feuilles on un goût d'ail sans en avoir la forte odeur et se marient très bien dans les salades. De plus elles possèdent de nombreuses propriétés communes à celles de l'ail commun.

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Le lierre terrestre fleurit aussi. Il fait partit de la famille des lamiacées et est réputé pour ces nombreuses propriétés médicinales . On l'infuse puis consomme pour soigner les problèmes urinaires, pulmonaires et gastriques. Pour se faire on récolte la plante en fleur, de préférence la matin.

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Bien évidement les primevères comme la primevère acaule ici sont encore très présentes. La récolte continue mais il faut faire vite, les premiers pieds commencent à faner.

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Et puis il y a le pissenlit qui lui aussi est une plante médicinale. Si ses jeunes pousses sont réputées en salades, c'est surtout son pollen et son miel ambré qui sont prisés.

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La reine des près commence à pousser, même si ce n'est qu'au court de l'été qu'elle fleurit et que l'on peut la récolter. On la reconnaît aisément avec sa tige rouge sombre et ses feuilles vert-tendre striées.

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L'anémone jaune forme désormais de larges tapis, stimulée par les alternances de pluies et de soleil accompagné de fortes chaleurs. Jusqu'à mai nous aurons la chance de la voir fleurir. Elle est absente dans une bonne partie de la France.

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Le lamier tacheté (à gauche) est toujours en fleur et le restera un bon moment, du moins jusqu'à la fin de l'été. Les ficaires (à droite) commencent à faner et ne laissent plus que paraître leurs jolies feuilles rondes et riches en vitamines C. Mais attention, certaines molécules qu'elles contiennent sont toxiques.

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Autres espèces plus discrètes, le plantain à longue feuilles à gauche qui donne de drôles fleurs. Ces graines ont été utilisées longtemps comme laxatif et ses feuilles fait partie des 3 herbes à mélanger pour soigner les piqûres d'insectes et d'orties. A droite la véronique de Perse n'est présente en France que depuis quelques siècles mais c'est bien acclimatée à la région.

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Voici une bande d'euphorbes d'un verre tendre. Pas facile à identifier, toutes les euphorbes se ressemblent. Elles se différencient par la couleur de leur tige (souvent pourpre), la forme de leurs drôles de fleurs et leurs feuilles. Bref le mystère demeure.

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Petit passage par les champs avant de s'enfoncer dans le bois. La fine pluie rend l'herbe verte et grasse, pour le plus grand plaisir des vaches charolaises et des chevaux de trait que l'on croise facilement dans le coin.

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D'autres animaux sont de sortie. A gauche une petit escargot Hélice des bois ce promène sur les feuilles d'un chardon tandis qu'un blaireau un peu brusque à perdu une bonne touffe de poils dans les barbelées qui délimitent les près et la forêt.

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Voila l'un des endroits où l'on peut ramasser des morillons élevés. Pour le moment il est vide de champignons et riche en fleurs mais la saison ne fait que commencer.

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Et ici, c'est le coin aux grosses morilles blondes. Bon là aussi il est vide pour le moment car très connu donc couru mais si on s'y prend au bon moment ou plutôt à la bonne heure, on peut faire de jolies récoltes. Les herbes hautes ne leurs font pas peur et on peut les trouver dans certaines mesurant jusqu'à 20-30 cm.

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Dans la forêt les plantes commencent tout doucement à se développer. A gauche les lamiers jaunes aux vertus médicinales sont bien développés mais les fleurs n'apparaîtront pas de si tôt. A droite les fougères aigles sont plutôt avancées même si la plus grandes partie reste à l'état de crosse.

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Voilà un autre escargot bien sympa, le Maillot (oui ça ne s'invente pas). Il en existe de nombreuses espèces qui peuvent cohabiter ensemble. Ils aiment les sols calcaires et sont donc un indicateur à morilles.

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La forêt est en cette période pleine de plantes toxiques, il y aurait de quoi faire un jardin de sorcière. A gauche il s'agît du raisin-du-renard appelé aussi parisette. Son étrange fleur jaune, verte et violette ne reste que peut de temps ouverte. Elle est entourée de 4 grandes feuilles. Son nom vient du héros mythologique Pâris. Bien que très toxique elle est utilisée en aromathérapie. A droite il s'agît du sceau de Salomon qui a son propre article dans la catégorie "plantes et organismes remarquables". Son nom vient de sa racine qui forme une sorte de sceau à la manière de celui du roi biblique Salomon.

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L'adoxe musquée est une plante à la fleur toute discrète par sa couleur et sa taille. Mais son odeur de musque d'où son nom permet de l'identifier facilement. On l'appelleaussi moscatelline ou encore muscatelle.

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Dans le panier pas de champignons mais quelques crosses de fougères. J'ai lu ici et là de nombreuses préparation à bases de celles-ci une fois séchées alors pourquoi pas.

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Les scolopendres, des fougères aussi, ont également commencées à prendre leur essor. Elles sont pas ou peut utilisées dans les soins et la phytotérapie en raison de certaines molécules qu'elles contiennent. Malgré celle là elles restent très belles.

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Ma première orchidée de l'année! L'orchis mâle aux belles fleurs violettes. Ces larges feuilles vertes parfois tachetées et sa belle couleur égayent les sous bois. Comme toutes les espèces d'orchidées, elle est protégée.

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Surprise par cette découverte (la plante ne pousse que de mai à juillet), j'ai la confirmation par un ami passionné il semblerait bien qu'il s'agisse de cette espèce, mais avec le temps fou que nous avons, tout est possible dans la nature.

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 J'arrive trop tard pour ces quelques oreilles de judas qui ont vieillies et ne sont plus bonnes à la consommation. Dommage mais cela est nécessaire pour que les paniers années après années se remplissent.

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 Mais rien n'est perdu, sur une grosse et vieille branche de noyer tombée dans un champs, une jolie colonie d'oreilles bien grasses s'offre au panier. Voilà de quoi préparer quelques plats asiatiques sans dépenser une fortune car ce sont ces fameux champignons noirs que l'on retrouve dans les rouleaux de printemps et les soupes originaires d'Asie.

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Voilà une jeune orchidée (orchis mâle) toute naissante dont les boutons n'ont pas tous encore pris leur couleur et offre ainsi une jolie gamme.

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Il m'arrive parfois d'être délicate et de surprendre le roi de nos forêts, le chevreuil. Ici une troupe de 4 femelles qui vaquent à leur quotidien.

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 Papouilles, gratouilles et herbe verte et tendre, la vie de chevreuil à aussi du bon (pour voir les photos en plus grand cliquer dessus).

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Mais bon, au bout de 20 minutes d'observation il faut continuer d'arpenter la forêt et je laisse à regrets cette joyeuse et paisible bande.

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Les bois sont verdoyants et de grandes fleurs violacées et crucifères à l'abondant feuillage tapissent le bois jusqu'à recouvrir le sommet de la cascade aux fées.

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Voilà une autre orchidée, encore une l'orchis mâle qui elle présente des fleurs un petit peu plus foncées et des taches noires sur les feuilles.

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Ces différences entre des individus de la même espèces voir de la même sous-espèce rend l'identifications des différentes orchidées assez compliquée.

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Voilà un autre biotope à morilles blondes qui est malheureusement vide. Les vaches sont dans le champs et ont piétinées le sol autour du vieux châtaigniers où les précieux champignons les années précédentes ce sont épanouies.

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Et voilà la rangée de noyers où les oreilles de judas ont prit plaisir à pousser, entourées de coucous (primevères officinales) qui ont rejoint les poussent de fougères (crosses) dans le panier.

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Les araignées sont sorties, c'est bon signe, la chaleur va arriver et les insectes nuisibles ont du soucis à se faire face à ces terribles chasseresses amatrices de mouches, de moustiques et de scarabées.

