Magie de la truffe isèroise.
En Isère, nous aussi nous possédons le rare diamant noir qu'est la truffe.
Les photos qui illustrent l'article sont celle de la récolte 2012.
Cinq espèces sont référencées, à savoir la tuber melanosporum, la brumale, la mésentérique, la truffe de Bourgogne et la tuber aestivum, celle que nous ramassons de par chez nous.
La tuber aestivum , truffe blanche d'étéou truffe de Saint-Jean est une variété sauvage de truffe non cultivée qui a un léger goût de noisette et de champignon forestier. C'est elle qui est utilisée dans l'agro-alimentaire généralisé car elle est peut onéreuse (jusqu'à 70 euros les 100 grammes ce qui reste honorable).
La truffe aestivum comme toutes les espèces de truffes, pousse sous terre. Il est néanmoins fréquent dans croiser à la surface car ce drôle de champignon vit en symbiose avec les noisetiers, les frênes ou les chênesdans les sols calcaires. A l'aide de ses filaments, le mycélium qui compose le corps sous terrain du champignon (et qui peut être immense) échange avec les racines le l'arbres des nutriments, de l'H20, de l'azote et du carbone. C'est un procédé de bon voisinage.
Parfois, c'est en s'attardant sur un tout petit détail qu'elles peuvent nous apparaître, comme ici où une truffe tente de se faire discrète en arrière plan.
Attention à ne pas confondre tuber aestivum avec tuber uncinatum, la truffe de bourgogne, car bien semblables d'apparence avec leur peau couverte de petites verrues noires géométriques, la deuxième à un parfum plus prononcé et une chair plus foncée contrairement à l'aestivum qui elle est blanche striées de marron à l'intérieur puis devient brune une fois coupée et exposée à l'air libre.
Malheur à la truffe oubliée par le ramasseur et repérée par la mouche à truffe, qui volant en zigzag et attirée par la délicieuse odeur du champignon pourrissant et se pose sur celle-ci pour y pondre ses oeufs. Les larves, dodues et blanches, vont s'y développer bien au chaud, entourées de leur garde-manger. Puis à leur tour, quand le bon temps viendra, elles s'envoleront à leur tour pour perpétuer l'espèce. Pour le chasseur de truffe n'ayant ni chien, ni cochon truffier, c'est un bon indicateur de la présence de truffe ou non.
La récolte se fait de début mai quand la pluie a été abondante ou en juin, jusqu'à la mi-septembre si l'humidité et le soleil se sont alternés. Les spécimens apparents sont souvent plus petits et plus coriaces car le soleil les assèche vite. Cette espèce de truffe est généralement petite mais certains spécimens peuvent faire les 3/4 d'un point humain.
Pendant la récolte, il faut bien prendre garde à ne pas piocher partout au risque de blesser le délicat mycélium de la truffe ni les racines de l'arbre ôte dans les quelles elles aiment se faufiler, car elles restent des champignons rares, parfois en fois voie de disparition dans les régions où elles sont très recherchées. La Suisse a à ce titre classée la truffe comme espèce menacée et a interdit la récolte sur tout son territoire. Les amateurs de champignons et les promeneurs du dimanches s'exposent à une très lourde amande s'ils sont prit la main dans le sac.
Bref, la neige prépare l'humus et les racines à la prochaine fructification de nos tendres truffes mais aussi morilles qui bien souvent, partage le même biotope. Espérons que la récolte soit bonne pour l'année à venir. fo
Le jardin aux couleurs de l'automne.
Enfin la jardin ressemble à un jardin d'automne.Oublié la neige et le froid polaire, place aux feuilles mortes, au parfum de l'humuse et aux rayons rasants du soleil.
C'est aussi le moment où on reçoit chez soi, d'ici peu les fêtes de fins d'années et les grands rassemblement de famille auront lieux.
Bouquet de fleurs passées, quelques brins de berces séchés dans la grange, deux ou trois autres de monnaie des papes, un grand pot de fer ...
...et le tour est joué.
Il ne reste plus grand chose des feuilles de la vigne vierge de la façade, mais c'est fruit sont à point pour les oiseaux qui en rafolent.
Les feuilles commencent doucement à tout recouvrir, comme la neige l'a fait précédemment.
Et puis au milieu de tout ça, ils y a les chats.
Espiègles et malins, ils sont les premiers pour les espiègleries.
Par contre pour redescendre, c'est autre chose!
Qui l'aurait cru, il reste de nombreuses fleurs. La lamier tacheté est fidèle au poste.
Seigneur pissenlit fait même une poussée timide. C'est un symbole de vie, de connaissance, de surprise, de naissance et de joie. Voilà de quoi égayer la saison.
Ce lichen jaune moutarde sur l'honorable noyer du jardin résulte, comme pour tout les lichens, du mariage heureux d'un champignon et d'une algue. C'est union peut donner une grande palette de couleurs et de formes.
Avec le redoux, les étourneaux sont venus s'intaller pour quelques temps près du jardin pour profiter des dernières baies, noix et noisettes.
Gerbe d'or n'est décidément pas prête à laisser s'envoler ses chatons (graines retenues par des toupets de duvet), voilà près d'un moi qu'elle demeure sous cette état de coton.
Toujours sur le vieux noyer, une percée dans son tronc (à gauche) laisse s'échapper sa sève, odorante, peut collante et brune. A droite une autre espèce de lichen a prit place sur le tronc. Les lichens sont de bon indicateurs de la pureté de l'air, en effet ils supportent très mal la pollution.
Mais il faut bien avouer que la plupart des plantes sont en graines.
Près et dans le potager, le constat est mitigée, l'arbre à papillon (1) et les framboises (2) sont passées. A contrario, le viburnum (3) et le photinia (4) sont en bourgeon et s'aprètent même à fleurir.
Les feuilles son tombées, la pelouse en est couverte, la terrasse et les marches aussi.
Elles finiront comme leurs consoeurs sur le tas à composte.
Il est parfois difficile de différencier les divers plantes officinales de nos campagnes, surtout quand elles ne sont pas en fleurs.
