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La Renarde des Alpes
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La Renarde des Alpes
  • Grande amoureuse de la nature, j’ai pu me rendre compte du besoin urgent de nature dans notre société. Fort de ce constat, je me consacre à mon échelle à faire découvrir les beautés de notre monde.
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21 avril 2013

Couronne de printemps.

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Le printemps est arrivé, il est temps de bricoler. Les couronnes ne sont pas uniquement de l'apanage de l'hiver et de Noël, la belle saison elle aussi à droit à ses décoration. Va pour une couronne printanière.

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Pour se faire il suffit de faire un arceau avec du lierre ou/et des branches de saule pleureur autour du quel on entoure quelques verts feuillages comme ici.

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Pour agrémenter le mien, j'ai enrouler des lianes de lierre dans les quelles j'ai coincé des feuillages vert tendre. Parmi mon choix des feuilles d'ombrélifères, des pousses de faux fraisiers et quelques feuilles naissantes de tilleul pour avoir une gamme de verts complète.

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Le tout est de bien faire tenir tout les éléments. Le plus simple est de les coincer entre les interstices de la structure pour éviter la casse.

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Il ne reste plus qu'à ajouter la couleur par les fleurs. Violettes et primevères sont les reines du printemps et bien qu'elles fassent grises mines à cause de la pluie, elles finissent dans la composition.

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Jaune et bleu (violet pour les tatillons) pour une couronne aux couleurs de mon village: St Geoire en Valdaine. Comme quoi même inconsciemment, on revient toujours un peu à une forme de traditionalisme.

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Bref, même si le soleil est parti aussi vite qu'il était venu, on peut toujours trouver un moment ou une éclaircie pour bricoler de-ci, de-là.

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1 avril 2013

Découverte du pays Basque avec le club des cèpes.

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Ce weekend dépaysement total au pied des Pyrénées pour une rencontre haute en couleur avec les joyeux membres du Club des Cèpes. Bref, beaucoup de choses à voir, à découvrir et à déguster.

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Voici deux exemples de dépaysement: l'ajonc d'Europe à gauche et l'asphodèle blanc à droite. Ces très belles plantes aux nombreuses fleurs ne sont pas connues de par chez nous que ça soit dans le milieu sauvage ou dans les jardins. Cela leur confère un petit côté exotique.

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Après le bon festin qui a suivit notre AG direction le lac, il n'y rien de mieux pour se sentir un petit peu plus léger, faire connaissance et  se dégourdir les pattes. Le soleil fait de timides apparitions mais il fait bon.

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Et dans l'eau, des carpes dodues et grâces, difficiles à percevoir sur les photos, mais qui dans les faits n'ont rien à envier à celle de notre petit étang de Saint Sixte.

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Bref, voilà un bel avant goût de ce petit coin de France, lové contre la frontière espagnole et qui offre un très beau panorama sur les Pyrénées qui se déssinent sous les nuages mais aussi sur l'océan, pardon la mer (hé hé hé) et les sur les pottoks, de petits poneys typiques de la régions qui ont longtemps servit dans les mines pour remonter le minerai.

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Autre différence avec nous: l'éveille de la nature qui est bien avancé et le vert des bois et des arbres. Les chênes sont encore nus mais d'ici quelques temps ils offriront un joli feuillage.

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Et puis bien sûre, il y a les champignons! Ici à gauche, une amanite jonquille qui a les mêmes propriétés que les amanites tue-mouches et les amanites panthère. A droite, de petits champignons aux propriétés bien particulières cherchés et recherchés par certains connaisseurs mais loin de toute fin gastronomique.

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8h, les nuages s'en vont, le soleil et le ciel bleu arrivent et les Pyrénées s'offrent aux regards. Y a pas à dire, on a beau changer de massif, les montagnes restent les montagnes.

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Ici pas d'héllobore fétide mais une proche cousine, l'héllobore verte. Longtemps cultivée comme plante médicinale dans les jardins des moines, bien qu'elle soit très toxique, elle a reprit aujourd'hui son état de nature. On la trouve dans les sous-bois jusqu'à 1800 mètres d'altitude.

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Voilà la primevère des bois. Elle adore les bords de ruisseaux et les sols humides. Mesurant 10 à 30 cm, elle fleurit entre mars et mai dans les zones fraîches.

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Autre charmante fleur, la pulmonaire. Il en existe des nombreuses espèces en France même si on leur prête à toutes les mêmes propriétés. La différenciation entre chacune d'elles se fait par la forme et le tâches des feuilles, la vélocité de la tige ou encore la taille de la racine mais cela n'est pas toujours simple.

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Une petite faim? voilà un tapis d'ail des ours, très parfumé qui peut être consommé de diverses manières: sandwichs, pesto, soupes, lasagnes...  Si ce sont  les feuilles que l'on surtout l'habitude de cueillir car c'est là que les substances médicinales se retrouvent, les fleurs en boutons, nombreuses ici, peuvent être frittes et servies en accompagnement.

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Autres fleurs du sous-bois, l'anémone sylvestre (à gauche) et les violettes des bois (à droite) qui elles aussi colorent la forêt à défaut de la parfumer.

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L'humidité ambiante est propice à la mousse qui couvre tout, aussi bien le sol que les troncs et qui à son tour forme un substrat fertile pour divers végétaux qui se font colonisateurs comme ces labiées. Des lamiers?

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Un peu de jaune dans cette forêt verte! A gauche les petites anémones fausse renoncule, moins discrètes que leur cousine mais beaucoup plus rare, du moins en Europe de l'Ouest. A droite, la populage des marais, bien connue chez nous, se différencie de ses voisines anémones par sa taille et sa toxicité.

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La consoude à gauche et la crosse de cette fougère à droite ont pour points communs d'avoir longtemps été cuisinées avant que les recettes les incluant tombent en désuétude mais aussi d'être à certaines doses toxiques, selon la composition du sol et le degrés d'humidité.

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Et autour des promeneurs, le lamier tacheté et la cardamine des près prennent leurs aises. Ces deux plantes sont elles aussi des plantes médicinales qui peuvent finir dans les assiettes en salade ou en pesto ou encore ici.

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Non non, vous ne rêvez pas, voilà de petites morilles au manteau gris, débusquées par notre cher Cristau et qui se dissimulent sous les feuilles des ficaires dans la mousse. C'est avec ce genre d'images que l'on prend vite des fourmis dans les jambes et sur les papilles.