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Autre découverte, ce champignon inconnu. Possédant un chapeau et un pied, il est solidement accroché au bois mort sur le quel il pousse. Mais en dessous du chapeau pas de lames mais comme ces les polypores ou les cèpes, des tubes et une mousse plus ou moins rigide. Mystère, du moins pour le moment.

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Voici une autre orchidée que je n'ai pas sû identifier. Son feuillage est magnifique et elle est si pressée de pousser qu'elle a perforée la gaine de feuilles protectrices pour laisser apparaître ses fleurs roses naissantes.

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Proche du coin à morille et du bois à pézizes veinées, à la lisière de la forêt un lys de jardin c'est invité mais la pluie et le temps l'ont délavé.

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Ma morille, voilà ma première morille de l'année! Petite et seule, ça reste encore et toujours un vrai bonheur de découvrir ce précieux champignon. Celle-ci fait partie de la famille des vulgaires, appelées aussi communes. Dans le prochain article, c'est un plein panier que j'ai à présenter (hé hé).

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Le biotope est une petite côte de terre, à quelques pas de la lisière avec en contre bas une rivière puis une cascade. Les arbres indicateurs comme toujours sont les frênes. Du lierre, des ficaires et des noisetiers sont aussi de la partie. Et dans le bois à quelques pas de là, de jolies pézizes veinées.

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Et voilà la cueillette du matin. La saison commence doucement mais surement. Malheureusement ce soir il neige, les morilles avec un peu de chance perdurent sous le manteau neigeux mais si le froid ou même le gel s'en mêlent, c'es foutu!

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Les arums sauvages commencent à s'ouvrir. Cette plante toxique, notamment à l'automne quand elle fait des baies oranges, attirent les mouches en imitant l'odeur de la viande avariée, les pièges dans sa partie inférieur, bloque les insectes avec des petites "poils" pour qu'ils ne s'échappent pas, relâche son pollen sur celles-ci puis les libère pour qu'elle puisse féconder de la même manières d'autres arums. Maligne la plante.

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La lègére pluie a fait sortir un grand nombre d'escargots de Bourgogne, heureusement pour eux je préféres de loin les acheter au super-marché, leur préparation est bien trop longue pour moi. Trop d'éfforts pour si peux de choses à croquer.

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Le sol détrempé est fort utile pour indiquer qui est passé par ici. On dirait bien que mes amies chevrettes (femelles du chevreuil) aient utilisé le même chemin que moi pour le retour.

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Bref, je suis toute contente de mon panier de la matinée.

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Et pour compléter le tableau, voilà une hellebore fétide qui commence à former des cosses de graines et qui porte encore quelques fleurs. Les intempéries l'ayant sectionnée, j'ai prit l'initative de la ramener avec précotion à la maison pour faire sécher cette drôle de plante.

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Voilà le résultat, un bouquet de sorcière prêt à sécher pendant quelques jours face au soleil et dans un endroit bien sec.

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Bref, un bonne récolte qui ne reste plus qu'à conditionner.

20 avril 2013

Sortie en forêt 20.

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Me voilà bien surprise! Attirée par les morilles coniques, me voilà bien partie vers les sapinières et les forêts du col des Milles. Mais voilà que la neige arrive et se mêle à la partie. Ce jour là, rien à mettre dans le panier.

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Le sous-bois n'a pas été épargné, j'avais l'espoir de pouvoir apercevoir le vert des jeunes pousses des arbustes et de la mousse mais rien de tout ça, l'hiver bien que passé essaye une dernière fois de s'inviter.

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Et mon coin de cèpes? Enneigé! définitivement enneigé, il faudra être très patiente avant de pouvoir profiter de la prochaine pousse, en espérant avoir une année fructueuse comme celle que nous avons eu en 2012.

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Mais déjà la neige fond, la mousse donne quelques signes de vie sous le blanc manteau et deux trois rayons de soleil sefont sentir. Cependant le brouillard est épais et les seuls bruits de la forêt qui se font entendre sont les cris de deux rapaces qui se répondent. Sinistre ambiance.

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Ce ne sont plus les feuilles mortes qui crissent sous les pas mais la neige. Il est ainsi aisé de marcher à pas de loup sans ce faire entendre ni voir.

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Le lièvre est passé par là et a laissé ces traces de pas identifiables entre toutes. Vu l'écarts des pas, il y a de fortes chances qu'il ait été coursé ou du moins, effrayé.

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Une bonne paire botte aux pieds et le chemin devient praticable. J'ai même eu la chance de croiser un randonneur aguerri emmitouflé dans sa parqua. Comme quoi la neige n'effraye pas tout le monde.

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Le chevreuil aussi a prit ces jambes à son coup, laissant de longues traînées. Peut être est-ce ma venue, vraiment peu discrète, qui les a fait fuir.

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Bref, pas de champignons  dans le panier, seulement quelques lichens qui seront séchés au dessus de la cheminé qui pars ce temps a été ralumée. Sacrée journée que celel du 20 avril avec sa neige.

7 avril 2013

Sortie en forêt 19.

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Bonne grosse sortie cet après-midi dans les bois et la campagne. Les morilles n'étaient pas encore au rendez-vous mais il y avait beaucoup à voir et même à déguster ou encore à sentir, enfin presque car ces belles violettes du chien ne dégagent pas d'odeurmaissont un plaisir pour les yeux.

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L'euphorbe des bois ou euphorbe à feuilles d'amandier n'a pas encore fleurit mais est déjà bien avancée. C'est une plante sans danger pour le bétail mais toxique pour l'homme chez qui elle provoque des vomissements puissants.

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Pas de morilles dans mes stations mais de nombreuses pézizes écarlates ce qui indique que le précieux champignon au rendez-vous dans ces coins là.

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Drôles de pézizes que voilà qui ne sont pas des pézizes veinées malgré leur couleur marron.

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De petite taille, je ne les trouve que là où poussent mes morilles et mes morillons. On peut penser que c'est un bon indicateur. Ne me reste plusqu'à trouver leur nom.

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Les lamiers sont de sortis, en particulier le lamier pourpre (à droite) et le lamier tacheté qui n'est pas présent ici. Bien que présents cet hiver, c'est en ce début printemps qu'ils sont le plus abondant et que l'on peut commencer à en faire la cueillette.

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Et puis comme toujours quelques inconnues sur les quelles il me tarde de mettre un nom.

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C'est aussi le temps des primevères en tout genre comme ce plant de primev-re acaule qui a une jolie teinte rose et qui se démarque dans le sous bois.

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A gauche on peut voir des primevères officinales appelées ici coucou et à droite, un hybride entre une primevère officinale et une primevère acaule, ce qui n'empêche pas aux deux plantes d'avoir les mêmes proprietes médicinales.

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En parlant de la traditionelle primevère acaule la voilà. Elle transforme en cette période les champs et le sol du sous-bois en tapis jaunes pâles.

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Elle fleurit de mars à mai pour le plus grand bonheur des yeux. Autrefois très cultivée dans les jardin, elle n'hésite pas à s'y réinstaller. Bien que comestible il faut y prendre garde, ses feuilles pouvant être irritantes pour les peaux sensibles.

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Dans mon petit tours de ce week-end, j'ai dû à maintes reprises passer sous les barbelés. Il en a été de même des blaireaux qui au passage on laissé quelques poils dans les noeuds du fil de fer.

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C'es la période de mue pour eux où ils perdent leur chaud pelage d'hiver, ce qui rend facilement repérable leur passage, en effet ils en laissent de partout.

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Les chevaux de trait aux aussi perdent leurs poils et pour en accélérer la chute se frottent contre les gros frênes ce qui donne ces amas de poils bruns. Ils feront le bonheur des oiseaux quand le moment de la nidification sera venue.

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Ça y est, le laurier des bois est en fleur et donne à voir ses jolies clochettes vert-pomme. Alors qu'en plaine il fleurit en février, ceux-ci ont attendu début avril. Il est friand de sol calcaire. Bientôt il donnera des baies bleues toxiques comme l'ensemble de l'arbrissaut.

