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La Renarde des Alpes
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La Renarde des Alpes
  • Grande amoureuse de la nature, j’ai pu me rendre compte du besoin urgent de nature dans notre société. Fort de ce constat, je me consacre à mon échelle à faire découvrir les beautés de notre monde.
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26 mars 2013

Anniversaire du blog.

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Voilà, "Grimoires et carnets" le blog a aujourd'hui 1 ans.

Un an de champignons, d'insectes, de fougères, de fleurs, de truffes, de grenouilles, de chats, de plantes médicinales, de cèpes, de chevreuils et de bien d'autres choses encore.

Un an à partager ma passion, la nature, au fil des saisons, des nuages et du temps.

Un an à dessiner dans mes grimoires, à photographier ce qui m'entoure, à découper du papier, à manier les perles et à fabriquer avec mes petites mains.

Bref un an de partage sur ce site avec  84 nationalités différentes et plus de 20000 visiteurs.

Merci

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Pour cette année, morilles et morillons seront au programme et l'horizon ne se portera plus uniquement sur les Alpes. Il y aura moins de montagne certes mais sûrement de belles choses à voir comme sait nous l'offrir dame nature.

Il est aussi temps de finir les grimoires qui traînent, d'ajouter les photos manquantes et de commencer les nouveaux carnets fraîchement acquis.

Bref, une nouvelle année de projets et de découvertes.

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Et qui sait, peut être qu'un jour je pourrais rajouter le célèbre dahut à mon inventaire.

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7 avril 2013

Sortie en forêt 19.

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Bonne grosse sortie cet après-midi dans les bois et la campagne. Les morilles n'étaient pas encore au rendez-vous mais il y avait beaucoup à voir et même à déguster ou encore à sentir, enfin presque car ces belles violettes du chien ne dégagent pas d'odeurmaissont un plaisir pour les yeux.

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L'euphorbe des bois ou euphorbe à feuilles d'amandier n'a pas encore fleurit mais est déjà bien avancée. C'est une plante sans danger pour le bétail mais toxique pour l'homme chez qui elle provoque des vomissements puissants.

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Pas de morilles dans mes stations mais de nombreuses pézizes écarlates ce qui indique que le précieux champignon au rendez-vous dans ces coins là.

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Drôles de pézizes que voilà qui ne sont pas des pézizes veinées malgré leur couleur marron.

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De petite taille, je ne les trouve que là où poussent mes morilles et mes morillons. On peut penser que c'est un bon indicateur. Ne me reste plusqu'à trouver leur nom.

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Les lamiers sont de sortis, en particulier le lamier pourpre (à droite) et le lamier tacheté qui n'est pas présent ici. Bien que présents cet hiver, c'est en ce début printemps qu'ils sont le plus abondant et que l'on peut commencer à en faire la cueillette.

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Et puis comme toujours quelques inconnues sur les quelles il me tarde de mettre un nom.

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C'est aussi le temps des primevères en tout genre comme ce plant de primev-re acaule qui a une jolie teinte rose et qui se démarque dans le sous bois.

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A gauche on peut voir des primevères officinales appelées ici coucou et à droite, un hybride entre une primevère officinale et une primevère acaule, ce qui n'empêche pas aux deux plantes d'avoir les mêmes proprietes médicinales.

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En parlant de la traditionelle primevère acaule la voilà. Elle transforme en cette période les champs et le sol du sous-bois en tapis jaunes pâles.

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Elle fleurit de mars à mai pour le plus grand bonheur des yeux. Autrefois très cultivée dans les jardin, elle n'hésite pas à s'y réinstaller. Bien que comestible il faut y prendre garde, ses feuilles pouvant être irritantes pour les peaux sensibles.

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Dans mon petit tours de ce week-end, j'ai dû à maintes reprises passer sous les barbelés. Il en a été de même des blaireaux qui au passage on laissé quelques poils dans les noeuds du fil de fer.

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C'es la période de mue pour eux où ils perdent leur chaud pelage d'hiver, ce qui rend facilement repérable leur passage, en effet ils en laissent de partout.

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Les chevaux de trait aux aussi perdent leurs poils et pour en accélérer la chute se frottent contre les gros frênes ce qui donne ces amas de poils bruns. Ils feront le bonheur des oiseaux quand le moment de la nidification sera venue.

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Ça y est, le laurier des bois est en fleur et donne à voir ses jolies clochettes vert-pomme. Alors qu'en plaine il fleurit en février, ceux-ci ont attendu début avril. Il est friand de sol calcaire. Bientôt il donnera des baies bleues toxiques comme l'ensemble de l'arbrissaut.

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Le polysticum setiferum a reprit des couleur et c'est épanouit dans le sol riche en humus. On la trouve dans tout l'hémisphére nord.

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Amie du jardinier, on retire les feuilles au début du printemps pour admirer la pousse des crosses, c'est à dire des jeunes feuilles enroulées sur elles-mêmes.

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Et comme toujours de nombreux escargots, attirés par le sol calcaire nécessaire à la formation de leur coquille. Ici une coquille d'escargot des haies à gauche et une d'escargot de bourgogne à droite, toutes deux délavées par la pluie.

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Si pendant l'hiver je n'ai trouvé que des coquilles vides, cela semble changer, avec le début timide de la douceur, voilà que les escargots sortent de leur tanière en quête de nourriture.

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Voilà deux escargots des haies, aux couleurs bien différentes, qui se sont donnés rendez-vous sous une vieille racine à l'abris des prédateurs. Cette espèce possède une grande variété de couleurs et de motifs, passant du jaune au rose, avec beaucoup, peu ou aucunes rayures noires.

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Une autre jolie inconnue, cette fleur mauve à quatre pétales qui envahit tout les ans à la même époque les gorges surplombant la cascade au fée.

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Son rhizome est très particulier ce qui devrait permettre de l'identifier facilement mais je sèche encore, du moins pour le moment.

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Une petite violette du chien predue dans le sous-bois.

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Le sommet de la cascade aux fées donne une jolie vue sur l'ensemble du coin. Avec une bonne paire de bottes il est facile de se mettre sur un poste  d'observation tout en restant prudent.

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Les abords du ruisseaux ont été envahit par un large tapis de verdure. Voilà une petite plante bien sympathique aux inflorescences vertes-jaunes, la Dorine appelée aussi cresson dorée, Dorine à feuilles alternes ou encore cresson des rochers.

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Cette plante est en régression un peu partout en France. Elle est d'ailleurs protégées dans le Centre, l'Ile-de-France, le Nord-Pas-de-Calais, la Picardie, la Provence-Alpes-Côte-d'Azur et le Limousin.

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Les araignées reprennent du service, et ce n'est pas les averses et le froid qui vont venir les décourager. Sur la toile d'une d'entre elle, un peu trop exposée aux intempéris, la pluie a déposé de fines gouttelettes. Une autre plus prudente aura tissé son cocon à l'abris dans l'interstice d'un vieux tronc.

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Les champignons de bois sont aussi là. Les plus vieux se font recouvrir par la mousse pendant que la nouvelle génération s'installe petit à petit.

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Le lichen fait du zèle. Après avoir colonisé tout un sureau ne laissant pas un cm d'écorce apparente, il s'épemche sur le barbelé voisin.

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C'est le début des amours pour les craches sang qui ne sont pas gênés pour un sous de ma présence. Chez cette espèce on voit la différence marquée de taille entre mâle et femelle.

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Les tramètes contrairement à celles-du jardin ont bien résisté à l'humidité et au froid de l'hiver. On les trouve partout dans le bois, pourvu qu'il y ait un petit peu de bois mort.

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La large gamme de couleurs qu'elles proposent ne rend pas aisée leur identification.

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Il fait encore un peu frais mais il est bien agréable de remonter le lit du ruisseau et de parcourir les cascades. La végétation et la boue ne permettent pas encore d'accéder à la grotte aux fées mais ça ne serait tarder.

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Les recoins humides, les arbres tombés et les trous d'eau sont des repères parfaits pour la mythique femme-serpent, Mélusine que l'on peut voir roder autour de la tour sans-venin sur les hauteurs de Grenoble. 

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La mousse à bien des endroits à fini de fructifier. Les cosses se dessèchent en formant de drôles d'antennes brunes et toutes sèches.

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Elle continu cependant de former de grands manteaux aux troncs dans la gorge et la forêt de châtaigniers sur les quels on peut former des motifs à loisir.

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Les tramètes rougissantes installées dans mon spot à pézizes veinées géantes ont prit de la tailles et commences à noircir, signe de maturité. Quand on brise l'un de ces champignons, sa chair devient rapidement rouge comme le chapeau d'où leur nom.

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Tout à côté des terriers d'une famille de renards, un cascade coule. A ces pieds de nombreuses plumes, signe qu'une excursion dans un poulailler a été menée depuis peu et c'est avérée fructueuse.

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Enfin les héllobores fétides sont pleinement ouvertes. On peut remarquer le large anneau pourpre des fleurs. Certaines encore en bouton s'ouvriront d'ici peu. 

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C'est une plante qui au-delà de sa mauvaise odeur se fait remarquer par sa taille impressionnante (parfois plus d'un mètre) mais surtout par son vert clair qui ressort au milieu de la végétation terne.

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Pas de morilles certes mais des pézizes à gogo! Hormis quelques petits spécimens dispersés ici et là, ma station à pézizes veinées à tenue ses promesses.

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Voilà mes géantes. C'est ici que je ramasse les plus beaux exemplaires. J'ai la chance de ne voir personne explorer et exploiter ce coin.

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Alors, combien de champignons sur ces photos?

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C'est dans ce même biotope que je ramasse parfois des oreilles de judas qui poussent sur les sureaux qui surplombent la côte où les pézizes se trouvent. Autres indicateurs: l'endroit est boisé par de nombreux chênes et frênes avec un grand nombre d'hellebores fétides avec en contre bas un ruisseau où pousse du ficaire. Pas une morille ne s'est encore pointée dans ce coin depuis que je le fréquente.

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Voilà un champignon mystique: le daldinias concentrique. Le porter sur soi attirerait la chance et la bonne fortune.

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Les animaux marquent leur passage de bien des manières. Les sangliers ont éventrer un tronc pourri à la recherche de larves et les chouettes, dans le creux d'un vieux châtaignier, ont laissé quelques plumes et duvet sur la mousse.

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Le pic s'en ai donné à coeur joie lui aussi et à la vue des nombreux troues, a dû se remplir la pense avec plaisir. Il faut savoir que les pics, toutes espèces confondues, ont une langue dentelée qui leur permet d'attraper les petites bêtes cachées au coeur du bois mort.

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Les traces de pattes du chevreuils sont délicates et reconnaissalbes  entre toutes. Elles se différencient du sanglier par leur taille et l'abscence de deux points à l'arrière.

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Voilà la trace d'un sanglier. Plus large et plus arrondies, et bien que l'on distingue mal ici, on voit les deux petits points qui correspondes au argots de l'animal.

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En parlant de chevreuil le voyez-vous? Il s'agît du brocard, le mâle qui était pour l'occasion accompagné de deux compagnes situées plus en contre-bas. (Pour mieux voir cliquez sur les photos).

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La récolte n'est pas mal et aussi importante que celle du jardin, ce qui promet de bons petits plats dans la cuisine.

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Rapide passage par les champs en revenant de la forêt. Le ciel est gris mais l'herbe est bien verte même si les fleurs ont du mal encore à sortir.

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Bref, c'est plus un début d'automne qu'un début printemps au quel on a le droit même si les primevères, pâquerettes et violettes viennent casser la monotonie du paysage.

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Les pervenches intermédiaires sont de sorties. D'ordinaire possédants 5 pétales bleus, on peut voir tout à droite de la photo une originale avec 6 pétales ce qui est fréquent dans cette famille. A droite, un tronc moussu c'est transformé en esprit de la forêt.

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Voilà un des bois où je projetais de chercher de la truffe. Je pensais bien que j'allais revenir "brocouille" mais cette exploration était avant tout un prétexte pour mettre les pieds dans la nature.

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Les jonquilles sont exaltantes et ont prit possessions des champs. Il faut rappeler que dans notre coin d'Isère qu'il est interdit d'en cueillir plus de 15 brins par personne.

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Parfois, des espèces ornementales aux pétales multiples s'échappent des jardins et viennent tenir compagnie aux fleurs des pelouses rases.

 

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Bref, un belle balade qui met en jambes et en appétit

 

8 mai 2013

Découverte de nouveaux spots à champignons.

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Il fait de nouveau beau et même, presque chaud. Les chats sortent le bout de leur nez au même titre que les champignons, les fleurs et les papillons. Ça sent enfin le printemps.

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Le coin habituel donne encore quelques pézizes croquées ici et là mais cette année, pas de jolies morilles communes à l'horizon. Dommage.

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La belle saison est bien installée, les pommiers sont tout en fleurs et les chevaux ont retrouvé la joie de grignoter l'herbe verte et grasse du champs.

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La récolte s'annonce bien maigre mais pas de panique, quelques jolies surprises ont rempli l'équivalant d'un bon panier.

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Au fond du parc, là où les vaches ont creusé de longs sillons dans le sol boueux et sous de jeunes frênes et noisetiers, deux morillons-à-demi-ibre de belle taille ont élu domicile. C'est la première fois que nous en trouvons ici.

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Le fumeterre a bien poussé. Cette plante médicinale est dépurative, diurétique et soigne les infections biliaires et le cholestérol. Utilisée dans l'antiquité, elle tombe dans l'oublie au moyen âge et n'est réintroduite que 10 siècles plus tard par les médecins arabes.

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Les jeunes charolaises ne sont pas encore très habituées au champs. Un rien titille leur curiosité.

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Sur le vieux sureau, les oreilles de judas sont au rendez-vous et en force s'il vous plaît. C'est une énorme colonie qui s'y épanouie. La pluie et la température douce leurs ont été favorables.

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C'est une jolie cueillette qui se pointe à l'horizon. Et tout ça, dans le jardin de la maison.

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Appelées champignons chinois en raison de leur utilisation fréquente dans la cuisine asiatique, il est bien meilleur de les consommer sèches que fraîches si on aime pas leur viscosité utilisée pour épaissir les bouillons. 

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Les polypores ciliés sont réapparus sur les vieux troncs de noyers oubliés. Non comestibles, ils émerveilles de par leur jolie couleur fauve et de par leur nombre.

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Et puis il y a les classiques. Lamiers tachetés et escargots de Bourgogne profitent de la pluie salvatrice. Tous les deux sont de bons comestibles, chacun dans leur genre.

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Quelques drôles de champignons sont apparus dans la pelouse.

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Dans la vieille souche quelques os sanguinolents sont encore apparus. Ce sont les vestiges d'un repas tout frais d'un rapace qui une fois abandonné ont attiré bon nombre de limaces.

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Le pommier qui donne de petites pommes à cidre est devenu entièrement blanc et est par endroit tacheté de quelques feuilles vert-tendre.

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Voilà un bien beau frêne du parc qui débours, c'est à dire que la sève est montée dans l'arbre et que celui-ci commence à bourgeonner.

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Découverte de verpes pour la première fois dans le parc et pas n'importe les quelles, des verpes coniques. Leur chapeau en forme de dès à coudre les rendent facilement identifiables.

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Champignon atypique, la verpe conique vient du latin verpa: pénis, verge et conicus: conique. Voilà qui est dit.

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C'est aussi le retour des papillons, aussi bien de jour comme de nuit et il n'est pas rare de voir les premiers paons-du-jour faire leur sortie. Iici il peut s'agire de l'alternée ou du moins d'un proche cousin.

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Là aussi cette étrange plante au coeur formant ce qui semble être des gousses de graines refus de donner son nom.

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Un petit crache-sang qui se promenait sur les feuilles de ronces. C'est le début de la période de reproduction et ces petites bêtes sont toute chose.

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La végétation reprend ses droits sur la zone de brûlis. Il faudra renouveler l'opération si on ne désir pas voir les ronces, les lianes et les orties envahir la côte.

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L'herbe devient haute, la saxifrage granulée (fleurs blanches) et la bugle rampante (fleurs bleues) accompagnées des boutons d'or sont les premières à prendre possession des champs.

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Les premiers moustiques sont là. Pas de paniques avec ceux-ci en pleine romance, ils appartiennent à la famille des "cousins" et ne viennent pas sucer le sang.

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8 mai 2013

Sortie en forêt 24.

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Week-end riche en balades et en découvertes. Les mollets ont été mis à contribution ainsi que l'appareil photo et ce n'est pas les quelques gouttes tombées qui nous ont découragé.

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Découverte pour la première fois d'helvelles, drôle de champignons aux diverses formes. Ici proches de l'helvelle en gobelets, ces spécimens s'en différencies toute fois de par leur pied fin et allongé.

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C'est le retour des champignons. Le bois devient multicolore. Ici une colonie de jolis inconnus qui ont pris possession d'un vieux tronc pourris. 

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Il faut savoir qu'il existe plus de 200 000 champignons, cela va de la simple moisissure microscopique au gigantesque armillaria solidipes, dont un des mycéliums aux États Unis recouvre 8,9 km pour un âge estimé à 2400 ans et un poids de 605 tonnes.

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Dans la forêt les orchis mâles, de jolies orchidées protégées comme toutes leurs semblables, s'en donnent à coeur joie. Pas de panique, celle dans le panier a été ramassée après que le pas d'un promeneur ne l'ai sectionné.

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Nouvelle espèces rencontrée, nouvelle identification à effectuer.

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Les lamiers jaunes sont sur le point de déployer leurs fleurs jaunes. Ne manque plus que quelques rayons de soleil bien chaud et la plante pourra être récoltée.

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Les raisins-du-renard continuent à fleurir et sous la pluie, servent d'abris aux insectes comme avec cette guêpe solitaire venue prendre la pause sur une large feuille.

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Vue intérieur d'un arum sauvage. Les petits points noirs au fond de la plante sont des moucherons emprisonnés par les "poils", logés au niveau des étamines, qui les empêches de s'enffuire. Une fois la pollinisation effectuée, les filaments se dessèchent et tombent et les insectes retrouvent leur liberté et peuvent ainsi aller polliniser d'autres arums.

Mais malheureusement pas de morilles ni de morillons dans ce bois.

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Alors petit tour par la lisière d'un bois et d'un champs bien vert où nous avons déjà eu l'occasion de faire de très belles trouvailles.

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Mais hormis ces très belles euphorbes à deux ombrelles à la morphologie très particulière, pas la queue d'un champignon ne se pointe à l'horizon.

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Néanmoins les escargots d'eau douces et ce très beau châtaignier nous ont contentés.

Le lendemain direction les forêts du col des Milles Martyrs.

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Arrêt dans un coin de forêt tranquille en bords de route. Le décors est magique, les pins hauts et les nombreux ruisseaux débordent de vitalité.

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La populage des marais est une plante robuste qui affectionne les endroits très humides et marécageux. Toxique, elle a cependant été utilisée fort longtemps comme traitement contre les rhumatismes et comme dépuratif.

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Des fleurs, encore des fleurs. La cardamines des champs (à gauche) et l'orchis mâle (à droite) restent en cette saison des incontournables.

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Traversée des champs pour se aller rencontrer les bordures de barrières où de grands frênes se déploient. Pas de découverte de morilles mais une jolie rencontre avec une chevrette surprise de notre présence.

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Les animaux s'activent, les terriers sont creusés ou réaménagé et la fourmilière connaît un grand nettoyage de printemps.

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Le chêne déploie ses ramures vert-tendre. Il possible d'en faire de nombreuses utilisations. L'écorce ainsi est utilisée pour le tannage du cuir car contient de nombreux tanins ou comme remède médicinal. Les fruits traditionnellement servent de nourriture aux porcs mais peuvent être préparés comme des chouchous pour l'alimentation humaine. Enfin la galle qui se forme sur les feuilles est utilisée comme teinture.

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Encore un petit tour par les champs qui commencent à fleurir. A certains endroits la fauche à commencée.

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Et voilà venu le temps des hannetons communs qui par centaines envahissent les arbres en lisière. Pendant une courte période, les adultes sortent de leurs abris où ils ont vécu 3 ans sous forme de larve pour se livrer à une véritable orgie.

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Leur vie d'insecte formée est très courte, si courte qu'il ne vivent guère plus d'un moi. Sortis de terre, ils se posent sur les branches pour roucouler et dévorer les feuilles.

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Ces petits points noirs ne sont pas des fruits mais bien des hannetons. Autrefois les enfants étaient mis à contribution pour de grands hannetonnages où sous les arbres dans de larges filets les insectes étaient jetés. Mais aujourd'hui ils sont beaucoup moins nombreux et se cantonnent aux lisières.

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Voilà notre plus belle trouvaille, grâce à mon petit père mais qui nous a tous mis à contribution: la découverte d'une mousonnière. Voilà donc le tout premier mousseron de la Saint George que nous découvrons.

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C'est un excellent champignon à l'odeur étrange, proche de la farine fraîche, et dont on peut en retrouver le goût après cuisson, ce qui ne plaît pas toujours. Néanmoins il est très prisé et considéré comme faisant partie des meilleurs.

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Petite montée dans la forêt sur un vieux chemin forestier. Les arbres sont incroyables. Des sapins immenses se dressent au dessus de nos têtes et nous donnent le vertige.

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Bref, voilà des balades hautes en couleurs et pleines de découvertes qui donnent mal aux mollets mais font du bien à la tête, et oxygènent les poumons.

 

21 avril 2013

Petits travaux pratiques sur le coucou (primevère officinale).

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Pas de morilles en vue, ni dans le panier, ni dans les champs. Alors me voilà partie à la cueillette des coucous, appelés primevères officinales. De cette jolie plante, on peut faire beaucoup de choses: des boissons ou des jouets.

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Mais avant de faire quoi que ce soit, il faut remplir le panier ce qui est des plus simple et est même rapide. En ce moment les champs sont jaunes de fleurs et il suffit de se pencher pour cueillir les inflorescences.

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Voilà une cueillette rapide et efficace. Il ne reste plus qu'à trier, couper et nettoyer avant de se mettre à l'ouvrage.

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Et pourquoi ne pas profiter de cette petite promenade pour ramasser quelques lamiers tachetés? après tout ils sont aussi bénéfiques que la primevère officinale et apporte encore plus de couleur

 

Confectionner une balle en coucous:

.Histoire d'un jouet d'antan (idée dans mon ouvrage sur les plantes et jouets que je vous présenterai bientôt).

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Pour se faire il faut tendre entre deux chaises une cordelette d'une vingtaine de centimètres et la nouer à chaque extrémité solidement ou plus simple, demander à un enfant de tenir dans ces mains la corde bien tendue.

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Disposer avec délicatesse sur celle-ci les têtes fleuris de coucous dont on a prit soin de ne pas séparer les fleurs qui les composent, les unes des autres.

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Une fois qu'une ligne d'une dizaine de centimètres de fleurs bien tassées se dessine, nouer  fermement les deux bons et former un noeud serré pour emprisonner les fleurs. Voilà une boule de coucou à accrocher ou à utiliser comme balle.

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Avant que les jouets ne se démocratisent (années 60), les jouets étaient beaucoup plus simples et surtout éphémères. Les jolies poupées de porcelaines et les osldats de plombs restaient la plupart du temps dans les vitrines du fait de leur faible solidité.

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Les jouets étaient alors fait de plantes et de bric-à-broc. Parfois dans le village passait un colporteur qui vendait pour un sous ces fameuses balles jaunes et fleuries qui occupaient pour un après-midi les enfants.

 

Tisane de coucous:

Rien de mieux pour se réchauffer le coeur et l'esprit.

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C'est bien beau de jouet, mais le coucou, c'est aussi agréable en tisane et parfois, en limonade. Pour cela il faut sécher les fleurs.

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L'opération est longue et minutieuse, il faut sortir les fleurs délicatement de leurs sépales protecteurs pour les disposer dans une panière et les exposer dans un endroit sec et aéré. Il reste plus que quelques jours à attendre.

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C'est aussi d'y joindre les fleurs de lamier tacheté pour faire une petite infusion aux multiples bien faits et aux couleurs des plus sympathiques. Ça sent bon le printemps.

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Le soleil n'était pas là aujourd'hui, alors le voilà ramené dans la maison.

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26 avril 2013

Sortie en forêt 21.

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Les voilà, les morilles! Ces jolies têtes blondes ont été ramassées par mes parents dans le début de la semaine. C'est une bonne motivation pour partir courir les bois. En attendant, on se remplit la pense avec ces charmantes morilles cuisinées à la crème. Miam.

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La cardamine des près est de sortie avec ces jolies fleurs crucifères. Mixées avec de l'huile d'olive, du jus de citron et des épices sans oublier un peu de sel, elles sont délicieuses et donne un sorte de guacamole rose. Effet garantit.

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Autre plantes aux fleurs en crucifère, l'alliaire officinale. Les feuilles on un goût d'ail sans en avoir la forte odeur et se marient très bien dans les salades. De plus elles possèdent de nombreuses propriétés communes à celles de l'ail commun.

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Le lierre terrestre fleurit aussi. Il fait partit de la famille des lamiacées et est réputé pour ces nombreuses propriétés médicinales . On l'infuse puis consomme pour soigner les problèmes urinaires, pulmonaires et gastriques. Pour se faire on récolte la plante en fleur, de préférence la matin.

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Bien évidement les primevères comme la primevère acaule ici sont encore très présentes. La récolte continue mais il faut faire vite, les premiers pieds commencent à faner.

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Et puis il y a le pissenlit qui lui aussi est une plante médicinale. Si ses jeunes pousses sont réputées en salades, c'est surtout son pollen et son miel ambré qui sont prisés.

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La reine des près commence à pousser, même si ce n'est qu'au court de l'été qu'elle fleurit et que l'on peut la récolter. On la reconnaît aisément avec sa tige rouge sombre et ses feuilles vert-tendre striées.

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L'anémone jaune forme désormais de larges tapis, stimulée par les alternances de pluies et de soleil accompagné de fortes chaleurs. Jusqu'à mai nous aurons la chance de la voir fleurir. Elle est absente dans une bonne partie de la France.

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Le lamier tacheté (à gauche) est toujours en fleur et le restera un bon moment, du moins jusqu'à la fin de l'été. Les ficaires (à droite) commencent à faner et ne laissent plus que paraître leurs jolies feuilles rondes et riches en vitamines C. Mais attention, certaines molécules qu'elles contiennent sont toxiques.

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Autres espèces plus discrètes, le plantain à longue feuilles à gauche qui donne de drôles fleurs. Ces graines ont été utilisées longtemps comme laxatif et ses feuilles fait partie des 3 herbes à mélanger pour soigner les piqûres d'insectes et d'orties. A droite la véronique de Perse n'est présente en France que depuis quelques siècles mais c'est bien acclimatée à la région.

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Voici une bande d'euphorbes d'un verre tendre. Pas facile à identifier, toutes les euphorbes se ressemblent. Elles se différencient par la couleur de leur tige (souvent pourpre), la forme de leurs drôles de fleurs et leurs feuilles. Bref le mystère demeure.

