Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La Renarde des Alpes
La Renarde des Alpes
Publicité
La Renarde des Alpes
  • Grande amoureuse de la nature, j’ai pu me rendre compte du besoin urgent de nature dans notre société. Fort de ce constat, je me consacre à mon échelle à faire découvrir les beautés de notre monde.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Visiteurs
Depuis la création 1 667 497
Archives
Derniers commentaires
23 mai 2020

Quand la nature revient, la cas du flamant rose.

DSC09245Confinement oblige, on se plonge dans les souvenirs. J'ai sur mon ordinateurs une multitudes de photos de flamants roses (Phoenicopterus roseus) qui datent de notre passage à Pont de Gau cet hiver, et que je n'ai jamais eu l'occasion de publier. Je pensais profiter du confinement et du temps qu'il me donne pour rédiger une nouvelle fiche espèce sur cet élégant oiseau. Seulement voilà, un matin où je consultait l'actualité, je suis tombée sur cet article (ICI) et intitulé "En Camargue, un baby boom de flamants roses" suivit de "2500 flamants ont été comptés, soit près de 1000 de plus qu'en temps normal". L'occasion est que trop belle pour pousser la réflexion de notre impact sur la faune. Une véritable remise en question sur nos séjours en Camargue et à vrai dire, de temps à autre, ça ne fait pas de mal de remettre en question sa pratique de la nature.

DSC09247              DSC09263

Les flamants roses du parc de Pont de Gau sont des animaux sauvages attirés par les nourrissages réguliers du parc, ils y trouvent ainsi la nourriture mais aussi un refuge vis-à-vis des prédateurs et une zone toujours en eau. L'arrêt d'exploitation de certains marais salants et l'asséchement d'une grande partie des milieux humides ne leur offrant plus de conditions de vie suffisantes. Dans le lot, on peut également voir des animaux bagués. Cela permet de connaître le parcour de l'oiseau, sa durée de vie et si c'est un habitué des lieux. Si la plupart des programmes de bagages sont portés en France par le C.R.B.P.O, pour le flamant rose le projet est porté par Tour de Valat, l'institut de recherche pour la conservation des zones humides méditerranéennes.

DSC09215Le vol du flamant est facilement reconnaissable. Rapide et énergique, le coup bien tendu et toujours en groupe pour se déplacer, sa silhouette noire et rose fend le ciel. Migrateur, on le trouve partout en Afrique, en Asie et en Europe. Néanmoins, il ne se montre qu'occasionnel voir rarement dans les pays de l'Europe du Nord, en Inde, en Chine et en Afrique Centrale. En France, on retrouve environs 25% de la population nicheuse européenne avec par endroits des rassemble de 20 000 individus. Un statut qui nécessite un suivis régulier et rapproché pour permettre aux oiseaux de s'occuper de leur couvée sereinement. On se souvient notamment su scandale en 2018 avec l'abandon de 500 oeufs suite au tournage de Nicolas Vanier. Celui-ci est dû à l'effarouchement par un avion de tournage de toute une colonie sur les salins d'Aigues-Mortes.

DSC09359             DSC09270

À Pont de Gau, les oiseaux ne sont pas connus pour s'y reproduire. En moyenne à cette saison, 1500 individus s'y observent mais cette année ils étaient pas moins de 2500, un record. S'il est trop tôt pour tirer des conclusions, le confinement n'y est peut être pas pour rien. D'ordinaire de nombreux visiteurs déambulent dans le parc pour observer les oiseaux et leur tirer le portrait à travers les 60 ha mis à disposition. Nous en faisons complètement partie et les photos que vous voyez ici ont été prise là-bas. En ce moment, les pontons sont déserts là où 15 000 personnes se pressent d'ordinaire. L'article d'écoplanète (ICI) dont je tire une grande partie de mes informations explique même que le rare ibis facinelle (Plegadis falcinellus), pour la première fois y a fait son apparition.

DSC09236La période de reproduction débute, mais on peut depuis le début de l'hiver observer des comportements nuptiaux. Têtes agitées, courses synchronisées, ailes ouvertes brutalement et cris bruyants figurent parmi l'attiraille de séduction. La qualité de l'alimentation détermine la belle couleur des plumes, un outil essentiel aux mâles pour plaire.