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Scille jacinthe-lis: voilà une autre belle découverte. Appelée aussi jacinthe des Pyrénées, cette plante aux fleurs bleues fleurit d'avril à juin et pousse jusqu'à 2000 mètres d'altitude. Toxique, elle est protégée dans le Centre.

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Les arbres sont en ébulition, les premières feuilles sortent et par endroit masquent les nids des oiseaux haut perchés dans les cimes.

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Bref, un weekend extraordinaire où nous avons fait bonne ripaille sous la pluie par moment mais surtout, avé, le soleil. Weekend court à refaire avec toute cette joyeuse bande. Merci pour cette convivialité, les cadeaux, l'organistation, le repas et le partage.

Et juré, cette année je me mets aux oronges et au géotropes :)

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A gauche, un aperçut après décollage des alentours de Pau. A droite, ce qui nous attend juste avant d'arriver à Lyon. Par chance la pluie était l'occalisée... pas la chaleur mais nous l'enmenons avec nous dans nos souvenir et notre coeur.

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Et pour finir, voilà une partie de la joyeuse équipe.

(Merci à Géotrope pour la photo).

25 mars 2013

(Petite) sortie en forêt 18.

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Petite sortie en forêt lors d'un rallie-pédestre scout. Bien que le temps fut gris et que quelques petites gouttes soient tombées, la ballade a été très sympathique. 

A cette occasion nous avons pu observer de très belles anémones des bois. 

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Appelée aussi anémone des bois, Pâquette ou anémone sylvie (anemone nemorosa), son nom vient du grec anemos: vent et nemorosus: des bois. On la trouve dans tout l'hémisphère nord, là où les bois sont frais. On l'utilise en friction contre les rhumatismes.

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Le sentier du bois est en réalité une route forestière. Ce genre de talus ainsi formés sont en automne est un endroit très prisé des cueilleurs car, c'est là que l'on peut trouver des pieds de moutons, des trompettes et parfois des cèpes. Bien que ces espèces aiment aussi les sols plats, on les y rencontre fréquemment.

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Ciel gris et arbres noirs, cela aurait pu être un poil flippant, mais heureusement la bonne humeur des promeneurs et les activités proposées ont vite chassées cette vilaine grisaille.

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Sur les abords de la forêt plutôt humides, on peut rencontrer la primevère commune. Elles se distinguent des autres espèces de primevères par sont abscence de tige rigide, ses pétales jaunes pâles et son coeur jaune vif, véritable appel lumineux pour les insectes pollinisateurs.

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Dans les bois, des plants de pulmonaires. Les différentes sous-espèces se différencient par les tâches sur leurs feuilles et leurs tiges mais cela restehardue. Cependant toutes ont les mêmes propriétées médicinales et les mêmes et jolies fleurs. Pour en connaître les secrets c'est ici.SAM_4032

Passage par les champs labourés. Bientôt les semis seront plantés et cet été nous auront la joie de voir les plants de maïs, de blé, d'orge ou d'avoine se déployer. Ce plaisir sera aussi partagé par les sangliers, lièvres, lapins, faisans et autres chevreuils qui auront une pouponnière et un garde-manger à disposition. C'est là, le soir, qu'il faut se poster pour les observer en toute quiétude.

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Les arbres ne sont pas en reste, que ça soit se prunus à gauche couvert de gui qui prend une jolie couleur rouille ou ce noyer à droite qui dans l'aspérité de son tronc laissée par une branche tombé, cache un nid d'abeilles sauvages. A voir leur activité, on ne peut pas nier que les fleurs sont bel et bien de retour.

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Une incontournable ds bois, l'hélobore fétide, appelée aussi pied de griffon et qui est très toxique. Elle surpend de par ses couleurs: vert foncé, vert clair et pourpre. On la retrouve ici.

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Cette sortie a été aussi l'ocassion de découvrir les traces et les passages des animaux. Les chevreuils, les renards, les sangliers comme ici et même les blaireaux nous ont gâtés.

24 mars 2013

Arrivée timide du printemps.

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Voilà que le printemps est arrivé mais il n'est pas pressé de se présenter à nous. Le soleil se fait fuyant et le paysage gris mais pas de panique, le réveil est bien en marche, comme avec les ficaires qui commencent à fleurir.

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Les perces-neiges ne sont plus à présenter, elles sont toujours là, fleuries en grosses grappes blanches. Ces fleurs symbolisent la fin des épreuves et l'amour naissant.

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Malheureusement nos chères amies se fotn vieilles et bien d'entre elles commencent à faner, ce qui n'empêche pas le bas de la côte de rester immaculée de blanc. Pour connapitre un peu plus la plante c'est par ici.

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Le temps ce fait doux et bon, cela est propice à la grande famille des primulacées, c'est à dire des primevères mais aussi des cyclamens, des lysimaques, des glaux ou encore des mourons. Seule absente de cette famille dans le jardin aujourd'hui, la primevère farineuse.

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La petite primevère de nos campagne se nome en réalité primevère acaule, primevère commune ou primevère sans tige (primula acaulis/vulgaris). Dans certaines régions elle est sujette à des lois de protection comme en Lorraine.  On lui prête les mêmes propriétés que le coucou.

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Cette primevère est une hybridation entre la primevère élevée ou primevère des bois (primula elatior) et la primevère commune, elle appartient donc à l'un de ses sous genre: primula elatior elatior, primula elatior intricata, primula elatior leucophylla, primula elatior lofthousei, primula eliator pallasii. Même si ces variétés sont des hybrides, on leur prête à elles aussi les propriétés du coucou.SAM_3939

Le voilà le fameux coucou, qui porte ce nom car sa fleuraison correspond aux début des premiers chants de l'oiseau du même nom. Plus scientifiquement la plante porte le nom de primevèe officinale ou de primevère vraie (primula veris). C'est une habituée des pelouses et des prairies maigres et des lisières de forêts calacaires. Protégée dans les pays nordiques par les ondines et les elfes, de par chez nous, surtout les enfants, on cueille et sèche les fleurs pour confectionner une tisane aux propriétés diurétiques et expectorantes. Pour en savoir plus sur cette belel fleur jaune c'est par là: ici.

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Les voilà, les premières pézizes veinées! Ce champignon boudé par un bon nombre de promeneurs et de cueilleurs et pourtant très prisé par les gastronomes qui peuvent les déguster aux plus grandes tables. Sont parfums est doux et proche de la morille dont il fait partit de la même famille.

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Son développement est lent mais cela ne l'empêche pas d'atteindre des tailles gigantesques comme on peu le voir sur le club des cèpes. Il ne faut pas craindre de bien la cuire car elle est toxique crue, ni se méfier de sa légère odeur de javel temps qu'elle n'a pas été cuite.