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Petit passage par les champs avant de s'enfoncer dans le bois. La fine pluie rend l'herbe verte et grasse, pour le plus grand plaisir des vaches charolaises et des chevaux de trait que l'on croise facilement dans le coin.

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D'autres animaux sont de sortie. A gauche une petit escargot Hélice des bois ce promène sur les feuilles d'un chardon tandis qu'un blaireau un peu brusque à perdu une bonne touffe de poils dans les barbelées qui délimitent les près et la forêt.

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Voila l'un des endroits où l'on peut ramasser des morillons élevés. Pour le moment il est vide de champignons et riche en fleurs mais la saison ne fait que commencer.

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Et ici, c'est le coin aux grosses morilles blondes. Bon là aussi il est vide pour le moment car très connu donc couru mais si on s'y prend au bon moment ou plutôt à la bonne heure, on peut faire de jolies récoltes. Les herbes hautes ne leurs font pas peur et on peut les trouver dans certaines mesurant jusqu'à 20-30 cm.

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Dans la forêt les plantes commencent tout doucement à se développer. A gauche les lamiers jaunes aux vertus médicinales sont bien développés mais les fleurs n'apparaîtront pas de si tôt. A droite les fougères aigles sont plutôt avancées même si la plus grandes partie reste à l'état de crosse.

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Voilà un autre escargot bien sympa, le Maillot (oui ça ne s'invente pas). Il en existe de nombreuses espèces qui peuvent cohabiter ensemble. Ils aiment les sols calcaires et sont donc un indicateur à morilles.

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La forêt est en cette période pleine de plantes toxiques, il y aurait de quoi faire un jardin de sorcière. A gauche il s'agît du raisin-du-renard appelé aussi parisette. Son étrange fleur jaune, verte et violette ne reste que peut de temps ouverte. Elle est entourée de 4 grandes feuilles. Son nom vient du héros mythologique Pâris. Bien que très toxique elle est utilisée en aromathérapie. A droite il s'agît du sceau de Salomon qui a son propre article dans la catégorie "plantes et organismes remarquables". Son nom vient de sa racine qui forme une sorte de sceau à la manière de celui du roi biblique Salomon.

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L'adoxe musquée est une plante à la fleur toute discrète par sa couleur et sa taille. Mais son odeur de musque d'où son nom permet de l'identifier facilement. On l'appelleaussi moscatelline ou encore muscatelle.

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Dans le panier pas de champignons mais quelques crosses de fougères. J'ai lu ici et là de nombreuses préparation à bases de celles-ci une fois séchées alors pourquoi pas.

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Les scolopendres, des fougères aussi, ont également commencées à prendre leur essor. Elles sont pas ou peut utilisées dans les soins et la phytotérapie en raison de certaines molécules qu'elles contiennent. Malgré celle là elles restent très belles.

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Ma première orchidée de l'année! L'orchis mâle aux belles fleurs violettes. Ces larges feuilles vertes parfois tachetées et sa belle couleur égayent les sous bois. Comme toutes les espèces d'orchidées, elle est protégée.

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Surprise par cette découverte (la plante ne pousse que de mai à juillet), j'ai la confirmation par un ami passionné il semblerait bien qu'il s'agisse de cette espèce, mais avec le temps fou que nous avons, tout est possible dans la nature.

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 J'arrive trop tard pour ces quelques oreilles de judas qui ont vieillies et ne sont plus bonnes à la consommation. Dommage mais cela est nécessaire pour que les paniers années après années se remplissent.

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 Mais rien n'est perdu, sur une grosse et vieille branche de noyer tombée dans un champs, une jolie colonie d'oreilles bien grasses s'offre au panier. Voilà de quoi préparer quelques plats asiatiques sans dépenser une fortune car ce sont ces fameux champignons noirs que l'on retrouve dans les rouleaux de printemps et les soupes originaires d'Asie.

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Voilà une jeune orchidée (orchis mâle) toute naissante dont les boutons n'ont pas tous encore pris leur couleur et offre ainsi une jolie gamme.

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Il m'arrive parfois d'être délicate et de surprendre le roi de nos forêts, le chevreuil. Ici une troupe de 4 femelles qui vaquent à leur quotidien.

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 Papouilles, gratouilles et herbe verte et tendre, la vie de chevreuil à aussi du bon (pour voir les photos en plus grand cliquer dessus).

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Mais bon, au bout de 20 minutes d'observation il faut continuer d'arpenter la forêt et je laisse à regrets cette joyeuse et paisible bande.

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Les bois sont verdoyants et de grandes fleurs violacées et crucifères à l'abondant feuillage tapissent le bois jusqu'à recouvrir le sommet de la cascade aux fées.

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Voilà une autre orchidée, encore une l'orchis mâle qui elle présente des fleurs un petit peu plus foncées et des taches noires sur les feuilles.

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Ces différences entre des individus de la même espèces voir de la même sous-espèce rend l'identifications des différentes orchidées assez compliquée.

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Voilà un autre biotope à morilles blondes qui est malheureusement vide. Les vaches sont dans le champs et ont piétinées le sol autour du vieux châtaigniers où les précieux champignons les années précédentes ce sont épanouies.

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Et voilà la rangée de noyers où les oreilles de judas ont prit plaisir à pousser, entourées de coucous (primevères officinales) qui ont rejoint les poussent de fougères (crosses) dans le panier.

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Les araignées sont sorties, c'est bon signe, la chaleur va arriver et les insectes nuisibles ont du soucis à se faire face à ces terribles chasseresses amatrices de mouches, de moustiques et de scarabées.

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Autre découverte, ce champignon inconnu. Possédant un chapeau et un pied, il est solidement accroché au bois mort sur le quel il pousse. Mais en dessous du chapeau pas de lames mais comme ces les polypores ou les cèpes, des tubes et une mousse plus ou moins rigide. Mystère, du moins pour le moment.

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Voici une autre orchidée que je n'ai pas sû identifier. Son feuillage est magnifique et elle est si pressée de pousser qu'elle a perforée la gaine de feuilles protectrices pour laisser apparaître ses fleurs roses naissantes.

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Proche du coin à morille et du bois à pézizes veinées, à la lisière de la forêt un lys de jardin c'est invité mais la pluie et le temps l'ont délavé.

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Ma morille, voilà ma première morille de l'année! Petite et seule, ça reste encore et toujours un vrai bonheur de découvrir ce précieux champignon. Celle-ci fait partie de la famille des vulgaires, appelées aussi communes. Dans le prochain article, c'est un plein panier que j'ai à présenter (hé hé).

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Le biotope est une petite côte de terre, à quelques pas de la lisière avec en contre bas une rivière puis une cascade. Les arbres indicateurs comme toujours sont les frênes. Du lierre, des ficaires et des noisetiers sont aussi de la partie. Et dans le bois à quelques pas de là, de jolies pézizes veinées.

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Et voilà la cueillette du matin. La saison commence doucement mais surement. Malheureusement ce soir il neige, les morilles avec un peu de chance perdurent sous le manteau neigeux mais si le froid ou même le gel s'en mêlent, c'es foutu!

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Les arums sauvages commencent à s'ouvrir. Cette plante toxique, notamment à l'automne quand elle fait des baies oranges, attirent les mouches en imitant l'odeur de la viande avariée, les pièges dans sa partie inférieur, bloque les insectes avec des petites "poils" pour qu'ils ne s'échappent pas, relâche son pollen sur celles-ci puis les libère pour qu'elle puisse féconder de la même manières d'autres arums. Maligne la plante.

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La lègére pluie a fait sortir un grand nombre d'escargots de Bourgogne, heureusement pour eux je préféres de loin les acheter au super-marché, leur préparation est bien trop longue pour moi. Trop d'éfforts pour si peux de choses à croquer.

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Le sol détrempé est fort utile pour indiquer qui est passé par ici. On dirait bien que mes amies chevrettes (femelles du chevreuil) aient utilisé le même chemin que moi pour le retour.

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Bref, je suis toute contente de mon panier de la matinée.

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Et pour compléter le tableau, voilà une hellebore fétide qui commence à former des cosses de graines et qui porte encore quelques fleurs. Les intempéries l'ayant sectionnée, j'ai prit l'initative de la ramener avec précotion à la maison pour faire sécher cette drôle de plante.

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Voilà le résultat, un bouquet de sorcière prêt à sécher pendant quelques jours face au soleil et dans un endroit bien sec.

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Bref, un bonne récolte qui ne reste plus qu'à conditionner.

27 avril 2013

Sortie en forêt 22.

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Hé bien nous voilà en plein dans la saison des morilles. Les spécimens sont de jolie taille mais n'ateignent pas encore celle de certains "monstres" que nous avons pu ramasser il y a quelques années. Patience.

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Voilà les trois premières qui cachées dans l'herbes se dessinent parmi le fond vert. Ici il s'agît de morilles de la famille des esculenta de bonne taille et sans être sûre, je diarais même la variété rubrobris, mais celà reste à voir.

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Et voilà leur milieu de pousse, à la lisière de la forêt dans l'herbe haute du champs. Elles sont entourées de graminées, de lierres terrestres, de ficaires, de feuilles de bouton d'or mais surtout par les feuilles mortes des frênes.

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Nous nous engageons dans le bois mais malheureusement deux promeneurs successifs se trouvent dans notre coin à morilles. Rien de bien grave nous partout explorer un autre coin qui ne s'avère pas productif mais très agréable à contempler.

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Là aussi le sceau de Salomon est sur le point de fleurir mais attention, tout comme le muguet, cette herbe est toxique bien qu'utilisée autrefois pour les soins notamment à travers la théorie des signatures pour soigner les articulation.

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Des amateurs d'escargots de Bourgogne? La pluie c'est calmée un court moment mais le sol reste détrempé pour le plus grand plaisir des gastéropodes qui se ramassent à la pelle. Leur importante présence est un signe de sol calcaire.

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Pendant notre prospection nous tombons sur cet impressionnant terrier de blaireau. Quelques traces dans la terre fraîchement sortie du trou ainsi que les poils laissés par l'animal sur le barbelé indique que l'endroit est occupé.

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Cerisiers et pruniers sauvages fleurissent et couvrent de pétales blancs le sol de la forêt pour donner un décor de conte fantastique.

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Euphorbes et raisins-du-renard complètent le tableau des plantes étranges et toxiques. C'est la première fois que je prend garde à elles dans nos coins à morilles, l'an prochain il faudra prendre garde à leur floraison qui est peut être un indicateur de leur pousse. Mais attention, cette année le temps est surprenant est les plantes dont je me servait pour connaître le moment de partir à la chasse aux champignons sont toutes déboussolées.

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Voilà un autre coin à morilles qui est encore vide (lui aussi est très couru), néanmoins des nombreuses taches blanches correspondant à la fructification du mycélium sont apparues. A faire à suivre de près.

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En attendant, les vaches semblent peu ravies de nous voir dans leur prés. Il nous faudra pourtant bien y revenir, et si ce n'est pas pour les morilles au printemps, cela sera en été voir en automne pour les rosés-des-près.

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Et puis bien sûr, il y a le roi des arbres, celui que tout morilleur se doit de connaître car c'est sous lui que la plupart des variètées de morilles s'épanouissent. Voici donc le frêne.

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Notre sortie morille n'est pas aussi fructueuse que nous l'espèrions, heureusement une petite bête à pois, semblable à une coccinelle est venu nous porter chance.

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Changement de bois donc où la végétation est légèrement différentes. Les primevères acaules (à gauche) ont presque fini de fleurir et leurs feuilles sont devenues très larges. A l'invers, les premières raiponses-en-épis (à droite) s'apprétent à fleurir et à donner leurs jolies fleurs bleues.

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Les ficaires (à gauche) sont sur la fin mes restent bien vivaces, tout comme les primevères hybrides (à droite, croisement entre le coucou et la primevère acaule) qui s'alignent sur la durée de vie des primevères officinales.

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Surprise, voilà un coprin micacé (coprinus micaceus) solitaire. Il est comestible jeune mais n'est pas d'un grand intérêt culinaire.

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Malgré toutes ces découvertes le panier ne se remplit guère. On pourrait bien y ajouter quelques fleurs mais celles-ci sont encore toute en boutons.

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Et pas question de toucher aux orchis mâles, ces belles orchidées qui sont protégées comme toutes les plantes de cette catégorie.

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Enfin les voilà, les morilles. Celles-ci poussent sur le côté adret d'un bois couvert par de hauts arbres et qui forme une gorge en direction d'un petit ruisseau en contre bas. Lierre rampant et mousses forme la principale végétation au sol.

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Il s'agît ici aussi de morilles esculenta mais pour ce qui est de la variété, je sèche quelques peu, je dirais morilles blondes (appelée aussi morilles rondes). Certains individus juvéniles présentent, il me semble, quelques traces de rouille, ce qui pourrait plaire à quelques membres du club des cèpes (hé hé).

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Et puis comme toujours, rencontre avec des pézizes veinées même si cette fois elles sont très peu nombreuses mais de bonne taille.

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Au sommet de la côte, rencontre avec ce qui semble par la couleur, une autre variété de morilles. Grises-marrons, je pencherais cette fois-ci pour des esculenta communes appelées aussi vulgaires.

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Le terrain ici est plat et en lisière, et si on retrouve également des frênes, il y a aussi de nombreuses plantes herbacées comme les graminées, les euphorbes, les lierres terrestres et les géraniums petit-Robert qui composent la flore du coin.

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Bref, voilà où elles s'épanouissent. On peut à cette occasion voir que le sol est couvert de pétales de merisiers sauvages. Cet été, il sera bien bon, accompagnée de la fraîcheur du ruisseau, d'aller cueillir les cerises sauvages.

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Et une fois de plus, dans le même biotope se rencontre les raisins-du-renard et les euphorbes. Je décide des les ajouter à ma liste d'indicateurs.

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Drôle de découverte, hormis cette jolie fougère capillaire à droite, ce lamier tacheté quasiment blanc! Pas de doute sur l'espèce, il s'agît du tacheté, toutes les marques de reconnaissances sont là hormis la couleur. La nature est parfois pleine de surprises, voici ma première fleur albinos.

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Et juste en face de cela, des morilles encore. Là encore surprise, les champignons semblent s'épanouir dans du sable de construction déposé là. Ce ne sont pourtant pas des morilles des dunes.

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Au sol, des ficaires, beaucoup de ficaire et quelques ronces et au dessu de nos têtes seulement deux ou trois frênes mais de nombreux noisetiers. C'est la première fois que nous en trouvons ici, enfin c'était le cas avant les inondations de 2002. Il semblerait que le mycélium se soit remit depuis.

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Pour ll'espèce, là encore je ne sais pas trop. Déjà ce sont des morilles esculenta mais pour la variété, peut être aussi des morilles rondes/blondes bien que certaines soient quasiment marrons mais restent sphériques.

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Alors combien de spécimens sur cette photo? (il n'y en a pas tant que cela).

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Changement de décor et petite montée en altitude, aux alentours de 600 à 700 mètres d'altitude pour traquer la morille noire. Bon signe, l'endroit est abondant en escargots. Décidément, la pluie est un vrai aimant sur l'escargot de Bourgogne. Il faut savoir que celui-ci peut vivre jusqu'à 10 ans!

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Arrêt près d'une plantation de sapins pectinés laissée plus ou moins à l'abandont. A proximité de celle-ci l'aubépine fleurit et dans l'herbe et comme toujours, à la jonction forêt/champs, une superbe morille noire! Une première pour nous qui ne connaissons pas cette espèce. Il peut ici s'agire d'une rare morille conique var. nigra mais là aussi pas de certitude.

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Bref, notre panier est bien remplit et nous laissons soin à l'ancien du coin rencontré sur place de prospecter l'endroit à la rechercher d'autres précieuses coniques.

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Il est vrai qu'un panier comme celui-là,ça faisait bien longtemps que l'on en rêvait.

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Nous déçendons alors en contre-bas dans une forêt de frênes prometteuse mais malheureusement, l'endroit est trop marécageux comme l'indique la présence des populages des marais qui offrent leurs fleurs flamboyantes, pour pouvoir trouver des morilles.

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Soudain, un hanneton commun vient se poser sur nos belles morilles! Après avoir passé l'hiver dans la terre à se transformer en insecte adulte, il sorte entre avril et mai et n'ont qu'une idée en tête: se reproduire. Après cela ils pondent puis meurent. Leur durée de vie est si courte qu'ils n'ont même pas de bouche pour se nourrir.

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Abondant pendant des très nombreuses années ,les hannetons tendent à disparaître progressivement. Autrefois les enfants leurs attachaient à l'une de leur patte une petite ficelle, et jouaient avec tels des cerfs-volants, d'où parfois la confusion avec les grand coléoptères qui eux aussi porte le nom de cerf-volant.

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Le hanneton est l'un des pires ennemis du jardinier, ses larves blanches et grasses qui restent 3 à 5 ans à se nourrir dans le sol, dévorent les racines et les bulbes des jardins. Mais elles sont aussi friandes de bois mort en décomposition et sont essentielles pour le cycle naturel.

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Bref, une récolte bien sympa, pas non plus extraordinaire ou impressionnante mais qui présage pleins de bonnes sorties à venir. Pour commencer, 17 exemplaire ce n'est pas si mal.

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Et si une partie de la récolte est destinée à la famille, le chat n'aura pas le privilège de se les mettre sous la dent, tout au plus d'assouvir sa curiosité.

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Joli souvenir du printemps et d'avril 2013 mais aussi de la maison qui commence à se parer doucement d'un joli parterre de fleurs multiples et diverses.

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La reine du panier: la morille conique (var.nigra?).

Pour connapitre un peu et conserver les morilles, voici un lien sympa et bien ludique: ici.

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Bref, vivement que la pluie et le mauvais temps partent, déjà la neige n'est plus, enfin que les bois regorgent de ces petits trésors fort parfumés.

2 mai 2013

Sortie en forêt 23.

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Petite sortie aux morilles (qui date de lundi). Il pleut, il y a de la boue de partout et il fait froid mais le panier et les yeux sont bien remplis.

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Exploration d'un coin qui n'a rien donné de très concluant, hormis la découverte de quelques champignons lignicoles sur les arbres tombés cet hiver.

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C'est ainsi qu'un large tronc de peuplier tombé au sol c'est vu coloniser par une multitude de polypores du bouleaux. Ces champignons non comestibles peuvent prendre une taille imprtessionnante mais pas autant que celle des ganodermes.

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Découverte: dans un des coins à morilles, des grandes feuilles sortent de terre un peut partout et à leur centre et de drôles de "bourgeons" (graine ou fleur naissante?) sont apparues au centre de certaines d'entres elles? Une idée sur l'espèce aux quelles elles appartiennent?

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Les orchis mâles et le raisin-du-renard, des indicateurs de la présence de morilles, sont là en bon ombre. C'est signe de bon augure, croisons les doigts.

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En attendant voilà quelques pézizes qu'ils ne faut pas avoir peur d'aller chercher dans la côte abrupte, au risque de finir les pieds ou pire les fesses dans le ruisseau en contre-bas.

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Voici notre première morille, une morille blonde (appelée aussi ronde). Malheur de malheur, la voilà à moitié grignoter. Elle reste malgré tout comestible mais a perdu de sa superbe.

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Nous voilà consolé par l'arrivée de deux jolies morilles grises, soeurs de surcroît et poussant sous un merisier dont les pétales humides ont la bonne idée de se coller à tout ce qu'ils touchent.

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En voilà une avec une tête bien étrange. Écrasée par mégarde au début de sa croissance, elle a prit la morphologie qu'un pied maladroit lui a attribué.

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Dans une côte abrupte à proximité d'une cascade, un morillon à semi-libre solitaire. On peut l'identifier facilement en regardant la chapeau. Là où chez la morille le chapeau commence juste après le pied, le morille verra son pied se terminer au milieu de sa "tête". Le mieux est de faire une coupe pour en être sûr. C'est un très bon comestible mais un petit peu moins parfumé que sa cousine.

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La verpe en forme de doigt fait partie aussi de la famille des morilles. On la reconnaît à son chapeau lisse, son pied long, fin et fragile et au fait que celui-ci se termine au sommet du chapeau du champignon.

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C'est les verpes sont les moins parfumés de la famille des Morchella mais reste un bon champignons que certains puristes laisseront de côté pour en apprécier la délicatesse.

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Sur du bois mort, à proximité de vieux sureaux, à la limite d'un champs et poussant parfois à même l'eau d'un ruisseau, une colonnie immense d'orreiles de Judas sont venir remplir plus de moitié le panier. A moi les bons petits plats chinois.

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L'activité fongique se développe bien, de nombreuses espèces de champignons inconnus ce sont développés sur le bois pourrissant ou le sol détrempé. Merci à Richardqui m'a premi d'identifier les champignons de droite. Il s'agit de mycènes à pied jaune appelé aussi mycène renati.

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Les premiers polypores écailleux sont apparus. Cueillis encore jeunes, ils sont préparés comme des carpes ou des cornichons pour être servis en bouchées apéritives (un peu à la manière des sanguins), en particulier dans le Sud.

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Détour par les champs et petit coucou aux ânes en particulier à la bien aimée "coquette", vieille ânesse que je connais depuis que je suis gosse (c'est à dire plus de vingt), car il faut le savoir, un âne ça vit vieux, très vieux: 30 à 45 ans.

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Retour dans les bois avec peut être pas ou peu de morilles à la solde mais un très beau décor, riches en fleurs, en fougères et en cascades.

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Et comme toujours, quelques champignons a identifié. Ici il peut s'agire de tramètes mais alors les quelles, mystère.

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Voilà qu'une superbe et grosse morille bonde au large pied point le bout de son nez et intrigue par la forme de sa "tête pointue". La récolte est plus jolie que prévue.

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Sans oublier les éternelles pézizes veinées, inconditionnelles des talus humides au printemps et parfois, qui connaissent une résurgence à l'automne quand les pluies se font fortes et les chaudes températures rares.

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Ici, rencontre avec un escargot de la famille des clausilies tout en spirale et le daldinias concentrique, champignon réputé pour apporté forune et chance s'il est porté dans la poche.

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Drame à l'horizon, un nid de merle a chuté. Le vent et la neige peuvent être coupables mais aussi un prédateur cherchant à s'emparer des oisillons car pas de doute, les traces de coquilles bleues au fond du nid indique qu'il y a encore peu, le nid était habité.

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Jolie récolte, un peu petite une fois les oreilles de judas mises de côté mais parfaite pour parfumer les plats ou être accommodée à la crème.

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Les oreilles sont séchées dans la panière, les pézizes, morilles, morillons et verpes passés à la casserole.

 

10 juin 2013

Soleil et pluie sur le jardin.

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Ah le soleil! quel bonheur de le retrouver même si par moment, la pluie et parfois la grêle s'invitent, au risque de tremper le linge qui sèche et se balance au rythme de la brise chaude. J'en profite pour vous présenter la nouvelle disposition des articles qui se veulent plus condensés.

(Ci-dessous une plume du pic épeiche qui a élu domicile chez nous.)

Et aussi, merci à ma petite mère pour avoir pu emprunter son super appareil photo.

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 Quelques plantes intensives du jardin qui sont bien plus sympathiques et utiles que l'on peut le penser. Toute mauvaise herbe a un bénéfice et ne mérite pas vraiment le terme de "mauvaise".

1: Je me suis souvent trompée dans l'identification des gaillets dans mes articles, mais depuis le stage de samedi dernier, j'ai apprit à les reconnaître. Il s'agit ici du gaillet gratteron qui s'accroche (tiges et graines) aux animaux et aux vêtements pour se replanter lui même. Il est sudorifique et diurétique. Ses graines peuvent être grillées pour servir de substitut au café.

2: La grande ortie est souvent chassée des jardins. C'est pourtant une plante riche en vitamines et en sels minéraux qui peut aussi bien être cuisinée que transformée en engrais ou insecticide ou même en vêtements. En magie elle permet de se protéger d'un mauvais sort et même de le renvoyé sur celui qui l'a lancé.

3 et 4: Le géranium herbe-à-Robert est lui aussi une plante médicinale qui soigne énormément de maux: 

- usage externe: en gargarismes ou en compresses pour les angines, les aphtes, les dartres, les plaies et les amygdalites.

- usage interne: pour ses vertus hémostatiques mais aussi pour soigner les néphrites, les lithiases rénales, les oliguries, les diabètes et les diarrhées.

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 Notre bon vieux bouton d'or se décline en de nombreuses espèces, toutes ayant des pétales jaunes et étant toxiques. Il appartient à la famille des renoncules qui compte 1500 sous-espèces dont le rare troll d'Europe.

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Là aussi quelques plantes comestibles aux multiples vertus. La nature est plus riche qu'on peut l'imaginer.
1 et 2: Bon nombre de pissenlits, appelés dents-de-lion, sont en graines. On parle dès lors d'aigrettes. Ses feuilles sont riches en vitamine C et en carotène, on les consomme jeunes en salade crues ou en gratins. Vielles elles deviennent coriaces pour les dents. Son nom vient de ses propriétés diurétiques : " pisse-en-lit".

3: Le trèfle des près appelé trèfle violet est à l'origine des variétés fourragères cultivées dans nos champs. Bon engrais, c'est aussi une plante médicinale dont les têtes fleuries peuvent être utilisées en cuisine. Les graines moulues donnent une farine riche en vitamines.

4: Ces géraniums mous (qui ne sont pas apparentés à nos géraniums de jardinières qui eux appartiennent à la famille des pélargoniums) sont butinés par un bombyle (surment bombylius major). Il est apparentée à son propre genre (bombyliidae) et non a celui des bourdons, des mouches ou des abeilles. La femelle pond se oeufs à l'entrée des nids d'abeilles solitaires ou de guêpes. A l'éclosion les larves se nourrissent des oeufs et des nymphes de ces dernières.

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 Le lamier tacheté (lamium maculatum) est une de mes plantes adorées. Comestible et médicinale, les fleurs peuvent être séchées pour confectionner des infusions (voir la rubrique atelier). Les jeunes pousses sont consommées de manières diverses cuites ou crues comme des légumes.

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 Qui dit jardin dit fleurs d'agrément. Bien qu'issue de la nature, leur culture et les nombreuses hybridations les ont rendues plus complexées, en couleurs et/ou en senteurs.

1 et 2: Il existe quelques espèces d'iris sauvages en France dont l'iris des marais qui est entièrement jaune et très présent en Isère. Mais c'est sous ses nombreuses formes cultivées qu'ils sont les plus connus. Sous la Grèce antique, l'iris représentait l'arc-en-ciel et était l'incarnation du messager des dieux. Pour les égyptiens, la fleurs et sacrée et sous l'ancien régime français, elle est l'incarnation de la royauté. Le rhizome de certaines espèces est très prisé par les parfumeries. Autrefois ce dernier était pilé, réduit en farine puis tamisé pour parfumer les cheveux car la poudre obtenue possède un parfum de violette tenace.