DSC09347

Il se pourrait, peut être, que certains prennent l'idée de pondre ici. Pour se faire, mâles et femelles confectionne une cuvette de terre où un seul oeuf sera déposé. Le maintient du niveau d'eau des marrais est alors important, pour éviter que le nid soit inondé mais aussi pour que les étangs les protégeant des prédateurs ne soient pas à sec, permettant à ces derniers de se saisir des oeufs et des poussins. D'ailleurs, l'utilisation de pompes sur le site et la stabilité des eaux pourraient également expliquer cette forte affluence de flamants à cette saison. Il est vrai qu'un gros oiseau rose, un peu maladroit sur la terre et ayant besoin de temps à décoller fait également une proie toute trouvée pour les renards, les chiens errants et les rats surmulots. Pont de Gau fait alors office d'un refuge, les zones humides propices à la reproduction diminuant d'années en années avec l'urbanisation et le dérèglement climatique.

DSC09418              DSC09414

Pour l'heure, de nombreux poussins ont été bagués sur les grands sites de reproduction. Ce sont pas moins 600 petits qui ont été équipés de bagues entre le 6 août et le 18 avril. Celles-ci permettront de les suivre tout au long de leur vie. Poids, âge, engergure ou encore dynamisme, toutes les informations sont rentrées sur un carnet de suivi qui sera par la suite numérisé. D'ailleurs cette année, ce sont les 30 ans du programme flamant qui sont fêtés et ce sont des centaines de bénévoles, de bagueurs, de scientifiques et d'observateurs qui ont permit de mener à bien ses actions en France mais aussi en Espagne, au Maroc ou encore en Tunisie. Plus d'infos ICI sur le bagage.

DSC09279Pour l'exemple, l'an dernier ils étaient pas moins de 150 téméraires pour aller mettre les pieds dans l'eau bien plus. Le bagage ne peut se faire qu'à un certain âge chez les poussins, pour faire en sorte que les parents ne quittent pas le site. Ils sont conduits en douceurs dans des enclos permettant de les saisir sans les mettre en danger.

DSC09251

Les données pour l'heure permettent d'affirmer que sur les 500 000 flamants roses estimées de par le monde, 10 % passe au moins une partie de l'année en France et 4% reste à l'année. Si ces chiffres laissent penser que la population se porte bien, il ne faut pas oublier qu'il y a 50 ans de ça, leur population était menacée. Cela pourrait de nouveau être le cas avec la disparition de par le monde des marais salants. Cela nous fait revenir à Pont de Gau. Le calme retrouvé pourrait conduire à de premières nidifications mais, la sortie de confinement pourrait mettre en échec l'élevage des poussins si le public serait à nouveau amené à parcourir le site, les flamants percevant les humains sans mal comme des prédateurs et à raison. En 2017, 6 flamants sont retrouvés morts dans une réserve Corse, le corps criblé de plombs par des braconniers (ICI), signe qu'il est plus que jamais nécessaire de sensibiliser les populations sur l'importance du maintient de ces oiseaux et de leur écosystème.

DSC09197     DSC09199     DSC09220     DSC09274

Tout cela nous pousse à nous interroger sur la manière dont nous consommons la nature, car ici il est bien question de consommation. Même si nous avons pris l'habitude de ne plus fréquenter les parcs zoologiques, nous continuons de temps à autre à nous rendre sur des sites ouverts et en particulier les réserves où il est possible de s'approcher de la faune au plus près, sans toujours nous poser la question de l'impact que nous pouvons avoir sur celle-ci même si nous essayons de l'approcher au mieux. J'avoue avoir beaucoup culpabilisé à la lecture de ces articles, et il serait possible qu'à la sortie du confinement, nous changions notre pratique de naturaliste. Ce changement se ferra peut être sentir dans les articles à venir sur le blog. À suivre ...

DSC09416              DSC09453

Publicité
Publicité
26 juin 2012

Les orchidées des Alpes.