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Le polysticum setiferum a reprit des couleur et c'est épanouit dans le sol riche en humus. On la trouve dans tout l'hémisphére nord.

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Amie du jardinier, on retire les feuilles au début du printemps pour admirer la pousse des crosses, c'est à dire des jeunes feuilles enroulées sur elles-mêmes.

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Et comme toujours de nombreux escargots, attirés par le sol calcaire nécessaire à la formation de leur coquille. Ici une coquille d'escargot des haies à gauche et une d'escargot de bourgogne à droite, toutes deux délavées par la pluie.

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Si pendant l'hiver je n'ai trouvé que des coquilles vides, cela semble changer, avec le début timide de la douceur, voilà que les escargots sortent de leur tanière en quête de nourriture.

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Voilà deux escargots des haies, aux couleurs bien différentes, qui se sont donnés rendez-vous sous une vieille racine à l'abris des prédateurs. Cette espèce possède une grande variété de couleurs et de motifs, passant du jaune au rose, avec beaucoup, peu ou aucunes rayures noires.

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Une autre jolie inconnue, cette fleur mauve à quatre pétales qui envahit tout les ans à la même époque les gorges surplombant la cascade au fée.

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Son rhizome est très particulier ce qui devrait permettre de l'identifier facilement mais je sèche encore, du moins pour le moment.

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Une petite violette du chien predue dans le sous-bois.

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Le sommet de la cascade aux fées donne une jolie vue sur l'ensemble du coin. Avec une bonne paire de bottes il est facile de se mettre sur un poste  d'observation tout en restant prudent.

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Les abords du ruisseaux ont été envahit par un large tapis de verdure. Voilà une petite plante bien sympathique aux inflorescences vertes-jaunes, la Dorine appelée aussi cresson dorée, Dorine à feuilles alternes ou encore cresson des rochers.

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Cette plante est en régression un peu partout en France. Elle est d'ailleurs protégées dans le Centre, l'Ile-de-France, le Nord-Pas-de-Calais, la Picardie, la Provence-Alpes-Côte-d'Azur et le Limousin.

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Les araignées reprennent du service, et ce n'est pas les averses et le froid qui vont venir les décourager. Sur la toile d'une d'entre elle, un peu trop exposée aux intempéris, la pluie a déposé de fines gouttelettes. Une autre plus prudente aura tissé son cocon à l'abris dans l'interstice d'un vieux tronc.

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Les champignons de bois sont aussi là. Les plus vieux se font recouvrir par la mousse pendant que la nouvelle génération s'installe petit à petit.

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Le lichen fait du zèle. Après avoir colonisé tout un sureau ne laissant pas un cm d'écorce apparente, il s'épemche sur le barbelé voisin.

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C'est le début des amours pour les craches sang qui ne sont pas gênés pour un sous de ma présence. Chez cette espèce on voit la différence marquée de taille entre mâle et femelle.

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Les tramètes contrairement à celles-du jardin ont bien résisté à l'humidité et au froid de l'hiver. On les trouve partout dans le bois, pourvu qu'il y ait un petit peu de bois mort.

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La large gamme de couleurs qu'elles proposent ne rend pas aisée leur identification.

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Il fait encore un peu frais mais il est bien agréable de remonter le lit du ruisseau et de parcourir les cascades. La végétation et la boue ne permettent pas encore d'accéder à la grotte aux fées mais ça ne serait tarder.

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Les recoins humides, les arbres tombés et les trous d'eau sont des repères parfaits pour la mythique femme-serpent, Mélusine que l'on peut voir roder autour de la tour sans-venin sur les hauteurs de Grenoble. 

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La mousse à bien des endroits à fini de fructifier. Les cosses se dessèchent en formant de drôles d'antennes brunes et toutes sèches.

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Elle continu cependant de former de grands manteaux aux troncs dans la gorge et la forêt de châtaigniers sur les quels on peut former des motifs à loisir.

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Les tramètes rougissantes installées dans mon spot à pézizes veinées géantes ont prit de la tailles et commences à noircir, signe de maturité. Quand on brise l'un de ces champignons, sa chair devient rapidement rouge comme le chapeau d'où leur nom.

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Tout à côté des terriers d'une famille de renards, un cascade coule. A ces pieds de nombreuses plumes, signe qu'une excursion dans un poulailler a été menée depuis peu et c'est avérée fructueuse.

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Enfin les héllobores fétides sont pleinement ouvertes. On peut remarquer le large anneau pourpre des fleurs. Certaines encore en bouton s'ouvriront d'ici peu. 

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C'est une plante qui au-delà de sa mauvaise odeur se fait remarquer par sa taille impressionnante (parfois plus d'un mètre) mais surtout par son vert clair qui ressort au milieu de la végétation terne.

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Pas de morilles certes mais des pézizes à gogo! Hormis quelques petits spécimens dispersés ici et là, ma station à pézizes veinées à tenue ses promesses.

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Voilà mes géantes. C'est ici que je ramasse les plus beaux exemplaires. J'ai la chance de ne voir personne explorer et exploiter ce coin.

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Alors, combien de champignons sur ces photos?

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C'est dans ce même biotope que je ramasse parfois des oreilles de judas qui poussent sur les sureaux qui surplombent la côte où les pézizes se trouvent. Autres indicateurs: l'endroit est boisé par de nombreux chênes et frênes avec un grand nombre d'hellebores fétides avec en contre bas un ruisseau où pousse du ficaire. Pas une morille ne s'est encore pointée dans ce coin depuis que je le fréquente.

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Voilà un champignon mystique: le daldinias concentrique. Le porter sur soi attirerait la chance et la bonne fortune.

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Les animaux marquent leur passage de bien des manières. Les sangliers ont éventrer un tronc pourri à la recherche de larves et les chouettes, dans le creux d'un vieux châtaignier, ont laissé quelques plumes et duvet sur la mousse.

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Le pic s'en ai donné à coeur joie lui aussi et à la vue des nombreux troues, a dû se remplir la pense avec plaisir. Il faut savoir que les pics, toutes espèces confondues, ont une langue dentelée qui leur permet d'attraper les petites bêtes cachées au coeur du bois mort.

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Les traces de pattes du chevreuils sont délicates et reconnaissalbes  entre toutes. Elles se différencient du sanglier par leur taille et l'abscence de deux points à l'arrière.

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Voilà la trace d'un sanglier. Plus large et plus arrondies, et bien que l'on distingue mal ici, on voit les deux petits points qui correspondes au argots de l'animal.

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En parlant de chevreuil le voyez-vous? Il s'agît du brocard, le mâle qui était pour l'occasion accompagné de deux compagnes situées plus en contre-bas. (Pour mieux voir cliquez sur les photos).

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La récolte n'est pas mal et aussi importante que celle du jardin, ce qui promet de bons petits plats dans la cuisine.

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Rapide passage par les champs en revenant de la forêt. Le ciel est gris mais l'herbe est bien verte même si les fleurs ont du mal encore à sortir.

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Bref, c'est plus un début d'automne qu'un début printemps au quel on a le droit même si les primevères, pâquerettes et violettes viennent casser la monotonie du paysage.

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Les pervenches intermédiaires sont de sorties. D'ordinaire possédants 5 pétales bleus, on peut voir tout à droite de la photo une originale avec 6 pétales ce qui est fréquent dans cette famille. A droite, un tronc moussu c'est transformé en esprit de la forêt.

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Voilà un des bois où je projetais de chercher de la truffe. Je pensais bien que j'allais revenir "brocouille" mais cette exploration était avant tout un prétexte pour mettre les pieds dans la nature.

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Les jonquilles sont exaltantes et ont prit possessions des champs. Il faut rappeler que dans notre coin d'Isère qu'il est interdit d'en cueillir plus de 15 brins par personne.

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Parfois, des espèces ornementales aux pétales multiples s'échappent des jardins et viennent tenir compagnie aux fleurs des pelouses rases.