3 et 4: La pervenche est elle aussi une plante à fleurs qui a était importée dans nos jardin a des buts esthétiques (c'est également une contractuelle mais ceci est une autre histoire). Les pervenches sauvages sont un bon indicateur en forêt pour savoir où les zones d'activités humaines ce sont établies de par le passé. En effet, elles affectionnent les lieux où autrefois l'homme c'est installé (cultures de champs, constructions ...) il y a des années, des siècles voir des millénaires! C'est donc une précieuse alliée pour les archéologues, les géologues mais aussi les forestiers. Dans le folklore c'est une plante médicinale qui soignerait de nombreux maux. En pharmacie, les extraits de ses feuilles soignent la vinblastine.

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 Le sureau est une arbuste qui apprécie les sols riches en azote. Ses baies font la joie des oiseaux, en planter un chez soi c'est s'assurer de voir tout au long de l'année de nombreux volatiles dans le jardin. En cette période de floraison, il est temps de cueillir les hampes florales. En France il existe 3 espèces: le sureau rouge et le sureau noir qui sont comestibles et le sureau hièble aux baies toxiques.

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 C'est aussi sur les sureaux de la maison que les oreilles-de-Judas ont élu domicile. Ces champignons (Auricularia auricula-judae) portent ce drôle de nom car ils poussent majoritairement sur le sureau, arbre sur le quel Judas se serait pendu. Le terme oreille vient lui de leur forme et de leur texture cartilagineuse. Comestibles, on les emploie dans la cuisine asiatique (bouillons, rouleaux de printemps ...). Pour se faire il faut les sécher puis les réhydrater dans de l'eau chaude pendant 15 à 20 minutes. Au Canada pendant le réveillon, ils sont glacés au chocolat puis disposés sur la bûche de Noël. On peut aussi les trempée crus dans de la liqueur et les déguster tel quel.

Bref, riches en fer, en magnésium, en potassium et en protéines, les oreilles-de-Judas sont un bon aliment pour l'organisme, surtout quand il s'agit de réduire les carences de celui-ci.

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 L'égopode podagraire (herbe aux goutteux car soignerait la goutte) du bas de la côte est sur le point de fleurir. Rencontrée aussi au stage de samedi au chaudron magique, c'est une plante comestible qui se consomme généralement cuite dans les soupes, les gratins, les tartes, les rouleaux de printemps ... bref un peu comme des épinards. Elle est aussi considérée comme invasive car très résistance et fort prolifique. Pour la stopper, on plantera des capucines qui lui feront concurrence.

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 Le soleil et les fleurs sont au rendez-vous, ce qui permet d'admirer une très grande variété d'insectes qui, la plupart du temps se font discrets.

1: La cétoine dorée est très courante en cette période, on peut souvent entendre son vol lourd et parfois même le voir se cogner aux fenêtres tout pataude qu'elle est. Elle peut être confondue avec sa cousine la cétoine cuivré car l'espéce peut se revêtir d'une gamme varié de couleur, passant du vert au doré voir au bronze.

2: La lampyre est plus connue sous le nom de ver-luisant (il s'agit ici de la larve). C'est un insecte précieux pour le jardinier car il se nourrit des limaces et d'escargots (aussi bien sous la forme juvénile qu'adulte). La lumière dégagée par l'abdoméne de ce coléoptère (dernier ségment chez les mâles et les larves, l'ensemble pour les femelles) à pour but d'attirer les mâles qui sont ailés et donc mobiles mais aussi de dissuader les batraciens de les gober. En effet une fois dans l'estomac de la bête, la lumière du ver-luisant (produit par la bioluminescence) éclaire l'animal de l'intérieur ce qui le rend très visible à l'oeil des prédateurs. A savoir, les oeufs aussi sont lumineux.

3: Clitellaria ephoppium est une petite mouche au thorax rouge que je trouve fort esthétique. Loin d'être aussi irritantes que les mouches à viande ou les mouches communes de nos maisons. On la trouve dans toute l'Europe. Ses larves on pour nourriture les fourmis

4: Le capricorne de Scopoli continu à prende place sur les fleurs et herbes du jardin au soleil. Se nourrisant de pollen, c'est un bon polinisateur. Pour différencier les deux sexes, rien de plus simple, les antennes de la femelle font la taille de celle-ci, celles du mâle le double de celui-ci.

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 Rien de plus plaisant que de voir le jardin bien vert et ensoleillé. L'abondance d'eau et de soleil nous promet de jolies fleurs pour cet été après un printemps discret.

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 La récolte des truffes continue, timidement. Quelques jours de beau temps devront suffire pour remplir à nouveau notre petit panier. La saison a commencée tardivement cette année, ce qui laisse l'espoir de trouver de jolis spécimens jusqu'en septembre comme en 2011.

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 Dans le jardin, il y a certes des fleurs sauvages, mais aussi bon nombre de fleurs d'agréments, disposées ici et là par les mains expertes de nos voisines car c'est de leur superbe jardin que ces quatre photographies sont tirées.

1 et 2: Célèbres dans les jardins, les rhododendrons sont rois. Ce sont des arbustes que l'on retrouve désormais aux quatre coins du monde englobent le sous genre des azalées. Ceux de nos jardins sont issus des espèces sauvages d'Asie mineure et des Alpes. Le miel de rhododendron est appelé miel fou car il contiendrait des toxines présentes chez certains sous genre de la plante. Il aurait des effets hallucinogènes et laxatifs dont auraient été victimes dans l'antiquité les armées grecques et celles de Pompée.

3: Bien que connu comme drogue, le pavot est aussi une plante ornementale. Dans les fait, le terme pavot regroupe toutes les plantes de la famille des papavéracées dont fait parti le coquelicot. Il existe de nombreuses espèces de pavots sauvages, souvent protégées car endémiques, qui varies en couleurs: rouge, jaune, orange, blanc.. il y en a pour tous les goûts. Nos pavots de jardin sont originaires d'Asie car plus robuste et plus colorés.

4: Les clématites grimpantes sont très prisées. Agréables pour les yeux et parfois pour les narines, elles s'adaptent mal aux sols calcaires. Il en existe plus de 300 espèces et 400 cultivars ce qui donne un vaste choix. Dans le passé, les mendiants se frottait la peau avec de la clématite pour provoquer des irritations et attirer la pitié.

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 La boarmie commune est un papillon de nuit présent partout sur le territoire français. Sa petit chenille brune apprécie le vigne, le lierre, l'aubépine, le bouleau, le troène, le lilas, le chèvrefeuille, le frêne, et le chêne.

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 Il y a presque un parfum d'été dans le jardin. Le soleil tape fort, on sèche, on prépare et on cuisine les plantes et de temps un autre, un visiteur s'immice dans la maison fraîche.

1 et 2: La mélisse officinale et la sauge des près (de gauche à droite) ont été mise à sécher. Elles serviront d'infusion tout au long de l'été, conservées dans des bocaux hermétiquement fermés et mis à l'abri de la lumière.

3 et 4: Le Lézard des murailles est le lézard le plus commun en France. On le trouve partout en Europe et depuis peu, en Amérique du Nord. C'est un petit reptile (20 cm pour les mâles, 18 pour les femelles) qui aime les murs et les vieilles pierres. Sa queue se casse facilement pour échapper plus facilement aux prédateurs. Elle repousse par la suite mais plus petite, lisse et entièrement grise et parfois, de manière double. C'est un vorace qui se nourrit d'insectes, d'araignées, de pucerons, de vers, de teignes, de criquets... brefs de tout ce qui peut causer du tords au jardin et au potager.

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 Pendant longtemps j'ai confondu scabieuse des champs et knautie des champs qui, il faut l'avouer sont très semblables. Pour les différencier, la scabieuse a ses akènes (sacs à graines) pourvus de collerettes à 5 pointes noires alors que celles de la knautie possèdent des akènes équipées de 8 courtes pointes. De plus la scabieuse possède des petites soies noires ce que n'a pas la knautie.

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 Les fleurs des derniers jours sont encore là et encore plus nombreuses, et ce ne sont pas les intempéries qui vont venir leur faire courber la tête et tirer grise mine.

1 et 2: La muscari à toupet est une plante  sauvage de la famille des asperges (mais a longtemps été affiliée à celle des lys). Elle porte de nombreux surnoms tel que ail-a-toupet, queue-de-poireau ou encore poireau-roux. Autrefois elle était utilisée comme plante médicinale. Les bulbes écrasés et appliqués sur la peau réduisaient les rougeurs. Cuits et consommés ils étaient diurétiques. Mis en beaucoup dans du vinaigre ils perdent leur amertume et peuvent être servis comme accompagnement. Sauvage à l'horigine, on retrouve la muscari à toupet dans beaucoup de jardins.

3 et 4: La grêle ne nous a pas épargnée. Néanmoins il semblerait que les cerises encore vertes n'aient pas été abîmées, ni que les fleurs et les feuilles aient subis de dommages. La grêle est produite (si on peut le dire ainsi) par les cumulonimbus quand l'air est très humides et les courants ascendants forts. Le plus gros grêlon serait tombé en Espagne pour un poids de 2Kg. La plus grande circonférence quand à elle aurait été homologuée au Nebraska, elle serait de 47,6 cm. Voilà des "records" qu'il faut mieux ne pas se prendre sur le coin du nez.

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Le clairon des ruches (Trichodes alvearius) tient son nom du fait que ses larves se nourrissent des celles des abeilles et des guêpes. Adulte, il est phytophage (pollen des ombrélifères) mais chasse parfois d'autres coléoptères sur les fleurs où ils sont attirés par le nectar.  

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 Fin tragique pour ces rongeurs, les beaux jours ont ravivé l'instinct de prédation de nos charmantes boules de poils. Rien de mieux pour dératiser un jardin. Si aujourd'hui se sont les chats qui ont pour tâche de préserver les récoltes les potagers des coups de dents et des grignotages, pendant longtemps ce sont les genettes communes qui ont eu se rôle. Rare et protégée dans nos contrées, elle est encore très présente en Afrique, la genette d'Europe a été utilisée comme ratié. En effet l'animal est nocturne et mange tout ce qui plus petit qu'elle ce qui pratique dans la lutte contre les nuisibles. Mais sa forte odeur musquée et son caractère sauvage l'ont éloigné des habitations. Dès lors elle a été chassé pour sa fourrure ce qui a entraîné sa raréfaction. Depuis 1981 la genette figure sur la liste des mammifères protégés: "Il est interdit de la détruire, la mutiler, la capturer ou l'enlever, de la perturber intentionnellement ou de la naturaliser, ainsi que de détruire, altérer ou dégrader son milieu. Qu'elle soit vivante ou morte, il est aussi interdit de la transporter, colporter, de l'utiliser, de la détenir, de la vendre ou de l'acheter".

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 En attendant les chats continus leur partie de chasse. Le rougequeue noir n'a pas eu de chance, de lui il ne reste qu'un beau tas de plus à l'entrée de la terrasse. Insectivore (encore un ami du jardinier), il devient frugivore à l'arrivé de l'automne, quand les invertébrés se font rares. Il est protégé depuis 1981 sur l'ensemble du territoire.

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 Après l'effort le réconfort. Peut être pourrais-je bénéficier à mon tour des moelleux coussins et sièges de la terrasse à mon retour. Pour le moment, ils sont monopolisés.

 

8 septembre 2013

Le retour des fleurs.

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Les pluies sont revenues et avec elles, de nombreuses fleurs ont fait leur apparition. Il est vrai qu'août ne s'est pas montré très généreux de ce côté là, espérons que la donne change. Néanmoins il y a déjà de quoi faire quelques belles compositions avec le sureau en fruits, la verge d'or en fleur ou l'angélique officinale qui a déployée ses ombrelles.

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Le potager est beaucoup moins à la fête. En effet, la piéride du chou, ce petit papillon blanc, est venu pondre dans les jeunes choux. Si la plupart des feuilles étaient couvertes d'oeufs, certaines étaient déjà parcourues par les chenilles qui ont commencées à faire de gros dégâts. La méthode c'est donc voulu radicale pour pallier à cette attaque, malheureusement, mais avons nous bien le choix si nous voulons profiter des potées cet hiver? Jeté au composte, tout ce petit monde ferrât le bonheur des oiseaux.

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Et voici en direct (enfin presque) la naissance d'une colonie de ses terribles et voraces chenilles. Cela ne va pas sans rappeler l'an dernier où elles avaient prit des proportions considérables: ici.

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Je n'y croyais plus mais si, voici (peut être) la dernière truffe de l'été (3 et 4). Bien dodue, elle était enfoncée à moitié dans le sol (1) ce qui a rendu sa découverte plus simple que d'ordinaire. Néanmoins elle ne semblait pas être seule, au vu du trou laissé dans le sol (2), on dirait bien qu'un animal gourmand a été plus rapide que moi sur ce coup là.

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La linaire commune qui se trouve au coin du pont du jardin c'est mue en un petit bosquet de cette jolie plante. Elle a pour spécificité de ne pouvoir être butinée que par les gros bourdons car les lourds pétales de ses fleurs jaunes se soulèvent très difficilement. Toxique, on l'emplyait autrefois comme diurétique.

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Malgré l'épisode chenille, le potager se porte relativement bien. Les haricots (1), que l'on peut prononcer désormais "Aricots" ou "Zaricots" selon l'académie française, sont en partis en fleurs et donnent déjà de grosses gousses. La betterave nous montre sa belle fleurs violine (4) assortie aux nervures de ses feuilles et le plan de tomate cerise (3) qui s'est installé dans les salades fleurit aussi tout en commençant à former ses premiers fruits. A propos de salades (2), on peut dire que cette année nous allons en profiter.

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Pauvre lézard des murailles, coursé par les chats, il en perdu son calme et sa queue! Heureusement sa vivacité lui a permit de trouver refuge dans l'une des aspérités de la façade.

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On peut s'émervailler de beaucoup de choses en cette période.

1 et 2: le rosier de l'entrée a donné beaucoup de fleurs, il est des plus agréable d'en profiter à l'intérieur.

3: Le damier de la sucisse a été attiré, comme de nombreux autres papillons, par l'odeur de la menthe. Bientôt elle sera récolté puis pendue par les pieds en bouquet pour sécher.

4: Ce zérène du groseillé prend son temps pour butiner cette fleur de verge d'or du Canada qui commence à faner.

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Surprise, dans le haut du jardin quelques amanites vaginées sont apparues après une petit pluie. Tout aussi vite, elles sont reparties, dévorées par les limaces et autres escargots gourmands.

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Les plants de tomates du potager mais ceux des voisins ont été prolixes, nous voilà donc fournis. Pour l'occasion, nous avons décidé de confectionner des tomates séchées mais l'expérience ne s'est pas révélée concluante dirons nous.

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Les pies c'étaient faites discrètes jusqu'ici, les voilà qui jacassent du petit matin jusqu'au soir pour mon plus grand plaisir. Leurs bavardages leur a fait perdre au passage quelques plumes que l'on retrouve ici et là.

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Bref on profite des derniers rayons du soleil (1 et 2) car bientôt, les jours seront plus petits que la nuit. Signes annonciateurs de l'automne (désolée si cela peut paraître démoralisant, mais c'est ma saison préférée), les premières feuilles commencent à chuter (3) et les grands corbeaux (4) font leur arrivée. Ils devront attendre pour croquer les noix qui ont bien du retard cette année.

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Bref,c'est bientôt l'automne, il fait encore chaud mais déjà les fraîches pluies et les orages se font sentir. C'est temps de ramasser les premières noisettes et pommes.

 

15 septembre 2013

Fête médiévale de Crémieu (2013).

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 Cette année nous étions trois amies à parcourir ce samedi après-midi les rues de Crémieu à l'occasion de la grande fête médiévale que la ville organise tous les ans. Au programme chants, musiques, danses, costumes, shopping et pluie. Mais ce fût un très bon moment malgré les aléas du temps.

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 La aussi, comme aux autres foires, du cuire et des peaux à go. Voilà de quoi se faire en peau de lapin un col bien chaud, des mitaines et même la couverture d'un grimoire à venir. Le touché du cuir est à mon goût quelques chose exceptionnel dans le sens où l'on a l'impression de toucher quelque chose de vivant qui ne l'est plus.

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 Une myriade de cordons et de lacets viendront parer les corsets et les bottines de ces dames, maintenir à. la taille la bourse de ses messieurs.

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 Un renard sur l'étale, arg voilà mon animal bien mal au point. Autrefois la fourrure doublais par l'intérieur les épais manteaux confectionnés pour l'hiver car cela tenait plus chaud. La mode de la fourrure est venue des riches seigneurs qui, pour montrer leur puissance, faisaient coudre de la fourrure sur l'extérieur de leurs habits, une dépense inutile qui montrait leur grande fortune et donc leur pouvoir.

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 Voilà un art bien ancien. Le tourneur sur bois confectionnait des ustensiles à partir d'essences communes ou précieuses de bois pour rendre la ve de tout les jours plus simples, les objets en métal étant principalement destinés aux puissants.

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Toute la ville a participé, un camps viking est venu s'intallé sur la place et le charcutier c'est mit aux couleurs locales tout en proposant une "charcutaille" bien d'époque en goût et...en odeur. 

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 Il n'y a pas à dire, la péche aux trésors plaît aussi bien aux petits qu'aux grands. Qui n'a jamais rêvé de trouver et de s'accaparer un coffre fort?

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 Les stands viennent donner une certaines magie au lieu. Cartes, tarots, pendules, masques mais aussi besaces, livres, plantes, pierres, savons, sucreries, bijoux, épées de bois... il y en a pour toutes les bourses.

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 Un autre art ancien, la sculpture sur bois. Voilà de quoi orner le toit.d'un église.

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Il y a eu de nombreuses créatures qui sont venues déambuler parmi les passants. Les gueles de loups étaient de loin les plus impressionnants mais des minotaures, elfes et autres femmes papillons étaient aussi au programme.

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Bref il y avait beaucoup à voir mais difficile de tout mettre en photos, que ce soit les personnages, les odeurs, la musique et les rires. Pour pallierà cela voici un petit montage sans prétention sur la parade et une partie des aniamations proposées pour ses médiévales de Crémieu 2013.

Et ci-dessous un petit aperçu de l'an dernier.

Bref, voilà une après-midi bien remplit riche en émotions et en découvertes.

 

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Et au passage une petite photo de moi, parce que temps à autre ça ne fait pas de mal de sortir le bout de son nez.

25 septembre 2013

Petites bêtes du jardin.

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Il ya bien du monde dans le jardin. La douceur de ces derniers jours a fait sortir les diverses créatures du jardin qui s'apprêtaient à se mettre à l'abri du froid. Les figues sont sur la bonne voies mais ne seront pas murent attends, les premières gelées les figeront dans cet état.

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1 et 2: Les vesses de loup sont arrivées et font le bonheur des limaces qui ont laissé de jolies traces de dents dans leur chair blanche.

3 et 4: Dur, dur. Mon coeur balance entre deux identifications pour cette colonie de champignons qui reviennent tout les ans: coprins narcotiques ou coprins éphémères.

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Le lierre rampant fleurit. A la fin de l'Hiver voir au début du printemps il donnera ces fruits qui seront une précieuse source de nourriture pour les oiseaux qui à cette période seront bien amaigris.

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Les guêpes sont parmi nous! Mais pas de crainte, elles sont bien plus douces que les guêpes souterraines.

1 et 2: Dans la vieille pompe tarie un petit nid de guêpes est venu s'installer. Il s'agît de guêpes des buissons, dolichovespula media, ce qui est surprenant quand on sait qu'elles sont arboricoles. Relativement pacifistes, elles n'hésiterons pas à piquer si le nid est bousculé.

3 et 4: Dans la haie, c'est un énorme nid que nous avons découvert. Ici se sont les guêpes Saxonnes, dolichovespula saxonica, qui dominnent. Peu aggréssives, on peut approcher prés du nid ce que je peux affirmer mais prudence, on ne sait jamais. Aux premières gelées les guêpes meurent et nous pourrons réccupérer le nid.

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Petit tour chez les voisin où en bordure de leur jardin nous avons fait une belle cueillette: 12 lépiotes élevées (coulemelles) en partie véreuses mais de belle taille.

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Une jolie aeschne bleue, Aeshna cyanea, était prisonnière de la cuisine. J'ai prit le temps de l'éxaminer avant de lui rendre sa liberté. Cette libellule se trouve en bordure de bois, dans les lisières ensoleillées (il est vrai que l'on en voit de temps à autre). Il s'agît d'un ma^le car il a du bleu, couleur absente chez la femelle.

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Voilà un inconnu au bataillon pas si inconnu que cela: il pourrait s'agir d'un laccaire améthyste orange mais rien de sur car je ne connais que très peu ce champignon. Néanmoins les lamelles fourchues en bords de chapeau sembleraient indiquer que c'est la bonne piste.

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Tour dans le beau potager qui apprécie ce soleil.

1: Les choux ont été épargnés par les voraces chenilles cette année, leurs feuilles font larges et épanouies et n'ont que très peu de trous.

2: C'est l'heure de récolter les derniers haricots verts de l'année.

3 et 4: Si les blettes sont des plus belles, toutes n'ont pas eux la chance d'être protégées des petites bêtes.

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Verveines, menthes, persils plats et frisés, tomates, aubergines et même salades, c'est le moment de remplir le garde-manger.

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1 et 2: Deuxième occasion de photographier une mouche scorpion (encore une femelle), je suis ravie. Celle-ci a stoppé un temps son repas en m'apercevant avant de reprendre avec délice son grignotage de framboise.

3 et 4: Voilà le temps des noisettes! Panier en mains c'est le moment d'être plus rapide que les écureuils, les pies et les corbeaux.

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Enfin, à côté du petit pont, le bosquet de linaire commune se déploie. C'est désormais un jolie buisson jaune. Rappelons qu'elle a pour spécificité de ne pouvoir être butinée que par les gros bourdons car les pétales de ses fleurs jaunes se soulèvent difficilement. Toxique, on l'employait autrefois comme diurétique.

 

 

19 avril 2014

Le château de Longpra.

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St Geoire est une terre de châteaux. Au cour d'une longue promenade on peut en admirer en tout et pour tout 7 sans compter les différents édifices antérieur à cette époque prolixe qu'est a renaissance. Le plus connu de tous est celui de Longpra, longtemps affilié à la célèbre famille des Clermont-Tonerre (dont je parle dans cet article). 

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Voila du vert qui fait du bien ! L'allée du château est ornée d'une longue rangée de marronniers. Le lieu est fort humide (présence de nombreux ruisseaux) ce qui semble plaire à l'ail des ours qui y pousse en bon nombre. C'est une plante délicieuse dont les feuilles (que l'on cueille de préférence avant la floraison) se consomment dans les soupes, en pesto, frites et bien d'autre manières. Les boutons floraux sont excellents sautés à la poêle ou cru.

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Classé monument historique depuis 1997, Longpra est une ancienne maison forte datée du XIVe siècle (l'église du village quant à elle est datée du XIIe mais nous y reviendrons). Réaménagée en 1770, les douves de 338 mètres de long font fois de son existence plus ancienne. En réalité il s'agit d'une résidence d'agrément typiquement dauphinoise dont les douves et les hauts remparts évoquent un château.

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Dans les douves, la vie abonde: grenouilles vertes, crapauds communs, colverts, hérons, poissons divers et martin-pêcheurs... c'est un vrai spectacle! Bientôt les larges feuilles des nénuphars couvriront l'étendue d'eau.

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A ce titre, Longpra propose dans le cadre des "Nuits sauvages" un film amateur, "Les merveilels de l'ordinaire", d'une vingtaine de minutes accessible à tous les promeneurs qui le souhaitent sur les habitants du parc.

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On peut également retrouver le travail de l'excellent Gilles Lebley, naturaliste:

"22 tirages sur bâche extérieure (format 1,80 m x 1.20 m) - Images artistiques et inédites d’animaux en pleine nature

Chaque photo constitue une véritable rencontre naturaliste empreinte d’émotions et de vibrations des sens. « Nuits sauvages » est le reflet d’instants fugitifs offrant des images brèves et intenses, saisies dans un univers rempli de contrastes, de mystères et d’indices. Ainsi, le monde de la nuit, apaisant et magique, effrayant et primordial, peuplé d’esprits et des choses dont seules, parlent les légendes, surgit."

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La pierre à foudre est une pierre de culte sacrée que les anciens disposés là où la foudre avait tapé le sol. "Au 18éme siècle il y avait toujours une croyance chez de nombreuses personnes selon laquelle des pierres tombaient avec la foudre. Ces pierres, que de premiers auteurs avaient appelées ombriaebrontiae et cerauniae, étaient souvent considérées avoir des pouvoirs surnaturels. L'évêque Pontoppidan observa que les paysans norvégiens croyaient que ces pierres étaient particulièrement utiles aux femmes pendant le travail de l'accouchement, en ce qu'elles les aideraient à faire sortir l'enfant. La croyance concernant les pouvoirs surnaturels de ces pierres était si forte en Prussie que Helwing, le ministre d'Angerbourg, dû finalement recourir à l'usage du Bras Seculier pour s'en débarasser. En conséquence chaque savant l'un après l'autre eut toutes les peines à décrire à quel point l'idée que ces pierres étaient vraiment tombées avec la foudre était infondée." (Source.)

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Pour en savoir un peu plus sur le chateau, c'est par ICI, à savoir qu'il est possible de suivre l'actualité de Longpra sur sa page Facebook. Extrait:
Entre Dauphiné et Savoie, entre les contreforts de la Chartreuse et le lac de Paladru, le château de Longpra, écrin de verdure dans la vallée de l’Ainan, témoigne de sept cents ans d’histoire d’un terroir. Et depuis cinq siècles, il est le berceau d’une même famille.

1536 Une maison forte en dauphiné

L’aventure débute en 1536 quand Charles Pascal, notaire royal à Saint-Geoire-en-Valdaine et juriste des comptes de Clermont, acquiert ce qui n’est alors qu’une maison forte entourée de fossés et solidement défendue par une enceinte crénelée ainsi qu’en atteste déjà un acte de 1304. Relevant de la seigneurie de Montferrat, la maison forte appartenait au XVe siècle à Dame Aymare de Paladru, veuve d’Aymar de Clermont puis à l’épouse d’Antoine de Paladru, seigneur de Montferrat.

Avec cette acquisition, Charles Pascal ajoute à sa titulature de notaire à Saint-Geoire celle de seigneur de la maison forte de Longpra, Depuis cette date le domaine est resté dans la même famille.

1770 Le raffinement d'une maison des champs

Dès 1755 Pierre-Antoine Pascalis (marque d’une latinisation du patronyme) de Longpra, conseiller et futur président au Parlement de Grenoble décide de se réinstaller dans l’austère maison forte passablement délaissée depuis le début du XVIe siècle. Homme de culture et amateur d’art, il entreprend de la transformer en une demeure raffinée dans l’esprit néoclassique et le goût italien de la fin du XVIIIe siècle, conservant les fondations, les douves et le pont-levis. Les travaux dureront près de quarante années.