Au court de mes promenades j'ai souvent l'occasion de découvrir de belles orchidées. Ces plantes sont rares et protégées, ils ne faut ni les cueillir ni déraciner leur bulbe pour le bien de la biodiversité. En voici quelqu'unes avec leur nom latin et commun. Cet article est régulièrement mit à jour en fonction de mes "découvertes". À savoir, depuis l'été 2016 cet article n'est plus alimenté par mes sorties plus récentes.

 

Le saviez-vous?

Pour vivre, les orchidées coopèrent avec un champignon qui leur apporte des éléments minéraux et une protection contre les autres champignons. En échange l'orchidée protège le champignon et le nourrie à son tour. Pour germer, les graines doivent être coloniser par le champignon sinon elles n'ont pas les réserves suffisantes pour se développer. Ainsi, pas de champignon, pas d'orchidées ! D'où le fait qu'il soit difficile de les cultiver.

 SAM_0174 SAM_0175__3_

Anacamptis pyramidalis subsp.tanayensis, c'est à dire l'Orchis pyramidal subsp. tanayensis.
(Hières-sur-Amby, Plateau de Larina, Isère)

SAM_0275__2_ SAM_0276__3_

Orphys apifera, c'est à dire l'Orphys abeille.
(Hières-sur-Amby, Plateau de Larina, Isère)

SAM_8969 SAM_0391

 Dactylorhiza fuchsii, c'est à dire l'Orchis fuchsii.
(Merlas, Col des milles Martyrs, Isère)

SAM_0647 SAM_0648

 Neottia nidus-avis, c'est à dire la Néottie nid-d'oiseau.
(Merlas, Col des mille Martyrs, Isère)

SAM_0679 SAM_0683

 Anacamptis pyramidalis, c'est à dire l'Orchis pyramidal.
(Merlas, étang de Saint Sixte, Isère)

SAM_0817 SAM_0827 (2)

Platanthera biofolia, c'est à dire l'Orchis bifolia ou Platanthère à deux feuilles.
(Miribel-les-Echelles, promenade des Croix, Isère)

SAM_0855 (2) SAM_0856 (2)

Dactylorhiza maculata, c'est à dire l'Orchis tacheté.
(Miribel-les-Echelles, promenade des Croix, Isère)

SAM_1776 SAM_1973

Traunsteinera globosa, c'est à dire l'Orchis globuleux.
(Saint Pierre de Chartreuse, Petit Charmant-Som, Isère)

SAM_1774 SAM_1837

Gymnadenia conopsea, c'est à dire le Gymnadénie moucheron ou l'Orchis moucheron
ou encore l'Orchis moustique.
(Saint Pierre de Chartreuse, Petit Charmant-Som, Isère)

SAM_1870 SAM_1965

 Gymnadenia rhellicani, c'est à dire la Nigritelle de Rellikon ou la Nigritelle de Rhellicanus
ou la Nigritelle noirâtre ou encore l'Orchis vanille.
(Saint Pierre de Chartreuse, Petit Charmant-Som, Isère)

SAM_1805 SAM_1806

Dactylorhiza viridis, c'est à dire l'Orchis grenouille.
(Saint Pierre de Chartreuse, Petit Charmant-Som, Isère)

SAM_2412 SAM_2393

Dactylorhiza incarnata, c'est à dire l'Orchis incarnat.
(Villar d'Arêne, lac du Pontet, Hautes-Alpes)

SAM_2324 SAM_2333

Gymnadenia densiflora, c'est à dire le Gymnadène à épi dense.
(Villar d'Arêne, lac du Pontet, Hautes-Alpes)

P4260175 P4260170

Orchis mascula, c'est à dire l'Orchi mâle.
(Saint Geoire en Valdaine, cascade aux fées, Isère)

SAM_7196 SAM_7195

Orchis purpurea, c'est à dire l'Orchis pourpre.
(Saint Geoire en Valdaine, cascade aux fées, Isère)

SAM_7665 SAM_7667

Orchis militaris, c'est à dire l'Orchis militaire ou Orchis guerrier.
(La Grave-la Meije, village, Hautes-Alpes)