 

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Bref, un belle balade qui met en jambes et en appétit

 

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1 avril 2013

Découverte du pays Basque avec le club des cèpes.

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Ce weekend dépaysement total au pied des Pyrénées pour une rencontre haute en couleur avec les joyeux membres du Club des Cèpes. Bref, beaucoup de choses à voir, à découvrir et à déguster.

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Voici deux exemples de dépaysement: l'ajonc d'Europe à gauche et l'asphodèle blanc à droite. Ces très belles plantes aux nombreuses fleurs ne sont pas connues de par chez nous que ça soit dans le milieu sauvage ou dans les jardins. Cela leur confère un petit côté exotique.

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Après le bon festin qui a suivit notre AG direction le lac, il n'y rien de mieux pour se sentir un petit peu plus léger, faire connaissance et  se dégourdir les pattes. Le soleil fait de timides apparitions mais il fait bon.

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Et dans l'eau, des carpes dodues et grâces, difficiles à percevoir sur les photos, mais qui dans les faits n'ont rien à envier à celle de notre petit étang de Saint Sixte.

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Bref, voilà un bel avant goût de ce petit coin de France, lové contre la frontière espagnole et qui offre un très beau panorama sur les Pyrénées qui se déssinent sous les nuages mais aussi sur l'océan, pardon la mer (hé hé hé) et les sur les pottoks, de petits poneys typiques de la régions qui ont longtemps servit dans les mines pour remonter le minerai.

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Autre différence avec nous: l'éveille de la nature qui est bien avancé et le vert des bois et des arbres. Les chênes sont encore nus mais d'ici quelques temps ils offriront un joli feuillage.

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Et puis bien sûre, il y a les champignons! Ici à gauche, une amanite jonquille qui a les mêmes propriétés que les amanites tue-mouches et les amanites panthère. A droite, de petits champignons aux propriétés bien particulières cherchés et recherchés par certains connaisseurs mais loin de toute fin gastronomique.

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8h, les nuages s'en vont, le soleil et le ciel bleu arrivent et les Pyrénées s'offrent aux regards. Y a pas à dire, on a beau changer de massif, les montagnes restent les montagnes.

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Ici pas d'héllobore fétide mais une proche cousine, l'héllobore verte. Longtemps cultivée comme plante médicinale dans les jardins des moines, bien qu'elle soit très toxique, elle a reprit aujourd'hui son état de nature. On la trouve dans les sous-bois jusqu'à 1800 mètres d'altitude.

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Voilà la primevère des bois. Elle adore les bords de ruisseaux et les sols humides. Mesurant 10 à 30 cm, elle fleurit entre mars et mai dans les zones fraîches.

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Autre charmante fleur, la pulmonaire. Il en existe des nombreuses espèces en France même si on leur prête à toutes les mêmes propriétés. La différenciation entre chacune d'elles se fait par la forme et le tâches des feuilles, la vélocité de la tige ou encore la taille de la racine mais cela n'est pas toujours simple.

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Une petite faim? voilà un tapis d'ail des ours, très parfumé qui peut être consommé de diverses manières: sandwichs, pesto, soupes, lasagnes...  Si ce sont  les feuilles que l'on surtout l'habitude de cueillir car c'est là que les substances médicinales se retrouvent, les fleurs en boutons, nombreuses ici, peuvent être frittes et servies en accompagnement.

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Autres fleurs du sous-bois, l'anémone sylvestre (à gauche) et les violettes des bois (à droite) qui elles aussi colorent la forêt à défaut de la parfumer.

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L'humidité ambiante est propice à la mousse qui couvre tout, aussi bien le sol que les troncs et qui à son tour forme un substrat fertile pour divers végétaux qui se font colonisateurs comme ces labiées. Des lamiers?

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Un peu de jaune dans cette forêt verte! A gauche les petites anémones fausse renoncule, moins discrètes que leur cousine mais beaucoup plus rare, du moins en Europe de l'Ouest. A droite, la populage des marais, bien connue chez nous, se différencie de ses voisines anémones par sa taille et sa toxicité.

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La consoude à gauche et la crosse de cette fougère à droite ont pour points communs d'avoir longtemps été cuisinées avant que les recettes les incluant tombent en désuétude mais aussi d'être à certaines doses toxiques, selon la composition du sol et le degrés d'humidité.

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Et autour des promeneurs, le lamier tacheté et la cardamine des près prennent leurs aises. Ces deux plantes sont elles aussi des plantes médicinales qui peuvent finir dans les assiettes en salade ou en pesto ou encore ici.

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Non non, vous ne rêvez pas, voilà de petites morilles au manteau gris, débusquées par notre cher Cristau et qui se dissimulent sous les feuilles des ficaires dans la mousse. C'est avec ce genre d'images que l'on prend vite des fourmis dans les jambes et sur les papilles.

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Scille jacinthe-lis: voilà une autre belle découverte. Appelée aussi jacinthe des Pyrénées, cette plante aux fleurs bleues fleurit d'avril à juin et pousse jusqu'à 2000 mètres d'altitude. Toxique, elle est protégée dans le Centre.

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Les arbres sont en ébulition, les premières feuilles sortent et par endroit masquent les nids des oiseaux haut perchés dans les cimes.

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Bref, un weekend extraordinaire où nous avons fait bonne ripaille sous la pluie par moment mais surtout, avé, le soleil. Weekend court à refaire avec toute cette joyeuse bande. Merci pour cette convivialité, les cadeaux, l'organistation, le repas et le partage.

Et juré, cette année je me mets aux oronges et au géotropes :)

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A gauche, un aperçut après décollage des alentours de Pau. A droite, ce qui nous attend juste avant d'arriver à Lyon. Par chance la pluie était l'occalisée... pas la chaleur mais nous l'enmenons avec nous dans nos souvenir et notre coeur.

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Et pour finir, voilà une partie de la joyeuse équipe.

(Merci à Géotrope pour la photo).

25 mars 2013

(Petite) sortie en forêt 18.

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Petite sortie en forêt lors d'un rallie-pédestre scout. Bien que le temps fut gris et que quelques petites gouttes soient tombées, la ballade a été très sympathique. 

A cette occasion nous avons pu observer de très belles anémones des bois. 

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Appelée aussi anémone des bois, Pâquette ou anémone sylvie (anemone nemorosa), son nom vient du grec anemos: vent et nemorosus: des bois. On la trouve dans tout l'hémisphère nord, là où les bois sont frais. On l'utilise en friction contre les rhumatismes.

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Le sentier du bois est en réalité une route forestière. Ce genre de talus ainsi formés sont en automne est un endroit très prisé des cueilleurs car, c'est là que l'on peut trouver des pieds de moutons, des trompettes et parfois des cèpes. Bien que ces espèces aiment aussi les sols plats, on les y rencontre fréquemment.

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Ciel gris et arbres noirs, cela aurait pu être un poil flippant, mais heureusement la bonne humeur des promeneurs et les activités proposées ont vite chassées cette vilaine grisaille.

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Sur les abords de la forêt plutôt humides, on peut rencontrer la primevère commune. Elles se distinguent des autres espèces de primevères par sont abscence de tige rigide, ses pétales jaunes pâles et son coeur jaune vif, véritable appel lumineux pour les insectes pollinisateurs.

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Dans les bois, des plants de pulmonaires. Les différentes sous-espèces se différencient par les tâches sur leurs feuilles et leurs tiges mais cela restehardue. Cependant toutes ont les mêmes propriétées médicinales et les mêmes et jolies fleurs. Pour en connaître les secrets c'est ici.SAM_4032

Passage par les champs labourés. Bientôt les semis seront plantés et cet été nous auront la joie de voir les plants de maïs, de blé, d'orge ou d'avoine se déployer. Ce plaisir sera aussi partagé par les sangliers, lièvres, lapins, faisans et autres chevreuils qui auront une pouponnière et un garde-manger à disposition. C'est là, le soir, qu'il faut se poster pour les observer en toute quiétude.