1844 Aux vents de l'histoire

En 1844 le dernier des Longpra, sans descendance, lègue le domaine et les terres à sa nièce et filleule, Eugénie Chosson du Colombier, qui épousera en 1834 le baron Anselme Pasquier de Franclieu, originaire d’Ile de France. Ils décideront de s’installer à Longpra en 1842.

Artiste-peintre, la nouvelle châtelaine de Longpra, considérée comme l’un des meilleurs peintres dauphinois du XIXe siècle, se plaît à représenter les membres de sa famille et nombre de ses toiles ont été conservées par ses descendants.

1985 Une transmission ininterrompue

Depuis 1536 les histoires des deux familles, celle des Pascal, puis Pascalis de Longpra et enfin celle des Pasquier de Franclieu convergent et se confondent pour écrire en commun la destinée du château de Longpra.

C’est dans un esprit de transmission et de continuité que se sont inscrites toutes les générations qui se sont succédé à Longpra, avec la volonté de faire de Longpra un témoignage authentique des siècles passés et de l’histoire de la région.

Aujourd’hui la Comtesse Albert de Franclieu s’attache à préserver et faire vivre cette demeure, ouverte au public en 1985, et dont l’atmosphère, celle d’une vraie maison de famille, contribue à son charme.

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La bâtisse est actuellement en travaux: elle s'offre une nouvelle toiture. En atendant, petite visite du village et de ses alentours (nous avons prit l'idée de venir le voir à pied).

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"Au XIIe Siècle débute la construction de l'église de Saint-Geoire, chef-d’œuvre aujourd'hui classé (et restauré dernièrement).

À partir de l'époque moderne, la région de Saint-Geoire se caractérise par une forte résistance à l'influence huguenote, qui se développe autour de Grenoble. Saint-Geoire est un fief catholique et le restera : en 1590, une armée de 80 huguenots grenoblois armés d'arquebuses assaillent la Maison Forte de Saint-Geoire, qui résiste seule puis avec le concours des habitants de Virieu, conduits par leur châtelain.

Dès le XIVe siècle, l'histoire de la Valdaine est en effet dominée par le château de Longpra, sis au-dessus de Saint-Geoire. Le château de Longpra appartient à la même famille depuis1536 (aujourd'hui habité par la comtesse de Franclieu dont l'époux, issu de la famille propriétaire, fut maire de Saint-Geoire de 2001 à 2007). Les douves et le pont-levis qui permet d'accéder au château témoignent de ce que fut la Maison-Forte de Longpra au Moyen Âge : une demeure austère et bien défendue.

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Dès 1755, Pierre-Antoine Pascalis de Longpra, Conseiller au Parlement de Grenoble, fait réédifier la Maison Forte selon les canons architecturaux du Grand Siècle. Il recourt aux maçons et charpentiers de la Valdaine ainsi qu'au concours d'ébénistes venus de Grenoble dont la célèbre famille Hache. Le résultat est un ravissant château classique, adapté aux réceptions fastueuses de la noblesse dauphinoise.

Durant la révolution, qui est d'ailleurs « née » en 1788 à Vizille, au sud de Grenoble, la Valdaine reste à l'écart de la tourmente, et est fidèle au catholicisme contre-révolutionnaire. Le Château de Longpra abrite le clergé non jureur, et la population environnante vient au château entendre clandestinement la messe.

En 1881, la vaste commune de Saint-Geoire est amputée de trois de ses hameaux qui sont érigés en communes : Massieu, St Sulpice-des-Rivoires et Vleanne. Enclave très rurale, la Valdaine voit cependant se développer au XIXe siècle, tout le long de l'Ainan, des usines spécialisées dans le textile."

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Le village est plein de charme et c'est là que je rencontre mes premières orchis mâles en fleurs. Ces orchidées tiennent leur nom de leurs deux bulbes ressemblants à des testicules. Autrefois, dans la théorie des signatures, on consommait le plus gros pour se donner de l'appétit sexuel et le plus petit, au contraire pour calmer les ardeurs.

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Elles sont nombreuses les vieilles demeures de St Geoire en Valdaine, cachées par de hauts remparts de pierre ou de pisé (système de construction en terre crue typique du Dauphiné). À quelques pas du château, une colline bordée de haies d'aubépines en fleurs fait l'objet de bien des questions. Il s'agirait d'une motte castrale, d'où le nom de l'impasse qui la longe mais faute de moyen, personne n'est encore venu le vérifier...

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Cette année la nature est précoce (à moins que la longue période hivernale de l'an dernier n'ait altérée mon jugement). C'est le temps de cueillettes et des identifications.

1 et 2: on ne présente plus l'éternel coucou (primevère officinale) qui rentre dans la composition de nombreuses tisanes médicinales appelées "pisse-mémé".

3 et 4: De mémoire, il me semble qu'il existe 3 espèces de sceau de Salomon en France. Il s'agit ici du sceau de Salomon multiflore en raison des fleurs en clochettes qui poussent par 2 ou 3 à chaque segments. Toxique, cette plante porte ce drôle de nom en raison de la marque caractéristique qu'aborde sa racine. Au moyen âge, on utilisait ses parties souterraines pour soigner les articulation en raison de leur ressemblance.

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Les jardins sont splendides: pommiers exotiques et désépoirs des singes prennent place aux pieds de la pairie bien tondue des voisins. Voilà de quoi être dépaysé pour l'occasion !

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Joubarde des toits, grande pervenche, fougère et lézard des murailles... Il n'y a pas à dire, les beaux jours sont enfin de retour ! Voilà de quoi trouver la motivation pour partir aux morilles ! Hélas, la saison est sur le déclain.

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9 mai 2014

Sortie dans les prés 11.

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Petite balade à travers champs cette fois-ci pour le rallye pédestre des donneurs de sang pour l'association "Espoir pour Noémie" que vous pouvez retrouver dans la rubrique "Les copains!". Voilà l'occasion de répertérier quelques jolis coins du village.

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Le rallye reprends le même itinéraire que celui de la dernière balade menée dans le village (et que vous pouvez voir ICI). Qu'à cela tienne, depuis de nombreuses fleurs  sont sorties et parfument la campagne environnante.

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La commune habrite neufs châteaux dont celui de la mairie (absent des photos) qui pendant de nombreuses années servit de maison de bonnes-moeurs pour les jeunes filles issues de la noblesse et même des familles royales. À ce titre la valdaine est connue pour avoir été une terre contre-révolutionnaire.

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C'est également l'occasion de rappel (bien que certains sicentifiques aient réussi à créer du sang artificiel), que les banques de sang sont vides et ont grandement besoin. Le don reste l'un des meilleurs moyens pour sauver des vie.

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Mai est le mois du blanc, la preuve en image !

1 et 2: l'ail des ours (allium ursinum) a bien entamée sa floraison et, il n'est plus vraiment temps de la cueillir du fait que les feuilles soient dures et fibreuses. Néanmoins quelques fleurs dans les salades sont les bienvenues.

3: L'asperule odorante (Asperule odorata) appartient à la famille des galliets. On la fait macérer fraîche ou sèche dans du vin blanc et du sucre pour réaliser du vin de mai. Elle délicieuse en infusion une fois séchée mais attention, à haute dose elle peut provoquer des maux de tête et d'estomac.

4: Le compagnon blanc (Melandrium album) n'est pas réputé pour sa comestibilité mais pour ses fleurs blanches et pourtant, on peut consommer les jeunes pousses et les feuilles en salade.

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Belle fleur que celle de la raiponse en épi (Phyteuma spicatum) mais pas seulement. Comme chez la plupart de ses consoeurs du même genre, les épis floraux et les feuilles sont comestibles crus en salade comme ou cuits à l'eau ou à la vapeur accompagnés de sauce comme des asperges. La racine se consomme aussi crue (elle aura alors un petit goût piquant) ou cuite (elle sera alors douce et sucrée comme une châtaigne). Longtemps consommée à travers l'Europe et encore aujourd'hui dans certaines parties de l'Asie, ses qualités gustatives sont tombées dans l'oubli. Néanmoins dans certains coins d'Italie, de Bosnie et de Haute-Savoie (où on la nomme cul-noire) on continu de la consommer.

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Il est toujours plaisant de se faire offrir du muguet le 1er mai. Néanmoins prudence, cette plante est très toxique et on peut vite s'empoisoner. Utilisée comme médicament, elle est inadaptée de par sa nature pour l'auto-médication. En médecine le muguet est employé dans les préparations qui luttent contre les faiblesses cardiaques.

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"C'est à partir du dernier tiers du XIIe siècle que les textes signalent des édifices qualifiés de « domus fortis, fortalicium, domus et turris fortis ». C'est l'apparition des maisons fortes ou maison fortifiées. Ces édifices, qui ne sont pas des châteaux, sont plus qu'une simple résidence. Elles peuvent présenter l'aspect d'une maison solide avec tours ou avoir l'apparence d'une bâtisse construite de bric et de broc."

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On trouve peut de champs cultivés de part chez nous mais beaucoup d'élevages. En premières position arrive l'élevage de bovins, suivit des chevaux de traits puis des moutons. De nombreuses petites exploitations familiales continues d'élever pour le plaisir quelques oies, poulets et même biquettes.

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(Pour mieux voir les petites images cliquez dessus.)

Les chevreuils ne sont pas en reste. Effrayées par des promeneurs, voila que trois chevrettes (femelles du chevreuils) prennent la fuite vers le sous-bois tout proche sous nos yeux émerveillés.

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C'est le temps des fleurs, les arbres offrent de jolies parures comme le marronnier d'Inde (1 et 2) appelée également marronnier blanc (Aesculus hippocastanum L.). Cette arbre d'ornement originaire du Caucase peut vivre plus de 300 ans et atteindre de belles dimensions. L'aubépine (3) (Crataegus) est plus modeste, détonne de par le nombre d'espèces qui composent son genre: plus de 1000 ! Enfin, le pommier commun (4) (Malus pumila) est l'arbre fruitier le plus rependu de nos campagne, on compte pas moins de 20 000 variétés de ce dernier.

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Le muscari d'Arménie (Muscarium armeniacum) appartient à la famille des liliacées. Cette plantes aux fleurs bleu vif est prisée dans les jardin où elle s'est naturalisée. En France, Allemagne et Grande-Bretagne on trouve sa cousine sauvage: le muscari à grappe (Muscari neglectum).

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Retour par le village, chef-lieu du canton au coeur du Val d'Ainan. Avant d'être un établissement de bonne-moeurs pour les jeunes filles de "la haute", la mairie appelée "château de Montcla (qui fût bâtie avec les pierres morainiques calcaires des anciens glaciers qui creusèrent la vallée de l’Ainan), fût d`abord un château fortifié, commanderie des templiers. À partir de 1307 et jusqu’en 1734, ce fut une abbaye de soeurs bénédictines, consacrée à Saint André." À savoir, le château de la photo en haut à droite est celui de l'illustre famille des Clermont-Tonerre.

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Le méloé printanier (Meloe proscarabaeus) est un drôle d'insecte. La femelle pond dans le sol d'où les larves crochues sortent puis montent sur les fleurs. Là, elles parasitent les hyménoptères qui viennent se nourrir du nectar. Elles se font alors porter jusqu'au nid où elles se délectent des oeufs et des réserves de nourriture de leur hôte. Après plusieurs mues, la nymphe devient un adulte phytophage.

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On continu dans les gammes de blanc avec le viorne fourchu (1) (Viburnum furcatum) originaire des montagnes embrumées de Corée et le lilas français (2) (Syringa vulgaris) qui, originaire des Balkans, se décline sous plusieurs couleurs. Le viorne lantane (3 et 4) (Viburnum lantana) est plus commun sous nos latitudes. Cultivé comme plante ornementale, ses baies sont légèrement toxiques et peuvent entraîner des vomissements. Une partie de la plante est utilisée en gemmothérapie.

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Voilà une orchidée que je n'avais pas encore épinglé à mon tableau de chasse. L'orchis bouffon (Anacamptis morio) est classée LC (préoccupation mineur) qui apprécie les zones de pleine lumière et les pelouses rases pauvres en substrat.

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Autre nouvelle venue l'orchis de l'homme pendu (Aceras anthropophorum), qui tient son nom de sa fleur qui évoque un petit bonhomme pendu. Cette orchidée aime les zones de moyenne montagne et les sols calcaires. Son hybridation avec l'orchis pourpré donnede surprenantes combinaisons (x Orchiaceras melsheimeri).

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Le sceau de Salomon multiflore (Polygonatum multiflorum) et moins courant que son cousin le sceau de Salomon odorant (Polygonatum odoratum). Il s'en différencie par son parfum plus subtile et ses nombreuses fleurs groupées par 2 ou 6.

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Encore quelques fleurs de nos camagnes:

1: La cardère sauvage ou cabaret des oiseaux (Dipsacus fullonum) peut atteindre plus d'un mètre cinquante. C'est une belle plante bisanuelle dont la racine serait un remède efficace contre la maladie de Lyme.

2: Très connue, la marguerite commune (Leucanthemum vulgare) est peine de vertus. Jeunes et fraîches, ses feuilles se consomment en salade. Les fleurs sèches en infusions sont antispasmodiques, calmantes, digestives et astringentes.

3: L'oeillet des près n'en a que le nom, il s'agit en réalité d'une silène (Silene flos-cuculi). On la rencontre partout en Europe mais tend à disparaître dans les régions où les zones humides sont en recules.

4: Le rhinanthe crête que coq appelée aussi rhinanthe velu (Rhinanthus major ou Rhinanthus alectorolophus selon la taxologie). C'est une plante parasite qui puisse en partie sa nourriture des racines des graminées et des légumineuses au milieu des quelles elle pousse.

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"Les Arbres remarquables de France sont des arbres vivants exceptionnels par leur âge, leurs dimensions, leurs formes, leur passé ou encore leur légende. Ces ligneux représentent un patrimoine naturel et culturel qui doit être conservé."

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On part cette fois-ci dans les teintes jaunes et dorées.

1: Le salsifis des prés (Tragopogon pratensis) est très courant en Europe. Il a été longtemps cultivé pour sa racine et ses jaunes pousses qui sont doux et sucrés. Tombé dans l'oubli après la guerre, on en trouve encore sur certains marchés dans le midi.

2: Petit soucis d'identification pour cette euphorbe. N'ayant pas prit les feuilles en photo, dur de savoir à quel espèce elle appartient. 

3: La populage des marais (Caltha palustris) appartient à la famille des renonculacées au même titre que le bouton d'or. On la rencontre dans les zones humides comme les marais, les bords de ruisseaux et les pâtures. Toxique, il ne faut pas la porter à la bouche ou la mettre en contact avec les muqueuses. Dans certaines régions on la consommait avant floraison après l'avoir faite bouillir.

4: Le genêt à balais (Cytisus scoparius) fût longtemps employé à la place du houblon pour parfumer la bière. Les boutons floraux étaient utilisés après une longue préparation comme des câpres, les fleurs dans des liqueurs aux noix et les graines étaient torréfiées pour servir de succédané au café. Attention ! Crues ou mal préparées, les différentes parties de la plante sont toxiques.

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Une fois de plus, vue sur la motte cadastrale du village.Faute de moyenne aucunes études ou fouilles n'y a été menées. On raconte qu'elle était à l'origine un ancien fort allobroge... affaire à suivre.

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Avec le printemps, les plantes comestibles et médicinales retrouvent nos assiettes.

1: La berce spondyle (Heracleum sphondylium) possède de nombreuses vertus. Sa racine piquante est associé à l'alicament prisé en Asie qu'est le ginseng. Ce sont les feuilles qui sont les plus prisées en cuisine.

2: La fougère aigle (Pteridium aquilinum) été autrefois brûlée pour faire fuir les serpents. On en consommait le rhizome bouillit ou réduit en farine ainsi que les crosses mais la toxicité établie de la plante a stoppé sa consommation.

3: Le gaillet gratteron (Galium apraine) est une plante aux fleurs discrètes dont les jeunes pousses entre dans la composition de salades.

4: Il existe de nombreuses espèces de consoude. Ici il s'agit dune espèce importée dans les jardin, la grande consoude bleue (Symphytum azureum) dont les feuilles peuvent être consommées en beignets comme celles de sa consoeur sauvage.

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"Les prairies sont des formations herbacées plus ou moins hautes qui dérivent d’une déforestation remontant au début de l’occupation humaine et qui doivent leur maintien aux activités humaines liées à la fauche et au pâturage. Bien qu’il s’agisse en ce sens de milieux semi-naturels, les pratiques traditionnelles séculaires de production de fourrage pour le bétail ont permis la mise en place de communautés végétales spontanées d’une très grande diversité. " (Sources)

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Voilà un bien beau circuit en somme, agrémenté ici et là des fleurs des jardins, des glycines centenaires et des lilas au doux parfum. De la couleur en somme malgré un ciel bien gris.

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9 juin 2015

Parc de la Tête d'Or, Lyon.

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Le weekend du 1er mai est l'occasion de faire de belles sorties en familles ou en amoureux. Le Parc de la Tête d'or est le lieu tout trouvé ! Couvrant une superficie de 107 hectares, il est composé d'un parc zoologique, d'une roseraie, d'un lac de 16 hectares, d'un jardin botanique composée en partie d'immenses serres, de pelouses rases et d'arbres ... on en compte plus de 8 800. Voilà de quoi passer quelques heures à flâner et à ce cultiver.

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  À l'instar du parc de la ferme aux crocodiles de Pierrelate, le parc c'est doté d'un centre de récupération de tortues de Floride (Trachemys scripta elegans) nommées aussi tortues américaines ou à tempes rouges. Importées depuis le fleuve Mississipi comme animal de compagnie, elle a envahi les écosystèmes locaux.

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 Très vorace, elle croque tout ce qui lui tombe sous le bec : poissons, crustacés, mollusques, insectes, oeufs ... cette tortue d'eau douce n'est pas difficile, ce qui cause de grands dégâts car son régime alimentaire et son appétit mettent en péril de nombreuses espèces indigène mais également nos tortues sauvages.

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 Actuellement le parc accueil environ 10 000 individus. Des campagnes de sensibilisation pour l'interdiction de la vente de ses animaux et de leur lâché dans la nature par des propriétaires peu scrupuleux sont mises en place. Pour rappel ces tortues peuvent atteindre 2 kg, 25 cm et vivre une cinquantaine d'année si ce n'est plus.

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 Le bambou sacré (Nandina domestica) a le privilège d'avoir un genre à lui même, celui des Nandina. Ce n'est pas un bambou mais en prend le nom en raison de son aspect général. Les plants sont généralement dioïque, c'est à dire mal ou femelle et que pour avoir de jolis fruits qu'il faille avoir les deux sexes dans son jardin.

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 Le cyprès chauve (Taxodium distichum) tient son nom du fait que ses aiguilles tombent et ne sont pas persistantes comme c'est le cas chez de nombreux résineux. Dans les milieux humides où il pousse, la chute de celles-ci sur les étangs et marres qu'il borde rend l'eau acide, ce qui creuse le fond aquatique ce qui rend les trous d'eau plus profonds. C'est un phénomène essentiel pour les poissons et les alligators des Everglades.

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 Le troupeau de daims (Dama dama) du parc fait intégralement parti de son histoire. Celui-ci est vieux de 150 ans et à toujours fait le bonheur des visiteurs et en particulier des enfants. Aujourd'hui il n'est plus possible de nourrir les animaux bien que de temps à autre quelques bouts de pain finissent dans l'enclos.

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 Avec eux on trouve quelques nandous de Darwin (Rhea pennata pennata), une espèce proche de l'extinction dans son milieu naturel. Avant l'époque hispanique, ce grand oiseau d'Amérique du Sud servait de nourriture traditionnelle aux Amérindiens. Plumes, graisse, chair, oeuf, os... tout dans l'oiseau était employé.

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 La girafe (Giraffa camelopardalis) est l'un des emblème de l'Afrique. On trouverait 9 sous espèces mais cette classification fait débat au sein de la communauté scientifique. La plupart sont en voies d'extinction. Elle tire son drôle de nom du fait que les grecs pensaient qu'elel était le fruit des amours du chameau et du léopard.

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 La plaine africaine a été construite il n'y a que quelques années. Elle abrite de nombreuses espèces animales présentent sur le continent africain. Entourée d'eau, elle permet aux visiteurs de voir les animaux sans les déranger et aux hérons cendrés, aux pics boeufs, aux flamands roses, aux gures et aux pélicans de s'alimenter.

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 L'iris des marais (Iris pseudacorus) porte de nombreux noms comme celui d'iris jaune, d'iris d'eau ou d'iris faux acore. Il est relativement courant dans notre région, là où se trouve de l'eau, dans les zones dégagées. Il est invasif dans les régions où il s'est naturalisé comme en Nouvelle-Zélande. Il dépolluerait les sols.

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 Un petit renard africain à l'affiche ! L'otocyon (Otocyon megalotis) creuse dans les savanes africaines des réseaux de galeries pour former des terriers où il s'abrite des chaleurs, dort et met bas. Ses grandes oreilles lui permettent de repérer ses proies. Friand d'insectes en tout genre, de lézards, de souris et parfois de fruits.

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 Le cobe de Mrs Grey (Kobus megaceros) une petite antilope qui vit dans les plaines inondables qui longes le Nil. En voie d'extinction, ceux du parc de la Tête d'Or font partis du programme d'élevage européen. La destruction de son milieu et la disparition de sa nourriture sont les eux raisons principale de sa raréfaction.

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 Les deux ours à lunette (Tremarctos ornatus) arrivés de Suisse en 2002 sont entourés de bein belles plantes.
En haut : Le Paulownia coreana fait parti de la dizaines espèces qui compose ce genre. Onreconnapit l'arbre
à ses fleurs roses et violines de taille imposante. En Chine il est utilisé pour boiser les friches abandonnées.
En bas : L'hellebore vert (Helleborus viridis) est courante sur le territoire français. On la cultivait dans les
les monastères pour l'utiliser comme plante vétérinaire pour les intoxication : c'est un vomitif puissant et toxique.

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 Pour entrer dans les jardins du parcs et les serres, endroit fabuleux, nous sommes accueillis par de très belles Fuchsia magellanica cv. 'Alba'. Le fuschsia de Magellen est originaire du Chilli et d'Argentine. C'est un arbuste qui peut prendre une belle taille s'il est en zone ombragée et si le sol est bien drainé et léger.

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 La collection de plante du parc est très riche, comme en témoigne celle des plantes carnivores. Située dans la serre Hollandaise, c'est le moment de voir les terribles carnivores en fleurs chose à laquelle on est peu habitué. On oublie souvent que ce sont les feuilles et non les fleurs qui attirent et attrapent les insectes.

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 Toutes les régions du monde ou presque sont représentés, de l'Europe à l'Amérique du Sud en passant par l'Asie, l'Afrique et l'Amérique du Nord. Issues de milieu humide généralement, certaines sont extrêmement rares et entrent dans une politique d'échange et de conservation avec d'autres parcs et serres.

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 Les floraisons les plus impressionnantes se trouvent chez les Sarracenia flava (en bas à gauche des très belles Sarracenia flava var. ornata). Originaire du Sud Ouest des États Unis, elles attirent les insectes avec un substance sucrée et odorantes.Les proies finissent pas tomber dans l'entonnoir des feuilles et par être mangées.

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C'est la même technique employée ici pour piéger les insectes et de préférence les mouches et autres bestioles volantes. Au fil de l'évolution les feuilles ont pris des formes extraordinaires et peuvent parfois passer pour des fleurs. Les sucs digestifs qu'elles contiennent sont très odorants et très puissants.

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Les Pinguifolia comme pinguifolia rectifolia sont surprenantes, oncoirriat avoir à faire à de simples plantes de montagne mais c'est quand on s'approche des feuilles que l'on découvre toute leur nature. Munie de "glu", les insectes qui s'y empêtrent et voient la feuille se refermer sur eux pour la digérer, c'est une fin pas jojo.

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 Les plantes carnivores en France sont toutes protégées. Dans le reste du monde, cela semble plus compliqué. L'asséchement des zones humide, l'urbanisation galopante, le prélèvement d'individus dans leur milieu pour les collectionneurs contribue à rendre les populations fragiles et même certaines espèces disparaître. 

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 Voilà un exemple parlant de plante carnivore aux feuilles couverte de "glu". Ce sont les droseras. On en compte plus de 180 espèces dans le monde et seulement 3 en Europe dont deux juste à côté de chez nous, il n'y a pas à dire nous sommes gâtés ! Discrètes il faut prendre garde à ne pas leur marcher dessus.

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Au centre de la serre Hollendaise on trouve le pavillon des Canaris. Euphorbes, palmiers, capucines et autres cactus s'épanouissent dans cette atmosphère chaude et sèche. Attention aux mains ! Épines et latex toxiques sont légions et les petits comme les grands peuvent être tentés de toucher la beauté des doigts.

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 On trouve ici deux espèces de vipérines.
En haut : Echium virescens est une vipérine endémique des îles Canaries. Elle peut atteindre plus de 2 mètres
et se rencontre aujourd'hui en sardinerie où elle est vendue pour son importante floraison qui attire les abeilles.
En basEchium bourgaeanum est nommée vipérine de Ténérife et elle aussi endémique des Canaries. 

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 Sur les îles Canaries on dénombre plus de 600 espèces, la plupart sont endémiques et donc rares. Elles sont le vestige de ce que l'on pouvait trouver sur les autres continents quand le climat était plus doux. Depuis plusieurs années des missions scientifiques y sont menées pour comprendre à travers ces plante l'histoire de notre flore.

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La serre Victoria  contient des plantes aquatiques. Il règne une chaleur suffocante du fait de sa petite taille et de la présence d'eau. C'est un milieu parfait pour l'acore roseau (Acorus calamus) , à ne pas confondre avec les lentilles d'eau de la photo. D'origine asiatique, elle ne se reproduit pas à l'état sauvage chez nous.

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 Dans l'eau, des carpes Koï chassent les larves d'insectes et de moustiques.
Entre les nymphéa et les algues elles ont un  gîte de choix dénué de tout prédateur.

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 On définie généralement une plante aquatique en ces termes : "plantes dont la totalité du cycle biologique se réalise dans l'eau ou à sa surface et ne supportent pas l'exondation", c'est à dire être sorties de l'eau. On parle en terme scientifique d'hydrophytes. Ce type de plantes connaît un net recul avec la disparition des zones humides.

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 Le nymphéa (Nymphaea) Foxfire (Renard de Feu) c'est un peu la plante de la Renarde ! D'ordinaire il ne fleurit que quand vient la fin de l'été mais la pousse en sert permet d'avoir une floraison régulière et quotidienne. C'est une espèce que l'on retrouve dans de nombreuses collections et qui fait la fierté des jardiniers.

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Voici une série de fleurs fort semblables mais en réalité plus ou moins éloignées. Le but ici étant de montrer
par comparaison photo qui est qui et peut être, d'aider les lecteurs qui tomberont sur ce billet.
1 et 2 : Asphodèle fistuleux (Aspholelus fistulosus) et 3 et 4 : Asphodèle à petits fruits (Aspolelus aestivus).