1:l'épiaire des bois, appelée ortie puante, se reconnaît à la forme de ses feuilles lancéolées proches de l'ortie (mais moins découpées) qui elles ne possèdent pas de poils urticants. Lorsqu'on les froissent, elles dégagent une odeur désagréable qui au bout de quelques minute devient proche de celle du cèpe.
2:l'ortie est facilement identifiable, elle est urticantes en raison de ses poils crochetés qui se trouvent sur la face exposée des ses feuilles très découpées et allongées. La tige elle aussi a ces propriétés. Roulées sur elles mêmes, dans le sens contraire des poils, les feuilles peuvent être croquées crues sous les molaires sont être irritantes. Elles ont un goût d'épinard.
3:la menthe peut être confondue avec la mélisse officinale, cependant, ses feuilles sont légèrement moins découpées, elles sont plus alternes et surtout quand elles sont frottées, elles ont l'odeur caractéristique de la menthe.
4:la mélisse officinale, appelée citronnelle, à des feuilles plus grossièrement nervurées que la menthe et légèrement plus découpées, qui jaunissent plus facilement en leur extrémité. Lorsque l'on froisse les feuilles, elles dégagent une odeur de citron et de poivre dont les moustiques ont horreur.
Deux autres herbacées sauvage du jardin, qui au printemps et au début de l'été donne de jolies fleurs roses, le géranium petit Robert à gauche, et le lierre terrestre à droite qui est un bon comestible souvent jugé comme une mauvaise herbe.
Et le lierre rampant revient incessamment se glisser dans les fentes des piquets de bois de la clôture.
L'activité mycologique est un peu au rabais ces temps -ci, néanmoins ont peut admirer encore de très beaux champignons comme ces russules de Sardoine, au pied rose vif, aux lamelles blanc-crème et au chapeau violet. Une explosion de couleur.
Les choux sont à terme est déjà sont-ils victimes des potages et autres gratins.
Bref, la terre n'est pas encoreen sommeil, animaux et végétaux 'nont pas dit leur derniers mots encore.
Les insectes quoi que discrets sont visibles, que ça soit par leur sillons dans le bois comme à gauche, ou leurs sorties occasionnelles comme à droite avec ce jeune grillon sortie depuis peu de son oeuf qui ira se terrer pendant les froid de l'hiver avant de profiter des bons verres de terre (sa nourriture préférée) au printemps.
Et puis il y a dame chat, qui aimerait bien se régaler d'un petit étourneaux qui fait le guet parmi les feuilles mortes.
Autre champignon à la fête, le coprin chevelu, appréciés des amateurs de champignons pour la finesse de sa chair.
Ces trois spécimens sont à point, ils sont jeunes, fermes et leurs chair et lamelles sont d'un blanc immaculé.Ils sont poussés si vite qu'ils ont gardé un chapeau de terre.
Avec le froid les mouches et les larves n'agressent plus les champignons qui sont donc peu véreux, c'est le moment d'en profiter!
Il y a également les tramètes versicoles, qui elles ne sont pas comestibles à part si vous aimez manger du bois.
Cette semaine elles ont encore changées de couleurs, du marron elles sont passées par le bleu, le vert, le rouge, le blanc, mais néanmoins, elles restent fidèlement accrochées à leur souche de pommier.
Les roses essayent une timide poussées, contrairement à la lavande qui a bien compris que le temps des fleurs pour elle, c'est fini.
Désormais il ne reste plus qu'à couper les branches mortes, charrier les feuilles tombée et à attendre l'hiver.
Après la neige, les fleurs.
Merci à ma petite mère pour m'avoir prêté son appareil photo, le men étant légèrement récalcitrant.
La neige est partie, le soleil est revenu bien que le soleil reste gris et froid.
Soucis et asters ont déployé leurs jolis pétales même si ils se font rares.
Les roses d'hiver et notre "arbre à Mimi" nous donnent de belles couleurs.
Il ne reste pas grand chose dans le potager, mais les choux ont bien grossi.
Les fleurs sauvages s'en donnent à coeur-joie.
L'aigremoine à gauche est tout sec et lasse s'accrocher sur les poils des animaux ses graines touffues et crochetées. A droite le lierre, plante médicinale à ses heures, reste bien vert.
Les baies d'églantier sont bonnes à ramasser , les premières gelées sont passées et certaines d'entre elles ont commencé à passer.
Pour les consommer, il faut les couper en deux, vider les graines, le "gratte-cul" qui sert à la confection du poil à gratter, retirer la peau puis les bouillir avec leur volume en sucre. Plus d'infos sur cette page: les bienfaits de l'églantier.
A ne pas confondre avec les baies d'églantier, celles de la liane. Le froid les a tout rabougri.
Les grands corbeaux sont redescendus des montagnes pour une altitude où le temps et plus clément et la nature plus facile à trouver.
Il est temps de récolter certaines plantes pour leurs propriétés, comme la ronce à gauche pour son bois ou la chélidoine à droite pour son suc.
Le scarabée commun est ressorti de sa tanière en quête de nourriture.
La pluie et la neige ont dévalé cette vieille coquille d'escargot.
Il existe une quinzaine d'espèces de bouillons-blancs tous aux propriétés semblables. Bien que la plus part des plants soient en graines, certaines fleurissent encore, comme à droite où ce spécimen à des petites pétales jaunes et un coeur rose vif. Pour plus d'informations: les bienfaits du bouillons-blancs.
D'autres fleurs sauvages, dont le lamier tacheté, une autre plante médicinale de nos contrée.
Les bienfaits du lamier tacheté.
Les noyers sont des arbres très recherchés pour leur bois en ébénisterie ou pour leur production de noix. Ils ont la réputation d'être mauvais, cela vient de leur ombre dense qui peut vite refroidir la peau si on demeure trop longtemps sous celle-ci et provoquer un choc thermique quand on retourne au soleil. Le nom noix vient du fait que ces arbres sont gourmands en eau.