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Les arbres ne sont pas en reste, que ça soit se prunus à gauche couvert de gui qui prend une jolie couleur rouille ou ce noyer à droite qui dans l'aspérité de son tronc laissée par une branche tombé, cache un nid d'abeilles sauvages. A voir leur activité, on ne peut pas nier que les fleurs sont bel et bien de retour.

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Une incontournable ds bois, l'hélobore fétide, appelée aussi pied de griffon et qui est très toxique. Elle surpend de par ses couleurs: vert foncé, vert clair et pourpre. On la retrouve ici.

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Cette sortie a été aussi l'ocassion de découvrir les traces et les passages des animaux. Les chevreuils, les renards, les sangliers comme ici et même les blaireaux nous ont gâtés.

17 mars 2013

Sortie en forêt 17.

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Petite sortie entre amies avec Poppy tôt ce matin dans les bois, histoire de voir la nature à l'oeuvre. La neige n'est pas encore partie de partout, il fait frais mais le soleil nous accompagne pour notre plus grande joie.

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Les fougères sont magnifiques, et même si les fougères aigles sont encore en crosses, les polystichums aculeatums, appelés aussi polystics à aiguillons ou aspidies à soies raides, se sont largement déployés. Cette espèce est protégée en Île-de-France, en Bretagne et dans le Centre. Elles peuvent atteindre un mètre de haut.

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Les scolopendres appelées quand à elles langues de cerf, ont commencé à former leur sporanges, petits sacs où les spores de la plante sont stockés avant d'être lâchés au vent car rappelons le, les fougères ne fleurissent pas mais utilisent un mode plus archaïque.

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De même pour les polypodes communs aux sporanges oranges et sur le point de se rompre. Le rhizome séché est utilisé depuis plus de 2000 ans  comme laxatif, vermifuge, cholagogue mais aussi expectorant. En 1971 on a découvert toujours dans cette partie de la plante deux molécules qui aurait un pouvoir sucrant cinq cents fois plus puissant que le sucre. Elles sont déjà utilisées dans les sucreries comme le nougat.

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Les divers mousses du sous-bois utilisent presque le même procédé pour procréer. Là aussi pas de fleurs mais des organes disexués et distincts la plupart du temps. Les organes mâles, les anthéridie relachent des spermatozoïdes qui vont féconder les ovules contenus dans les archégones, les organs femelles, à savoir que les différents organes reproducteurs sont contenus ensembles dans les gamètophytes, les petites capsules noires.

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De là, les spores se forment (gamètes mâles + gamètes femelles) et sont lâchés au bon grès du vent qui les portera avec un peu de chance dans un milieu propice: une écorce exposée plein nord, un rocher humide, un sol riche en humus à l'ombre. Bref, tout cela tiens au hasard d'où le grand nombre de spores produits, d'autant plus que bon nombres des nouveaux individus ainsi formés s'avèrent stériles.

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Les champignons ne sont pas en reste et offrent mille surprises comme ces drôles de champi's. Ce sont des xylaires du bois, blancs/gris jeunes puis noirs sur la fin de leur vie, ils sont comparés aux ramures de cerf. Ils ne sont pas comestibles mais assez esthétiques.

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Autres formes inabituelles avec à gauche lgéoglosse glabre appelé langue-de-terre est un champignon rare et à droite les hypoxylons en forme de fraise. Bien que non comestibles, ils apparaissent comme d'êtreanges trésors de la forêt.

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Pleins de tramètes sont au rendez-vous comme les tramètes bossues, les tramètes versicolores, les tramètes parfumées ou encore les tramètes hirustes ... bref la liste est longue, comme celle des couleurs qui sont nombreuses.

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Il y a aussi les polypores qui peuvent parfois atteindre des tailles énormes. Ils finiront après séchages comme étagères (coup d'oeil discret et compliece à ma comparse).

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Malgrès cette effervescance, neige et gel sont encore bien présent dans la forêt, en particulier dans la gorge où nous nous trouvions. Morilles et pézizes ne sont donc pas prêtes d'être au rendez-vous, du moins dans ce coin là.

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On trouve même quelques champignons à lamelles qui courageux, ont bravé le froid. Mais force de constater que leur résistance n'a été que de courte durée. Les voila durs comme la pierre et tous noircis.

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Surprise dans le sous-bois, de belles plumes d'anges. Ce drôle de phénomène n'est pas encore expliqué mais on sait qu'il est provoqué par une grande humidité suivit d'un gel soudain et toujours dans une branche de hêtre ou de chêne. Le résultat: de longs filaments duveteux qui se brisent et fondent au moindre contact. Un champignon pourrait en être à l'origine. A la moindre chaleur, les plumes disparaissent.

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Bref, on a beau être en mars avec le printemps qui pointe le bout de son nez, personne n'est à l'abris du gel, pas même les habitants de la forêt.

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Cependant les primevères sont à la fête! Utilisées comme trompettes par les enfants lors des ballades en nature, elles se déclinent en une infinité de couleurs dans les jardins ou même chez les fleuristes.

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Baies toxiques ou cresonnette, il faut prendre garde dans la récolte de plantes sauvages à ne pas confondre les différentes variétés et à manipuler avec précaution celles qui se relèvent dangereuses ou du moins irritantes.

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Et parfois, quelques variétés domestiquées retournent à l'état de nature, et cela en bien ou en mal, certains espèces venants d'autres continents et pouvant se révéler invasives.

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Alors pour ces drôles de plantes aux nombreuses inflorescences mystère! Je vous demande à vous, bons samaritains de la nature, si vous avez l'occasion de connaître ces drôles de végétaux, de poster quelques indications sur eux. Alors plantes de nos contrées ou échappées d'un jardin?

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A savoir que nos amies poussent dans une gorge calcaire ombragée avec peu d'arbres, proche d'un tout petit torrent de montagne,sur de l'argile dans des gallets et qu'elles ne semblent pas craindre le froid car certaines sont prises dans la glace et la neige sans que cela ne semble les déranger. 

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Les fluctuations du niveau de l'eau ont laissé sur le bord du torrent, appelé chez nous le Gars Blanc, quelques trésors des saisons passées, comme cette grosse coquille d'escargot de bourgogne ou ce prêle tout séché.

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Plus on s'enfonce dans la gorge et plus la glace se fait présente, formant par endroit de véritables sculptures mais aussi rendant le "chemin" ou du moins les troncs très glissants.

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Voici un vaste choix d'oeuvres: stalactites, stalagmites, bulles et billes de glaces, voilà de quoi animer une coure de récréation à l'âge de glace.

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L'eau des diverses sources et petites cascades qui coule le long des parois d'argiles a emprisonné les arbres tombés pendants l'hiver. En ruisselant, elle a formé des vagues glacées pour donner un résultat surprenant.

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Quand au stalagmites, attention à ne pas passer dessous car bien qu'il fasse froid, le soleil envoie quelques rayons qui peuvent les faire céder et certains pouvant atteindre 1 mètre voir 1 mètre 20, il ne vaut mieux pas risquer de s'en prendre un sur le coin du nez.

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Mais la plus belle oeuvre reste ces formations translucides, assez nombreuses et qui façonnées par le courant de l'eau, se transforment en délicates cloches de glace dont on a qu'une envie; celle de faire retentir leur doux carillon.

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Et puis il y a les hellébores fétides, qui comme toujours dégagent un parfum fort désagréable mais qui émerveillent par leurs couleurs. Pleinement ouvertes, elles offrent fièrement leur anneau pourpre ainsi que que leur grandes étamines.

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Il est amusant de constater (enfin ce sont mes constations personnelles) que les plants faiblement exposés au soleil comme ceux-ci développent un anneau très marqué, au contraire de ceux qui sont dans des sous-bois moins ombragés où l'anneau parfois n'apparait pas, même quand les fleurs sont pleinement ouvertes.