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 L'ail des ours (Allium ursinum) est une plante commune dans nos campagne. Elle est la star des livres qui surfent sur la mode de la cuisine des plantes sauvages. Il est vrai qu'elle a l'avantage d'être souvent abondante et de se cuisiner de manière variée et facilement.Cependant dans certaines régions elle est rare et protégée.

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 Asphodèle blanc (Asphodelus albus) fleurit de mai à septembre et se rencontre jusqu'à 2000 mètres d'altitude. On le trouve aussi bien dans le Finistère que dans les Hautes Alpes où j'ai pu le croiser sur la commune de la Grave - la Meije. Il est protégé dans la France entière et ne peut être récolter. Il est associé au deuil.

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 Asphodelus ayardii n'est connu que depuis 1925 et semblerait endémique à la France et en particulier à la région méditerranéenne. Sa courte floraison de mars à avril (et parfois plus ...) laisse place à des graines prolixes. Malheureusement il ne bénéficie ni de nom commun ni de protection sur le territoire ce qui est dommage.

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 La Scille du Pérou (Oncostema peruviana) contrairement à ce que laisse entendre son nom est originaire du bassin méditerranéen. D'ordianire les fleurs qui peuvent être plus d'une centaines sont bleues-violettes mais ici on aurait soit une espèce issue de l'horticulture, soit et c'est plus probable, un individu touché d'albinisme.

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 L'ail à trois angles (Allium triquetrum) est une espèce courante sur les bords de la Méditerranée. Son développement rapide est problématique pour les régions où elle s'est naturalisée comme l'Angleterre ou la Bretagne car les grands tapis qu'elle forme empêchent les espèces indigènes de pousser. Cette situation est préoccupante.

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 Quelques caractéristiques essentielles des liliacées permettent de reconnaître cette famille grande famille (plus de 4000 espèces) à coup sûr. Les feuilles sont alternes, très souvent solitaires, sur des grappes et bissexuées. Les 3 pétales et les 3 parties du calices sont sisemblablent qu'on a l'impression d'avoir 6 pétales.

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 Il existe en horticulture de nombreuses variétés de rhododendrons blancs (Rhododendron sp.) appelés parfois azalées. Ce sont des arbustes résistant qui fuient le climat de type méditerranéen en général. On trouve des espèces sauvages en France comme le Rhododendron ferrugineux (Rhodendron ferrugineum).

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 Le rosier géant (Rosa gigantea) est originaire de la région regroupant le nord de l'Inde et le Sud-est de la Chine. Il peut atteindre plus de 20 mètres, parfois friser avec les 30 mètres! Il monte dans les arbres et laisse s'épnouir de larges fleurs (10 à 14 centimètres) qui rappellent nos rosiers sauvages ... en bien plus grand ! 

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 Le lierre de Chypre (Hedera cypria) est originaire ... de Chypre. Cette espèce est endémique à l'ïle. On le reconnaît à ses fruits noirs, à sa croissance lente et au fait qu'il soit un bon couvre sol même si on peut le voir sur les arbustes et surtout les rochers, entre 400 et 700 mètres d'altitude. On le trouve parfois en sardinerie.

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 Il ne faut pas confondre les ancolies (ici Aquilegia vulgaris) avec les jacinthes (Hyacinthus sp. ici) car cette dernière bien qu'un peu toxique ne vaut pas la dangerosité de la première qui peut être mortelle est qui figure parmi les plantes les plus toxiques d'Europe. Rares, toutes les espèces d'ancolies sont en déclins, il faut les protéger.

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 Les fusains comme le fusain du Japon ont envahi nos jardins avec leurs beaux feuillages panachés. Ici il s'agît du fusain persistant (Euonymus fortunei) très populaire dans les années 80-90. La variété "Emeral and ('n) gold" présente des feuilles crèmes ou or qui avec le temps se ternissent sauf à l'autome où elles se parent de rouge. 

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 La sauge de Jérusalem (Phlomis grandiflora) n'a de sauge que de nom. Elle le tient de ses feuilles qui ressemblent à cette famille des liamacées. Cette rustique qui supporte les -15°C peut atteindre 2 mètres de haut. Elle attire les gros insectes butineurs et les papillons qui ont la trompe assez longue pour atteindre le nectar. 

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Le Maïanthème à deux feuilles (Maianthemum bifolium) est appelé à tord petit muguet. Il se rencontre le plus souvent dans le Nord de la France dans les hêtraies, chêneraies et aulnaies acides. Protégé dans de nombreuses régions, ce n'est que le week-end dernier que le Chat et la Renarde en virent pour la première fois en Isère.

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 Voici une série de plantes fort semblables surtout en l'absence de fleurs. Le but ici étant de montrer
par comparaison photo qui est qui et peut être, d'aider les lecteurs qui tomberont sur ce billet.
1 et 2 : Hosta ventricosa (fleurs roses/violines) et 3 et 4 : Hosta plantaginea (fleurs blanches)

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 L'adonnis annuelle (Adonis annua) porte de très nombreux noms qui font souvent référence à une goute de sang. C'est une espèce messicole qui est menacée en France, en partie à cause des cultures intensives comme le coquelicot ou le bluet. Cette mellifère toxique aime les sols calcaires légers bien drainés et humifères. 

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Le Magnolia officinalis est un magnolia utilisé en Asie dans la médecine traditionnelle, que ce soit les feuilles, les bourgeons ou l'eccorce. On le prend dans les cas de déprime, de ballonnements, de problèmes du sommeil, les toux diverses et variées, latristesse. C'est aussi un abre qui possède une riche symbolique en Asie.

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 La fabiane imbriquée (Fabiana imbricata) est une des Pichi les plus cultivées dans lesjardins. Originaire du Chili et d'Argentine, cette plante rusitque supporte les - 12°C, peut atteindre 2 mètres et fleurir deux fois : une au printemps et une à l'automne. C'est une solanacée comme la tomate, ou les pommes de terre.

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 Les chèvres feuilles (Lonicera) comptent un peu prés 200 espèces et sous-espèces. La plupart du temps ils sont arbustives ou sous forme de lianes et apprécient les lisières de bois, les forêts claires et les bords de chemin. Ils sont très appréciées des oiseaux qui se nourrissent des baies qui sont toxiques pour l'Homme.

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Le Mahonia bealai est une plante qui elle aussi connu un grand succès dans les années 80 et 90.  Appelé à tort faux houx (nom qu'il vol au fragon) à cause de ses feuilles, on le reconnaît à ses fleurs jaunes en grappe et à ses fruits qui a maturité sont bleus et violacés. Résistant, il peut atteindre jusqu'à 3 mètres.

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 Voilà deux plante que j'aime tout particulièrement et qui sont indigène à notre territoire ... ou presque.
1 et 2 : La gyriselle de Virginie (Dodecatheon meadia L.) est originaire de l'Est des Etats Unis. Elle aime les
sols humides. Elle appartient à la même famille que celle des primevères. On en compte 14 espèces.
3 et 4 : La renouée bistrote (Bistorta officinalis) fût très consommée en Europe en temsp de famine.

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  Le molène de Phénicie (Verbascum phoeniceum) est originaire de l'est de l'Europe et du Moyen Orient. Depuis peu il s'est naturalisé chez nous. On reconnaît à ses feuilles plaquées au sol et à ses fleurs violettes. Hormis de très grosses chaleurs il n'est pas nécessaire de les arroser. Sa floraison abondante est superbe.

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 L'Aristolochia contorta s'est installée avec plaisir dans ce très beau arbre aux anémones (Calycanthus floridus). Origniare du sud-est des États Unis qui peut dépasser 3 mètres de haut et qui résiste à des températures de -19°C. Ses fleurs très originales dégagent une odeur douce et fruitée. Ses feuilles éloignes les insectes.

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 Le viorne de Chine (Viburnum plicatum tomentosum) présente des fleurs étalées et un feuillage rouge éclatant à l'automne ce qui en fait un des arbres les plus appréciés. Il existe plus de 200 espèces de viorne ce qui laisse un vaste choix pour les jardiniers et les amoureux de ces arbustes qui offrent des fleuraisons fantastiques.

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 Les roses des Noël (Helleborus niger) estoriginaire d'Europe et du Moyen Orient. Cultivée depuis des temps anciens malgré qu'elle soit associée à la magie noire, on en trouve dans de nombreuses couleurs. Très toxique, elle fleurit souvent en hiver ce qui lui vaut son nom. Elle servait parfois à soigner le bétail empoisonné.

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  L'ail d'Espagne ou ail doré (Allium moly) fleurit et offre de belles fleurs jaunes au printemps. Rare, on le trouve en Espagne et dans le sud de la France, elle est protégée de manière nationale à l'echelle de notre pays. On le trouverait que dans quelques départements. Il est possible d'en acheter en sardinerie.

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Le fenouil sauvage (Foeniculum capillaceum) est l'espèce type du fenouil (enfin si je m'abuse, la littérature scientifique est un peu confuse à ce sujet), que nous connaissons dans nos assiettes sous le nom de Foeniculum vulgare et/ou nom français de fenouil commun et qui serait une sous espèce de celui de la photo. 

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  Douceur du lilas commun (Syringa vulgaris). Il est originaire des Balkans, il est très populaire dans les jardins d'Amèrique du Nord et d'Europe. Robuste, il est mellifère, propose une floraison abondante et parfumée au milieu du printemps. Il se plaît particulièrement chez nous en raison du sol calcaire, frais et bien drainé.

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 Pas facilede faire la différence entre les trois sureaux que l'on trouve en France. Pour vous aider 1 : Sureau yèble (Sambucus ebulus) mortel. 2 et 3 : Sureau noir (Sambucus nigra) comestible. 4 : Sureau rouge (Sambucus racemosacomestible à plus ou moins toxique. Avant d'encuisiner les baies il faut bien être sûr de soi.

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 Voilà un beau tapis d'Œuf sur le Plat ou de Plantes aux Œufs Pochés. Voilà le drôle de nom de ces Limnanthes douglasii. Originaires de Californie, elles sont plus solides qu'elles ne le laissent penser, elle peuvent résister à des -15°C. Lumineuses et ne craignant ni les maladies ni les parasites, elle a un bon succès.

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Des asperges, des hémérocalles ... on ne compte plus le nombre de fleurs présentées à travers les jardins. Si je ne m'abuse on trouve plusieurs milliers d'espèces dont le catalogue est disponible ICI. Avis aux courageux, l'inventaire complet se présente sous forme d'un tableau Excel gigantesque de 1,3 Mo.

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 Pour couvrir les parterres des rosiers pas de paillages ou dedébrouissallaiges mais des tapis de plantes odorantes. Mélisse, marjolaine, lavandes et bine d'autres encore font le bonheur des abeilles et des papillons. Elles contribuent ainsi à la biodiversité du jardin et permet la polinisation des plantes à fleurs.

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 Si on veut prendre de le temps de lire le nom de chaque plante de chaque parterre, il faut bien compter quelques heures ! Pour les photographes, il n'est pas plus aisé de choisir entre telle ou telle espèce et là aussi le temps défile vite, hormis quand quelques gouttes s'invitent, les serres sont alors un parfait abris.

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 Le genre des sedums appartient à celui des crassulacées. Se sont des plantes succulentes qui s'adaptent bien dans les milieux de rocaille. Longtemps utilisés dans des onguents pour la cicatrisation, certaines espèces peuvent parfois être utilisés de manière culinaire mais avec des contre indications parfois importantes.

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 Au parc de la Tête d'Or, on trouve un nombre incroyables d'Euphorbe. Elles sont toutes compilées ici et je m'attarde plus ou moins longuement sur chacune d'elles. A savoir, elles sont toutes toxiques et ne doivent pas être utilisées pour la cuisine ou les soins. Ici il s'agît de l'euphorbe characias (Euphorbia characias).

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Ici une suite d'euphorbes très semblables. 1 et 2 : Euphorbe rigide (Euphorbia rigida) dont les feuilles rougissent avec le froid, à ne pas confondre avec 3 et 4 Euphorbe âcre (Euphorbia esula subsp esula) n'est pas courante de partout et est parfois protégée. En Savoie elle appartient la liste "liste rouge des plantes vasculaires".

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 L'euphorbe verruqueuse (Euphorbia flavicoma subsp. verrucosa) fleurit de mars à juillet de 0 à 1800 mètres d'altitude. Quand le fruit arrive à maturité il se couvre d'aspéritées qui ont données le nom de la plante. Protégée en Île de France, c'est une espèce que l'on trouve désormais en magasin. En Bretagne elle est absente.

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Voilà quatre espèces pour le prixd'une ! 1 : L'euphorbe à feuilles d'amandier ou euphorbe des bois (Euphorbia amygdaloides subsp amygdaloides) 2 : L'euphorbe des marais (Euphorbia palustris) 3L'euphorbe petit-cyprès ou euphorbe faux cyprès (Euphorbia cyparissias) 4 : L'euphorbe épineuse (Euphorbia spinosa).

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  L'euphorbe des marais (Euphorbia palustris) contient comme toutes ses consoeurs un latex toxique et irritant. Très résistante, elle supporte d'être immergée, de subir des froids intenses et les sols de moyenne qualité. Elle fleurit dès mai et de manière prolongée. En horticulture on en trouve de nombreuse variétés.

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 Voilà le beau Cerinthe minor subsp minor. Elle pousserait en France que dans 4 départements et serait casi absente de l'Ouest de la France. Il existe l'espèce type de cette sous espèce, le petit cérinthe (Cerinthe minor) qui lui ne pousserait que dans une partie du quart sud-est du pays. Il est peu commun de le voir.

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 Le genêt d'Espagne (Genista hispanica) est un parfais engrais vert qui gra^ceà sa symbiose avec une bactérie rendriche en azote le sol. Toxique, il fût parfois utilisé pour soigner des troubles d'ordre diurétiques. Il aime les sols pauvres et draînés ce qui explique son abondance dans le sud de la France en bords de mer.

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 La pulmonaire des montagnes (Pulmonaria montana subsp montana) se rencontre dans tout le quart nord-est du pays avec quelques exceptions dans les Alpes. Elle est en nette régression et est parfois confondue avec la pulmonaire molle (Pulmonaria mollis) qui est encore moins commune et qui elle a des feuilles douces.

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 Comme pour les euphorbes, voici une présentation des divers géranium indigènes que l'on peut croiser sur le territoire. Là aussi je ne prendrais pas le temps detous les détailler. Tous ne sont pas médicinaux et seul l'herbe à Robert porte le titre de plante médicinal. Ici il s'agît du géranium luisant (Geranium lucidum).

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Il n'est pas simple de s'y retrouver. 1 : Le géranium rouge sang (Geranium sanguineum). 2 : Le géranium noueux ou géranium à tige noueuse (Geranium nodosum). 3 :Le géranium des Pyrénées (Geranium pyrenaicum). 4 : Le géranium des bois (Geranium sylvaticum). Se dernier est protégé en Picardie où il se raréfie.

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 Le géranium Robert ou Herbe-à-Robert (Geranium robertianum) est une plante emblématique de la pharmacopée européenne. Peut difficile il pousse facilement. Il était au moyen âge utilisé comme anti-hémorragique et pour les infections de la bouche comme les aphtes, les saignements de gencives ou les maux de dents.

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 Toujours dans la même idée de comparer les plantes semblables génétiquement et/ou physiquement, voici une suite de Rumex. 1 et 2L'Oseille crépue (Rumex crispus) se cuisine bien. 3 : Il en est de même pour la patience à feuilles obtuses (Rumex obtusifolius L.) et 4 : pour l'oseille gracieuse (Rumex pulcher).

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  L'oseille des Alpes (Rumex alpinus) se trouve dans les montagne d'Europe et porte de jolies nom comme celui de rhubarbe des moines. On la rencontre à partir de 1200 mètres d'altitudes jusqu'à 2500 mètres. Elle peut dépasser 1 mètre et servait autrefois en cas de disette à nourrir le bétail et à garder les vivres pour les hommes.

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 La fougère plume d'Autruche (Matteuccia struthiopteris ou Onoclea struthiopteris) se rencontre dans tout l'hémisphère nord. En Amérique les jeunes pousses sont, on les nomme alors têtes de violon. Très rare en France on la trouve que dans quelques stations comme les Voges. Elle bénéficie d'une protection nationale.

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 Les myrtes sont des plantes communes dans le bassin méditerranéen. Leur symbolique est forte dans les 3 religions monothéistes en raison de l'encens que l'on en tire. Chez les peuples latins elles représentaient Vénus et Jupiter, à Démeter et à Perséphone. Avec les baies on produit une liqueur très populaire.

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 Une pivoine ? oui et arbustive, en latin une paeonia, Paeonia sanctus même. C'est un hybride de troisième génération qui présente un coeur doré et des pétales blancs rosés. Les pivoines sont originaire d'Eurasie en particulier de Chine. Il en existe une telle multitude que toutes n'ont pas de nom commun voire latin.

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J'ai trouvée cette grappe de fleurs extra mais je n'ai pas de nom à donner, donc : en cour d'identification. 

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Exemple d'insecte attiré par les nombreuses fleurs : une cétoine dorée (Cetonia aurata). L'an dernier je me suis prise de passion pour ces scarabées inoffensifs et magnifiques qui présentent une grande diversité de couleurs et de motifs et cela, malgré le fait qu'ils adorent manger les fleurs, leur pollen et leurs étamines.

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La reine-des-prés (Filipendula ulmaria) est avec le saule blanc la plante qui a donné naissance à l'aspirine que nous connaissons. Elle aime les lieux humides comme les fossés, les prés inondées ou les aulnaies. On latrouve jusqu'à 1700 mètres d'altitude. Elle posséde de nombreuses vertus médicinales avec contre-indication.

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 La Tulipe d'Aime comme le panneau l'indique est une plante de chez nous ! (je suis en partie un peu savoyarde). On ne la connaît que dans le département de la Savoie et serait en voie de disparition à cause de l'urbanisation du département. Heureusement on la trouve aujuird'hui dans le commerce ce qui la sauve un peu.

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  Une partie du jardin reconstitue une petite forêt où chaque végétal a son étiquette. On trouve même une partie dédiée aux végétations de Méditerranée avec un beau chêne liège (Quercus suber L.) et des cistes, des euphorbes et des aromatiques comme le thym, le romarin ou la sarriette. De quoi ne pas dépayser le Chat.

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 La serre de Madagascar et des milieux arides est justesuper.Il y fait chaud mais cela reste très supportable. On peut yvoir des arbres et d'autres plantes endèmiques, menacées ou disparues à l'état naturelle. L'uncarine grandidier (Uncarina grandidier) est un arbre qui fleurir toute l'année et donne des fleurs riche en nectar.

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 Les aloès sont aussi en fleurs. Il en existent plusieurs espèce mais seules deux ou trois comme l'aloe vera ont des vertus. Originaires d'Afrique et de Madagascar, on en trouve de manière indigène aussi en Inde et en Arabie. Les feuilles épaisses et dentées disposées en rosettes sont très caractéristiques du genre.

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 Cactées et autres euphorbes toxiques se disputent la serre. Ces dernières ne ressemblent pas à nos euphorbes européennes mais à des cactus. Pour se défendre elles produisent un latex mortel. En boire pour étancher sa soif est mortelle, tout comme en brûler pour se réchauffer. Certains aventurier en ont fait l'expérience.

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La pervenche difforme (Vinca difformis)  provient du pourtour de la Méditerranée. Elle s'épend vite et est peut difficile quand elel se trouve dans des zones humides comme elle aime. Elle se transforme alors en un gros buisson présentant des fleurs bleues, parfois violines, aux pétales longs et fins. Elle peut atteindre 2 mètres.

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  La roseraie de Lyon est formidable. Inaugurée le 19 juin1964 d'après le site du parc (ICI), elle s'étend sur 5 hectares juste à côté du lac. Cinq millions de roses (vous avez bien lu) y sont éclairées tous les soirs par des jeux de lumière. Une de ses composantes est la roseraie internationale et ses 30 000 rosiers de 350 variétés.

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 Si on s'en tient au divers dictionnaires, une roseraie est un terrain, un jardin ou un lieu sur le quel se trouve de nombreux rosiers présentées le plus souvent en collections. Si à l'origine ils ont pour but d'être des jardins d'agrément pour la promenade, de plus en plus ils s'orientent vers un but de conservation des cultivars.

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 La première roseraie connue en France est attribuée au roi Childebert Ier (Roi de Paris et des côtes de la manche et de la Bretagne en 511 à la mort de son père) dont le nom signifie "Combat brillant". Ce roi mérovingien est le troisième fils de Clovis. Veillant combattant contre les Burgondes, il meurt sans laissé d'héritier mâle.

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 A l'origine, la roseraie du parc existe depuis 1805. C'est un don dela roseraie conservatoire de Joséphine de Beauharnais, épouse de Napoléon Ier et veuve du vicomte de Beauharnais. Grande dépensière, c'est suite à son divorce avec l'empreur et son arrivée château de Malmaison qui lui permet de pratique sa passion.

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 Josèphine est folle de botanique et prête autant d'importance à son apparence qu'à ses jardins. Elle introduit des espèces subtropicales au moyen de grandes serres. On peut voir ici une certaine forme de nostalgie de son île, la Martinique. Elle mourra d'une pneumonie après s'être promenée dans ses jardins peu vêtue.

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 Sur le parc on trouve les trois styles de roseraies. Celle à la française est la moins présente, elle se trouve près des serres et se reconnaît aux formes géométriques que les parterres et les haies de buis, dévastées par la pyrale du buis (chenille qui est en passant de faire disparaîtrel'espèce)dessinent au sol.

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 Autre style, celui des roseraies jardinées. Elles sont agrémentées de végétaux pour mettre en relief les rosiers avec des plantes qui font ressortir leurs fleurs ou leurs spécificités comme c'est le cas un peu plus bas avec l'association de la rose "Old bluch" de couleur rose tendre et le vert clair des euphorbes des bois.

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  Enfin, la roseraie parc ou à l'anglaise est le style le plus courant de la Tête d'Or. Opposé au style à la française, il a pour but de faire croire aux visiteurs que c'est la nature qui a agencée les végétaux. Les pentes douces, les courbes et les buttes donnent l'impressions que ce n'est pas l'Homme qui décide ici.

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 Généralement la culture des rosiers se fait par bouturage et par greffage et plus récemment, par multiplication in-vitro dans les serres laboratoires ce qui permet d'obtenir des variétés improbables. Généralement les protes greffe sont des variétés de nos rosiers sauvages comme Rosa canina car ceux-ci sont très résistants.

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  La culture associée de divers végétaux à plusieurs buts. Celle-ci permet d'enrichir le sol, en azote par exemple avec la luzerne, d'éloigner les ravageurs comme le datura avec les pommes de terres, de les faires fuir comme la menthe plantée au milieu des fraises, de faire de l'ombre aux jeunes semis comme avec le panais.

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 Voilà le tableau que j'ai trouvé le plus beau ce week-end. J'avais envie de le partager avec vous et espère
bien un jour le reproduire dans mon chez moi, d'autant plus que ces deux espèces apprécient la région.

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Les grandes serres tropicales sont ... grandes. Actuellement on ne peut visiter que 2 des 3 salles qui sont très impressionnantes. "[La] Serre des Camélias (climat tropical froid), [Le] Dôme central et ses 2 chapelles (climat tropical tempéré) et [La] Serre des Pandanus (climat tropical chaud)" C'est cette dernière qui est fermée.

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 Palmiers, oreilles d'éléphants, lianes ... l'air est chaud et pesant mais le spectacle est magnifique. Les fontaines, les statues, les escaliers et les passerelles en fer noir se marient à merveille avec la végétation luxuriante et lesraresmais grandesfleursqui pendent lourdement au dessus de la tête des visiteurs curieux.

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 Agaves et cactus, mais aussi euphorbes et aloès ... tout autant de plantes qui mélangent à la fois l'Afrique, l'Asie et l'Amérique du Sud et du Centre. A la sortie des Serres tropicales humides on se croirait dans le Far-West ! ça pique, ça empoisonne et ça tue ... mieux vaut se contenter de les regarder plutôt que de les toucher.

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 Le jardin alpin était fermé à notre arrviée, dommage, j'aurais aimé profiter de celui-ci d'autant plusqu'il est en fleurs. Nousretrouverons bientôt cette végétation lors d'une excursion dans les Alpes à plus de 1500 mètres d'altitude, dans le département des Hautes-Alpes. Ne reste plus qu'à patienter et prier qu'il fasse beau.

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 En parlant des Serres tropicales humides en voilà une large fleurs. L'air est chaud, lourd et à intervals réguliers des gouttes d'eau sont vaporées. La végétation qui s'y développe est fragile et demande des conditions très particulières comme un niveau d'humidé constant et des fortes températures et une lumière tamisée. 

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  Bien sûr, il y a des orchidées ! Les cypripediums sont des orchidées que l'on trouve surtout dans les tropiques et au niveau de l'équateur, en Europe on en trouve 3 espèces et une seule en France, le Sabot de Vénus d'Eurpoe (Cypripedium calceolus) qui est menacée suite à la destruction de son habitat et sa cueillette.

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 Certaines plantes vertes et fleurs des nos maisons sont parfois en réalité des plantes sauvages et  rares
dans leur milieu. Devenues banales voire ringardes, elles prennent un tout autre charme dans la serre.

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 Le lac du parc contient de nombreux oiseaux aquatiques dont les oies cendrées (Anser anser subsp anser). Elles sont sociables et grégaires et peuvent former de très grands groupes familiaux. Fidèles, les parents sont attentionnés et défendent leurs petits et leur territoire avec acharnement à coups de bec et de cris.

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 Le lac fait plus de 16 hectares. En son centre se trouve l'Île du Souvenir (monument aux morts) qui est accessible par un tunelle qui passe sous l'eau. Deux autres îles sont accessibles uniquement en barque. C'est la que les canards, foulques et poules d'eau viennent dormir et nicher. Le bruit de oiseau s'entend des berges.

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 Les berges sont très agréables. Agrémentées de bancs, d'arbres majestueux comme les érables, les platanes, les tulipiers ou les bouleaux, il est aussi longé par la roseraie et des nombreuses pelouses qui permettent aux citadins de pique-niquer en ayant vue sur la cité internationale mais aussi les animaux et les fleurs.

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 L'aspect japonisan de certains coin du parc sont... extra. Lire, manger et dormir ici revient à aller tout un
après-midi à la campagne. Même les bruits de la ville ne parviennent pas jusqu'à nous, couper par le feuilalge.

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 La rhubarbe géante (Gunnera manicata) est originaire du Brésil et de la Colombie. Elle peut résister à des températures trèsbasses comme des -20°C. AuChilli on la trouve dans les zones d'influence polaire. Elle n'a de rhubarbe que le nom et n'est pas comestible. Contrairement aux feuilles les fruits sont minuscules.

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 Voilà une grosse journée de passée et un gros article réalisé. Nous avons passé plus de 6 heures à regarder,
nomer, sentir, toucher et photographier les merveilles de ce parc où nous avons encore à découvrir.