L'ascocoryne sarcoïde (drôle de nom) existe sous une forme sexuée ou asexuée.
Ces champignons sont gélatineux et d'un joli violine. Ils peuvent parfois atteindre 3 cm et former de grandes colonnies. Il n'est pas courant de les croiser.
Ils sont non comestibles mais fort appréciable pour la vue.
A gauche les léoties lubriques sont de jolies champignons non comestibles car ils contiennent de la gyromitre. Sa couleur va du jeune orangé au vert olive. Ils sont gélatineux. A droite un nouvel inconnu.
Les tramètes versicoles ont prit des couleurs mais ont tenu bon face au froid et à la neige.
Et en bonus un petit marasme des Oréades, un excellent comestible.
Les oiseaux regorgent d'ernégie, le nid des pics-épeiches a été rembourré de poils, de pailles et de crins, et au sol et sur les souches se trouve une multitude de coques de noisettes et de noix.
Drame dans le sousbois du parc, une tourterelle est passée sous la dent du chat.
Celui-ci a été éfficace, ni os, ni chaire, il ne reste que les plumes.
La gerbe d'or c'est mise en sommeil est à complètement séchée. Bientôt les chatons s'envoleront.
Autres gammes de couleurs, des fleurs sauvages tout en blanc et en jaune.
A gauche une paquerette, à droite un plant d'onagre à grandes fleurs.
L'ambroisie américaine est complétement séche, elle prend des teintes pourpres, dorées, jaunes, oranges, beiges et même argentées.
Petite arbre deviendra grand, comme ce chêne à droite qui dans de nombreuses années prendra la taille de ce noyer à gauche.
Le figuier (à gauche) n'a pas eu le temps de donner ses fruits, il se prépare à végéter. L'arbre boule de neige (à droite) passe progressivement du vert au rouge ocre.
Le sol se pare de feuilles brunies.
Le buis centenaire a fini de fleurir, les bourgeons se préparent mais ne s'ouvriront qu'au printemps.
La terre se met en repos, les intempéries ont mis par endroits les bubilles à jour, ce sont des reserves du ficaire, que l'on retrouve ici: les bienfaits du ficaire.
L'herbe est rasse, les vaches ont mangé les derniers brins juteux.
Encore quelques fleurs du jardin encore.
Le lierre terrestre (à gauche) et les orties (à droite) ont colonisé le terrain, au printemps il faudra retourner la terre pour s'en débarrasser.
Maître ver de terre laisse les traces de son passage.
Drôle de couleurs que prend la vigne vierge, coupées dans leur processus de dépigmentation, elles tombent avant de devenir complètement rouges.
Certaines feuilles arrivent cependant à maturité.
Sur certains des pends de la maison, les feuilles sont devenues complètement jaunes et sèches.
Les feuilles prennent ainsi des motifs ravissants...
... et se mêlent aux couleurs du pot.
La mangeoire à oiseaux sera bientôt pleine.
Les courgettes rondes qui s'étaient muent en courge pour halloween pourrissent et font le bonheur de cet escargot.
Il y a bien d'autres nouveautés dans le jardin.
Les géraniums ont été mis à l'abris et les noix en filets.
Bientôt la nuit se ferra plus présente et c'est à la lumière du feu que les journées d'automne et d'hiver se passeront.
Douceur d'un été indien.
Chaleur et douceur sont au rendez-vous ce week end. Le jardin en profite pour s'épanouir.
Lavandes, salades, choux, blettes ne demandes qu'a être que cueillis.
Les lactaires délicieux sont apparus en grand nombre bien que certains soient véreux.
Parfois, d'étranges spécimens apparaissent. Ceux-ci se sont jumelés pour ne faire qu'un.
Les russules de Sardoine sont aussi là.
Il reste quelques plantes bonnes à ramasser, comme la ciboulette sauvage à gauche ou les jeunes orties à droite.
Et dans l'herbe du champs, de délicieux champignons.
Les coulemelles, doux champignons élancés au goût de noisette.
Les tramètes versicoles on prise une multitude de couleurs.
Et les champignons prennent d'étranges formes.
Et les fleurs sauvagessont encore là.
Sortie en forêt 13.
A quelques lieux de Grenoble, la forêt. S'échapper pendant 3h du monde civilisé est à porté de main.
Nous voilà donc dans les bois des Vaillants. Le départ de cette balade ce trouve dans le parc de Seyssinet, à 500 mètre de la rame de tram C (station Hôtel de ville).
Les premiers pas se font dans un fort dénivelé, sur un chemin peu étroit où on peu facilement croiser des vttistes. Prudence.
C'est une partie du parcours très belle, la végéation est à semi-sauvage et rocailleuse.
Le fragon, appelé petit houx, est un arbuste qui atteint au maximum 80 cm qui est rare dans l'est de la France. Pourtant il est très abondant à Grenoble. Les rameaux munis de baies rouges se conservent longtemps dans un vase. C'es une plantes médicinale qui soigne les inflammations, les varices et le rétrécissement des vaisseaux sanguins. Les jeunes pousses sont comestibles.
Il y a beaucoup de plantes à observer comme cette espèce de lamiaceae violette à gauche ou cette laitue sauvage et comestible à droite.
Le troène commun est un arbuste médicinale qui servait autrefois à la vannerie. On le trouve à l'éat naturel mais aussi dans nos jardin où il fait de belles haies. Ses baies servent à la fabriquer une encre violette et une teinture jaune. Attention, toutes les parties fraîches sont toxiques.
Le polypode commun est une fougère qui se plaît beaucoup dans les bois clairs, sur les rochers, entre les bois pourrissants.
Ici ces trois conditions sont réunies, ce qui explique la présence des immenses colonies de cette fougère un peu partout.
La capillaire est une fougère qui pousse en touffe. Elle aime se trouver entre les rochers, dans les talus ou les murets. Elle peut vivre très longtemps.