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Surprise, au dessus d'un tronc abattu qui nous permet de traverser l'eau sans nous mouiller (ça reste à voir), un drôle de lichen, lui aussi en pleine fructification (décidément) se donne à voir.

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Bref, pour visiter ce coin escarpé il ne faut pas avoir peur de jouer au chamois et de sauter de pierres en pierres en évitant les glissades et épargner aux fessiers de finir à l'eau qui reste bien glacée.

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Au fond de la ravine, plumes et ailes sont venus se déposer. 

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De mêmes pour certaines branches tombées avec le vent et qui une fois retirées du manteau neigeux formes d'élégants motifs.

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Autre surprise, des os traînés et lavés par l'eau. Il y a quelques années de cela, enfin presque 10 ans, nous étions partis en excursion et avions eu la chance de trouver de nombreux ossements dont un crâne de blaireau et un crâne de faon avec une partie de son squelette ainsi qu'une dépouille de renard. Mais aujourd'hui il est plus difficile de trouver ces trésors, la végétation ayant repris ses droits. Néanmoins nous ne sommes pas bredouilles.

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L'abondance de restes d'animaux vient du fait que la ravine est très escarpée, une fois dedans c'est toute une histoire pour en ressortir. Les dépouilles des animaux qui y meurent sont donc peu utilisés comme repas par de "gros" carnassiers comme les renards, les chat et chiens sauvages, les oiseaux charognards comme les corbeaux ou les sangliers (car oui de temps à autre ils aiment ajouter la viande à leur menu). Hors ces animaux ont tendance à disperser les ossements ce qui rend leur collecte difficile. 

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Un joli stalagmite bien plus grand que mon modeste mètre soixante et dont je n'ai pas réussi à faire le tour avec une seule main. Pour notre traversée il a été une rambarde pratique.

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Bien que le soleil arrive enfin, la plus belle des cascades reste givrée et avec les giboulées d'aujourd'hui, je doute forte qu'elle est perdue ses habits de glace.

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Notre aventure s'est arrêtée ici, les troncs deviennent glissants et la gorge ne se fait plus aussi accueillante qu'elle a pu l'être jusqu'à là, mais rien de grave, beaucoup de jolies choses nous ont été données à voir.

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Bref, un paysage froid certes, mais sympathique comme tout. Cet été nous aurons la surprise de voir avec un peu de chance une flore luxuriante, de nombreux arbres à papillons étant en dormance sur les bords du Gars Blanc.

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Dans notre remontée vers les près, nous croisons des traces fraîches de chevreuils sans plus trop croire à une rencontre possible, le soleil annonçant midi passé. Pourtant nous étions pleines de bonne volonté en partant en expédition tôt ce matin.

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Et bien ils étaient là, au rendez-vous et juste devant nous! 6 jolis chevreuils, intrigués mais pas apeurés pour un sous, 2 mâles et 4 chevrettes. Même proches de nous, il a été difficiles pour mon petit appareil de les photographier nettement. Cependant en cliquant sur les vignette on peut avoir un aperçu de cette charmante compagnie.

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Bref, en reprendre notre cheminement, nous avons vu 6 petits derrières blancs partir dans les bois en sautillants.

 

28 février 2013

Sortie en forêt 16.

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Ha la neige peine à partir, surtout sur les hauteurs. Petit tour par la forêt pour découvrir une nature toute endormie mais avant, petit passage par le lac de Saint Sixte (que l'on retrouve ici) et qui de par le froid et entièrement gelé.

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Alors que les iris d'eau et les joncs peines à sortir de la glace, de petits malins ont profité de la solide épaisseur de la glace pour faire quelques pas sur l'eau gelée (à savoir qu'il y a sous leur pied la taille de la tour Eiffel avant d'atteindre le fond du plan d'eau).

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Et si le gel n'a pas été très clément ces derniers temps, les mousses et les lichens des abords du lac, que ça soit sur les vieux rochers immergés ou sur la cabane de l'ancien abri à bateaux s'en sortent plutôt bien.

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Hé surprise, là où la neige semble être partie, les premières fleurs apparaissent. Parmi les petites véroniques et le lierre, les violettes du chien s'en donnent à coeur joie bien qu'elles baissent un peu la tête.

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Changement de décor avec cette petite vue de Miribel-les-échelles (on y étais cet été ici). Le chemin mène dans le coeur de la forêt du col de la Croix des mille martyrs (bien que nommé ici "juste" col des mille ou col des mille martyrs).

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Le sol est de sorti et flitre entre les branches qui d'ici et de là laissent tomber, sous la montée de la chaleur et des rayons, de larges paquets de neige qui tombent en pluie fine.

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Pas un bruit en cet après midi, pas un piaillement, pas un crissement de patte, la forêt et étrangement calme, pour la plus grande joie de l'esprit et du coeur.

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Mais les animaux, du moins leur traces de vies restent bien présente, comme avec ce terrier qui ne semble pas avoir été visité ou du moins, avoir connu d'activité depuis les dernières neiges. Cela se voit à l'abscence des traces à son entrée.

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Sur le fond blanc de la forêt, les troncs et leur fantaisie se révèlent. A gauche il s'agit de l'écorce rosée et couverte par endroit de lichen d'un bouleau blanc. A droite, d'étranges champignons, à la limite du lichen, ce sont installés sur un tout jeune hêtre. 

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Et puis parfois la neige permet aux éléments tombés du ciel de perdurer. Une plume de tourterelle (des bois?) ou la feuille d'un jeune lierre deviennent pour un temps, le sujet d'une composition.

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Le gui du pin lui aussi, sous le poids de la neige et parfois du vent fini à terre. Ce gui là fait de jolies petites fleurs jaunes à la belle saison.

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Pendant l'hiver, les végétaux ont la vie dur. A gauche les fruits des rosiers sauvages ont passé, ils sont tout rabougris et ont perdu leur éclatante couleur rouge mais pas de panique, comme on peut le voir à droite, les charmes commencent déjà à bourgeonner, apportant la belle saison.

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En longeant le chemin forestier, nous voilà immergé dans les grands champs et les maisons de bords de lisière où dans la neige, on peut lire le passage des animaux sauvages.

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Il est passé par ici, il repassera par là! Mais qui, mais qui?

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Le blaireau bien sûr, qui le pauvre, a laissé une large touffe de poils sur le barbelé. Peut être a-t-il été dérangé par les joyeux bambins venus profiter de la pente raide avec leurs luges.

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Mais dans la forêt la neige reste bien souvent immaculée, dérangée ça et là par le passage de quelques animaux dont les traces de pâtes ne sont plus identifiables, faute à la fonte et au retour bienheureux de la chaleur (enfin, retour très timide quand même diront nous).

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La joie de voir un ciel bleu, si rare en ce moment et si appréciable. Seul ombre au tableau, un ciel dégagé en hiver est synonyme de froid. On ne peut pas tout avoir.

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Bref, la forêt est bien agréable à pratiquer, quand on est équipée, et garde un côté fantastique où il est facile de s'imaginer un monde étrange, comme à droite, avec ces grandes branches d'un pin mort qui évoquent la carcasse d'un cétacé échoué en plein bois ... oui je sais, je m'égards.

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Une dernière fantaisie, autre celle qu'est la hauteur de neige qui perdure au sommet du col, cette excroissance du bois, sorte de cancer de l'arbre, très recherché par les menuisiers pour exercer le délicat art qu'est celui de la marqueterie.

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Et pour vous quitter, une petite photo du même lieu au début de l'été.... ça laisse rêveur.

 

13 janvier 2013

Sortie en forêt 15.

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Le temps d'une accalmie, direction la forêt et sa magie. On a beau être en hiver, la nature est verdoyante. Petit must de la journée, le vol d'un couple de faisans au dessus de ma tête.

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Mais avant passage obligé par le champs où quelques brins d'ail sauvage percent le sol travaillé, au milieu des racines de maïs toutes retournées.