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 Les insectes y ont leur place même si certaines espèces, souvent invasives, ont fait de très gros dégâts
dans le parc en mettant en péril les collections botaniques de par leur appétit qui est sans commune mesure.

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 De retour en centre ville une autre bonen nouvelle nous attendait, décidément Lyon est la ville de tout
les plaisirs. Prochain article : les Hall Paul Bocuse et leur appel du ventre !

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24 août 2015

Le domaine du Rayol.

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 Il fait chaud ce samedi à Marseille, nous partons pour le Domaine du Rayol, un immense jardin en bords de mer proposant une multitude de végétaux du climat dit méditerranéen et surtout, beaucoup de fraîcheur. Petite déception, aucunes indications aux pieds des arbres et des fleurs pour les identifier. C'est un très bel endroit qu'il faut voir, je pense de préférence quand c'est la pleine floraison, mais moins instructif que nous l'aurions aimé.

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 Il existe plus d'une trentaine de callistemons qui sont tous endémiques à l'Australies à l'exception de 4 espèces provenant de Nouvelle-Calédonie. Ce sont des arbres atypiques dont les graines doivent subir les chaleurs des flammes et des incendies pour germer. Les passer à la casserole semble être tout aussi efficace.

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On le nomme de manière plus vulgaire rince-bouteille en raison des fleurs qui, comme chez le Callistemon citrinus, forme des toupets allongés comme ceux en paille de fer qui sont parfois utilisés pour nettoyer les bouteilles de verre ou les biberons. Dans leur milieu naturel certaines espèces peuvent dépasser 8 m.

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 La flore de l'Australie est atypique mais peut d'un point de vue physiologique se rattacher à la notre car les côtes de cet immense pays présente par endroit comme c'est le cas en Afrique Sud et sur d'autres continent un climat dit méditerranéen, c'est à dire marin, sec et chaud l'été et humide et doux l'hiver.

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En Europe, 4 espèces endémiques sur 5 vivent ou/et poussent en Méditerranée. On entend par espèce endémique d'un point de vue scientifique, aussi bien animale que végétale, un groupe d'individus uniques génétiquement vivants dans une région géographique délimitée et de la quelle ils sont originaire. 

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 Le jardin marin s'étend sous l'eauest estn'est accessible que depuis la mer en bateau ou en kayak. Il se visite en une ou plusieurs heures en plongée. C'est le 11e paysage que propose le Domaine. Il s'agit plus d'une prairie marine que d'un jardin car pas de jardinier ici mais un sentier qui permet de découvrir les espèces marines.

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 Le ginkgo biloba (Ginkgo biloba) est un arbre plus ou moins couramment planté sur la côté méditerranéenne. Originaire de Chine, il en restait peu quand il fût découvert. Il est rattaché de loin aux conifères mais appartient à sa propre famille dont il est le seul représentant. C'est un fossile vivant aux nombreuses vertus.

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 Impressionnant non ? Le jardin représentant l'Afrique du Sud, ses succulentes et ses cactus présente quelques plantes titantes et parfois, fleuries. On se sent vite tout petit face aux forêts de figuiers de Barbaries et aux immenses poacées sans oublier les variantes de yuccas qui font figure d'arbres préhistoriques.

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 Chaque année le jardin organise une exposition de Land Art. Le Land Art est une forme d'art contemporain qui a pour but de créer des oeuvres artistiques dans un milieu naturel avec des éléments tous aussi naturels. Ce sont le plus souvent des oeuvres éphémères qui ne durent que quelques jours voire quelques heures.

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 Quelques papillons pour le bonheur des yeux. 1 et 2 : Le pacha à deux queues (Charaxes jasius) est un grand papillon dont la chenille à pour hôte l'argousier. 3 : Inconnu. 4 : Le tircis (Pararge aegeria) est un petit papillon qui peu donner deux à trois générations par an. Sa chenille se nourrie de divers poacées.

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Le citron (Gonepteryx rhamni) est un papillon présent sur l'ensemble du territoire français depuis des époques reculées. On en trouve un grand nombre de sous-espèces qui parfois sont comptées comme des espèces à part entière. Les mâles sont jaunes, les femelles tirent sur des teintes jaunes et vertes pâles.

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 Dans le vallon du Domaine serpente un ruisseau qui fait le bonheur des visiteurs mais aussi qui contribue à la luxuriance du jardin de Nouvelle-Zélande. De nombreuses fougères arborescentes offrent une ombre bienvenue. On les nomment cyatheales. Chaques années de nouvelles espèces sont découvertes.

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 Mais de d'autres espèces disparaissent aussi, en partie à cause de l'expension galopante des populations humaines. Certaines ont s'en doute disparu avant même d'avoir été découvertes. Ce sont des plantes tropicales mais on en trouve quelques rares espèces en Europe du Sud qui sont bien plus petites.

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 Le jardin d'Afrique du Sud n'est certes pas très grand mais propose une variété de fleurs incroyables qui, Ô chance, s'ouvrent assez tardivement contrairement à celles d'autres jardins. Impossible de leur donner des noms mais leur beauté, leurs formes, leur couleurs et leurs parfums rattrapent cette petite déception.

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 Strelitzia nicolae (et non bananier comme le fait remarquer  Chloé, merci à elle). Son nom vernaculaire est oiseau du paradis géant blanc. Ces feuilles se différencient de celles des bananiers par leur dimension mais aussi leur robustesse. Peu résistant au froid, il nécessécite un soin particulier et une forte exposition au soleil du fait de son origine : la belle se développant sur les sols drainés des étendues herbeuses que l'on rencontre en Afrique du Sud.

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 Les Protea sont des plantes atypiques et commune en Afrique qui sont polliniser par les oiseaux et parfois, mais plus rarement, par d'autres animaux comme des petites rongeurs ou des insectes. Fragiles sous notre climat, c'est au Rayol que l'ont trouve les seuls plans naturalisés. On ne connaît pas leurs pollonisateurs.

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 Les protéas ont bien d'autres spécificités comme leur résistance au feu et leur capacité à coloniser les brûlis. Comme indiqué sur la plaquette, "les graines soyeuses sont protégées par un cône entouré de feuilles rigides. Libérées par l'incendie, elles sont disséminées par le vent à la conquête des espaces brûlés".

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 Les fleurs des eucalyptus possèdent de multiples étamines ce qui augmente leurs chances de transmettre leurs gênes. Leurs formes et leurs couleurs sont très variées. En Australie d'où la plupart des espèces sont originaires, les eucalyptus figurent parmi les plantes les plus visitées par les abeilles pour réaliser le miel.

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 Inconue. En cours d'identification.

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 Le jardin d'Amérique aride n'est pas vraiment un jardin de climat méditerranéen. Exposé en pente les plantes sont en plein soleil ce qui permet aux cactées et autres plantes grasses de s'épanouir. Les cactus offrent une floraison assez incroyable je dois avouer, au point qu'il est difficile d'en détacher le regard.

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 Au jardin des Canaries nous faisons la découverte de l'aéonium en arbre (Aeonium arboreum). Parfois présente dans nos jardins, dans son milieu naturel il peut atteindre 2 mètres de haut. Il s'est naturalisé un peu partout dans le monde au détriment d'autres espèces végétales et animales. Il resiste bien au gel.

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 Cousins de belle-mère, figuiers de Barbarie ... attention les mains et les pieds, au Rayol, ça pique plutôt méchamment, entre les euphorbes et les fleurs à épines, les plantes ne font pas toujours que du bien... enfin elles sont plutôt bien équipées pour se  défendre, les prédateurs se doivent d'être alors tenace.

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 Le chêne-liège  (Quercus suber L.) est un compagnon précieux de l'Homme. C'est avec son écorce, qui lui permet de résister aux pires incendies, que l'on fabrique les authentiques bouchons de bouteilles de vin peu à peu remplacés par le plastique. Celui-ci est vieux de 300 ans et pourrait bien en vivre 1000 à 2000 ans de plus.

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 On a du mal à s'immaginer que ces fleurs que l'on retrouve dans les bouquets des fleuristes se plaisent sous notre climat et pourtant le Rayol prouve le contraire. Cependant plupart des fleurs vendues viennent de loin : Afrique, Pays-Bas et Amérique du Sud pour les roses, tulipes en Hollande (ça ce n'est pas un mystère) .

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 Ambiance japonisante entre le jardin de Nouvelle-Zélande et celui d'Afrique du Sud. Du frais, des mosaïques, une vue plongeante sur le jardin et les oeuvres temporaires qui y sont exposées, bref un petit coin de paradis entre les grands eucalyptus et les bananiers en fleurs. On se croirait dans un dédale de verdure.

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La végétation semble brûlée mais ce n'est pas le cas même si cela tranche énormément avec les près et les forêts vertes de l'Isère aux quels je suis habituée en cette saison. Les poacées en particulier sont devenues tel du foin, elles sont parfaites en bouquet en particulier la Grande Amourette (en haut à gauche).

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L'eau rare, brutale et absente : comment vivre au sec ? Très bonne question, d'autant plus que sur Marseille depuis plus de 3 mois l'eau n'est pas tombée ou peu et toujours de manière rapide et brutale. La sécheresse frappe, le palais s'assèche, heureusement les plantes et l'Homme ont trouvé une solution : le 51 pardi !

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 Les plantes sont à elles seules un véritable petit écosystème, en particulier quand elles sont en fleurs. On peut y voir des scènes de prédation et de reproduction, des parades nuptiales, des moments de détentes où les bêtes ailées se chauffent au soleil ou encore des repas gargantuesques avec de nombreux convives.

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 L'acanthe à feuilles molles (Acanthus mollis) est une grande plante à fleurs (jusqu'à 40 voire 50 cm) qui se plaît dans le pourtour du bassin méditerranéen. Ses fleurs et son feuillage très délicat lui ont valu une belle réputation en particulier dans le domaine de l'art. On la retrouve sur les frottons des temples antiques.

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 Si certains insectes sont bénéfiques aux plantes, d'autres ne sont pas forcements leur alliés, en particulier les espèces aimant grignoter les étamines, les pétales et le pollen. Mais leur action est salvatrice car ils permettent de limiter les populations de végétaux ayant un très forte productivité et de laisser la place à d'autres espèces.

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 Bien malgré nous, nous avons dérangé un couple de lézards verts occidentales (Lacerta bilineata) en pleine accouplement. Il semblerait qu'ici il s'agisse d'un mâle en raison de ses écailles noires. Inoffensifs, ils se nourrissent d'insectes et plus rarement d'oeufs. Protégés il est interdit de les manipuler ou de les capturer.

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 Sous le terme de lianes, on regroupe les grimpantes à tiges souples qui pour accéder à la lumière s'accrochent à divers supports comme des habitations ou plus couramment, des arbres. Appréciées dans les jardins d'ornementation mais aussi dans la culture de certains fruits, on en trouve sur tous les contiens.

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 Néanmoins se sont dans les zones tropicales qu'elles sont les plus communes. La conopée formée par les arbres privent souvent les plantes au sol de lumière et donc de la photosynthèse, prendre de la hauteur c'est d'une part profiter du soleil mais aussi de dépenser moins d'énergie à fabrique un tronc et des branches. 

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 LesCanaries sont des oiseaux certes (Serinus canaria) mais avant tous un archipel de petites îles de l'Océan Pacifique et rattachées à l'Espagne. Habitées par plus de 2 millions d'habitants, elles sont un trésor pour la biodiversité. La plupart des espèces animales et végétales en plus d'être endémiques sont très atypiques.

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 Les cycas (Cycadacea) sont des plantes des milieux chauds qui parfois sous nos latitudes perdent leur éclat vert et jaunissent. Tous sont protégés dans leur milieu naturel, lors de l'achat il faut bien être sûr de leur provenance pour éviter de favoriser le commerce illégale d'espèces menacées. Le plus connu est le Cycas revoluta.

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Dans le jardin du Chili nous avons pu renconter le Puya alpestris, une plante typique du Chili. Endémique et rare, il s'est démocratisé à travers le monde comme plante d'ornement en raison de son incroyable floraison. Sur notre vieux continent les gros coléoptères comme les cétoines en rafollent et se logent dans les fleurs.

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Voici une jeune mante religieuse (Mantis religiosa). Ces insectes tiennent leur nom de la pose qu'ils prennent en pleine prédation. Leurs pattent avant puissantes nommées ravisseuses se déplient comme l'éclair pour attraper les insectes qui s'approchent un peu trop prés d'elles. Les femelles ont une funeste réputation.

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 En effet elles sont réputées pour leur caractère carnassier. Pendant l'accouplement elles peuvent parfois dévorer leur partenaire en commençant par la tête. Néanmoins le corps du mâle et en particulier son pénis restent accrochés à la belle pour permettre d'assurer la transmission des gênes en fécondant 200 à 300 oeufs.

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 Bref, le parc du Rayol reste un beau jardin où il est agréable de se promener. Son côté sauvage permet de voir un grand nombre d'animaux et les fleurs sont tout à fait exquises. Pour reconnaître lesp lantes il faudra se munir d'un bon appareil photo et/ou d'une encyclopédie végétale. Des visites guidées gratuites sont également organisées. Il faut aut préviligier le printemps pour s'y rendre et voir les végétaux sous leur plus beau jour.

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13 octobre 2015

Sortie en montagne 10.

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 Voici la première partie d'une très longue ballade en montagne. Nous voilà partis pour explorer le Mont Granier, un géant de calcaire qui culmine à plus de 1933 mètres d'alttitude. C'est aussi la plus grande falaise de calcaire d'Europe mais nous y reviendront plus bas. En attendant petite visite de ce mont dont malheureusement nous n'avons pas pu atteindre le sommet. L'an prochain nous aurons à nouveau l'occasion d'en venir à bout.

 

Des conditions de vie difficiles.

 L'étage alpin est rude pour les plantes et les animaux qui s'ytrouvent. Les fortes neiges, les violentes gelées, les froids intenses et les rayons du soleil brûlants sont des plus hostiles. De ce fait les espèces animales et végétales sont souvent plus petites et plus rustiques que les espèces que l'on trouve plus bas en plaine.

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 L'oeillet de Montpellier (Dianthus hyssopifolius subsp. hyssopifolius).

 On le rencontre dans les montagnes jusqu'à 2000 mètres. Il porte le nom de Montpellier comme beaucoup d'autres plantes en raison de l'école botanique de Montpellier qui était au 18ème siècle un centre incontournable pour les naturalistes et botanistes. C'est là que furent identifiées de nombreuses espèces végétales.

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 On le reconnaît facillement à ses pétales très découpés (on dit qu'ils sont laciniés) qui sont au nombre de cinq. Les fleurs solitaires varies blanc au rose. Il est parfois courant dans les forêts d'altitude mais c'est surtout dans les prés secs et montagnards qu'il s'épanouit. On le croise aussi bien dans les Alpes que dans les Pyrénées.

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  Dans certains régions et département il fait l'objet d'importantes réglementations. Ainsi, il est interdit de le cueillir (ou de manière partiel) et de le dégrader en Isère, dans le Jura, dans le Limousin, dans le Lot et dans les Hautes Alpes. On le rencontre dans une vingtaine de départements français dont la Savoie.

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La plante aux milles vertus.

L'achillée millefeuille (Achillea millefolium) est une plante médicinale qui a été très longtemps utilisée pour soigner divers maux en particulier ceux liés au sens. On la beaucoup employée pendant la guerre 14-18 pour soigner les blessées et les femmes en faisait usage pendant les menstrues. Elle porte le nom de saigne-nez ou sourcils de Vénus en partie pour ces utilisations. Même néandertal en faisait usage dans sa pharmacopée si c'est pour dire.

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À couper le souffle !

 Les sentiers sont tortueux voire parfois à bord de falaise ce qui n'est pas facile pour la trouillarde que je suis. Malgré les très beaux paysages, la vue sur le Mont Blanc, les villes en contre bas comme Chapareillan et sur les pâturages de l'Alpette, le vertige que j'ai pour la toute premier fois (faut bien un début à tout) me tort l'estomac.

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 Il faut user des bras et des jambes pour escalader les blocs de calcaires qui permettent d'avoir une vue incomparable sur les alentours mais aussi pour atteindre certains points de la randonnée. Sac à dos, bonnes chaussures (pas comme moi), shorts et bouteilles d'eau sont indispensable pour ce mini périple de 9 heures.

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 J'ai pas pu résister à vous mettre une photo du passage le plus compliqué (si on peut appeler ça compliqué ...) du Granier. Elle ne paye pas de mine mais derrière on trouve plus de 100 mètres de vide, ce qui ne va pas pour me rassurer. Du coup l'exploration du Mont a prit fin ici mais ce n'est que partie remise !

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Les vaches alpines.

 Nous ne sommes pas en Inde mais sur le plateau qui se trouve au pied du Granier et qui le sépare du mont Pinet (appelé aussi le Truc ... en Savoie ils ont de l'imagination hé hé). L'herbe grasse sert de nourritures aux nombreuses vaches dont le lait sert à la fabrication de fromages de prestige comme le St Marcelin.

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L'euphorbe des bois (Euphorbia amygdaloides).

 C'ets une grande vivace qui aime les zones fraîches, un peu humides et bien ombragées. Vénéneuse elle présente parfois un danger pour les animaux qui en consomme sèche dans le fourrage. Le latex qui s'en échappe est irritant en particulier pour les muqueuses et les yeux.EN voie interne il cause de nombreux dégâts.

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L'ail à tête ronde (Allium sphaerocephalon).

 C'est un ail sauvage devenu cultivé qui n'est pas très courant à l'état sauvage. On le reconnaît souvent à ses fleurs qui forment une ombelle sphérique et dense. D'oridinaire elle est plus féodée aux prés rocailleux du Sud de l'Europe même si on le trouve sur l'ensemble du territoire hormis dans le Nord et le Pays Basque.

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Un crapaud dans le thé.

 La crapaudine des Alpes est aussi appelée thé des Alpes (Sideritis hyssopifolia). C'est une plante à l'usage ancestrale très prisée dans la région. Peu abondante et même protégée, sa cueillette est très réglementée. Cet arbrisseau est mélifère ce qu iexplique les nombreuses espèces d'insectes visitant ses fleurs pâles.

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Les incroyable déguisements des syrphes.

Cette famille regroupe un grand nombre d'insectes que nous avons souvent l'habitude d'appeler "fausses guêpes". Ce sont des insectes pacifiques et butnineurs dont les larves dévorent les pucerons. Celui de gauche est un Syrphus ribesii femelle et celui de droite est la volucelle transparente (Volucella pellucens).

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La turquoise de Sarcille (Adscita statice).

 C'est une cousine des Zygènes (dont je vous présenterai un de ces quatre quelques exemplaires des Calanques). Sa chenille adore le rumex et cause parfois des dégâts sur les plans d'oseille (qui est un rumex). Néanmoins dur d'être sûr de l'espèce, un examen complet des parties géntiales permettrait d'être sûr.

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 La gentiane jaune (Gentiane lutea).

 Avec quelques autres végétaux elle figure parmi les emblèmes des montagnes françaises. C'est une plante à la durée de vie prolongée (plus de 70 ans) qui met pas moins d'une dizaine d'anéne pour fleurir. Sa racine sert à l'élaboration de divers alcools, on la ramasse avec une fourche nommée Diable. Sa récolte est très réglementées.

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Le lis martagon (Lilium martagon).

 On continue encore avec les emblèmes avec le lis martagon. Devenu presque abondant dans sur certaines montagnes, il a bien faillit disparaître avec le pâturage intensif et la cueillette déraisonnée de certains. Son lien avec la vierge martyr Sainte Catherine (on le nomme parfois lis de Catherine) y serait pour quelque chose.

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 Une véronique pas comme les autres.

 La véronique en épis (Véronica spicata) est une véronique atypique par sa floraison abondante, ses poils, la petite taille de ses fleurs et sa forme d'épi. Elle est parfois confondue avec la véronique d'Allioni (Veronica allionii) dont elle se différencie par ses feuilles et son port. Elle aime les terrains calcaires ensoleillés.

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Aconit tue-loup (Aconitum lycoctonum subsp. vulparia).

 Lycanthropes sensibles s'abstenir car voici une tueuse de loups ! Tout comme la parisette à quatre feuilles, elle aurait était utilisée en raison de sa forte toxicité pour empoisonner les loups et les renards. Dans les comtes et légendes on attribue à cette plante le pouvoir de mettre à mort les loups-garous et autres créatures.

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 Les plantes acrobates.

 Arbres, fleurs ... nombreuses sont les plantes à jouer les acrobates à fleur de roche. Souvent elles se contente de peut de substrat. Les plus petites se contentent d'une simple corniche dans la paroi, les plus grandes et imposantes ont de puissantes racines qui perforent la roche pour aller chercher les nutriments et l'eau.

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Foisonnement de vie.

 Il y a bien des espèces à voir, ne serait-ce que les digitales à grandes fleurs (Digitalis grandiflora) qui se dressent ça et là dans le paysage. Il y a beaucoup d'animaux, il est facile d'entendre le chant des marmottes, beaucoup moins de les voir. Les chocards tournent en larges nuées et les têtards barbotent.

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 Scabieuses et autres caprifoliacées.

 Les scabieuses (Lomelosia) sont difficiles à identifier, rien que dans le secteur on compte 4 à 6 espèces très semblables. On les reconnaît à leur inflorescence hémisphérique, à leurs fleurs plus développées sur les extrémités et leur couleur. Nombreuses sont les espèces d'insectes à convoiter leur nectar et leur pollen.

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Le col de l'Alpette.

 C'est un alpage magnifique et verdoyant à toute saison hormis quand il se couvre de neige. Il devient alors un désert blanc et silencieux. Son nom a été repris par de nombreux établissements montagnards pour le gîte et/ou le couvert. Il y est parfois possible de voir des animaux en particulier des chamois au printemps.

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L'étage alpin.

 Nous quittons l'étage subalpin et l'atge alpin à la végétation peu dense pour redescendre à l'étage alpin. La forêt y reprend ses droits et des arbres hauts et touffus font leur apparition. C'est là qu'en journée les animaux et en particulier les oiseaux et la macro faune s'abritent. C'est aussi dans ce milieu que l'on trouve on groseillier sauvage, le groseillier des rochers (Ribes patraeum) que l'on trouve dans les bois rocheux et frais des montagnes.

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Une histoire de falaises.

 Ce sont les immenses falaises de calcaires qui caractérise le Granier et le rendent si impressionnant. C'est un véritable gruyère parcouru par presque 70 km de galeries et de cavernes souterraines. Celles-ci l'ont fragilisées au point qu'au 13ème siècle tout une partie de la montagne s'éffondre. On compte alors plus de 2000 mort et 5 communes sont entièrement ensevelies. Reste alors une falaise de 900 mètres de hauteur.

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Vue sur le Mont Blanc.

 Ce qui fait peut être la renommée du lieu, c'est la vue incroyable que l'on peut avoir sur le Mont Blanc les jours de beau temps. Sur la photo en bas à droite on le voit se dessine à côté des deux imposants blocs de roches qui se dressent dans l'Alpette. Souvent comme ce jour là un voile de nuages le couvre légèrement.

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Le mot de la fin.

 Voilà le premier volet de cette randonnée en Chartreuse. Elle figure parmi mes préférées car les paysages sont incroyables, le frisson garantit et les espèces végétales rares et colorées poussent souvent en bord de chemin. Reste désormais à vous présenter le Pinet avec sa vue sur les vallées et ses orchidées tardives.

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7 septembre 2015

Sortie en montagne 8.

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Il fait un temps magnifique, c'est l'occasion de commencer notre série de randonnées de l'été. Voici la première réalisée au Charman Som. Facile pour tous les niveaux et les enfants, on peut accéder au pied du sommet en voiture après avoir parcouru la route étroite qui y mène, entre forêts de connifères et alpages.

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 Pour se faire je me suis munie d'un nouvel ouvrage sur les plantes : "400 èspèces, fleurs des Alpes" aux éditions ULMER, le "Flora Alpina" de mon bien aimé faisant le reste. J'ai pu ainsi identifier l'alchémille des Alpes (Alchemilla alpina). Les gouttes de rosée formées sur les feuilles des alchémilles (toutes espèces confondues) ont été utilisées au Moyen Âge par les alchimistes (d'où son nom) pour tenter de transformer le métal en or, de soigner les maladies incurables et de prolonger le vie humaine ... bref créer la pierre philosophale.
Voilà une petite histoire que je trouve assez sympa pour débuter.

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 Lagrandegentiane est aussi nommée gentiane jaune (Gentiana lutea).Dans les montagnes elle a longtemps été une plante capitale et aujourd'hui encore elle est rattachée au patrimoine et à la culture montagnarde. Pour rester dans le domaine des légendes, la plante était réputée pour être miraculeuse (on pensait qu'elle soignait la peste) et avoir des vertus magiques. C'est peut être pour cela que la fourche qui était utilisée pour récolter sa racine se nommait "Diable" (celle-ci pèse plus de 13 kilos). Pour rappel c'est une plante protégée.

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 Les saxifrages sont surprenantes, elles peuvent en fonction de l'espèce avoir des feuillages très singuliers pouvant parfois tromper le botaniste amateur. Cette saxifrage paniculée (Saxifraga paniculata) une fois fanée pourrait être confondue avec une joubarbe. Sesfeuilelsétrangessont en réalité une adaptations aux conditions rudes imposées par la montagne. Petites et épaisses, elles permettent à la plante de faire des réserves d'eau, de garder ses calories, de résister au froid, au gel et au vent. Les romains l'appréciaient dans leur cuisine.

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 Le vératre blanc (Veratrum album) est parfois confondu, quand il n'est pas en fleurs, avec la gentiane jaune (qui se récolte avant floraison) ce qui peut être dramatique, le vératre étant très toxique. Pour les différencier il faut se souvenir que les feuilles de la grande gentiane sont opposéesalorsque celles du vératre blanc (ou de son cousin le vératre vert) sont alternes. C'est simple mais efficace pour éviter de s'empoisonner pour de bon.

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L'ail des cerfs (Allium victorialis) possèdent de nombreux noms en fonction de la montagne où on le rencontre. On peut ainsi l'appeler l'ail de la Sainte Victoire, l'ail victorial ou l'ail serpentine. On le pensait autrefois magique en raison de ses bulbes qui s'entre-croisent comme les maillons d'une côte de maille. Il protégerait celui qui le porte dans un conflit ou sur le champ de bataille. Bien que non protégé il est plutôt rare ou du moins peu commun.

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 Pour parler un peu du Charman Som il faut savoir que c'est un sommet isèrois qui culmine à  1 867 mètres d'altitude. Il fait partis du parc Naturel de Chartreuse et d'une zone Natura 2000. De ce fait la cueillette des plantes y est strictement interdite. Riches en prairies herbeuses, ce mont est pâturé depuis le Moyen Âge. Le pâturage exercé remplace celui d'animaux disparus ou peu présents, ce qui permet de conserver la flore montagnarde.