SAM_7963 SAM_7962

Neottia ovata, c'est à dire la Listère à feuilles ovales ou Grande listère.
(Saint Geoire en Valdaine, à proximité de la Carrière, Isère)

SAM_8955 SAM_8956

 Dactylorhiza maculata subsp. ericetorum, c'est à dire la dactylorhiza ericetorum ou
la dactylorhiza macukata subsp. schurii ou l'orchis des bruyères ou encore l'healt spotted-orchid.
(Merlas, virage du col des Mille Martyrs, Isère)

P4270751 P4270752

Anacamptis morio, c'est à dire l'orchis bouffon.
(Saint Geoire en Valdaine, le haut du Roulet, Isère)

P4270778 P4270780

Orchis anthropophora, c'est à dire l'orchis homme-pendu ou homme-pendu.
(Saint Geoire en Valdaine, ancienne voie ferrée, Isère)

Céphalanthère à longues feuilles Céphalanthère à longues feuilles (2)

Cephalanthera longifolia, c'est à dire la céphalanthère à longue feuilles ou à feuilles étroites.
(Saint Pierre d'Entremont, Cirque de St Même, Savoie)

Céphalanthère de damas

Cephalanthera damasoniumc'est à dire la céphalanthère de Damas.
(Saint Pierre d'Entremont, Cirque de St Même, Savoie)

orchis brûlé (3) orchis brûlé (2)

Neotinea ustulata subsp. ustulata, c'est à dire l'orchis brûlée.
(Saint Pierre d'Entremont, Champs en direction du Désert, Savoie)

orchidée surreau orchidée surreau (2)

Dactylorhiza sambucina, c'est à drire l'orchis sureau.
(Saint Pierre d'Entremont, Champs en direction du Désert, Savoie)

ophrys obscura (4)

Ophrys litigiosa, c'est à dire l'ophrys petite araignée.
(Saint Pierre d'Entremont, Champs en direction du Désert, Savoie)

ophrys mouche ophrys mouche (2)

Ophrys insectifera, c'es à dire l'ophrys mouche.
(Saint Pierre d'Entremont, Champs en direction du Désert, Savoie)

orchis singe (3) orchis singe (2)

Orchis simia, c'est à dire l'orchis singe.
(Saint Pierre d'Entremont, Cirque de St Même, Savoie)

serapia vomeracea

Cephalanthera rubra, c'est à drie la céphalanthère rouge. (en bouton)
(Saint Pierre d'Entremont, Cirque de St Même, Savoie)

Limodore à feuilles avortées Limodore à feuilles avortées (2)

 Limodorum abortivum, c'est à dire la limodore à feuilles avortées
(Saint Pierre d'Entremont, en direction du jardin collectif, Savoie)

sabot de Vénus (6) sabot de Vénus (3)

Cypripedium calceolus L., c'est à dire le sabot de Vénus ou sabot-de-Vénus d'Europe aussi nommé
sabot de la Vierge, Cypripède, Nervine, pantouffle de Notre-Dame ou soulier de Notre-Dame.
(Saint Pierre d'Entremont, Le Granier, Savoie)

ophrys petite ariagnée

Ophrys virescens, c'est à dire l'ophrys verdissant.
(Saint Pierre d'Entremont, Champs en direction du Désert, Savoie)

 P8240053 P8240050

Epipogium aphyllum c'est à dire l'épipogon sans feuilles.
(Saint Pierre de Chartreuse, forêt publique, Isère)

P8240004 P8240019

Epipactis helleborine subsp. helleborine c'est à dire l'épipactis à larges feuilles.
(Saint Pierre d'Entremont, parking du Col, Savoie)

P8240083 P8240086

Epipactis purpurata c'est à dire l'épipactis violacé ou épipactis pourpre.
(Saint Pierre d'Entremont, parking du Col, Savoie)

 P8240033 P8240027

Goodyera repens c'est à dire la goodyère rampante ou goodyéra rampante.
(Saint Pierre d'Entremont, parking du Col, Savoie)

   ----------------------------------------------------------------------------

Voici les liens des sites qui m'ont été fort utiles:

http://orchisere.pagesperso-orange.fr/index.htm

http://perso.numericable.fr/~durbphil/Ouv2&Listalpha&Pres/sitorchidouv2.htm

http://www.floredefrance.com/liste.php?r=orchid

http://www.orchidee-poitou-charentes.org/

28 décembre 2012

Identification des champignons des forêts de l'Isère.