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C'est un bon indicateur de l'arrivée des morilles car en générale elles se partagent le même milieu. Toujours à propos de morilles, les indicateurs dans la région sont au beau fixe: pluie, ficaires en fleurs, perces-neiges qui fanent et oreilles d'ânes bien développées, il ne manque plus qu'un bon coup de chaleur pour les voir sortir de terre.

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La neige c'est retirée, les oiseaux et autres animaux sont de retour. Une mandibule d'un rongeur à gauche a été sortie de terre par une taupe qui s'est affairée à monter sa taupinière. C'est dans ces amas de terre au printemps que l'on peut trouver des ossements. A droite, un rapace nocturne à trahit sa présence par une pelote de régurgitation. En effet, hiboux et autres chouettes après avoir avalés tout crus leur proie recraches sous forme de boule les poils, plus et os de leurs victimes. Pour savoir le quel de ses oiseaux s'est installé dans le jardin, la chose n'est pas aisée, en effet nous avons plusieurs fois observé divers espèces comme la chouette hulotte, la chouette effraye ou même le grand duc mais il y a de fortes chances que le couple de chouettes chevêches d'Athéna qui a passé l'année 2012 en est à l'origine.

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Les pics épeiches ont vidé le vieux tronc où se trouvait leur nid pour aller l'installer plus loin, soit dans le boulot mort qu'ils sont entrain de creuser, soit dans le vieux châtaignier où ils ont pris l'habitude de se réponde l'un l'autre par leurs coups de becs sur le bois.

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Les oiseaux ont réinvestit le jardin, d'autres sont partis comme mon petit rouge-gorge qui est reparti dans le nord et qui sera remplacé par un cousin à lui qui aura migré plus au sud pour l'hier. En attendant, merles et tourterelles prennent du bon temps.

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Pas facile d'identifier les violettes, rien qu'à l'état sauvage il en existe une bonne dizaine. Ici il pourrait s'agire de la violette odorante (Viola odarata). Cette plante fleurit de février à mai et forme de petites colonies. Comme son nom l'indique elle est très parfumée. Au moyen âge on l'utilisait comme aphrodisiaque car on pensait qu'elle avait des vertus magiques. Les pétales mélangée aux pétales de lavandes puis cousues dans les oreilles prédisposait à l'amour.

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La violette blanche à gauche, (viola abla) est une proche cousine de la violette odorante qui se divise en 4 sous espèces et qui dans certaines régions de France est protégées. A droite la célèbre jonquille qui fleurit et orne tout les jardins. Elle fait partie de la même famille que la perce-neige: les amarulliadacées. Pouvant pousser jusqu'à 2000 mètres d'altitude, elle est protégée dans de nombreux endroits ou sa cueillette est limitée. Il ne faut pas la confondre avec le narcisse jaune.

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En parlant du pic épeiche, arriverez vous à retrouver celui-ci qui se cache dans se farta et qui répond à son conjoint situé à une centaine de mètres de là?

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L'hiver est fini mais le danger rôde toujours et encore. Ce campagnol des champs ne s'est pas assez méfier et à fini sous le crocs du chat. Il se différencie du campagnol souterrain de par son pelage et de sa queue non bi-colore. Appelé aussi campagnol commun, campagnol fauve, campagnol vulgaire, campagnol ordinaire ou microtus arvalis.

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Contrairement à un bon nombre de ses cousins campagnols, il est uniquement herbivore et granivore. Il provoque beaucoup de dégâts dans les cultures, en particulier aux prés des cultivateurs d'endives, de blés, d'artichauts, d'orges, de céréales diverses et de salades. Il ronge aussi la base des arbres, en particulier des fruitiers ce qui peut les affaiblir.

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Bref on attend tous avec impatience de profiter de la chaleur, le soleil et les chant des oiseaux mais pour le moment, il faut se contenter de rester devant la cheminée bien au chaud.

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Cependant quelques branches de gui mêlées à une bonne poignée de jonquilles forment un joli bouquet qui fait rentrer un peu de couleur et de luminosité dans le maison.

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Dans deux semaines, nous verrons si le printemps tient ses promesses car la semaine prochaine c'est direction les Pyrénées.

17 mars 2013

Sortie en forêt 17.

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Petite sortie entre amies avec Poppy tôt ce matin dans les bois, histoire de voir la nature à l'oeuvre. La neige n'est pas encore partie de partout, il fait frais mais le soleil nous accompagne pour notre plus grande joie.

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Les fougères sont magnifiques, et même si les fougères aigles sont encore en crosses, les polystichums aculeatums, appelés aussi polystics à aiguillons ou aspidies à soies raides, se sont largement déployés. Cette espèce est protégée en Île-de-France, en Bretagne et dans le Centre. Elles peuvent atteindre un mètre de haut.

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Les scolopendres appelées quand à elles langues de cerf, ont commencé à former leur sporanges, petits sacs où les spores de la plante sont stockés avant d'être lâchés au vent car rappelons le, les fougères ne fleurissent pas mais utilisent un mode plus archaïque.

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De même pour les polypodes communs aux sporanges oranges et sur le point de se rompre. Le rhizome séché est utilisé depuis plus de 2000 ans  comme laxatif, vermifuge, cholagogue mais aussi expectorant. En 1971 on a découvert toujours dans cette partie de la plante deux molécules qui aurait un pouvoir sucrant cinq cents fois plus puissant que le sucre. Elles sont déjà utilisées dans les sucreries comme le nougat.

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Les divers mousses du sous-bois utilisent presque le même procédé pour procréer. Là aussi pas de fleurs mais des organes disexués et distincts la plupart du temps. Les organes mâles, les anthéridie relachent des spermatozoïdes qui vont féconder les ovules contenus dans les archégones, les organs femelles, à savoir que les différents organes reproducteurs sont contenus ensembles dans les gamètophytes, les petites capsules noires.

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De là, les spores se forment (gamètes mâles + gamètes femelles) et sont lâchés au bon grès du vent qui les portera avec un peu de chance dans un milieu propice: une écorce exposée plein nord, un rocher humide, un sol riche en humus à l'ombre. Bref, tout cela tiens au hasard d'où le grand nombre de spores produits, d'autant plus que bon nombres des nouveaux individus ainsi formés s'avèrent stériles.

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Les champignons ne sont pas en reste et offrent mille surprises comme ces drôles de champi's. Ce sont des xylaires du bois, blancs/gris jeunes puis noirs sur la fin de leur vie, ils sont comparés aux ramures de cerf. Ils ne sont pas comestibles mais assez esthétiques.