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 L'orchis grenouille (Dactylorhiza viridis) est une orchidée peu commune ayant pour statut les initiales "NT" que l'on traduit par "quasi menacé". Presque toutes les régions l'ont inscrites sur leur liste des plantes protégées hormis la région Rhône-Alpes où elle est pourtant présente dans de nombreuses réserves, nous sommes mauvais élève. Elle ne peut être détenue qu'avec un permis (Annexe B de Washington). Ici elles sont fanées.

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 La nigritelle noire ( Nigritella nigra subsp. rhellicani) comme l'achémille des Alpes possède de nombreux noms mais celui que je préfère est celui d'orchis vanille qui rappel au combien le parfum de cette orchidée est puissant et délicat. Elle aussi figure sur la liste des orchidées protégées et sur lesquelles il faut faire de la sensibilisation. En effet on croise encore trop souvent des promeneurs arborant de gros bouquets de cette espèce montagnarde.

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 L'orchis globuleux (Traunsteinera globosa) tient son nom de la forme sphérique que donnent ses fleurs collées les unes aux autres. C'est une stratégie bien étudiée. Plus les fleurs sont nombreuses et proches, plus il aura de chance que les insectes pollinisateurs restent longtemps sur la plante, collent à leur corps du pollen et fécondent d'autres fleurs. Plus commune que les autres orchidées elle est peu ou pas protégée ce qui est bien dommage.

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 Pour continuer avec les orchidées d'été, en voici une sur ça fin, la spiranthe d'été (Spiranthes aestivalis). C'est une orchidée en très forte régression dont très peu de stations sont connues en Isère. Considérée comme espèce vulnérable voire en danger pour certains, elle est protégée à l'échelle nationale. Elle a disparue en Belgique depuis 1981 et dans le nord de la France elle est en voie de disparition (moins de 20 stations recensées). 

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 La driade à huit pétales (Dryas octopetala) appartient à la famille des rosacées comme le rosier ou le prunier. Rare, elle se distingue par les poils présents sur ses feuilles, en particulier en dessous qui forment un duvet, et qui empêche à l'eau qu'elle contient de s'évaporer, comme les poils des animaux. On l'appel parfois thé des alpes à tort, ce nom revenant à Sideritis hyssopifolia rencontré quelques jours plus tards sur un autre sommet.

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 Les anémones appartiennent à la famille des renonculacées. Les formes alpines pour se prémunir du froid sont souvent mais pas toujours couvertes de duvet sur les tiges, les feuilles et le calice. En graines elles sont toutes semblables en particulier les espèces élevées. Pour celle-ci j'héiste entre quandidates : l'anémone des alpes (Pulsatilla alpina), l'anémone pulsatille (Anemone pulsatilla L) et l'anémone des montanges ( Pulsatilla montana).

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Deux plantes qui s'invitent parfois dans les jardineries si bien qu'on en oublierait leur caractère montagnard.
1 et 2 : L'aster des alpes (ster alpinus) est assez commune et parfois nommée reine marguerite des Alpes.
3 et 4 : La gentiane acaule (Gentiana acaulis) se différencie de la gentiane de gentiane de Koch (Gentiana
kochiana
) par le fait qu'elle est calcicole (aime les sols calcaires) contrairement à celle de Koch.

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 Le polygala commun (Polygala vulgaris) comporte plusieurs sous-espèces. Très commun et vivace, on le trouve jusqu'à 2400mètres d'altitude. Ila besoin de pleine lumière pour fleurir. Polymorphe il peut être rose, pâle ou plus rarement blanc. Les espèces proches avec qui il peut être confondues sont le polygale du calcaire (Polygala calcarea), le polygale amer (Polygala amarelia) et le Polygale à feuilles de serpolet (Polygala serpylifolia).

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La zone Natura 2000 du Charman Som comme toutes les zones Natura 2000 est une réserve protégée mais accessible aux promeneurq. Pour reprendre les mots du ministère de l'écologie (ICI) : "Le réseau Natura 2000 est un ensemble de sites naturels européens, terrestres et marins, identifiés pour la rareté ou la fragilité des espèces sauvages, animales ou végétales, et de leurs habitats. Natura 2000 concilie préservation de la nature et préoccupations socio-économiques. En France, le réseau Natura 2000 comprend 1758 sites."

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 Le rhododendro ferrugineux, appelé aussi laurier-rose des Alpes (Rhododendron ferrugineum) se trouve aussi désormais dans nos jardins bien qu'il soit montagnard. Il résiste à des froids  élevés s'il se trouve couvert par la neige,sinonilpeut s'accomoder de température situées entre -15 et -20°C. Très toxique voire mortel (bois, fleurs, feuilles, fruits etc), ses baies font le régale des oiseaux qui les ressèment sur les coteaux escarpés.

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 C'est en montagne que l'on peut encore croiser une multitude d'insectes sans avoir à les chercher. Papillons, scarabées, guêpes, abeilles et mouches savent profiter à l'étage alpin des fleurs qui ont très souvent une floraison courte. Certaines espèces sont communes, d'autres bien moins et sont propres à cette zone.

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Certaines plantes pour s'habiter de variations de climat brutales en montagne comme le froid extrême, les grosses chaleurs, l'absence d'eau, la neige, les vents violents, le gel ou encore les UV bien plus nombreux en altitudes n'ontpas développées de stratégie précise. Elles poussent alors dans les rochers pour se protéger.

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 Autrefois une grande partie de la montagne étaient couverte des forêts. Les arbres ont été coupés pour transformer le Charman Som en alpage pour les troupeaux. D'abords propriété de l'abbaye de Bonnevaux, il devient celle des pères chartreux qui mènenet ces grands travaux. Par la suite le pâturage devient national.

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Sans vient alors la seconde guerre mondiale, le sommet est alors confié à ce que nous nommons actuellement l'ONF. Pendant la seconde guerre mondiale des camps de jeunesse ("Jeunesse et Montagnes" puis "Chantiers de la jeunesse française") sont implantés avec l'aide de Vichy mais ferront acte de résistance.

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 La grande astrance (Astrantia major) est une plante que l'on ne croise que dans les montagnes calcaires. Très rustique elle résiste à des températures frôlant les -30 °C. C'est une vivace qui aime les sols de préférence riches et frais, ce qui explique pourquoi nous en avons trouvé beaucoup sur le replat du sommet. En effet l'eau de pluie n'en ruisselle pas et peu stagner, rendant le sol lègèrement humide et accélérant la décomposition de matière.

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 La valériane à feuilles rondes (Valeriana rotundifolia) est présente dans les 6 départements des Alpes les plus au sud-est et sur l'ensemble de la Corse. Elle aime les éboulis de préférence calcaires (et argileux comme dit sur Tela botanica). Même si elle est très peu commune elle fait l'objet d'aucune réglementation.

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 L'aconit tue-loup (Aconitum lycoctonum subsp. vulparia) est une des plantes les plus toxiques d'Europe (le plus vénéneuse étant l'ancolie commune). On l'utilisait autrefois pour empoisonner les animaux perçus comme indésirables comme les loutres, les loups ou encore les renards. C'est de la qu'elle tient son nom funeste.

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 Les prairies alpines sont des milieux fragiles qu'il faut préserver. Ce sont parmi les derniers sanctuaires de nature un peu prés préservés. Au court de notre randonnée nous avons trouvé de nombreux déchets (que nous avons pris dans nos sacs), des plantes arrachées et/ou piétinés parce que les gens marchaient en dehors des sentiers ou voulaient faire de jolis bouquets qui finissent par être abandonnés. S'il vous plaît, préservez nos montagnes.

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 Le lis martagon (Lilium martagon) a bien faillit dispraître pour les mêmes raisons que le sabbot de Vénus. Emblême des Alpes, sa beauté a attiré la convoitise des hommes qui l'offrait à leur bien-aimée ou desbergères qui en confectionnait de gros bouquets pour les maisons. Il aime aussi bien les bois que les près.

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 On le croise rarement en plainemaisfacilement en montagne jusqu'à 2800 mètres d'altitude. Il est protégé sur tout le territoire français mais aussi en Suisse. Il aime les sols riches en humus, argileux, exposés à la lumière et au climat continental dans les zones assez froides. Il est surtout présent dans le Sud et l'Est.

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 Le trolle d'Europe (Trollius europaeus) n'est pas un petit gnome propre à notre continent mais une plante à fleur alpine plutôt rare. Seuls les gros bourdons on la force nécessaire pour passer à travers ses pétales (qui lui donne l'apparence de n'avoir pas encore fleurit) pour accéder au pollen. Il est parasité par une petite mouche qui y pond ses larves. Celles-ci se nourrissent des graines de la plante l'empêchant de se reproduire.

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 La vache Tarentaise nommée aussi Tarine est ma vache adorée. Typique des montagnes cette espèce rustique s'aclimate bien aux conditions difficiles avec sa petite taille et ses sabots robustes. C'est une très bonne laitière qui donne un lait de bonne qualité en abondance. pour les fromages. Sa viande est aussi assez bonne.

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 Pour finir cette journée de randonnée, détente au bords du lac de Charavine (nommé aussi Paladru) en très bonne compagnie. Au son des instruments et des voix nous nous laissons bercés par l'eau et gardons la tête dans les nuages comme nous l'avions plus tôt, là bas, quelque part en Chartreuse à plus de 1 867mètres.

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20 septembre 2015

Sortie en campagne 4.

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Comme pour l'article précédent, voici un condensé des sorties de l'été en campagne avec en prime nos deux bouilles d'aventuriers, parce que de temps à autre ça fait du bien de ce montrer un peu. L'été a été chaud et propice à de jolies rencontre avec les animaux de la ferme mais aussi sauvages et les baies ont été sucrées et délicieuses. Peu de champignons dans nos près mais avec la pluie ils seront bientôt là. 

 

Un petit bout de nous.

Voilà le bout de notre nez. Nous sommes passionnés de Nature et nous nous intéressons à tout ce qui touche à celle-ci. Depuis un petit peu plus d'un an mon bien-aimé m'accompagne dans mes sorties et une partie des photos que vous pouvez voir dans les articles sont de lui. Cela fais aujourd'hui pratiquement 3 ans et demi que je tiens ce blog et je ne me lasse pas de partager et d'échanger avec ceux qui sont de passage ici.

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De plume et d'oeufs.

J'ai la chance d'être issue de familles composées en partie d'agriculteurs. Ma tante et marraine possède avec son compagnon une ferme en Isère, pas très loin de la Savoie. Poulets, poules pondeuses, lapins et pintades y sont élevés avec grand soin et pour certains, viendront s'inviter sur la table pour les fêtes. 

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Grand départ pour les hirondelles rustiques (Hirundo rustica).

Nommées aussi hirondelles des cheminées, elles s'apprêtent à partir pour l'Afrique et ne reviendront qu'au printemps. Les voilà prêtent à parcourir des milliers de kilomètres. On a ainsi vu des individus à Hawaii, en Afrique du Sud mais aussi en Groeland à la belle saison. Autrefois on croyait que ces oiseaux hivernaient dans la vase.

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Le lapin domestique (Oryctolagus cuniculus).

Il a pour ancêtre le lapin de Garenne avec le quel il partage le même nom scientifique d'Oryctolagus cuniculus. Il en existe un très grand nombre de races, la plupart étant spécialisé. On trouve donc des lapins de compagnie, des lapins à viande, des lapins pour leur peau et d'autre pour leurs longs poils utilisé pour faire des vêtements.

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Le grain, c'est la vie !

Pour nourrir tout ce petit monde il faut de quoi nourrir tout ce petit monde, et heureusement la ferme dispose de tout ce qu'il faut. Mon oncle travaille pour un céralier, il produit des semances diverses comme celles de seigles ou de maïs. Après avoir été récoltés les grains sont séchés au soleil. Séchés en four ils deviennent infertiles.

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Grande valériane (Valeriana officinalis) pour petits chats.

L'effet e la grande valériane sur les chats est surprenant. Les principes actifs de la plante, en particulier ceux contenus en grande quantité dans la racine agissent comme une drogue euphorisante sur les félins. Dés qu'ils en reniflent la plupart d'entre-eux deviennent fous. Cela ne dure que quelques secondes et n'entraine pas séquelles pour eux. Néanmoins il faut surveillé qu'ils ne prennent pas l'initiative d'en grignoter au risque de les voir baver.

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Chevreuil en vadrouille (Capreolus capreolus).

Les soirs d'été, quand la lumière baisse et que le crépuscule baisse, il est facile de voir mais aussi d'aprocher les chevreuils qui sont pourtant réputés pour être farouches. Cette femelle présente un pelage un peu particulier. En effet elle est en mue, elle perd son poil d'été à la couleur dorée pour une robe d'hiver grise.

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Une araignée qui a du mordant, l'argiope frelon (Argiope bruennichi).

Cette araigné se rencontre dans bien des pays, mais principalement en Eurasie et dans le sud de l'Afrique ce qui en fait une véritable globe-trotteuse bien que les individus de cette espèce ne se déplacent que peu. Autrefois en Europe elle se trouvait uniquement dans le sud mais avec le réchauffement climatique elle monte au nord.

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Ma plante fétiche, l'hélléboe fétide (Helleborus foetidus).

 Nommée pied de Griffon ou rose de serpent, c'est une plante toxique à la forte odeur. Utilisée autrefois en magie ou dans les diverses préparations vétérianiares dites populaires, ont la rencontre aujourd'hui dans les près en bords de forêt et les bois frais. C'est dans de larges gousses que les graines se développent.

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 Quelques symboles de l'été.

 L'été est une saison très attendue. Cela découle de nos pratiques modernes (vacances, sports aauatiques, fêtes) mais aussi plus anciennes. L'été est associé au soleil et à la lumière, ils sont essentiel pour les récoltes.On associera à la belle saison les couleurs chaudes, les fleurs des champs et les cérales.

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 Une orchidée chatoyante, l'orchis pyramidal (Anacamptis pyramidalis).

 C'est une jolie orchidée qui se plaît sur les bords de route et qui, depuis que le fauchage raisonné est pratiqué chez nous, est de plus en plus présente. Elle mesure entre 10 et 30 centimètres mais peut dépasser les 60 centimètres. Cette orchidée n'est pas protégée mais il ne faut pas la ramasser pour autant.

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La coronille bigarée (Securigera varia).

 Cette jolie fabacée (anciennement légumineuse) se rencontre dans les champ de fauche et les prairies où elle forme d'épais buissons roses. Elle est très rustique et peu résister à des températures basses comme des -15°C. On la rencontre en Eurasie. Cultivée comme fourrage, les fleurs et graines sont toxiques.

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 Délices sucrés, les framoises (Rubus idaeus).

Voilàunpetit fruit sucré que l'on trouve en forêt mais aussi dans les bois. Les framboises s'accomodent dans un grand nombre de desserts, de boissons et de sucreries. Il se raconte qu'elel fût créer par gourmandise par les dieux de l'Olympe mais il faudra attendre la Renaissance pour lavoir de manière fréquente dans les jardins. 

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 Plantes médicinales, prudence.

 Actuellement c'est la grande mode des plantes médicinales. Si certaines ont de véritables effets sur la santé, pour d'autres cela reste à prouver. Ce n'est pas pour autant que l'on peut les consommer n'importe comment et dans des doses ou des mélanges qui relèvent de la potion magique. Certaines plantes peuvent avoir des contres indications, d'autres êtres toxiques. Cet été a été marqué par de nombreux empoisonnements. Prudence.

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Un vrai coeur d'artichaut (Cynara cardunculus f. scolymus).

En rentrant de notre balade nous passons par le potager de la maison. En plus d'y trouver quelques jolies fleurs, nous avons la chance de voir les artichauts dont quelques uns ont été gardés pour profiter de leur floraison. C'est la culture ornementale d'une chardon qui a donné cette forme à cette fleur légume.

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Le mot de la fin.

Bref, voilà un article réalisé pour ceux qui aime le blé et les poulettes. Plus sérieusement, la campagne en été est charmante bien qu'il soit facile d'y prendre des coups de soleil. Les fleurs sont là mais moins présentes qu'au printemps et c'est bien logique, les fortes chaleurs et les faibles pluies ont parfois raisons d'elle. Néanmoins on trouve ça et la quelques merveilles. C'est aussi la période où les animaux de la ferme sont le plus actif et où de nombreuses portes ouvertes sont organisées pour s'initier au monde agricole. C'est un bonne manière de se forger un avis et peut être de casser les préjugés qui circulent sur la profession d'agriculteur, l'une des plus vieilles du monde et qui chaque jour nourris les 64 millions de français que nous sommes.

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5 janvier 2016

Le jardin en Automne.

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L'hiver est là depuis quelques jours, il est l'heure de faire le bilan de ce qui s'est passé dans le jardin. La saison a été très chaude et pendant longtemps on a pu se croire en été, au point qu'on en vient à regretter l'absence de neige. Les animaux et les plantes s'en retrouve chamboulés et on a pu voir ici et là des fleurs s'épanouir.

 

Délice de figues.

On l'avait bien cru mort notre figuier (Ficus carica) après le terrible hiver de 2013. Le -17°C de cette année là avait semblé sonner son glas et pendant plus d'une année nous l'avons pensé perdu, mais après une taille sévère le voilà revenu des morts ! Je peux vous assurer que nos estomacs ont bien profité de ses fruits abondants.

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La noix de Grenoble.

C'est la variété la plus courante chez nous et la plus emblématique du territoire. Grosse et charnue, elle est recherchée pour les pâtisseries. J'en ai récolté et vendu un peu plus de 100 kilos cette année, ce qui permettra de replanter de nombreux arbres dans l'ancien verger au milieu de ceux qui se font un peu trop vieux.

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La grenouille rousse (Rana temporaria).

En récoltant mes noix je suis tombée sur cette petite grenouille rousse. Sa proximité avec le potager est très bénéfique car la belle se nourrie de limaces, d'escargots, d'insectes et de vers. Leur hibernation a déjà débuté. Les mâles s'envasent au fond de l'eau, les femelles quand à elles s'habritent sous une souche ou les feuilles.

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Le champignon noir chinois (Auricularia auricula-judae).

Appelé aussi oreille de Judas,c'est le célèbre champignon que l'on retrouve au côté du shiitake dans la cuisine asiatique.Très populaire en Asie il est pratiquement ignoré dans la gastronomie européenne. C'ets une chance pour moi car il est abondant et peu recherché, de ce fait je peux m'en faire de nombreux bocaux.

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La culture de maïs.

Autours de chez nous elle est peu importante, non pas en raison du manque d'eau (bien au contraire) mais des terrains qui sont plutôt escarpés. Le maïs est arrivé avec les premiers explorateurs du nouveau monde (avec les pommes de terre et les tomates). Il en existe une grande variété même si bien souvent nous ne les différencions pas les unes des autres. Pour citer quelques unes, il y a le jaune de Lorraine, le doré des Landes ou la milette. 

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Des plantes à becter.

On ne trouve plus beaucoup de plantes à croquer en automne, il faut alors se tourner vers les fruits et les tubercules. Néanmoins il reste quelques pousses bien tendre à se mettre sous la dents comme celles du gaillet gratteron (Galium aparine) et comme remède celles de la renouée persicaire (Persicaria maculosa).

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Les plats d'automne.

À cette période c'est le grand retour des plats en sauce, des mijotés, des gratins, des potées et autres petits plaisirs qui sur le poêle ou dans le four de la cuisine cuisent pendant de longues heures. Le navarin d'agneau ne fait pas exception à la règle et reste très apprécié les soirs de pluie où la famille est réunie.

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L'armillaire couleur de miel (Armillaria mellea).

Comme tout les ans, des armillaires couleurs de miel poussent ici et là de manière spontanée au pied des souches et des vieux arbres qu'ils ont infecté. Si certains le mange jeune avec plaisir (armillette), ce n'est pas le cas de tous car ce champignon provoque régulièrement des troubles gastriques et intoxications alimentaires.

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La lépiote pudique (leucoagaricus leucothites).

J'ai encore beaucoup de mal à la reconnaître. Elle est classée parmi les bons comestible mais il est très facile de la confondre avec d'autres espèces semblables et dangereusement mortelles comme l'amanite phalloïde blanche (Amanita phalloides), l'amanite vireuse (Amanita virosa) ou encore l'amanite printanière (Amanita verna).

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La dormance.

C'est une période du cycle de vie où les animaux et les végétaux se mettent en repos. Cela est souvent dû à des conditions climatiques et environnementales peu bénéfiques de manière ponctuelle et aux quelles les organismes pour résister sans dépenser d'énergie répondent par le sommeil. Pour ce qui est de la dormance quotidienne et légendaire des chats ... c'est une toute autre histoire où la paresse et la flemmardise n'y seraient pas pour rien.

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Un arc-en-ciel à sa fenêtre.

Les feuilles perdent leur éclatante couleur verte dû à la chlorophylle. Les arbres s'en séparent pour mieux affronter le froid et ainsi minimiser leur dimension ce qui ne laissera que peu de place aux morsures du froid. Ce phénomène entraîne sur les feuilles de la vigne vierge à trois points (Parthenocissus tricuspidata).

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Le pic épeiche (Dendrocopos major).

Cela fait plusieurs années que nous avons la chance d'avoir dans le jardin des pic épeiches en couple ou seuls. Il n'est pas rare de les voir taper le bois mort, d'entendre leurs coups de bec caractéristiques ou de trouver quelques jolies plumes tombées au sol. Au printemps il y a toujours une ou deux nichés dans le verger.

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La lépiote élevée (Macrolepiota procera).

Appelée aussi coulemelle, c'est un excellent champignon qui pousse aussi bien dans les champs, les lisières de bois que les forêts claires. Elle est de très grande taille et quand elle pousse en rond de sorcière il est difficile de la louper, d'autant plus que c'est un excellent comestible qui se cuisine à toutes les sauces.

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Le géranium des Pyrénées (Geranium pyrenaicum).

J'adore ce petit géranium sauvage car quand on frotte ses feuilles, un délicieuse odeur iodée se dégage et parfume les doigts. Il est presque présent partout en France (très peu en Aquitaine), jusqu'à parfois 2000 mètres d'latitude. Il aime les prés, les bords de routes, les sentiers ensoleillés, les bois et les terrains vagues.

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Les faucheurs (Les Opiliones).

Souvent confondus avec leurs cousines les araignées, ils s'en distinguent par l'absence de glandes à venin et par le fait qu'ils ne produisent ni soie, ni toile. Ils mangent un peu de tout. Certaines espèces sont purement carnivores, d'autres complètement végétariens, d'autres encore se nourrissent de nos déchets.

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La vie des insectes l'automne.

Eux aussi se mettent au ralenti. Les abeilles sortent de moins en moins et aux premiers grands froids chassent les mâles de la ruches pour économiser les ressources. Les chenilles s'apprentent à passer l'hiver dans leur chrysalide, les coccinelles en groupe sous les écorces et derrière les volets. Les criquets et certaines espèces de sauterelles quand à eux vivent leurs derniers jours mais la génération suivante ne tardera pas à bientôt sortir.

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La pleurote du panicaut (Pleurotus eryngii).

J'ai bien eu du mal à reconnaître ce champignon car je le rencontre pour première fois en pleine nature et que sa forme cultivée est assez différente (beaucoup plus longiligne), mais ses lames et lamules ne trompent pas. C'est un excellent champignon au parfum fruité. Elle pousse sur les racines de panicauts dans les zones dégagées.

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Le mot de la fin.

J'ai adoré cet automne au jardin, il a été lumineux et plein de trouvailles. Les champignons ont été à la fête, saison oblige. Ils ont agrémenté les plats en sauce qui ont parfois tardés à venir, la faute à un temps chaud et sec que l'on a rarement vu à cette période et pour cause, le courant exotique El Nino semble déchaîné.

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29 octobre 2015

Sortie en montagne 11.

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 Suite de notre sortie dans les Alpes, plus précisément en Chartreuse. Après avoir tenté la monté du Granier (ICI) nous voilà partis dans la même journée pour le sommet du Pinet nommé aussi Le Truc. La monté est moins ardue et le paysage tout aussi magnifique. On a vite fait de se sentir tout petit face aux montagnes. En prime je voulais partager avec vous la vue du Mont Blanc que nous avons eu (magnifique sommet bien que brumeux).

 

L'identification compliquée des polygales (Polygala).

L'identification des polygalas c'est comme celles des ombellifères ou des russules, un vrai casse-tête. Les espèces et sous-espèces sont nombreuses et les éléments de distinctions infimes à tel points que parfois il faut un microscope. Ici il y a de fortes chances qu'il s'agisse du polygala commun (Polygala vulgaris).

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Belles fougères.

 Les conditions rudes ne font pas fuir les fougères. "En haut Asplenium viride et Polystichum lonchitis, en bas Athyrium filix femina et pour la dernière peut être...Oreopteris limbosperma" y trouvent leur bonheur. Leur résistance au froid vient de leur système racinaire qui peut s'encrer profondément dans le sol ou la rocher et des "écailles" qui protègent les frondes (jeunes pousses) et leurs souches. Merci Eric pour les identifications !

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Une inconnue au bataillon.

Voilà une plante que j'ai beaucoup aimé, pas mal photographié mais impossible de trouver son nom. Son port est très atypique et malgré ses feuilles je me suis résignée à devoir attendre pour connaître son nom. Si cette plante vous évoque une espèce, même vaguement, n'hésitez pas à me le laisser dans les commentaires.

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La potentille luisante (Potentilla nitida).

 Le plus souvent cette plante de montagne présente des fleurs rosées avec des étamines rouges ce qui m'a bien causé des peines pour l'identifier. Rase pour résister au vent, elle pousse dans les éboulis calcaires des montagnes de Alpes. En France on ne la rencontre que dans les départements de l'Isère et de la Savoie.

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 Une autre dimension.

 Malgré quelques pentes un peu costaudes, le sommet du Pinet est très facile d'accés. La balade est boisée et par endroit, nous permet de marcher à l'ombre de grandes falaises de calcaire blanc ou de bloc laissés là par les glaciers d'antan. La paysage est très différent de celui l'Alpette et du Granier je trouve.

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Salade des montagnes.

 La laitue des Alpes (Ciberbita alpina) est une grande plante à fleurs bleue. Elle peut facilement atteindre deux mètres dix. Elle ne se cantonne pas seulement aux Alpes, on peut la trouver sur la plupart des massifs français, du moment que le sol est humide, peu acide, humifère et argileux. Une exigeante en somme.

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Plaidoyer pour les arbres morts.

J'en parle souvent, mais il me semble que cela est important. Les arbres morts disparaissent rapidement dans les forêts fréquentées car ils représentent un risque pour les promeneurs et l'exloitation du bois. Pourtant ils sont essentiels à la vie. Leur abatage diminue l'habitat de nombreuses espèces animales qui disparaissent. 

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Équilibristes.

 Les arbres de montagnes sont de véritables équilibristes. Il arrive que certains d'entre eux naissent et se développent dans de minuscules crevasses ou rebords de falaises dans les quels de l'humus s'est formé. Par la suite ils vont développer des racines assez puissantes pour percer la pierre et trouver de l'eau et des nutriments.

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 L'épipactis pourpre noirâtre (Epipactis atrorubens).