Voilà un joli scarabée funèbre. Son nom vient du fait qu'il est entièrement noir, vit dans les lieux sombre et insalubre, qu'il est vecteur de moisissures et possède un liquide toxique qu'il a la capacité de projeter. Celui peut être dangereux si il est ingéré par un animal. Autrefois, on racontait que cracher sur un scarabée le faisait donner une goutte de sang avant de mourir.
Les sédums, autres plantes échappées des jardins ont fini de fleurir. C'est une famille de plante grasse qui regroupe plus de 400 variétés.
Une autre variété de sédum aux feuilles blanches.
Après quelques efforts, on arrive au dessus de la ville, avec un beau panorama.
Mais il faut encore emprunter le chemin escarpée pour avoir une vue complète.
On entend la clameur de la ville. Une belle vue, qui montre bien comment Grenoble est enclavé dans la vallée.
Bien que a ville soit présente, l'endroit reste sauvage, où les lézards communs et les oiseaux s'en donnent à coeur-joie.
D'autres variétés d'arbrisseaux que je croise pour la première fois sont visibles.
Le fusain d'Europe, bonnet d'Evêque pour les intimes, est un arbustreaux feuilles vertes qui virent au rouge pourpre à la fin de l'automne. Ses fruits sont des capsules à 4 lobres d'un beau rose indien qui s'ouvre pour laisser apapraître 2 à 4 baies oranges dorées qui sont toxiques et font le bonheur des oiseaux. C'est cette arbre qui une fois carbonisé donne du fusain. Il est aussi recherché pour la marqueterie.
Mes premiers champignons, de petits polypores blancs.
Un oiseau est passé à la casserole, est au vu des plumes, certainement un vieu corbeau.
Quelques champignons sympathiques, comme ce qui semble être à droite un russule rose, qui est un pière comestible.
Le chemin devient un peu plus calme, ouf pour les jambes.
Quelques mycènes inconnus.
Ceux-ci ne tarderons pas à être identifier.
Direction la Tour sansVenin.
Les hygrophobes perroquets sont des champignons étonnants.
Ils peuvent être teintés de vert, de jaune, de rouge d'où leur nom de perroquet car ils rappellent le plumage de ces oiseaux.
La fleur de tan cendrée n'est pas bien ragoûtante. Ne vous fiez pas à son nom, c'est bien un champignon. Il se développe sous forme d'une mousse blanche sur les herbes et le bois mort. Il n'est pas comestible.
Les lianes donnent de beaux fruits rouges.
Il y a bien des fleurs dans le bois, comme ce mélampyre des bois à gauche ou ces fleurs jaunes à droite.
Une jeune liane.
Pas facile d'identifier les plantes sans leurs fleurs, je peux seulement les rapprocher de leur famille comme avec cette palnte de la famille des euphorbes à droite.
Le nèflier sauvage est un fruit oublier, parfois nommé cul de singe.
"D'abord en extraire la pulpe, travail difficile. Je les fais cuire avec un peu d'eau, puis les écrase, les presse et filtre pour en recueillir la chair et éliminer les pépins, qui ne doivent pas être consommés."--> pour en savoir plus c'est ici.
Quelques jolis fruits rouges.
L'inocybe fastigié est un champignon fort toxique.
Un vieux russule, rougé jusqu'à la moelle ou du moins jusqu'au lamelles, ce qui empêche toute identification.
Une colonie de petits champignons jaunes, plus proche certainement des tremellas que des polypores.
A gauche de nouveaux inconnus, à droite une vesse de loup perlée qui est un piètre comestible apprécié des limaces.
Quelques euphorbes.
Et on continu sur un chamin forestier bien plus large mais un peu boueux.
Deux petits entolomes livides, qui sont vénéneux.
Quelques jolis escargots mangés pat les oiseaux.
Ceux-ci sont particulièrement travaillés.
Un drôle de champignon en forme de fleur. Un beau bouquet en vu.
La promenade mène dans une petite clairière. Quelques plantes médicinales s'y trouve comme la carotte sauvage à gauche ou l'aigremoine à droite.
Une plume échouée.
Certaines fleurs sont passées, à gauche de la bardane, à droite des chardons.
Un ombrilifère inconnu au bataillon.
Un petit coin bien sympathique.
Autres plantes médicinales, le lamier blanche à gauche (que l'on retrouve ici) et le millepertuis, à droite.
A droite de l'ambroisie, qui trop envahissante peut par son pollen provoquer des crises d'asme. A droite les traces d'un feu, l'endroit doit être bien fréquenté les soirs d'été.
Le long des chemins, quelques chênes tortueux poussent.
Pause face au paysage, sous les arbres.
Drôle de champignon semblable au recherché mousseron de Saint Georges qui pousse au printemps. Ici il s'agit du tricholome colombette, un bon comestible. Il ne faut pas le confondre avec le tricholome blanc, un non comestible.
Il ne faut pas le confondre avec le tricholome blanc, un non comestible.
Étranges champignons que ceux ci, mesurant une douzaine de centimètres.
Il ressemble à une vachote mais le chapeau est enroulé sur les bord, il ne dégage pas de lait, son pied et ses lamelles ne sont pas fusionnés et ces dernières sont blanches.
Et que dire de ceux ci, immenses et cachés danse le lierre?
Une vraie invasion mais impossible de leur donner un nom, du moins pour le moment.
Leur pied et leur lamelles serrées sont liées, le chapeau est légèrement creusé et claire.
Ce n'est plus un secret, voilà le clitocybe maxima ou clitocybe très grand. C'est un comestible médiocre. Merci à l'équipe du club des cèpes, ils m'ont été d'une aide précieuse. Vous pouvez les retrouver ici: http://leclubdescepes.xooit.fr/portal.php
Je ne suis pas la seule à avoir empruntée le chemin, les oiseaux ainsi que maître renard ont fait de même.
Nouvelle ouverture sur le paysage, nouvelle clameur de la ville.
Une bulbe reptans, une jolie plantes aux petites fleurs bleues de la même famille que la menthe, la sauge et les lamiers.
Grenoble est une ville ce situant dans une cuvette, entourée des pré-Alpes et traversée par la rivière Isère.