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L'humidité et le bois mort sont idéals pour le lichen qui fait festin sur cette vieille souche de châtaignier.

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Pour me faufiler dans les bois j'utilise les mêmes passages que les animaux, notamment en passant sous les vieux fils barbelés. C'est là que les animaux  laissent leurs poils. Parmi ceux trouvés, quelques soies (poils) de sanglier.

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La grande perveche à gauche est une plante à fleur bleue utilisé en médecine pour lutter contre les problèmes de circulation sanguine pour ce qui est du cerveau et de l'oreille interne. Autrefois les feuilles et tiges étaient utilisées pour les hématomes, l'eczéma et faire des gargarismes et pour régler les troubles de mémoire défaillante. A droite la violette des chien donne une fleur violette parfois claire. Elle entre dans la composition des bonbons à la violette de Toulouse. On surnomait Napoléon le père violettes car il devait revenir de son exil à la période de floraison de celles-ci.

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Quand on gratte sous les feuilles, une multitude de créatures apparaissent. On comprend mieux l'entrain des merles à gratter sous les feuilles. Ici à gauche un petit criquet aux couleurs ternes et à droite, une larve bien dodue de coléoptère.

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Les grands vents de ces derniers jours ont fait chuter les cimes des arbres morts et délavés. Ici un bout de tronc d'un essence inconnue, au quel s'enroule les restes d'une énorme tige de lierre.

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Les champignons n'en sont pas en reste, dans l'herbe verte quelques petits chapeaux apparaissent.

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De même pour le lamier qui semble apprécier l'hiver. Cette espèce-ci, échappée d'un jardin, aborde sur ces feuilles de jolies marques argentées.Ici il s'agît d'un lamier type Maculatum.

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Mais très vite il faut quitter le champs, la forêt s'approche et le prés s'engage dans le bois.

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Un dernier regard sur les étourneaux dans les arbres et sur les stérées subtomenteuses aux pieds des piquets des clôtures...

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...deux trois caresses aux ânes, une feuille parfumée glissée entre les doigts et je m'engage dans la forêt.

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Nos bois n'ont rien à envier aux forêts tropicales, la végétation y est toute aussi luxuriante et le terrien tout aussi accidenté. Ici pour traverser le ruisseau, un arbre tombé couvert de mousse fait office de pont.

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De la mousse dans ce coin, il y en a. Que ça soit sur les bords pentus ou les arrêtes qui longes le cour d'eau, elle recoure entièrement le sol de la forêt.

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Qui dit forêt dit fougère. Voici la scolopendre appelée aussi langue de cerf ou herbe hépatique ou encore herbe à rate. Comme toutes ses consoeurs elle ne fleurit pas mais libère des spores à travers les petites lignes que l'on voit sur la photo de droite, ce sont les indusies. Quand la plante les libère on appel l'act reproducteur sporulation. Les spores sont dissiminés par le vent.

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La scolopendre de son vrai nom Phyllitis scolopendrium est une plante médicinale qui est expectorante, astringente et émolliente grâce au tanin qu'elle contient. Dans l'antiquité on pensait qu'elle soignait les maux de la rate d'où son surnom d'herbe de la rate. On l'utilise en sirop.

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Le polysticum setiferum appelé le polystic à soies est une fougère qui apprécie l'humidité, les bords de ruisseaux et les bois à l'ombre et pentus. 

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Comme toutes les fougères, elle aussi se reproduit par les spores qu'elle garde à l'abri dans de petits sacs sous ses feuilles.

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C'est une plante plutôt rare selon les régions, protégée en PACA, rare dans les Alpes et les pré-Alpes. Comme quoi.

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En période de disette, les pousses de fougères ont été consommées pour palier au manque de nourriture. A la vapeur ou blanchies dans de l'eau, elles se consomment comme un légume mais sont indigestes et n'ont pas vraiment bon goût.

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Quand on déplie une petite pousse de fougère, on peut voir que toutes les ramifications sont déjà formées mais se présentent sous forme de "soie".

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Bref, voilà un petit topo amazonien du lieu. Pour en savoir plus sur les fougères: http://www.dsne.org/IMG/pdf/livret_fougeres_79_final.pdf

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Les fleurs mâles des noisetiers commences à fleurir. Bientôt, elles laisseront des nuées de pollen jaune et épais se disséminer au vent pour féconder les fleurs femelles, toutes petites et rouges et qui fleurissent à l'intersection des branches les plus petites.

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Qui aurai pensé que les abords du ruisseau regorgerait d'autant de champignons?

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Et voici le sommet de la virtigineuse cascade aux fées, que l'on peut voir ici vu de dessous au début du printemps: l'histoire de la cascade aux fées.

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Au bord de l'eau, des pleurotes!  Chapeau plus ou moins beige et lamelles blanche (même si cela n'apparaît pas sur les photos), pied faible voir absent,  pas de doute voici le pleurote tardif, un excélent champignon.

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J'ai un peu de mal à les identifier, j'ai préféré les laisser sagement sur leur tronc.

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C'est une toute jeune colonie qui je l'espère, ferra le plaisir d'un connaisseur si un courageux s'aventure jusqu'à elles.

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D'autres champignons colonisent les arbres, du plus petit au plus grand comme avec ces moisissures à gauche ou cette vesse à droite.

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Bien des espèces mycologiques, dont beaucoup qui me sont inconnues comme celles-ci, se sont installés au bords de l'eau pour fructifier. Surprenant quand on sait le froid et les gelées que nous avons eux en plaines. L'encaissement du bois a peut être permis aux zones humides de ne pas geler.

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En tout cas, pour tout ce qui concernent les champignons, il semblerait que c'est au près de l'eau qu'ils s'épanouissent le mieux.

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Un peu comme ces étranges champignons, qui telle un mains sortent de la verdure. Le premier à gauche est un xylaria hypoxylon (drôle de nom). Il est friand de bois mort et on peut le trouver toute l'année, en particulier dans les zones moussues, néanmoins il n'offre aucun intérêt culinaire. A droite il s'agît  d'un clavaire, apparemment clavaire droit mais sans grand conviction. Les clavaires font partis de la famille des gomphaceae, qui regroupes des espèces comestibles ou laxatives.

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Le lierre grimpant ou herbe de la Saint Jean, est une liane persistante qui peut être cultivée comme plante ornementale. Il peut atteindre 30 cm et fait parti des rares lianes que l'on trouve en Europe, avec le chèvre feuille, le houblon ou la clématite. Il est à tord considéré comme un vampire des arbres, en réalité il ne se nourrie que par son système racinaire souterrain et se hisse au sommet des arbres avec ses barbilles que l'on voit ici pour s'exposer au soleil et accomplir sa photosynthèse.

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Contrairement au lierre que l'on trouve dans le jardin, celui de la forêt n'a pas ses baies encore matures. Toxiques pour l'homme, elles sont essentielles pour les oiseaux, surtout en hiver où elles sont une ressource en nourriture importante. 100gr de lierre bouillit dans 2L d'eau pendant quelques minutes vous donnera un très bon liquide vaisselle. Autrefois utilisé comme purgatif, il entre aujourd'hui dans la composition de sirops antitussifs. La médecine populaire l'utilise pour soigner les rhumatismes et les problèmes cutanés.

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La forêt est aussi l'un des meilleurs endroits pour observer le passage des animaux. Une trace en forme de deux "doigts" dans la boue ou un petit tas de crottes rondes, pas de doute, le chevreuil est passé par là. Ce petit cervidé d'Europe, pas plus de 60 à 75 cm au garrot est courant dans la Valdaine.

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Triste fin pour ce pic épeiche dont il ne reste que quelques grandes plumes noires et blanches. Ici il s'agit des plumes du régime primaire et secondaire, ce sont celles qui sur les ailes de l'oiseau lui permettent de planer.

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Le soleil n'est resté que peu de temps, déjà d'épais nuages font leur apparition et la forêt se fait sombre et froide. Néanmoins la vue du ciel, surplombé par les arbres reste superbe.