Les champignons sont des organismes remarquables, fruits du mycélium. Ils revêtent une multitude de formes et de couleurs. Bien que l'on puisse les identifier facilement la plupart du temps, il faut toujours être sûr de ceux que l'on cueille, et dans le doute s'abstenir ou consulter un spécialiste. Certains champignons sont mortels et souvent ressemblent à de bons comestibles, alors prudence! Il ne faut jamais mélanger des champignons comestibles et toxiques au risque de contaminer l'ensemble du panier.

A chaque nouvelle découverte cette page est mise à jour.

Merci à Eric Michon pour toutes les corrections apportées à cet article.

Avertissement: les informations présentés ici peuvent être erronées et dans tout les cas ne sont pas à prendre comme unique outil de reconnaissance. Le seul moyen d'être bien initié aux champignons et de les ramasser en toute sécurité est d'être formé par de fins connaisseurs.

Ci-dessous les champignons identifiés (avec plus ou moins de succés) en 2012 et 2013.

SAM_1017 

Le cèpe d'été est un excellent comestible, présent de fin mai à fin octobre.
Il apparaît après les fortes pluies ou les orages de chaleurs.

SAM_0994

Le satyre puant est un champignon qui dégage une telle odeur que toute idée de
le consommer est à exclure, il n'est donc pas comestible.

SAM_0945

L'amanite rougissante est un très bon comestible qui peu revêtir une large palette de couleurs.
Il ne faut surtout pas la confondre avec l'amanite panthère, un redouble champignon très toxique.

SAM_1053

La russule émétique est un champignon non comestible du fait de son âcreté et des maux intestinaux qu'il provoque.

SAM_1021

La chanterelle est un excellent comestible, facilement identifiable par l'abscence de lamelles sous sont chapeau,
à la place se trouve des sillons. Elle varie du jaune pétant au jaune grisé.

SAM_1008

Le lactaire poivré est un comestible médiocre, très apprécié en Europe de l'Est.
Insupportable cur, pour le consommer il faut préalablement le faire sécher puis le blanchir,
afin qu'il perde son goût trop prononcé de poivre. Pour les téméraires, il suffit de le griller au barbecue.

SAM_1022

Le tramète versicolor est un champignon de bois donc la chair est
beaucoup trop ferme pour être consommée, même bouillie pendant plusieurs heures.

SAM_0980

Merci à Cristau (http://cristaudehaugue.canalblog.com/archives/p10-10.html) pour la rectification
de mon erreur. Il ne s'agit pas là de la terrible amanite panthère
mais de l'amanite épaisse, un comestible jugé médiocre.

SAM_1047

Le polypore du bouleau est un champignon de bois qu'il lui aussi
possède une chair coriace qui le rend non comestible.

SAM_1698

La truffe d'été est un excellent comestible, relativement rare. Elle n'a pas un goût aussi
prononcé que celui de la truffe noir mais il est tout de même présent et évoque celui de la noisette.

SAM_1353

Le clitocybe en entonnoir est comestible, quand on retire le pied de
celui-ci et qu'on le fait cuire assez longtemps pour rendre la chair moins coriace.

SAM_1420

Lycogala epidendrum n'est pas comestible, il servait autrefois au moyen âge de teinture.

SAM_1502

Le scléroderme vulgaire est toxique. Il ne faut pas le confondre avec
la veste de loup qui jeune est un comestible plutôt moyen.

SAM_1510

Contrairement à ce que l'on pense dans de nombreux patelins, la calocère visqueuse
n'est pas comestible, elle provoque des troubles intestinaux et des vomissements.

SAM_0386 (2)

 Bolet à beau pied nommé en nom scientifique Boletus calopus n'est pas consommable
car sa chair est très âcre. Il reste un joli champignon.