Au bord de la falaise, aperçu de la commune de Fontaine, commune annexe de Grenoble.
Vue globale sur la ville.
Bien que le secteur soit très escarpé, il y a une sécurité qui empêche les glissades.
Je l'ai d'abords prit pour un cèpes et puis non surprise, voilà un sympathique champignon.
Je ne l'ai pas encore identifier, on dirait une sorte de tricholome ou de cortinaire.
Quelques petits mycènes inconnus cachés dans les feuilles.
De même, avec à droite un russule bien rongé.
Le mycène à pied ferme n'est pas jugé comme comestible en raison de sa petite taille.
Drôles de champignons, tout gluants, chacun à un stade différent de la pousse.
Deux petits bolets passés et complètement délavés par le temps ce qui empêche de les reconnaître.
Plantes du sous bois, surement de la famille des crêtes de coq.
L'armillaire à pied clavé quand il est jeune comme ici peu se confondre avec l'armillaire bulbeuse. C'est un mauvais comestible car son goût est désagréable. A rejeter.
D'autres petits champignons inconnus, du moins pour le moment.
Du lichen blanc, chose que je n'avaisjamais vu.
Quelquesfleurs du sous bois que l'on trouve dans leschamps comme la vergerette à gauche ou cette grande plante qui fait des chatons e qui au début de l'été fait de grosses grappes de fleurs violettes.
La forêt se couvre de couleur avec à droite cet arbre à papillon ou ces feuilles de chêne roussies à droite.
Ce n'est pas un fruit mais une galle du chêne, à l'intérieur une larve de guêpe solitaire qui ne va pas tarder à en sortir.
Le plutée brun d'ombre est un champignon qu'il est rare de croiser et qui pousse en solitaire. Il n'est pas comestible.
Deux autres champignons qu'il reste à identifer... que de travail.
A quelques mètres du chemin, une cabane dans le sous bois, sous un énorme tronc d'arbre.
Sur un talus,poussent des petits champignons blancs par dizaines.
On dirait des clitocybes blancs mais leur chapeau est trop immaculé pour qu'il en soient.
C'est de là qu'à j'ailli un faisan, qui a eu la bonne idée de s'envoler sur moi... je comprend mieux le concept de "tête de piaf".
A gauche la sauge glutineuse, aux blellesfleurs jaunes et pourpres. A droite le sceau de salomon qui en ce moment donne des fruits.
Dans la suite de la promenade, un source qui s'urgie au coeur de la forêt.
Et pour passer au dessus de l'eau, des ponts improvisés.
Dans les racines des arbres, quelques champignons profitent de la mousse humide.
Toute chose a une fin, enfn là pas encore, mais je commence ma redescente vers la ville.
L'entolome livide, un champignon mortel, s'est établit en groupe.
Quand à ceux-ci, énormes et aux couleurs chatoyantes, mystère.
Deux inconnus se rajoute à la liste des identifications à effectuer.
Une guirlande de baies rouges égayent le sous-bois.
Depuis le haut du chemin, une dernière vu sur la ville de Fontaine, avec en prime un aperçu de l'immence jardin commun de la commune où une cinquantaine de parcelles sont cultivées.
Le russule sans lait porte ce nom car il ressemble à bon nombre de lactaires. C'est un comestible médiocre.
Le russule émétique est un champignon toxique, quoi qu'en mauvaise forme ici.
Pour finir, passage obligé entre ces deux roches énormes.
On se croirait dans un décor de film.
Passage devant l'éco-jardin de Fontaine, un jardin bio immense géré par plusieurs familles: http://www.ecojardins-fontainois.fr/
Pause dans le parc de la Poya, à 400 mètres du dernier arrêt de tram. Bien qu'il soit pas bien grand et visiblement peu visité, il n'en est pas moins superbe.
La jeune renouée du japon envahie la petite île (à gauche) qui est accessible par ce pont, où les racines des vieux arbres serpentes et donne un aspect mystique à l'endroit.
Un canal travers le parc. Plus loin, un bassin défraîchi et presque vide accueil roseaux et joncs.
On croirait que le temps c'est arrêté, des escaliers et des ponts surgissent de sous les arbres, et dans les bassins,des petits poissons nagent entre les îlots de vase.
Grenouille et verrons se font discrets.
Pas de nom pour cette troupe de champignons des villes, je pense les avoir vu sur les étales des marchants mais quand on ne sais pas, on ne touche pas.
Pour celui-ci pas de nom aussi, et de plus il est très intrigant, il ressemble à une amanite mais n'a pas d'anneau ni de "bulbe".
Unexemplaire de ces dôles de champignons marrons.
Ils forment d'immenses rond de sorcière dans le jardin de ville, mais pas une page internet ne peut m'indiquer qui ils sont. Le mystère sera retrouvé quand j'aurais mis la main sur mes livres de mycologie.
En tout cas ils sont fort esthétiques.
Le pied est comme on dirait, velu.
Mon premier bolet à pied rouge sur Grenoble... entièrement mangé et pourrit comme les deux autres sur les quels j'ai mis la main.
Voici de jeunes hypholomes couleur de brique, qui deviendront bien rouge à maturité.
Le lactaireroux est un champignon si poivré et si amer qu'il n'est pas consomable.
Un inconnu au chapeau doré! Impressionnant.
Et ceux-ci sont remarquable, pourpre autour et au centre, beige-orangé à l'intérieur.
Deux petites vachotes, en cette période c'est rare.
Ceux-ci sont très design, on croirait des champignons japonais.
Eux aussi sont des inconnus.
Ceux là non plus n'ont pas été identifier. Ils sont imposants et forment d'impressionants ronds de sorcière également.
Le bolet rouge est facilement identifiable à son pied et sa mousse rouge. Sa chair bleuie une fois tranchée. C'est un excellent comestible.
Celui-là a été ravagé par les limaces.
Le collybie à chapeau rayé est un champignon non comestible qui à la particularité d'avoir des filament de mycélium mesurant jusqu'à 1 mètre.