 Voici une série de quelques orchidées encore en fleurs au moment de cette sortie (fin juillet). Cette épipactis est une vivace qui peut atteindre 50 centimètres. Ses fleurs dégagent une délicieuse odeur de vanille. Les populations de cette espèce fragile sont en diminution à cause de la perte de son habitat naturel.

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L'orchis tacheté (Dactylorhiza maculata).

 Alors elle, s'est un vrai casse tête pour l'identification. D'une part elle ressemble à bien d'autres orchidées du même genre (nommé aussi Dactylorhiza) mais en plus elle comporte pas moins d'une dizaine de sous-espèces parfois bien éloignées de l'espèce type et pour couronner le tout, elle adore s'hybrider avec ses cousines.

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L'orchis moucheron (Gymnadenia conopsea).

 Voici l'une des plus odorantes de nos orchidées indigènes (originaire de notre pays). Très nectarifère, elle dégage un doux parfum ce qui n'est pas toujours le cas pour les autres espèces qui parfois sentent ou ressemblent à des insectes femelles pour attirer les mâles en mal d'amour qui ainsi les pollinisent (ex : ophrys apyfera). 

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L'orchis globuleux (Traunsteinera globosa).

 C'est une orchidée typiquement montagnarde qui aime les pâtures calcaires. On peut la rencontrer dans une grandes partie du Sud de l'Europe. Elle est protégée dans la région Auvergne et dans celle de l'Alsace. Comme toutes les orchidées indigènes, sa vente et sa cueillette sont réglementées par l'annexe B du commerce.

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Listère à feuilles ovale (Neottia ovata).

Pour finir cette présentation d'orchidées en tout genre, voici la listère à feuilles ovales nommée aussi grande listère. Elle a une répartition assez large pur ne pas dire très large. On la rencontre un peu partout en Europe, en Asie de l'Ouest et du Nord et en Amérique du Nord. Elle se plaît  un peu de partout et dans tous les sols.

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Le pin à crochets (Pinus mugo subsp. uncinata).

 On croit souvent à tord que les pins ne poussent que dans les landes et le Sud de la France. Pourtant il y en a un bien de chez nous. Appelé aussi pin de Briançon, ce résineux aime les forêts de montagnes. Il est vulnérable et donc protégé sur tout le territoire mais interdit à l'export en Nouvelle-Calédonie car invasif là-bas.  

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L'aster des Alpes (Aster alpinum).

Nommée également Reine marguerite des Alpes (ça c'est la classe !) figure parmi les plantes pouvant en France pousser le plus haut, soit presque 3000 mètres d'altitude. Uniquement protégée en Franche-Comté, ses populations déclinent peu à peu. Heureusement pour elle, elle s'éponouie dans les parcs naturels où la cueillette des plantes et fleurs est interdite sauf dérogation pour certaines plantes et certaines personnes bien précises.

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Le vératre blanc (Veratrum album).

Comme vous pouvez le voir, il n'est pas toujours blanc ce qui peut compliquer sa détermination. On le confond parfois quand il n'est pas en fleurs avec la gentiane jaune (cueillette pour les liqueurs) ce qui peut s'avèrer mortel. En effet le vératre est très toxique en raison de la paralysie intestinale et respiratoire qu'il peut provoquer.

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Plongée dans les cavernes.

Quand on parle de caverne on ne peut s'empêcher de penser à la Préhistoire. Mais il ne faut pas oublier qu'elles ont été jusqu'à peu utilisées par le hommes, en particulier les bergers qui gardaient les moutons sous la pluie et l'orage. Dans certaines régions des Alpes on peut retrouver sur les parois la trace de leur passage via des petits dessins qu'ils réalisaient avec du charbon ou leur couteau pour tromper l'ennui. 

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 Panorama version XXL.

On approche du sommet, enfin ! Quelques prises de vu histoire de vous donner envie à vous aussi de faire cette chouette randonnée. La vue est superbe. Sur la première photo en haut à gauche, on peut voir en arrière plan le Mont Blanc, puis le Bassin Chambérien, puis l'Alpette avec le petit bout du Granier que nous avons exploré.

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Hélas, trois fois hélas.

 Nous arrivons un peu trop tard pour voir les dernières fleurs des rhododendrons ferrugineux (Rhododendron ferrugineum). Ils poussent de préférence dans les sols pierreux, aussi bien à l'ombre qu'en plein soleil. Il n'est pas friand du calcaire ce qui explique qu'en montagne il pousse dans des zones bien délimitées.

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Millepertuis sp.

 On vente souvent les mérite du millepertuis, on oublie souvent de rappeler que c'est une seule espèce de millepertuis, le M. perforatum qui peut être employé en usage médical. On oublie souvent aussi de dire qu'il annule les effets de la pilule où des autres traitements contre la dépression ... prudence donc dans son emploie.

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Symbiose.

 On définie la symbiose entre différentes espèces (illustrée ici par des insectes de la famille des colèoptéres sur des apiacées) comme étant une interaction de réciprocité entre elles où chaque parti/espèce tire profit de manière bénéfique de l'autresans que cela ne nuise à leur partenaire (ou alors très peu).

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Reine du sommet

Au sommet du Pinet nous rencontrons l'achillée musquée (Achillea moschata) dont nous manquons la pleine floraison de peu. Cette plante ne pousse pas en dessous de 1800 mètres d'alitute (voir rarement en dessous de 2000m). Rare et très protégée, on ne la rencontre que dans les départements de la Savoie et Haute Savoie.

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Duo gagant.

 En voilà deux qui s'accorde sur la couleur et sur la toxicité, bien que je dois reconnaître que la première, à gauche, nommée aconit tue-loup (Aconitum lycoctonum subsp. vulparia) est bien plus dangereuse que celle de droite, l'euphorbe petit-cyprès (Euphorbia cyparissias) qui pour autant n'est pas dénuée de dangerosité.

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L'arnica (Arnica montana).

 L'arnica des montagnes est bien connue pour l'usage qui en est fait en baume (en homéopatie ça reste encore à voir). Ses vertus ont manqué de la faire disparaître. Protégée à grande échelle, elle est menacée de disparition dans plusieurs pays européens. La cueillette est soumise à une réglementation très stricte.

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Le sommet du Pinet.

 Nous voilà au sommet du mont, à plus de 1867 mètres d'altitude. Il est possible de voir une grande partie des massifs des prés Alpes ce qui est à couper le souffle. La randonnée est franchement facile pour arriver jusqu'au plateau crevassé que forme le sommet. Celui-ci délimite le département de l'Isère et de la Savoie.

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Flore et faune des falaises.

 Les nombreuses falaises calcaires sont un lieu d'observation magnifique pour voir certaines espèces animales et végétales peu communes et propres à ce milieu. La plus emblématique de toutes est le tichodrome échelette (Tichodroma muraria) appelé aussi oiseau papillon en raison de son vol et de son beau plumage.

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Danger de montagne.

 Ces belles falaises sont aussi l'ocassion  de rappeler que cette année encore, des randonneurs sont morts ou ont été blessés par des chutes de pierres provoquées par des promeneurs indélicats marchant en dehors des sentiers ou s'amusant à jeter des cailloux. Les règles en montagne ne sont pas là pour restreindre les plaisirs mais pour garantir la sécurité de tous. Ce sont des règles de base simples à respecter :
ne pas taper dans les pierres, marcher sur le sentier, respecter les consignes de panneaux.

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360 degrès.

 Rien à ajouter, les images par d'elles mêmes pour montrer la beauté mais aussi toute la variété de paysages et de milieux que l'on peut rencontrer en montagne ce qui exlique la grande diversité d'espèces présentes sur ces territoires encore préservés de l'urbanisme (quoi qu'avec les pistes de ski ça reste à voir).

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Redescente.

 Il ne nous faudra pas plus d'une 1 heure pour redescendre (sur internet il est plutôt indiqué 2 heures et demi) et pour cause, après plusieurs heures de marche nos estomacs crient famine. Nous bouclerons notre expédition en 9 heures, en comptant les nombreux arrêts photos, les ampoules et les moments détentes dans l'herbe.

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Le machaon (Papilio machaon).

 Ce grand papillon est l'un des rares sur notre territoire à pouvoir hiberner sous forme d'imago, c'est à dire sous la forme adulte et non sous celle de chrysalide. On peut le rencontrer sur tout l'hémisphère Nord. Il se raréfie et devient de plus en plus difficile à observer. On ne sait pas très bien encore ce qui conduit à sa disparition.

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Pelle mêle.

 Voilà deux plantes que l'on pourrait penser proche au premier abord mais il en est rien. Celle qui est à gauche, l'anémone pulsatille (Pulsatilla montana), appartient à la famille des renoncules alors que celle qui est à droite, la centaurée des montagnes (Centaurea montana) appartient à la famille des astéracées.

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Camaïeu de rose.

 Pour finir il me restait quelques plantes à fleur etc. que j'avais très envie de vous présenter mais pour ne pas allonger l'aticle je vais juste les nommer. De gauche à droite et de haut en bas : rosier des Alpes (Rosa pendulina), épilobe en épi (Chamerion angustifolium)Adénostyle à feuilles d'alliaire (Adenostyles alliariae) et agaric des jachère (Agaricus arvensis) qui est un très beau champignon et comestible de surcroît.

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 Toujours de gauche à droite, la pensée à deux fleurs (Viola biflora) qui aime les substrats humides (nous l'avons photographiés à l'entrée del'une des "cavernes") et la valériane des rochers (Valeriana saxalitis) qui aime les pelouses calcaires, les rochers, les éboulis etc. Elle contient des alcaloïdes utilisés en médecine.

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Le mot de la fin.

 Bon, pas grand chose à rajouter pour conclure l'article, hormis que nous avons été conquis par cette randonnée facile. Enfin facile, pour les asmathiques comme moi la première partie jusqu'à l'Alpette peut être ardue mais une fois arrivé au plateau c'est un vrai bonheur. J'ai eu le plaisir de m'y rendre au juillet de cette année, en octobre de l'an dernier, peut être tenterons nous une sortie en avril ou mai 2017 pour profiter de la sortie des orchidées.

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17 novembre 2015

Fête médiévale, Saint Geoire ne Valdaine (2015).

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 Comme presque tous les ans, je prends plaisir à me rendre à la fête médiévale de mon village et comme à chaque fois, je ne résiste pas à l'envie de vous livrer un petit article sur cette journée dont vous pouvez retrouver celles des éditions précédentes ICI avec bien d'autres . Cette année c'était pour la première fois accompagnée de mon bien aimé et Nous avons eu la chance de recroiser les compagnie de 2014 sous un grand soleil.

 

La ville aux châteaux.

 Aujoud'hui encore on ne connaît pas très bien l'histoire de Saint Geoire en Valdaine. Le nombre impressionnant de châteaux et de maisons fortes connues ainsi que ses remparts hauts et nombreux laissent penser que c'était une ville forte voire militaire où de puissantes et riches familles de nobles et de bourgeois vivaient.

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Les meneurs d'oies. 

 Mener les oies et plus largement les volailles était à la campagne un travail attribué aux jeunes enfants en vue de les initier au travail de la ferme et/ou d'en faire plus tards des bergers. C'était le plus souvent des dindons qui étaient menés dans les forêts de chênes. En wwoofing dans les Landes j'ai pu rencontrer un exploitant ayant été enfant gardien de dindons et qui passait sa journée à surveiller les volatiles en liberté dans les fourrés denses. 

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Les saltimbanques.

 Apollinaire disait d'eux qu'ils sont une invitation au rêve. On utilise plus souvent le terme d'artistes de rue car le terme saltimbanques a prit une connotation péjorative. Le spectacle de rue est vieux comme le monde, en Occident il était très commun chez les romains et les grecs de voir des représentation sur les pavés.

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La voltige équestre.

 La voltige équestre est une discipline artistique et sportive assez rependue en Europe qui est issue de traditions très anciennes et rependues sur ce territoire. En France elle c'es popularisé après la seconde guerre mondiale mais cela ne fait qu'une vingtaine d'année qu'elle est pleinement reconnue à travers la fédération équestre.

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 La discipline aurait 2000 à 3000 ans et aurait été pratiquée pendant les jeux du Cirque romains et sur des taureaux en Grèce par de jeunes hommes. Les techniques ont par la suite été perfectionnées en s'inspirant de divers peuples, en particulier des cavaliers mongoles, des danseurs indiens ou des indiens d'Amériques.

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L'ours Valentin.

 Fini le temps des ours en cage, maltraités et ridiculisés comme ce fût le cas pendant bien des siècles, désormais c'est eux qui font le spectacle. Fréderic CHESNEAU est un dresseur très connu en France pour son savoir faire, pour ses participations à de nombreux films mais surtout pour l'amour qu'il porte à ses animaux. 

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Les blasons.

 Ils furent les emblèmes des seigneuries et des grandes villes. Aujourd'hui encore ils sont très présents en particulier pour représenter les régions. Le lion rampant, nom du blason ci-dessous, est présent sur ceux de la Picardie et de Rhône-Alpes par exemple. Il est le blason le plus commun et qui fût le plus souvent porté.

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La buse de Harris (Parabuteo unicinctus).

C'est un des rapaces les plus utilisés dans les représentations. Cet oiseau est originaire d'Amérique centrale. Il face en groupe comma des loups, encerclant leur proie. Quand elle capture un animal et qu'elle se retrouve au sol, la buse déploie ses ailes sur ce premier pour le cacher à la vue des autres prédateurs.

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Les rapaces nocturnes européens.

 Ces oiseaux sont protégés et ne peuvent être prélevés dans la nature. Il est d'ailleur interdit de les toucher, de les attraper, de les déranger, de les chasser, te toucher au nid et de les détenir. Seuls les animaux issus d'élevages peuvent être détenus avec autorisation et pour cause. Le hibou grand-duc (Bubo bubo) et la chouette effraye (Tyto alba) ont manqué de peu de disparaître de nos campagne en raison de leur funeste réputation.

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La buse variable (Buteo buteo).

 On la voit partout dans nos campagnes et l'été, il courant de pouvoir l'observer en pleine chasse ou à l'affût depuis un piquet de clôture ou sur une botte de foin avant d'attraper ses proies, à savoir des rongeurs, de petits oiseaux, des reptiles. Son plumage varié entraîne parfois des confusions avec d'autres rapaces de même gabarit.

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L'aigle des Steppes (Aquila nipalensis).

 Plus petit que l'aigle royale, il reste un féroce prédateur. C'est un migrateur qui passe l'hiver en Afrique et qui retourne dans les steppes et déserts asiatiques de faible altitude pour se reproduire et élever ses petits. Il est parfois employé pour la chasse aux loups, au lièvre et au chevreuil par les populations mongoles.

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La vie au Moyen Âge.

 Elle n'est pas si triste et sale qu'on aime le raconter. Certes les égouts n'existent plus et la justice ne porte pas vraiment son nom, mais les spectacles sont nombreux, l'higyène est respecté et pratiqué convenablement quoi qu'on en dise, le labeur ne ponctue pas tous les temps de la vie et les fêtes de villages sont abondantes.

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Le bon manger autrefois.

 À la table des puissants on trouve tout au long de cette vaste période qu'est le Moyen Âge des plats et surtout des recettes qui aujourd'hui nous ferraient pâlir. Très épicées, elles accommodent sans problème la viande de dauphin et les pommes, la viande de cygne et le choux et le héron cendré avec les poires. 

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Le mot de la fin.

 Les fêtes médiévales sont de nouveau à la mode même si elles ont souvent un petit côté vieillot. C'est là tout leur charme. Se replonger dans l'Histoire et la tradition, marcher dans les rues de pierres, humer les épices, le vin chaud et l'odeur de la paille donne à réfléchir sur ce qu'il y a encore peu faisait le quotidien de nos ancêtres.

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1 février 2016

Les jardins de Nice.

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Petit weekend dans la ville d'origine de mon bien-aimé : Nice. Comme vous avez pu le remarquer je suis cet hiver axée sur la mer. Pas de panique, très bientôt je ferrai la part belle à nos montagnes et à nos forêts. Pour ce faire je me suis enfin équipée d'un tout nouvel appareil photo, un magnifique Sony qui semble plein de promesses. Pour le moment j'en suis assez satisfaite et j'attends patiemment de pouvoir le tester pour les futurs articles.

 

I) Le jardin du monastère Cimiez.

Anciennement propriété du monastère du même nom, le jardin de Cimiez est un petit parc de ville où l'on trouve en abondance des fleurs. Les massifs colorés sont fournis et les espèces florales très vairées. Parmi celles-ci figure une sauge horticole, la sauge de Graham (Salvia grahamii) qui est très populaire chez les jardiniers.

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La roseraie de Cimiez.

Il n'est pas difficile de comprendre pourquoi les mariés apprécient de faire leurs photos de mariage dans ce jardin. Dans la longue tradition des jardins de monastères, il est d'usage d'installer une roseraie. Celle-ci sans être très grande est particulièrement bien fournie en roses anciennes aux nombreux pétales et au parfum lourd et suave.

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Le potager du monastère.

La bâtisse du monastère est occupée depuis les années 1500 et abrite une communauté de Franciscains. Jusqu'à peu, les parterres étaient un vaste potager qui permettait au moines à subvenir à leurs besoins. Les allées ombragées étaient destinées à la contemplation et les quelques fleurs aux cérémonies religieuses.

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L'église Notre-Dame de l'Assomption.

Accolée à l'ensemble, on trouve l'église de Notre-Dame de l'Assomption. Son style est particulier et détonne avec le reste des bâtiments. Elle connue le passage de nombreux rois et reines qui firent de cette colline pendant l'Antiquité et le Moyen Âge un lieu de villégiature en raison de la superbe vue qu'elle offre sur les alentours.

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Les jardins à la française.

C'est un jardin très traditionnel où architecture et végétation sont mêlées. Les coupes sont droites et nettes et laissent place à l'observation de l'horizon. Il n'y a peu que de place pour les buissons fleuris. Le buis en taupinière y est mettre et délimite les espaces destinés au minéral et aux fontaines. Tout y est symétrique.

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II) Le jardin des Arènes.

Non loin du premier jardin, se trouve toute une série de ruines. Celles-ci sont datées de l'Antiquité et comportent de nombreux bâtiments dont certains n'ont pu être mis à jour en raison des fragiles habitations aux alentours. C'est là que s'étend le jardin des arènes, composé de milliers d'oliviers centenaires et de vertes pelouses.

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L'arbre à gentiane (Solanum rantonetii).

Dans le parc on rencontre cette très belle plante aux fleurs violines et aux petits fruits jaunes et brillants. Ce joli solanum est toxique mais s'acclimate bien aux zones ayant un climat doux et où les températures ne descendent pas en dessous de 5°C. Il est facile d'entretient, peu exigeant, demande peu d'eau et raffole du soleil.

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III) La coulée verte.

Elle est toute récente. Ce long jardin remplace un ensemble de bâtiments et de parkings qui étaient peu esthétiques, défraîchis voire complètement abandonnés. La dépollution et l'aménagement des sols ont été longs mais ont payé. Désormais les habitants disposent d'un superbe parc agrémenté d'orangers et de palmiers.

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Les orangers de Nice.

Les agrumes ont la vie belle à Nice. La ville n'est pas loin de Menton et dans la culture locale, les agrumes tiennent une grande place. Les orangers, les clémentiniers ou encore les citronniers sont courants et même utilisés pour végétaliser les rues et les places ce qui pour moi, petite isèroise de mon état, me semble incroyable.

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Une invitation au voyage.

Le parc est fractionné en plusieurs tableaux. Chacun d'entre eux est centré sur un continent et sur sa flore. C'est ainsi une bonne occasion de découvrir des espèces insolites, colorées et inconnues. Un "plateau aquatique" composé d'une surface d'eau miroitante réfléchissante et de jets d'embruns viennent compléter le tableau. 

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IV) Le manger niçois.

La cuisine niçoise est variée et atypique. Parmi les spécialités locales qui se sont rependues sur le territoire français on trouve le célèbre pain bania, la pissaladière, la soupe au pistou, la salade niçoise ou la fougasse. D'autres plats sont restés plus confidentiels comme les farcis, la socca, la trulle ou encore la pompe à huile.

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V) La promenade des anglais.

La promenade des anglais est une avenue qui longe le bord de la mer et les plages de galets. Elle tient son nom du fait qu'au 19e siècle elle n'était qu'un simple chemin peu large qui passait devant le quartier anglais. La communauté de celui-ci l'aménagea pour le rendre praticable. Aujourd'hui c'est la plus belle rue de la ville. 

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VI) Le parc de la colline du château.

Voilà un très beau parc tout en pentes et en descentes. À son sommet il est possible de dominer l'une des grandes cascades tout en admirant la vue que l'on peut avoir de la ville, des toits, de la mer mais aussi des goélands leucophés (Larus michahellis) barbotant dans l'eau claire et vive à quelques mètres des promeneurs.

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Le château.

Aujourd'hui il n'existe plus. Il s'agisait d'une place forte composée d'un château et de hauts remparts. Il est possible de voir au sommet de la colline les vestiges de ces constructions. Le château résistât à de nombreux assauts puis fût détruit en 1706 part les français quand la zone était sous l'influence des États de Savoie

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Les agaves d'Amériques (Agave americana).

Qu'elles soient marginées ou non, ce sont de belles plantes aux dimensions gigantesques.Originaires d'Amérique du Nord, elles se sont acclimatées à la région et poussent en abondance. Au bout de 10 à 15 ans une grande hampe florale apparaît. Elle disparaîtra après la fécondation ce qui conduira à la mort de l'agave.

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VII) Le quartier historique.

C'est bien simple, on se penserait en Italie. Les façades ont des murs colorés et biscornus, les rues sont étroites et petites, les volets de toutes les couleurs. Bref, le Vieux-Nice est plein de charme. La rue de l'Abbaye, la rue du Collet, la rue Droite et la rue du Malonat figurent parmi celles qui sont les plus fréquentées.

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Les commerces.

Le lieu est devenu très touristique et bien des boutiques n'ont plus rien de très traditionnel, néanmoins certaines ont su le rester ou du moins s'adapter. On trouve ainsi de petits bistrots bien sympathiques, des vendeurs d'olives et d'épices, des bars de caractères et même un marché traditionnel pour le bonheur des habitants.

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Le mot de la fin.

Voila 7 points qui je l'espère, vous donneront l'envie de découvrir la belle ville de Nice. Il y a bien d'autres endroits à voir, ne serait-ce que le jardin ethnobotanique logé à l'entrée de la ville, le carnaval et la fête des fleurs qui y sont incroyables, la multitude de musées d'art comme le musée Chagalle ou les plages de galets.

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24 décembre 2015

Un joyeux Noël.

moiVoici quelques mots pour vous souhaiter un joyeux Noël et une très bonne année. 2015 a été très riche, aussi bien en émotions que botaniquement parlant. Grâce à vous j'ai eu beaucoup de petits mots doux pendant ma rechercher de travail ce qui m'a remonté le moral. Vous êtes de plus en plus nombreux à me suivre et surtout à me contacter ce qui me plaît énormément, l'échange entre passionnés ayant été le but premier de ce blog. Quelques jolies sorties communes ont de ce fait pu voir le jour et j'espère bien qu'elles seront nombreuses en 2016. Cette année vous avez été près de 145000 à passer par ici et j'en suis encore surprise (dont plus de 1600 aujourd'hui). Pour 2016 je vous promets des publications plus régulières, de nombreux billets sur mes sorties avec les professionnels de la nature (quatre sont déjà prévues jusqu'à juin), un peu moins de fautes d'orthographes (si possible), des photos plus travaillé et surtout, encore plus de découverte. Merci à vous pour ces moments de partages !

Votre Renarde

 

15 mars 2016

Plantes médicinales de Marseille.

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 On ne le dirait pas à première vue mais Marseille est liée de par son passé aux plantes médicinales. Cela vient en partie de son statut de port qui depuis ses débuts reçoit les marchandises exotiques et précieuses du monde entier et de ce fait, les précieuses plantes pour soigner. Aujourd'hui les plantes médicinales sont de nouveau sur le devant de la scène. Entre science, nécessité et effet de mode, il est devenu courant de se les procurer.

 

L'herboristerie du Père Blaize.

Crée en 1815, cette herboristerie a été fondée par un certain Père Blaize (à ne pas confondre avec le père Blaize de Kaamelott) dont on ne sait que peut de chose (il aurait été guérisseur quelque part dans les montagnes de Haute Provence). Dans les innombrables tiroirs, on trouve une grande diversité de plantes médicinales entières, en poudre ou en morceaux destinées à soigner les malades ou à les accompagner vers la guérison.

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Après avoir connue 6 générations continues, l'herboristerie du Père Blaize a été revendu. 

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L'empreur, une institution.

 Il s'agît de la plus ancienne quincaillerie de France (fondée en 1827). C'est une entreprise familiale. Si aujourd'hui elle attire les foules pour les produits rétros et "authentiques" que l'on y trouve, on s'y rendait autrefois pour sa droguerie et les différents produits naturels qu'elle proposait. Fioles, pots et boacaux, éponges naturelles mais aussi bonbons pour les maux d'estomacs et sirops contre la fièvre et les rages des dents y étaient proposés. 

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Le kit parfois pour aller pique-niquer et ramener le fruit de sa récolte dans la garrigue marseillaise.

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Le Fort Saint Jean et le jardin des migrations.

Au Fort Saint Jean, on peut trouver un très beau jardin retraçant les plantes qui ont accompagnées les hommes tout au long de leur périple autour de la méditerranée. La plupart de ces plantes sont comestibles et/ou médicinales. C'est un bonne endroit pour s'entrainer à les reconnaître et pour apprendre leur histoire.

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Le jardin des migrations donnent vue sur la mer. Une délicieuse odeur s'en dégage tout au long de l'année.

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Le MuCEM et l'histoire des plantes.

Pour comprendre un peu mieux les plantes médicinales, le MuCEM attenant au fort est un très bon musée qui retrace l'histoire des peuples de la Méditerranée. De nombreuses expositions, conférences, projections et ateliers sont proposées en ces lieux sur ce thème ou sur des sujets se rattachant à celui-ci. 

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Notre Dame de la Garde et son jardin.

En contre bas de l'édfice se trouve un jardin qui serpente le long de la paroi rocheuse. Bien qu'il ne soit pas exclusivement destiné aux plantes médicinales, on y rencontre beaucoup d'espèces locales ayant ce statut. On peut ainsi citer le romarin commun (Rosmarinus officinalis) ou le pistachier lentisque (Pistacia lentiscus).

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Le mot de la fin.

P1070082La mode (pour ne pas dire le business) du "tout naturel" me pousse souvent à me méfier des remèdes dits naturels. Néanmoins l'étude de l'histoire des plantes médicinales (cette discipline se nomme l'ethnobotanique) me passionne. Celle-ci est riche, elle est à mon sens essentielle pour comprendre l'histoire de l'Europe, des peuples et de nos pratiques passées mais aussi moderne pour tout ce qui touche à notre santé et au "bien être", bien loin des charlatans et des potions miracles. 

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