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Autres formes inabituelles avec à gauche lgéoglosse glabre appelé langue-de-terre est un champignon rare et à droite les hypoxylons en forme de fraise. Bien que non comestibles, ils apparaissent comme d'êtreanges trésors de la forêt.

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Pleins de tramètes sont au rendez-vous comme les tramètes bossues, les tramètes versicolores, les tramètes parfumées ou encore les tramètes hirustes ... bref la liste est longue, comme celle des couleurs qui sont nombreuses.

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Il y a aussi les polypores qui peuvent parfois atteindre des tailles énormes. Ils finiront après séchages comme étagères (coup d'oeil discret et compliece à ma comparse).

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Malgrès cette effervescance, neige et gel sont encore bien présent dans la forêt, en particulier dans la gorge où nous nous trouvions. Morilles et pézizes ne sont donc pas prêtes d'être au rendez-vous, du moins dans ce coin là.

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On trouve même quelques champignons à lamelles qui courageux, ont bravé le froid. Mais force de constater que leur résistance n'a été que de courte durée. Les voila durs comme la pierre et tous noircis.

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Surprise dans le sous-bois, de belles plumes d'anges. Ce drôle de phénomène n'est pas encore expliqué mais on sait qu'il est provoqué par une grande humidité suivit d'un gel soudain et toujours dans une branche de hêtre ou de chêne. Le résultat: de longs filaments duveteux qui se brisent et fondent au moindre contact. Un champignon pourrait en être à l'origine. A la moindre chaleur, les plumes disparaissent.

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Bref, on a beau être en mars avec le printemps qui pointe le bout de son nez, personne n'est à l'abris du gel, pas même les habitants de la forêt.

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Cependant les primevères sont à la fête! Utilisées comme trompettes par les enfants lors des ballades en nature, elles se déclinent en une infinité de couleurs dans les jardins ou même chez les fleuristes.

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Baies toxiques ou cresonnette, il faut prendre garde dans la récolte de plantes sauvages à ne pas confondre les différentes variétés et à manipuler avec précaution celles qui se relèvent dangereuses ou du moins irritantes.

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Et parfois, quelques variétés domestiquées retournent à l'état de nature, et cela en bien ou en mal, certains espèces venants d'autres continents et pouvant se révéler invasives.

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Alors pour ces drôles de plantes aux nombreuses inflorescences mystère! Je vous demande à vous, bons samaritains de la nature, si vous avez l'occasion de connaître ces drôles de végétaux, de poster quelques indications sur eux. Alors plantes de nos contrées ou échappées d'un jardin?

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A savoir que nos amies poussent dans une gorge calcaire ombragée avec peu d'arbres, proche d'un tout petit torrent de montagne,sur de l'argile dans des gallets et qu'elles ne semblent pas craindre le froid car certaines sont prises dans la glace et la neige sans que cela ne semble les déranger. 

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Les fluctuations du niveau de l'eau ont laissé sur le bord du torrent, appelé chez nous le Gars Blanc, quelques trésors des saisons passées, comme cette grosse coquille d'escargot de bourgogne ou ce prêle tout séché.

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Plus on s'enfonce dans la gorge et plus la glace se fait présente, formant par endroit de véritables sculptures mais aussi rendant le "chemin" ou du moins les troncs très glissants.

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Voici un vaste choix d'oeuvres: stalactites, stalagmites, bulles et billes de glaces, voilà de quoi animer une coure de récréation à l'âge de glace.

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L'eau des diverses sources et petites cascades qui coule le long des parois d'argiles a emprisonné les arbres tombés pendants l'hiver. En ruisselant, elle a formé des vagues glacées pour donner un résultat surprenant.

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Quand au stalagmites, attention à ne pas passer dessous car bien qu'il fasse froid, le soleil envoie quelques rayons qui peuvent les faire céder et certains pouvant atteindre 1 mètre voir 1 mètre 20, il ne vaut mieux pas risquer de s'en prendre un sur le coin du nez.

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Mais la plus belle oeuvre reste ces formations translucides, assez nombreuses et qui façonnées par le courant de l'eau, se transforment en délicates cloches de glace dont on a qu'une envie; celle de faire retentir leur doux carillon.

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Et puis il y a les hellébores fétides, qui comme toujours dégagent un parfum fort désagréable mais qui émerveillent par leurs couleurs. Pleinement ouvertes, elles offrent fièrement leur anneau pourpre ainsi que que leur grandes étamines.

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Il est amusant de constater (enfin ce sont mes constations personnelles) que les plants faiblement exposés au soleil comme ceux-ci développent un anneau très marqué, au contraire de ceux qui sont dans des sous-bois moins ombragés où l'anneau parfois n'apparait pas, même quand les fleurs sont pleinement ouvertes.

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Surprise, au dessus d'un tronc abattu qui nous permet de traverser l'eau sans nous mouiller (ça reste à voir), un drôle de lichen, lui aussi en pleine fructification (décidément) se donne à voir.

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Bref, pour visiter ce coin escarpé il ne faut pas avoir peur de jouer au chamois et de sauter de pierres en pierres en évitant les glissades et épargner aux fessiers de finir à l'eau qui reste bien glacée.

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Au fond de la ravine, plumes et ailes sont venus se déposer. 

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De mêmes pour certaines branches tombées avec le vent et qui une fois retirées du manteau neigeux formes d'élégants motifs.

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Autre surprise, des os traînés et lavés par l'eau. Il y a quelques années de cela, enfin presque 10 ans, nous étions partis en excursion et avions eu la chance de trouver de nombreux ossements dont un crâne de blaireau et un crâne de faon avec une partie de son squelette ainsi qu'une dépouille de renard. Mais aujourd'hui il est plus difficile de trouver ces trésors, la végétation ayant repris ses droits. Néanmoins nous ne sommes pas bredouilles.

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L'abondance de restes d'animaux vient du fait que la ravine est très escarpée, une fois dedans c'est toute une histoire pour en ressortir. Les dépouilles des animaux qui y meurent sont donc peu utilisés comme repas par de "gros" carnassiers comme les renards, les chat et chiens sauvages, les oiseaux charognards comme les corbeaux ou les sangliers (car oui de temps à autre ils aiment ajouter la viande à leur menu). Hors ces animaux ont tendance à disperser les ossements ce qui rend leur collecte difficile. 

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Un joli stalagmite bien plus grand que mon modeste mètre soixante et dont je n'ai pas réussi à faire le tour avec une seule main. Pour notre traversée il a été une rambarde pratique.