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Les pézizes écarlates sont un signe annonciateur d'un regain d'activité fongique, chouette! C'est un champignon qui apprécie le bois pourrissant ou les débris de celui-ci. Il mesure 1 à 5 cm et est caractérisé par sa couleur surprenante qui tranche dans les bois.

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C'est un champignon peu courant sans pour autant être rare. C'est lui qui aurait donné la passion de la mycologie à Christiaan (avec deux a) Persoon, un célèbre mycologue hollandais au quel on doit une des première classification des champignons.

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C'est un champignon comestible mais qui n'a aucune valeur gustative, il est bien plus agréable de le regarder en forêt, quoi qu'il peut faire son effet dans une assiette de part sa couleur.

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Le laurier des bois est un arbrissau que l'on peut trouver partout en France jusqu'à 1600 mètres d'altitude sur les sols calcaires. Il donne de jolies grappes de fleurs vertes de février à avril. Ses baies sont noirs. Cette plante est toxique. On l'appel lauréole ou daphné à feuilles de laurier. Mâcher une seule baie ou fleur de la plante peut provoquer des brûlures de la bouche et de la gorge.

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L'oxalis petite oseille ou "pain de coucou" a un goût acidulé, on consomme ses feuilles dans des salades composées mais il ne faut pas en abuser. On l'a trouve de partout, dans les forêts, les talus et les zones riches en humus, jusqu'à 2100 mètres. C'est une plante médicinale qui donne d'avril à juin de jolies fleurs à 4 pétales blanches veinées pourpre. Les folioles de la plante la nuit et par de fortes chaleurs prennent une position de repos verticale pour se protéger. On l'utilisie en homéopathie et en phytothérapie. En médecine populaire on considérait les feuilles comme un remède contre les problèmes de peau, contre le scorbut et contre les intoxications à l'arsenic au le mercure ( cf: p101 "350 plantes médicinales".)

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Bref, le bois est resté sauvage, les arbres sont tombés d'eux mêmes et les ronces et lianes s'étendent du mieux qu'ils peuvent. S'engager dans ses méandres est un vrai parcour de santé. 

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Pour revenir au pic épeiche, voici son nid démasqué. Face à la cascade et entouré d'arbres morts qui offrent le couvert, c'est un logît de premier choix.

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Des fougères sur un tronc d'arbre, accrochées à des racines ou dans les airs, la forêt prend des semblants de jungle tropicale et sauvage.

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Ce n'est peut âtre pas la cascade aux fées, mais cette petite chute d'eau, entravée par un tronc qui a chuté et couvert de lierre grimpant reste malgré tout impressionnante. Années après années elle a charrié le calcaire du sol pour créer à ses pieds des aspérités en tuf.

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Une vie incroyable se trouve dans la gorge de la cascade: mousses, fougères, bois calcifié mais aussi champignons et insectes s'y épanouissent.

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A gauche, une famille de polypores de couleur variables (c'est leur p'tit nom) qui ont prit l'idée de pousser au ras de l'eau. A droite un morceau de tuf. Ce type de roche très friable est du aux ions carbonates contenus dans l'eau des ruisseaux et rivières continentales. On peut trouver à l'intérieur des reliquats de végétaux ou de coquilles.

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Il commence à se faire tard, deux trois gouttes de pluie glacées commencent à tomber. Il est bientôt temps de rentrer.

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Mais avant, un dernier regard sur la grande variété mycologie de la forêt. Ici de jolis champignons inconnus, variants du gris au jaune pétant.

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D'autres inconnus encore. L'hiver n'est pas la période où l'on s'attend à trouver une grande variété de champignons, ce qui corse l'identification.

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Lavée et délavée par l'eau et les intempéries, cette vieille racine s'est mue en yin et yang, le symbole de l'équilibre présent dans chaque éléments du monde dans la philosophie chinoise.

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Dans le creux d'un vieu frêne en partie mort, un rare ganoderme d'Europe à gauche à fait son nid. A propos de nid, en voici les reliquat à droite. Abandonné depuis quelques emps, il a pu appartenir a un rouge gorge aux vues des restes de mousses et de la hauteur à la quel se situe celui-ci (environ 1 m 20). Pour identifier quelques nids: http://nature-photo.e-monsite.com/album/les-nids-d-oiseaux/

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Autre bizarrerie de la nature, le géoglosse glabre, proche du Xylaire polymorphe (appelé "doigt du Diable), ressemble à un gros têtard. Ce drôle de champignon non comestible est plutôt rare et passe souvent comme inaperçu sur les écorces où il pousse. Il porte le nom de langue-de-terre. Il en existe plusieurs espèces que l'on ne peut différencier que de manière microscopique.

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Et tout ça sur le même arbre!

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Arbre colonisé par de nombreuses autres espèces de champignons, de lichens, de fougères, de mousses ou mêmes d'algues.

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La forêt est un frigo à ciel ouvert pour les oiseaux qui savent bien chercher et fouiller les feuilles. Noisettes, noix, cha^taignes, glands et autres graines leurs permettrons de tenir pendant pendant la période froide.

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Voici l'ellébore fétide, c'est une très grande fleur à l'odeur désagréable qui d'ordinaire nfleurit entre février et mai. A maturité ses pétales sont verts clairs bordés de rouge. 

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Elle se naturalise bien dans les jardins et a été souvent cultivée pour des fins décoratives car c'est une plante vivace très résistante. Néanmoins c'est une espèce toxique qu'il ne faut pas porter à la bouche. 

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Elle est aussi appelée pied-de-griffon enraison de ses feuilles, mais elle porte également le nom de rose des serpents, patte d'ours, mords-cheval, herbe printanière ou favalau. Elle peut mesurer 45 cm à 70 cm. 

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Elle pousse jusqu'à 1800 mètres d'altitude et partout en France sauf en Bretagne et dans le Nord. La plante a des propriétés cario-toniques et narcotiques. On l'utilisait autrefois pour les troubles du cerveau mais la dangerosité de la plante à fait cesser tout emploie car le rhizome fait rougir la peau, les fleurs et feuilles contiennent un violent poison et son ingestion provoque des vertiges, des vomissement et même parfois la mort.

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Ici je suis arrivée trop tard pour récolter quelques oreilles de judas qui sont devenues entièrement noires après avoir émient leurs spores. Ça sera pour la prochaine fois la bonne platrée d'oreilles.

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Mais c'est sans compté sur la petite colonie qui c'est installée à mes pieds. La récolte est faible mais jointe à celle du jardin l'assiette devrait être honorable.

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Voilà un autre inconnu solitaire du bois.

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Les escargots, du moins ce qu'y en reste sont aussi à la fête. L'hiver l'escargot s'enfouit dans le sol pour se protéger du froid. C'est la seule espèce de mollusque à avoir conquit la terre ferme et la deuxième plus importante au monde après le genre des insectes. Les escargots sont consommés depuis10 000 ans et étaient autrefois étaient considérés comme une viande maigre au même titre que celle de grenouille ou de tortue!

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Dans les hauteurs du bois, bien au sec, une nouvelle colonie de tramètes c'est installée sur de vieux branchages.

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Jolie surprise pendant cette promenade improvisée, un arbre colonisé sur toute sa hauteur par une famille de tramète rougissante. Il est trop coriace pour être croqué.

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C'est une espèce commune  qui peut prendre une variété de forme large et multiple, pouvant passer du rose claire au rouge sang. Elle est cependant toujours striée sur le dessus du chapeau.

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D'autres champignons étranges peuvent être rencontrés dans nos forêts en ce moment. A gauche quelques inconnus, gris et ronds, qui lorsqu'ils sont pressés ils relâchent des spores violets. A droite, une famille de calycelles citrines se sont installées sous les écorces d'une branche. Ce champignon est classé comme non comestible par son manque d'intêret culinaire.

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Bref, un sympa petit tour par ce temps froid qui fait du bien aux jambes et à la tête.

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