SAM_1432

Le collybie à pied en fuseau est un piètre comestible, à condition qu'il ne soit pas ramassé
le lendemain d'une pluie qui a été précédé d'une sécheresse importante, car ce champignon à la particularité
de se déssécher sous les effets du soleil puis de reprendre sa forme initiale
après une bonne pluie. Ces changements d'états le rendent toxique.

SAM_1299

La russule verdoyante est un excellent comestible, le meilleur des russules.
Il est difficile à identifier pour un non initié donc prudence.

SAM_1311

La russule ocre et blanche n'est pas comestible mais juste bonne pour le regard.

SAM_1476

L'astrée hygrométrique n'est pas comestible, mais il a la particularité de se replier
sur lui même quand la pluie se met à tomber pour protéger sa poche à spores.

SAM_1115

Le daldinias concentrique est lui aussi non comestible en raison de la nature de sa chair.
Le porter sur soi, raconte-on, empêcherait de souffrir des crampres.

SAM_1198

Lestramètes sont des champignons de bois très communs qui ne sont pas
comestibles en raison de leur taille et de leur chair dur et fibreuse.

SAM_1201

Le russule du fiel est non comestible, il provoque des troubles du système
digestif mineurs mais tout de même très désagréables.

SAM_1320

Le russule feuille morte est un comestible moyen, peu remarquable de par son parfum.

SAM_2573

Le bolet pomme de pin est un médiocre comestible.
Il est bien plus agréable à regarder qu'à déguster.

SAM_0653

La vesse de loup perlée est un piètre comestible,
bien plus intéressant de par son aspect que son goût.

P1050710

La morille blonde (ronde) est un comestible remarquable et exceptionnel, très prisé.
Ce champignon s'invite à toute les tables bien que ça ne soit pas la plus
parfumé des morilles, elle en est la plus grande.

SAM_0442

L'oreille de judas est un très bon comestible. Il est bien adapté à la cuisine chinoise.

SAM_2583

Le lactaire à lait abondant est un piètre comestible qui peut atteindre une belle taille.

SAM_2533

La russule olive n'est pas un très bon comestible, dont la chair est écoeurante.

SAM_2565

Le bolet des charmes n'est pas un bon comestible, il noircit à la cuisson et seul
le chapeau sans la mousse est comestible.

SAM_2535

La russule charbonnière est un excellent champignon qu'il faut de préférence choisir jeune.

DSCN8887

La lépiote élevée ou coulemelle est un très bon champignon, à ne pas confondre avec
deux autres espèces de lépiotes proches qui sont toxiques. Il ne faut jamais
ramasser les spécimens de moins de 10 cm qui sont vénéneux.

DSCN8412

Les pézizes d'une couleur sont des comestibles sans valeurs. Elles sont petites et sans goût. 

SAM_3327

Le polypore soufré est aussi appelé "poulet des bois" par les nords américains
qui en raffolent et lui attribuent une saveur de poulet. Il serrait néanmoins
responsable de plusieurs intoxications. C'est un comestible médiocre, dont
il ne faut prélever que les jeunes spécimens comme sur cette photo, les vieux étant trop coriaces. 

SAM_3520

La collybie du chêne est un champignon qui peut revêtir plusieurs couleurs ce
qui rend son identification difficile. C'est un comestible médiocre sans saveur.

SAM_3507

Le polypore hispide est un champignon parasite qui fait mourir les arbres.
Il n'est pas comestible car trop coriace. Il a la particularité de produire des gouttes sous son chapeau.

SAM_3560

Le bolet à chaire jaune est un champignon qui à la particularité de voir sa chaire,
une fois sectionnée, bleuir intensément. Il est un médiocre comestible, seul le chapeau
privé de sa mousse se consomme et il noircit à la cuisson. 

SAM_3671

La fleur de tan (du gaulois tann: chêne) est classée soit comme champignon,
soit comme myxomycète. Il aime se nourrir d'écorces mortes
de chêne mais aussi d'autres arbres. Il n'est pas comestible mais égaille la forêt.

SAM_3735

Le cyathe strié est un drôle de champignon. Son intérieur blanc est creux mais possède une dizaine
(parfois quinze) de petits sacs blancs de quelques millimètres qui continent les spores.