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Bien que le soleil arrive enfin, la plus belle des cascades reste givrée et avec les giboulées d'aujourd'hui, je doute forte qu'elle est perdue ses habits de glace.

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Notre aventure s'est arrêtée ici, les troncs deviennent glissants et la gorge ne se fait plus aussi accueillante qu'elle a pu l'être jusqu'à là, mais rien de grave, beaucoup de jolies choses nous ont été données à voir.

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Bref, un paysage froid certes, mais sympathique comme tout. Cet été nous aurons la surprise de voir avec un peu de chance une flore luxuriante, de nombreux arbres à papillons étant en dormance sur les bords du Gars Blanc.

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Dans notre remontée vers les près, nous croisons des traces fraîches de chevreuils sans plus trop croire à une rencontre possible, le soleil annonçant midi passé. Pourtant nous étions pleines de bonne volonté en partant en expédition tôt ce matin.

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Et bien ils étaient là, au rendez-vous et juste devant nous! 6 jolis chevreuils, intrigués mais pas apeurés pour un sous, 2 mâles et 4 chevrettes. Même proches de nous, il a été difficiles pour mon petit appareil de les photographier nettement. Cependant en cliquant sur les vignette on peut avoir un aperçu de cette charmante compagnie.

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Bref, en reprendre notre cheminement, nous avons vu 6 petits derrières blancs partir dans les bois en sautillants.

 

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11 mars 2013

Voilà le retour du printemps.

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Voilà enfin le retour du soleil, la neige a disparu bien que quelques "croûtes", comme on les appelle ici, subsistent dans les ombres et les recoins.

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Dans peu de temps les arbres auront leurs feuilles et déjà ils bourgeonnent. Dans une haie de noisetiers, un vieux nid à passé l'hiver. Abandonné, il sert désormais de support à de jeunes poussent qui fleuriront bientôt.

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Les perce-neiges s'ouvrent enfin et les toutes premières abeilles sont de sortie pour récolter le précieux nectar et nourrir la ruche qui s'éveille.

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Au pied de la maison, c'est un véritable jardin sauvage blanc qui s'est déployé parmi les grandes herbes vertes.

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Et cette fois, primevères et pâquerettes sont au rendez-vous pour de bon, il ne manque plus que les tapis de violettes et le champs du coucou pour parfaire le tableau.

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Le lamier pourpre a fait lui aussi son apparition. Ses extrémités rouges ont la réputation d'avoir un goût délicat de truffe noire.

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La véronique de Perse est une petite fleur bleue naturalisée en France depuis le XIXéme siècle. Elle est originaire d'Asie. Sa tige est poilue.

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Les jonquilles donnent des boutons! Le weekend prochains ceux-ci auront commencé à fleurir. Coupés en l'état puis mis dans un vase, ils peuvent s'ouvrir en une journée et donner ainsi de jolis bouquets précoces.

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Les lichens ont passé courageusement l'hiver. Ils ont servit de nourriture principale à bien des espèces comme aux chevreuils et aux cerfs.

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Une petite touffe de mousse tente une excursion sur le tronc de ce vieux frêne envahit lui aussi de lichen.

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Malgrè tout, la nature a bien du mal à enlever son froid manteau d'hiver. Neiges et plantes desséchées sont encore du paysage.

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Bref, on parle du printemps, mais il ne sera pas là avant le 21 Mars, du moins officiellement. Ce jour est appelé jour de la primevère. 

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Mais pour l'instant, certains profites agréablement des premières chaleurs, et non sans faire quelques envieux.

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Et comme toujours les oreilles de judas sont au rendez-vous et ont envahi de nouvelles stations de pousse sur la côté, en particulier là où les pic aime faire son nid.

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Tramètes versicolores et schizophyllums communes complètent le tableau, ces dernières ont pris des teintes rosées.

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Et une fois de plus, près de la haie, quelques coquilles d'escargots des haies viennent compter les repas passés des oiseaux du voisinage.

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Bref un bel après-midi où on peut avec un peu de chance voir quelques petits lapins courir parmi les champs.

10 mars 2013

Les dernières neiges!

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Voilà un article un peu en retard sur les nouvelles du jardin. Enfin la neige se retire, voilà que le ciel bleu et le soleil apparaissent. Les grands frênes bourgeonnent et bientôt à leurs pieds, pézizes et morilles s'offriront aux gourmands.

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Alors oui la neige est là mais elle perd vite du terrain. Bientôt c'est un blanc tapis de perce-neiges qui la remplacera, accompagnés de charmantes violettes.

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La nature s'éveille, les noix commencent à germer du fond de leur coquilles qui s'ouvrent pour laisser pousser les futures feuilles de l'arbre à naître.

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Les pâquerettes se donnent à nouveaux. Elles ont été les premières fleurs à apparaître dès que le soleil à fait son retour. Les rosettes de la plante sont comestibles.

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Et les scolopendre commencent à former leurs sporanges. Ces petits sacs contiennent les spores de la plante. En effet les fougères ne font pas de plantes mais ce reproduisent de manière archaïques comme les tout premières végétaux.  Une fois lâchés par millions dans le vent, les gamètes mâles et femelles rentrent en contact et donne un nouveau pied mais les chances sont infimes. Certains animaux marins comme les coraux utilisent le même procédé.

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Ha voilà les primevères qui à leur tour donnent à voir leurs beaux pétales jaunes flamboyants. Protégés dans certaines régions, les enfants les utilisent comme trompettes. En effet en soufflant dedans, on obtient une petite musique proche de l'instrument.

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Mousses et feuilles profitent du soleil et de l'étonnante chaleur de ce début Mars pour s'épanouire. Attentions aux giboulées!

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Les ficaires déploient leur feuilles. D'ici quelques temps leurs fleurs jaunes écloront. Légèrement toxiques mangées en grand nombre, les feuilles peuvent être accommodées en salade. Autrefois les marins les consommaient pour éviter le scorbut car elles sont riche en vitamine C.

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Le froid, la boue et la neige retirée, les coquilles d'escargots se dévoilent. Ces escargots des haies ont fait le plaisir les merles, pies et autres oiseaux à la fin de l'été avant que l'automne et l'hiver n'arrivent.

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Ce petit gris est vide depuis peu de temps, il suffit de voir la couleur de la coquille. Il a servit d'abris et de garde-manger aux larves d'insectes nécrophages qui passe la fin de l'hiver sous forme de nymphes.