Celui-ci n'est pas mal, avec ça drôle de teinte bleue-verte, son pied beige et ses lamelles marrons.
En parlant de marrons, en voilà un tout beau tout chaud. La plupart des champignons rencontrés dans le parc poussent sous ceux-ci.
Le temps d'un instant, prendre la taille d'un lilliputien permet de renouer avec son âme d'enfant.
L'helvelle crépue est un champignon étrange. Il est un comestible médiocre qui est toxique cru.
Coupé, son pied fait penser à l'intérieur d'un os ou à du cartilage.
Celui là aussi je ne le connais pas encore. Il donne l'impression que son chapeau est duveteux. En tout cas il plaît énormément aux limaces.
Voilà une belel promenade, pas très fructueuse je l'avoue, mais pleine de découvertes et de surprise.
Pholiote du peuplier, l'invitée de ville.
Il y a quelques temps j'ai découvert au coeur de la ville et de la cité étudiante de très beaux polypores soufrés (ici et ici).
Rebellote cette fois ci avec des délicieuses pholiotes du peuplier.
Je ne me suis pas vraiment aventurée à rammaser ce champignon réputé pour très bon, parce que je le connais mal, et puis parce qu'il se trouve au bord de la route, là où voitures, bus et autres trams ont l'habitude de passé, et comme les champignosn ont la réputation de facilement retenir les métaux lourds, je me suis contentée de les photographier.
Cependant dans la nature il est conseillé de les ramasser, sauf bien sûre, si on ne maîtrise pas son identification car ce sont de très bons commestibles fort prisés. Ce sont aussi les premiers champignons que l'homme a mit en culture. La pholiote du peuplier aime le bois mort, en particulier les souches de peuplier, de saule, de sureau et d'ormes.
Inventaire du jardin (dernier épisode).
Passage express dans le jardin hier matin, le temps de faire un petit inventaire de ce qui s'y trouve.
Le lamier tacheté est une plante médicinale souvent confondue avec les mauvaises herbes.
lamier tacheté/lamium maculatum:
Le nom « maculatum » vient du latin « macula »: tache. Cette plante vivace aime les zones de demi-ombre, les sols frais, humides, l'humus riche sur argile ou limons. On la trouve dans les haies, lisières humides, les bords de chemins et les décombres. Les jeunes pousses peuvent être consommées et ont, dit-on un léger goût de truffe et de terre. C'estune plante médicinale connue pour être astringente, expectorante, tonique, dépurative, narcotique et vulnéraire. Ainsi les feuilles et fleurs sont utilisées à cet effet. En cas d'insuffisance hépatique les sommités sont préparées en infusion. Cette plante se reconnaît à sa tige carrée, haute de 15 à 80 cm. Les feuilles sont souvent tachées de blanc, les fleurs sont pourpres, parfois roses et le calice à 5 dents. Sa floraison est longue. On cueille les fleurs et les feuilles d'avril à septembre. En cuisine les jeunes pousses effeuillées sont proposées en salade crues ou cuites en légumes, ou encore en lasagnes ou en soupe, les fleurs comme décor. Très cultivé, il en existe un grand nombre de déclinaisons décoratives.
Dans cet article (ici), on retrouve quelques informations sur ce lamier ainsi que ces congénères jaune, pourpre et blanc qui sont également fort utiles.
La mauve sylvestre est une autre plante sauvage est médicinale qui aime envahir les potager et les zones abandonnées, sèches et/ou argileuses.
Les fleurs sont un bon comestible qui se déguste dans les salades. Elles sont utilisées en médecine avec les jeunes feuilles pour leurs propriétés émollientes, calmantes, pectorales et laxatives.
Le petit robert sur la photo de gauche fait partie de la famille des géraniums sauvages. A droite, un plant de chélidoine, l'herbe au verrues (explication dans cet article: ici).
Le vinaigrier n'est pas vraiment sauvage, ni propre à notre flore locale, c'est un arbre importé d'amérique du nord.
Avec son fruit (qui n'est plus en cette saison), on fabrique un très bon vin par massération. C'est un des premiers arbres à prendre sur ces feuilles de jolies teintes rouges-orangées.
Les dernières fleurs du jardin s'épanouissent en gros buissons (à gauche), pendant que les bulbes d'iris violets se mettent en sommeil.
Il sera bientôt trop tard pour ramasser les pommes et planter les bulbes.
La vergerette est une plante aux petites fleurs blanches très abondante au début de l'été. Ses tiges fleuries sont diurétiques, anti-diarrhéiques, uricolytique et anti-inflammatoires. On utilise cette planteen infusion ou sous forme de baume.
Il y a toujours quelques plantes et fleurs inconnues à découvrir.
La vigne vierge de la maison commence à son tour à se parer de rouge et d'ocre, malgré la pluie.
La gerbe d'or a fini de fleurir, elle donne désormais de gros chatons. Elle est connue pour être diurétique, expectorante, antitoxique, antiseptique, pour lutter contre l'urée, les intoxications hépatiques et le cholestérol. On l'emploie aussi pour les oedèmes, les urétrites, la néphrite chronique, les calculs rénaux, l'hyperuricémie, la goutte, contre le sur-poids, la diarrhée, l'anxiété, l'hypertension, l'eczéma, les plaies et les ulcères de la peau, les dermatophytoses, les rhumatismes et les problèmes dermatologiques. Bref un vrai trésor dans votre jardin.
Il reste des kilos et des kilos de noix à récolter avant que les corbeaux ne sévissent.
Les animaux comme les oiseaux ou les chevreuils déterent parfois dans leur recherche de nourriture des bulbes de perce-neige comme celui-ci qui se trouve dans le jardin. Ils ne les consomment pas car ils sont légèrement toxiques (voir ici).
Et dans le potager? Et bien la nature est un peu patraque, les plants de tomates fleurissent à nouveau (à gauche) et les courgettes semblent figées dans leur teinte jaune sans qu'aucun animal ne s'y intéresse, pas même les limaces.