SAM_3895

Le ganoderme d'Europe est un champignon de bois assez rare qui peu prendre
des proportions assez importante si il reste longtemps sur son ôte
(ici une souche de tilleul ensevelie). Ces spores couleur rouille ont
la particularité de tout recouvrir. Il est bien trop coriace pour être comestible.

DSCN1960

Le polypore mori ou alvéolé en raison des petits trous sous son chapeau
est un champignon de bois , que l'on trouve seul ou en petit groupe.
Bien que sa chaire soit tendre et molle quand il est jeune, son goût est fade,
il est considéré comme non comestible. Il peut être orange ou fauve.

DSCN8817

Le coprin chevelu est un champignon comestible assez fin qui se consomme jeune
et peu de temps après sa cueillette au risque de le voir noircir et devenir
impropre à la consommation. Il e faut pas le manger en même temps que de l'alcool,
ce qui provoque si on ne respect pas cela des réactions toxiques dans l'organisme.

SAM_4014

Les rosés des prés sont d'excellents champignons. Ce sont tout bonnement nos
champignons de paris, à la différence qu'ils ne sont pas cultivés
et qu'ils poussent au grand soleil. Il ne faut pas les confondre avec les amanites,
qui elles n'ont pas les lamelles roses et ont leur volve encore visible.

SAM_4002

Le marasme des oreades (qu'ici nous appelons à tort mousseron) est lui aussi un champignon
qui évolue dans les champs et qui est fort prisé pour son goût.
Cependant il faut être prudent en le cueillant car il est facile
de le confondre avec de nombreuses autres espèces qui peuvent être néfastes.

SAM_4310

Les marasmius rotula sont reconnaissables à leur petite taille (1 à 2 cm),
leur pied fin noir et leur chapeau blanc. Son nom commun est marasme petit roue
(en evocation des petites vagues que fait son chapeau). Il est non comestible.

SAM_3549

Le paxille à pied noir (paxillus atrotomentosus) est non comestible
mais servait autrefois dans la fabrication de teinture.
Son goût est ameret sa chair à une odeur d'anis.

SAM_4280

La vesse de loup commune se rencontre fréquemment fin été,début et mi automne
dans les champs et les forêts. Piètre comestible, on ne consome que
les jeunes specimens. On peut la confondre avec le vesse de loup
géante qui elle peut prendre des dimansions titanesques (plusieurs kilos).

SAM_4447

Le calvaire jaune (ramaria flava) se dévellope en groupe.
Sa chaire à une saveur douce. Il est concidéré comme un comestible moyen.

SAM_4435

Le lycoperdon en forme de vase est un champignon à la chair blanche molle.
A maturité il brunit et libère ses spores en se déchirant.
La forme juvénile est comestible mais médiocre.

SAM_4422Le laccaire améthyste ou clitocybe améthyste est champignon assez recherché par les connaisseurs.
Il a un chapeau arrondie mais celui-ci prend souvent des formes tortueuses.
Il est facilement identifiable de par sa couleur violine. Bon comestible à la saveur douce,
on consomme rarement le pied qui est élastique.

P1000836

La fausse girolle, appelée à tort ainsi du fait de sa ressemblance avec
les chanterelle et de son vrai nom clitocybe orangé, est un piètre comestible.

P1000905

Le pied de mouton est un très bon comestible.
C'est un des seuls champignons à aiguillons comestible.

P1000907

Le coprin d'Ellis est un joli champignon non comestible qui pousse en grande colonies. 

P1000835

La calvaire élégante est un champignon qui pousse sur le bois mort voir pourrissant.
Pouvant mesurer jusqu'à 30 cm, il n'esst pas comestible car provoque de fortes diarrhées.

P1000875

Le rosée des bois est fort savoureux. Il ressemble en tout point au le rosé des
près mais pousse dans les lisières et les sous bois.

P1000828

Le bolet poivré est un petit champignon au goût de poivre trop prononcé pour être consommé.
Néanmoins il peut servir de condiment. 

P1000865

Le géastre à trois enveloppes  ressemble fortement à l'astrée hygrométrique,
mais il est plus rare et n'a pas la particularité de se replier sur lui même
quand il pleut. Il n'est pas comestible.