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Dans cette autre coquille de petit gris, tout un monde c'est installé. Des invertébrés de toutes sortes et mêmes de tous petits escargots, dont de jolies élégantes striées, l'on investit pour passer l'hiver.

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Et puis il y a les perce-neiges qui vont dans peu de jours fleurir. Mêmes quelques téméraires pointent à travers le manteau neigeux pour donner à se voir.

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Fleur atypique, les pétales blancs striés de vert sont entourés de 3 grands tépales (fusion des sépales et des pétales).

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Vivement que la neige fiche le camp et que le printemps pointe le bout de son nez. Patience, plus que quelques jours à attendre.

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En attendant le petit ruisseau est bouillonnant, l'écume se forme de partout et l'eau est débordante, allant jusqu'à envahir le domaine des perce-neiges, laissant des bulbes pourrissant, submergés par cette mini inondation.

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D'ici peu les divers batraciens de la région viendront chasser les mouches et les moustiques de l'eau qui deviendra plus calme et donc plus stagnante.

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Et les jonquilles bataillent encore et toujours. Si dans les villages voisins elles se portent à merveille, il faut encore attendre un petit peu ici pour voir leurs belles fleurs jaunes s'ouvrir.

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C'est aussi le début de l'apparition de nombreuses plantes comestibles, comme avec ces cressonnettes, de leur vrai nom cardamine des champs. L'appélation cressonnette peut s'appliquer à toutes les cardamines comestibles à feuilles rondes.

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Un autre comestible qui doit être préparé avec grand soin car venant du milieu aquatique, le cresson des fontaines, cultivé comme salade mais très présent à l'état sauvage.

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Les noisetiers fleurissent. Leurs fleurs sont très particulières: les chatons qui sont les mâles sont longs et relâchent un pollen très coloré dans le vent. Les fleurs femelles elles sont minuscules et poussent à même l'écorce. Au sol les fruit du frêne ont passés un hiver glacé. 

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Et dans le potager, il reste peu de survivants. Les choux ont fini par être emportés par le froid et une petite patate, oubliée puis déterrée par un oiseau affamée, c'est relevé si abîmée et pourrie qu'elle a étés délaissée.

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Et puis le salon du jardin a été réinvesti, mais pas par qui on pouvait s'attendre. Du moment qu'il profite, autant le laisser.

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Les champignons sont à la fête, les oreilles de judas reprennent du poil de la bête et commencent à coloniser de nouveaux arbres. Bientôt nous pourront faire une belle récolte.

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Et puis les tramètes, en particulier les tramètes versicolores comme à droite, restent immuable, quoi que ces dernières commencent à montrer quelques signes de faiblesse. Pas de panique, déjà un nouvelle colonie c'est installée un peu plus loin.

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Et puis il y a les pleurotes en forme d'huïtre. Gelées et toutes petites, elles ne sont pas d'un grand interêt mais pourrait avec un peu de chance faire à nouveau une belle et surtout, une bonne poussée.

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Les tramètes rougeoyantes sont elles aussi fidèles au poste, et le froid ne semblent pas avoir prise sur elles.

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Et puis il y a aussi les petits nouveaux, inconnus au bataillon mais fort agréable à voir dans l'arbe verte et les flocons gelés.

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Horreur, voilà le retour des moustiques. Voici ma première victime qui en réalité n'est pas bien méchante, du moins pour le moment. En effet chez les moustiques ce sont les femelles qui piquent et uniquement quand elles s'aprêtent à pondre, ce qui n'est pas encore le cas mais ne serait tarder.

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La terre dégèle et laisse apapraitre les os des petites victimes de l'hiver.

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Si adorables et si coupables. Ainsi sont les lois de la nature.

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Bientôt nos féroces petits félins mangeurs de pantoufles auront le loisir de chasser les souris, les rats et les mulots qui commencent enfin à sortir de leur torpeur hivernale.

 

Et dans les champs? Petit tour rapide des alentours.

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La neige a encore quelques beaux jour devant elle et ne semble pas si prête à partir que cela.

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Elle nous laisse apprécier les dernières traces de nos amies de la forêt qui sont allés se promener le temps d'un après-midi ensoleillé.

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Lapins, martres, chevreuils, pies corbeaux... la liste est longue.

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Et parfois un petit pressé ou du moins, inattentioné laisse de temps à autre un touffe de son pelage sur les fils barbelés.

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Et dans tout ce blanc, le vert du gui tranche, tel les feuilles d'un arbre en fin de printemps.

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Voilà de quoi orner la maison et de se rappeler le nouvel an. Pas de panique quand à la dangerosité de la plante, seul les baies sont poison, les feuilles quand à elles peuvent, après préparation, servir d'infusion.

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Et voilà un beau bouquet en attendant les fleurs printanières.

28 février 2013

Sortie en forêt 16.

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Ha la neige peine à partir, surtout sur les hauteurs. Petit tour par la forêt pour découvrir une nature toute endormie mais avant, petit passage par le lac de Saint Sixte (que l'on retrouve ici) et qui de par le froid et entièrement gelé.

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Alors que les iris d'eau et les joncs peines à sortir de la glace, de petits malins ont profité de la solide épaisseur de la glace pour faire quelques pas sur l'eau gelée (à savoir qu'il y a sous leur pied la taille de la tour Eiffel avant d'atteindre le fond du plan d'eau).

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Et si le gel n'a pas été très clément ces derniers temps, les mousses et les lichens des abords du lac, que ça soit sur les vieux rochers immergés ou sur la cabane de l'ancien abri à bateaux s'en sortent plutôt bien.

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Hé surprise, là où la neige semble être partie, les premières fleurs apparaissent. Parmi les petites véroniques et le lierre, les violettes du chien s'en donnent à coeur joie bien qu'elles baissent un peu la tête.

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Changement de décor avec cette petite vue de Miribel-les-échelles (on y étais cet été ici). Le chemin mène dans le coeur de la forêt du col de la Croix des mille martyrs (bien que nommé ici "juste" col des mille ou col des mille martyrs).

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Le sol est de sorti et flitre entre les branches qui d'ici et de là laissent tomber, sous la montée de la chaleur et des rayons, de larges paquets de neige qui tombent en pluie fine.

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Pas un bruit en cet après midi, pas un piaillement, pas un crissement de patte, la forêt et étrangement calme, pour la plus grande joie de l'esprit et du coeur.

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Mais les animaux, du moins leur traces de vies restent bien présente, comme avec ce terrier qui ne semble pas avoir été visité ou du moins, avoir connu d'activité depuis les dernières neiges. Cela se voit à l'abscence des traces à son entrée.