Il reste cependant pas mal de légumes à récolter, comme les choux qui portent toujours les séquelles des chenilles du piéride du chou (un tragique épisode dû à ces petites bêbêtes: ici).
Parmi les récoltes encore possibles, la menthe-fraise que l'on voit à gauche. Cette menthe comme son nom l'indique a un goût et un parfum de fraise. La blette, légumes d'hiver, va bientôt finir dans la marmite, avec un peu de tomate et de crème.
Ce pied là par contre se porte moins bien, il fera le plaisir des limaces.
Les champignons ne sont pas en reste.
Il y a toujours autant de russules de Sardoine, à la couleur surprenante.
Sans oublier les lactaires délicieux, dont nous avons fait une belle récolte...
... et une bonne poêlée!
Quelques petites exemples d'avant/après. Ici les corpins chevelus qui en trois jours ont changé de mine.
De même pour les vesses de loup qui ont relaché tout leurs spores.
De nouveau cet étrange lactaire couleur saumon au lait blanc.
J'ai enfin trouvé (Victoire!), voici le lactaire à lait brûlant. Il est si âcre que l'on ne peut pas le consomer.
Le sol est couvert de dizaines de petites espèces inconnues. Il est difficile de se promener dans l'herbe humide sans en écraser quelques exemplaires.
Une autre espèce inconnue fort élégante avec son pied transparent.
Un autre avant après, avec les armillaires couleur de miel, qui en quelques jours sont partis en décrépitude.
Et pour finir les dessous d'un étrange champignon au chapeau marron-gris et aux lames blanche. Cette expédition m'aura permis de mettre des noms sur quelques inconnus.
Invasion mycologique.
Inspection plus poussée que celle d'hier soir (ici). Sous le soleil levant on remarque plus vite les petites choses de la naure :)
Les drôles de lactaires n'ont pas bougé. A la lumière on voir qu'ils sont légèrement orangés. Je l'ai déjà rencontré dans le jardin, en nombre moindre (ici)
Ils ne vont pas sans rappeler la forme des vachotes. Il est amusant de voir comme le lait blanc perle des lamelles.
Les armillaire couleur de miel que l'on retrouve plus bas.
Voilà une amanite, l'amanite safran, qui est toxique. Une limace a prit soin de ronger le pied pendant la nuit pour la faire tomber et ainsi se régaler de ses lamelles.
Les champignons de bois du vieux tronc du pommier ont perdu leur couleur d'antant (ici).
Le carabe chagriné est une espèce qui devient rare. C'est un redoutable prédateur nocturne qui dévore tout ce qu'il trouve. Madame est un peu plus grosse que monsieur (à droite c'est la femelle seule).
Observer un accouplement de cette espèce de scarabé est rare, il a généralement lieu la nuit, à l'abris des prédateurs.
La lépiote brun-lilas est un champignon qui pousse de la fin de l'été à la mi automne. Il aime les pelouses et les jardins.
Bien qu'elle soit fort jolies, cette lépiote est très toxique voir mortelle. Pas touche.
Une petite vessnide de loup c'est instalée au pied d'un pommier.
Le lichen avancé tombe des arbres, il servira à un oiseau à parer son nid pour l'hiver ou à un rongeur de rendre son terrier plus confortable (à gauche). L'hypoxylon en forme de fraise envahit les vieux troncs coupés. Brun rosé, avec une multitude de petites aspérité, il est vrai qu'il ressemble étonnamment bien à une fraise.
Deux autres petits inconnus, aux couleurs bien sympathiques.
Camouflage presque parfait.
Discrétion de la nature: pour ce petit champignon qui se fond avec la couleur du sol et ces mini-feuilles de mousse sur ce galet, la discrétion est de mise.
Les plantes se préparent à un long sommeil, la mousse (à gauche) à bien poussée et les feuilles de primevères sont encore vertes.
Le nid des pics épeiche a récemment été agrémenté de végétation pour se trouver plus confortable.
Voici le cortinaire couleur de roucou. Bien qu'il ait une jolie couleur, ce champignon a une odeur de moisi et surtout, il est mortelle. Prudence.
Massacre dans les noisetiers, un oiseau aux plumes noires, blanches et jeunes a été croqué (peut être un chardonneret).
Il y en a de partoutù
La vigne sauvage perd ses feuilles (à gauche), pendant ce temps, le "petit" bouillon blanc (qui se différencie à celui qui a une unique tige florale très grande et très large) commence à fleurir.
Églantiers (photo gauche) et les lianes (photo droite) donnent leurs beaux fruits rouges. Attention si ceux de ces premiers sont comestibles (et délicieux en confitures), ceux des deuxièmes sont toxiques.
L'herbe est bien verte, vaches et chevaux profitent des derniers rayons.
Il reste des lépiotes, miam miam. Ici trois jolis spécimens parfaits pour mon assiette.
Ne jamais ramasser des lépiottes moins de 10 cm. Ici les columelles sont reconnaissables à leur nez de chat, cette petite marque marron au milieu de leur chapeau et qui forme un mamelon.
Bien qu'elles aient un petit anneau (qui se forme quand le chapeau se déploit), elles ne font pas partie de la famille des amanites.
Ha les voilà donc,les coprins chevelus, appelés noirs d'encres.
Ce nom vient du fait qu'en vieillissants, leurs lamelles noircissent, coulent comme de l'encre et forme sur le sol (photo à gauche) une traînée noir de la forme du chapeau: ronde.e
C'est aussi en vieillissant que le chapeau se réduit, comme si il s'enroulait sur lui même (gauche). A droite une limace s'attaque à un jeune sujet sain, après avoir rongée le pied, elle s'attaque au chapeau (droite).
Il faut impérativement consommer les jeunes spécimens et dans les 2 à 3h qui suivent la cueillettes
, sinon ils noircissent et ne sont plus bons à manger.
Les jeunes orties envahissent les coins où les plantes d'été végétent dans le sols. Ils sont excellents en soupe.
Il y a quelques fleurs de jardin comme les astéracées et la lavande qui le parfum.
Petit escargot deviendra grand. C'est un des plus beaux de chez nous.