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Sur le fond blanc de la forêt, les troncs et leur fantaisie se révèlent. A gauche il s'agit de l'écorce rosée et couverte par endroit de lichen d'un bouleau blanc. A droite, d'étranges champignons, à la limite du lichen, ce sont installés sur un tout jeune hêtre. 

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Et puis parfois la neige permet aux éléments tombés du ciel de perdurer. Une plume de tourterelle (des bois?) ou la feuille d'un jeune lierre deviennent pour un temps, le sujet d'une composition.

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Le gui du pin lui aussi, sous le poids de la neige et parfois du vent fini à terre. Ce gui là fait de jolies petites fleurs jaunes à la belle saison.

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Pendant l'hiver, les végétaux ont la vie dur. A gauche les fruits des rosiers sauvages ont passé, ils sont tout rabougris et ont perdu leur éclatante couleur rouge mais pas de panique, comme on peut le voir à droite, les charmes commencent déjà à bourgeonner, apportant la belle saison.

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En longeant le chemin forestier, nous voilà immergé dans les grands champs et les maisons de bords de lisière où dans la neige, on peut lire le passage des animaux sauvages.

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Il est passé par ici, il repassera par là! Mais qui, mais qui?

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Le blaireau bien sûr, qui le pauvre, a laissé une large touffe de poils sur le barbelé. Peut être a-t-il été dérangé par les joyeux bambins venus profiter de la pente raide avec leurs luges.

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Mais dans la forêt la neige reste bien souvent immaculée, dérangée ça et là par le passage de quelques animaux dont les traces de pâtes ne sont plus identifiables, faute à la fonte et au retour bienheureux de la chaleur (enfin, retour très timide quand même diront nous).

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La joie de voir un ciel bleu, si rare en ce moment et si appréciable. Seul ombre au tableau, un ciel dégagé en hiver est synonyme de froid. On ne peut pas tout avoir.

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Bref, la forêt est bien agréable à pratiquer, quand on est équipée, et garde un côté fantastique où il est facile de s'imaginer un monde étrange, comme à droite, avec ces grandes branches d'un pin mort qui évoquent la carcasse d'un cétacé échoué en plein bois ... oui je sais, je m'égards.

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Une dernière fantaisie, autre celle qu'est la hauteur de neige qui perdure au sommet du col, cette excroissance du bois, sorte de cancer de l'arbre, très recherché par les menuisiers pour exercer le délicat art qu'est celui de la marqueterie.

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Et pour vous quitter, une petite photo du même lieu au début de l'été.... ça laisse rêveur.

 

11 février 2013

Nos bons vieux cabinets de curiosités.

Il était temps, à mon goût, d'aboerder dans cette catégorie "Naturalisme et exposition", les cabinets de curiosité. C'est dans cette antre que le curieux, l'apprentit naturaliste ou le collectionneur va exposer ses trèsors et ses découvertes. Bien qu'ayant en partie étudié cette curiosité, je n'ai pas vraiment les mots pour bien le définir. Heureusement, le site http://pages.infinit.net/cabinet/index.html est là pour nous expliquer l'histoire et l'évolution de nos cabinets de curiosités. Ce texte provient donc de site web, à la date du 11 février 2013. (Sous chaque photo vous trouverez le lien de la source).

 

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(http://charlottemartyr.wordpress.com/2010/01/14/cabinet-de-curiosite/)

Les cabinets de curiosités désignent au XVIe et XVIIe siècles des lieux dans lesquels on collectionne et présente une multitude d'objet rares ou étranges représentant les trois règnes: le monde animal, végétal et minéral, en plus de réalisations humaines.

Avec le développement des explorations et la découverte de nouvelles terres au XVIe siècle, plusieurs princes, savants et amateurs de cette époque se mettent à collectionner les curiosités en provenance des nouveaux mondes. On définit en général le cabinet de curiosités comme un microcosme ou résumé du monde où prennent place des objets de la terre, des mers et des airs (minéral, végétal et animal), à côté des productions de l'homme.

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(http://bleudecobalt.typepad.com/bleudecobalt/2010/01/fugit-tempus-.html)

L'objectif des curieux n'est pas d'accumuler ou de répertorier la totalité des objets de la nature et des productions humaines comme le tenteront les encyclopédistes au XVIIIe siècle, mais plutôt de pénétrer les secrets intimes de la Nature par ce qu'elle propose de plus fantastique. En collectionnant les objets les plus bizarres qui l'entourent, le curieux a la sensation de pouvoir saisir, de surprendre le processus de Création du monde.

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(http://mementomori-lille.typepad.com/)

Le lieu, la pièce
Il importe de distinguer entre le cabinet comme lieu physique et le cabinet comme meuble. À l’époque il n’y a que des musées privés : les cabinets. En général, on peut les visiter assez facilement avec une lettre d’introduction, mis à part quelques exceptions comme le cabinet de Rodolphe II qui était tenu assez secret. On peut établir une distinction entre les grands cabinets princiers et des grandes familles comme ceux de Rodolphe II, de Mazarin, de Gaston d’Orléans et ceux des amateurs moins fortunés, les érudits par exemple: Peiresc, Ole Worm (médecin suédois).

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(http://mementomori-lille.typepad.com/)

 

Le meuble
Le cabinet est le meuble caractéristique du curieux. Souvent, le meuble lui-même se transforme en précieux objet de collection : on en retrouve en ébène, incrusté d’écailles ou de pierres dures, parfois peint par des artistes de renom.

Plusieurs auteurs établissent une distinction entre les cabinets du Nord et ceux du Sud. Selon Antoine Schnapper, cette opposition serait trop fortement exagérée. On identifie souvent les cabinets allemands et leurs collectionneurs par exemple à un goût plus poussé pour le bizarre et les éléments les plus spectaculaires. Cette croyance serait liée au fait que l'on associe les collectionneurs du Nord aux princes fastueux, relativement peu cultivés, et essentiellement sensibles à l'aspect esthétique ou insolite des objets. À l'opposé, les collectionneurs du Sud sont perçus comme des humanistes, possédant une culture plus scientifique et une connaissance de l'Antiquité.

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(http://www.humptydumptyhouse.fr/archives/2011/11/15/22685553.html)

Toutefois, lorsque l'on examine les cabinets italiens de Calceolari, Cospi, Settala ou Moscardo on découvre qu'ils sont tout aussi remplis de bizarreries que ceux du Nord. Un autre exemple atténuant les différences entre le Nord et le Sud est le cabinet du père Athanase Kircher. Originaire du Nord, Kircher s'installe à Rome au XVIIe siècle et rassemble au Collegio Romano un cabinet célèbre dans toute l'Europe. Au XVe siècle cette distinction entre le Nord et le Sud est pertinente mais s'estompe au XVIIe siècle.

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(http://mci.blogs.marieclaireidees.com/archive/2009/02/index.html)

Néanmoins, on remarque certaines disparités entre le Sud et le Nord relativement au contenu antique des collections. Les cabinets italiens et français sont mieux approvisionnés en antiquités romaines que le Nord pour des raisons de proximité. On y retrouve un grand nombre de médailles, pierres gravées, statuettes, vases et objets de culte. Dans le Sud de la France, de nombreuses trouvailles archéologiques alimentent les cabinets provenant en partie des relations commerciales avec l'Égypte.

Dans son livre « Collectionneurs, amateurs et curieux », Krzysztof Pomian définit la collection de la façon suivante:

«Une collection ne se définit pas par son contenu. Sa première caractéristique est de rassembler des objets naturels ou artificiels qui sont extraits du circuit d'activités utilitaires et économiques».

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(http://blog.julien-salaud.info/index.php/post/2012/05/25/Bazar-bizarre...-Ou-le-Cabinet-de-curiosit%C3%A9s-de-GuyLux(e),-aux-ateliers-C.M.H,-Bordeaux,-du-25-mai-au-2-juin-2012)

Pomian utilise le terme «sémiophore» pour désigner les objets formant une collection. Il s'agit d'un néologisme qu'il a créé pour tenter de déterminer ce qu'ont en commun à la fois des tableaux, des monnaies, des coquillages, bref tous les éléments constituant une collection. Il s'agit d'objets porteurs d'une signification et détournés de leur fonction utilitaire initiale. L'utilisation de ce nouveau terme est importante pour bien cerner ce que contiennent les cabinets de curiosités et ne pas réduire les objets de ces collections seulement qu'aux oeuvres d'art tel que l'ont fait les compilateurs d'inventaires après décès des XVIIIe et XIXe siècles.

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(https://dominiquedecoratrice.wordpress.com/2012/06/12/mon-petit-cabinet-de-curiosite/)

Ce n'est que récemment que l'on a pu estimer plus exactement le contenu et la valeur des collections. Les études plus anciennes sur les cabinets de curiosités portaient essentiellement sur les oeuvres d'art et rejetaient délibérément un grand nombre d'objets considérés au XIXe siècle comme dépourvus d'intérêt. Pourtant, la majorité des cabinets aux XVIe et XVIIe siècles sont constitués d'objets composites et rarement uniquement d'oeuvres d'art.

Par exemple, Eugène Müntz publia en 1888 les inventaires des Médicis au XVe siècle et écarta tous les objets qui n'avaient pas un rapport direct avec l'art. Müntz commente cet inventaire et critique l'évaluation monétaire du contenu de cette collection. 
Qu'une corne de licorne ait été payée 6000 florins alors qu'une Adoration des Mages de Fra Angelico seulement 100 florins ou un Van Eyck uniquement 30 florins constituent une aberration pour Müntz.

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(https://dominiquedecoratrice.wordpress.com/2012/06/12/mon-petit-cabinet-de-curiosite/)

La disparition des cabinets de curiosités aux XVIIIe et XIXesiècles et la relocalisation des objets considérés les plus intéressants dans des musées d'art et d'histoire naturelle ont également contribué à occulter toute une partie des collections des Wunderkammern. En ce sens, la définition de Pomian constitue une tentative de réhabilitation du contenu global des cabinets.

Les cabinets apparaissent à une époque où la science ne se préoccupe pas encore des séries et des lois naturelles mais de l'accidentel. Les curieux ont l'impression de pouvoir saisir l'infinie richesse du monde dans ses produits les plus bizarres. On s'intéresse aux points de passage entre un règne et un autre.

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(http://www.paperblog.fr/5951210/un-cabinet-de-curiosites-insense/)

L'ambiguïté entourant l'origine des fossiles et du corail par exemple éveille la curiosité. On s'interroge sur leur nature, s'ils sont d'origine végétale ou minérale. Ces objets semblent être dans une phase intermédiaire entre deux états et la confusion qui règne à leur sujet provoque l'intérêt. On espère surprendre les secrets de la création dans ces phénomènes transitoires. Toute chose répondant à ces critères sera donc avidement recherchée.

Certains de ces objets bénéficient d'un prestige supplémentaire lorsque les auteurs antiques les mentionnent: Aristote, Pline, Théophraste, Dioscoride, etc. Ils deviennent encore plus prisés si ces auteurs rapportent quelque stupéfiante vertu magique à leur propos: mentionnons par exemple, le rémora, petit poisson qui aurait la capacité d'arrêter un navire dans sa course en se collant à lui.

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(http://www.paperblog.fr/5951210/un-cabinet-de-curiosites-insense/)

On s'intéresse également aux objets qui viennent de loin dans le temps ou dans l'espace: objets antiques, papier de Chine, momies d'Égypte, chaussures indiennes, etc.

Les collections des XVIe et XVIIe siècles sont organisées selon deux grands axes: les naturalia ou choses de la nature et les artificialia ou objets créés par l'homme. À partir de la Renaissance, deux nouvelles catégories d'objets viennent compléter les collections d'amateurs et élargir le champ temporel et spatial des sémiophores: les antiquités et les objets exotiques ou exotica rapportés massivement par les voyageurs et les marins.

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(http://www.jolierue.fr/blog/tuto/diy-tuto-mon-cabinet-de-curiosites-fait-maison/)

19 janvier 2013

L'aubépine, pour lutter contre le stress.

L'aubépine a mille et unes vertus. Outre le fait qu'elle soit cardiotonique, qu'elle joue un rôle dans la perte de poids et celle du mauvais cholestérol et qu'elle soit un aphrodisiaque naturel, elle est un bon anti-stress, du fait de ses effets sur le corps.

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Infusion calmante d'aubépine:

- une boule à thé.

- 15gr d'aubépine sèche (feuilles, écorces, ramifications, fleurs et/ou bourgeons).

- une cuillère de miel.

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Ici on procéde comme avec un sachet de thé ou d'infusion classique: dans la boule à thé ont place l'aubépine sèche que l'on place dans une tasse puis, on verse l'eau bouillante sur la plante et on laisse infuser 10 à 15 minutes. On retire la boule et on ajoute une cuillère de miel pour ses effets adoucissants. En boire deux à trois souches par jour.

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Attention, il est déconseillé d'en consommer pour les personnes étant sensibe du coeur.

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