Est sous le jeune sapin, des lactaires délicieux.
Toute une petites famille a élu domicile ici. Il est toujours surprenant de voir le lait orange s'en écouler quand on le coupe.
Encore quelques inconnus, bien que très particuliers, ce qui devrait m'aider à vite les identifier.
Alors, il est pas beau mon panier?
Les russules de sardoine, découverts hier (ici) ont grossi.
Quelques tous petits petits champignons.
La douce marjolaine fleurit.
Autres champignons mystérieux et colorés, à ne pas confondre avec nos faux mousserons.
Un petit corpin (espèce non définit) qui pousse en solitaire au milieu de l'herbe.
Et dans les feuilles de châtaigniers , encore des champignons, inconnus, au pied blanc et au chapeau fauve.
Et pour rester dans le thème, les premières châtaignes sont là, prêtes à se faire dorer au feu de bois (comme demain).
Le polypore cilié est un champignon à tube qui pousse en groupe de quelques individus. On le trouve habituellement au printemps mais parfois il peut pousser en automne quand le temps devient plus clément.
Son pied est noir et dur, son chapeau orange et marron foncé en son milieu, ses pores crèmes. C'est un champignon non comestible que l'on peut confondre avec le polypore d'hiver.
L'armillaire couleur miel peut se manger jeune, à condition de ne prendre que le chapeau et de bien le blanchir.
Il n'a pas vraiment de goût, voir pas du tout alors mieux vaut le laisser et plutôt admirer les immenses colonies qu'il forme (jusqu'à plusieurs mètres). Il aime pousser sur les vieilles souches pourries.
L'armillaire sans anneau est proche de l'armillaire couleur de miel.
Plutôt rare, il pousse en colonies importante. Juvénile c'est un très bon comestible mais il se conserve très peu de temps.
Le panéole coprophile pousse en groupe de quelques individus. Il est courant sur les passages d'animaux, surtout sur celui des cheveaux. Il est concidéré comme toxique.
C'est temps de rammasser les pommes!
Et les poires, scoubidou-bidou-bidou ouaaaaaa!
Le jardin devient un vrai garde-manger.
Le persil a résisté au froid, mais il est trop tard pour les tomates.
Sur la menthe s'est invité une mouche scorpion. Ici c'est une femelle car son abdomen ne ressemble pas à celui du mâle qui est en forme de que de scorpion (comme ici), ce qui explique son nom.
qu'il est bon de récolter framboises et noix. Il y a là de quoi s'assurer des belles préparations pâtissières.
Et puis il y a les éternelles curieuses du champs voisin, les jeunes charolaises.
Autre plantes à ramasser, sécher et conditionner en cette période, la mélisse officinale appelée citronnelle (à gauche) et le laurier sauce (à droite).
Le ganoderme d'Europe se porte très bien, il couvre de spores les feuilles (comme à droite) et même les animaux comme cet escargot (à gauche).
Tout devient couleur rouille.
Il est aussi temps d'ajouter cônes et noisettes au panier.
Les roseiers donnent leursdernoères fleurs avant le gel, et la vigne vierge ses premiers fruit. Bientôt ses feuilles deviendront rouges et finiront par tomber.
Bref, si on prend le temps de regarder, le jardin peut devenir une vaste forêt.
Passage éphémère dans le jardin.
Passage éphémère dans le jardin, où en deux semaines seulement un nombre incroyable de nouveaux occupants ont fait leur apparition entre les noix, les châtaignes et les noisettes.
L'ami coprin chevelu est de retour. Il faut le manger très jeune et dans les 2h qui ont suivit maximum.
Premier inconnu de jour, un petit marron (enfin petit, la taille d'une main tout de même) au chapeau écailleux.
Trois petits mycènes (eux aussi inconnus) au chapeau blanc légèrement cerclé de noir.
L'amanite safran n'a pas vraiment de goût et pourrait apparemment causer des troubles digestifs, mieux vaux s'en préserver.
Celui-ci est magnifique, son chapeau est jaune vif, son pied blanc puis crème-orangé. C'est l'amillaria mellea, l'armillaire couleur de miel. Toxique, on peut tout de même le consommer très jeune. On mange uniquement le chapeau une fois blanchit.
Le daldinias concentrique sur un tronc mort dans le haut du parc à fait des petits!
Deux autres petits champignons inconnus, fort jolies et délicats. Va falloir que j'identifie tout ce joyeux petit monde.
Toujours mes lactaires inconnus, de couleur crème et donnant un lait blanc (la plus part des champignons qui libèrent un suc font partis de cette famille).
Vu sous le chapeau, on voit le lait perler sur les lamelles.
Encore un inconnu, celui là pousse en familles bien garnies.
Ici peut de doute possible, couleur violine marquée, pied coloré et lamelles blanche; c'est le russule de sardoine, un champignon non comestible car très acre.
Quelques individus poussent sous un des sapins, un de ses arbres fétiches.
Ah nos mousserons, enfin faux, enfin de leur vrai nom marasmes des oreades, il suffit de se pencher près du potager pour les ramasser, bien que ceux-ci soient un poil vieux.
A ne pas confondre avec ces petits champignons inconnus, au pied marron et aux larges lamelles irrégulières violines.
Et à côté de tout ce beau monde, les délicieux sanguin. A croire qu'il ne sera plus nécessaire d'aller en forêt.... non, il ne faut pas abuser tout de même.
Le potager lui aussi est en fête, les choux ont prit du poil de la bête.
La menthe finit de fleurir et donne à nouveau des sommités bien fraîches et bien vertes qui finiront comme infusion du soir. Les tomates cerises font grises mine, bientôt il n'en restera plus une sur les pieds qu'il faudra abriter du froid.
Et la courge? et bien la courge (pas moi, celle là), se porte fort bien, elle prend son temps pour grossir mais a déjà revêtu sa belle couleur orange.
Je n'ai vu que peu de choses dans le jardin, la nuit tombait que je suis arrivée mais demain matin, c'est inspection générale pour tout le monde.