P1000825

La lépiote châtain est un champignon très toxique. Il ne mesure pas plus
de 10 cm ce qui permet de ne pas la confondre avec le délicieux coulemelle.

SAM_4409

L'hypholomes en touffe est un petit champignon jaune. Il est toxique et n'est donc pas comestible.

SAM_4429

La russule jaune est un bon comestible à ne pas confondre avec le russule du fiel.
Il est fragile et est peu fréquent ce qui rend sa consommation rare.

SAM_4378

La russule comestible est un bon champignon qui est intéressant à consommer
du fait de sa taille et de son nombre.

P1000881

L'amanite jonquille est une amanite dont la toxicité n'est pas avérée dans tout les
cas de sa consommation mais qui a tout de même envoyé plusieurs
personnes à l'hopital. Il vaut mieux s'abstenir.

P1010078

Le polypore pied de chèvre est un champignon très rare,
considère comme menacé. Il pousse seul ou en petites colonies.
Bien qu'il soit un excellent comestible, il faut se contenter de le regarder.

P1010012

Le lactaire savoureux est parfois appeler à tort sanguin. C'est un très bon champignon,
un peu fort qui a un goût de safran. Il peut être consomer tel quel,
en soupe, en appéritif ou en condiment. Quand on le coupe
les partie exposées deviennent bleues ou vertes mais cela ne le rend pas toxique.

P1000883

Le polypore écailleux est un champignon comestible à condition que l'on mange les plus jeunes spécimens.
En marinade ou en beaucoup il a une douce saveur.

SAM_5054

Amanite panthère est un terrible champignon toxique qu'il faut éviter.
Attention il ressemble beaucoup à l'amanite rougissante et l'amanite épaisse.

SAM_5826

La lépiote brun-lilas est une jolie lépiote. Elle n'est pas comestible car toxique et
même dans certains cas mortelle.

SAM_5805

L'amanite safran est comestible à condition d'être reconnu par un exepert,
la famille des amanites comportant de nombreux champignons semblalbes
les uns aux autres et fortement toxiques.

SAM_5845

Le russule de sardoine n'est pas comestible, mais il reste fort appréciable de par sa couleur.

SAM_5954

L'hypoxylon en forme de fraise est non comestible. Il pousse sur le bois mort.

SAM_5999

Le cortinaire couleur de roucou est un champignon mortel avec le quel il faut être prudent.

SAM_6146

Le panéole coprophile n'est pas comestible car concidéré comme toxique.

SAM_6118

Le polypore cilié n'est pas comestible car sa chair est coriace et n'a pas bon goût.

SAM_6126

L'armillaire couleur miel est comestible très jeune. On ne consomme que le chapeau,
que l'on fait longment blanchir avant de le poêler.
Attention, de nombreuses intoxications ont été enregistré. Il vaut mieux l'éviter.

SAM_6137

L'armillaire sans anneau est un bon commestible quand il est jeune,
mais il ne se conserve que très peu de temps.

SAM_6464

Le lactaire à lait brûlant aime beaucoup les noisetiers. Le lait blanc qui
s'en échappe devient jaune en séchant. Il est très âcre ce qui le rend inconsommable.

SAM_5058

L'hypholome en touffe est un joli champignon, présenté ici sous sa forme juvénile.
Par la suite son chapeau s'élargie et on peut distinguer de façon nette ses lamelles.
Sa chair est très amère, ce qui n'est pas très grave au vu de sa toxicité.

SAM_4917

La pholiote du peuplier est un excellent champignon qui affectionne
les troncs des arbres morts et pousse de la fin du printemps à celle de l'automne.

SAM_5917

La tramète versicolor est un polypore qui peut revêtir une grande gamme de couleur,
du bleu foncé à l'orange, du vert au marron en passant pas le blanc,
le beige ou encore le gris sombre. C'est un champignon
non seulement immangeable en raison de sa dureté mais également toxique.

SAM_6688

Mycena rosea est un champignon toxique malgré sa belle couleur..

SAM_6711

L'hygrocybe perroquet est un joli champignon vert à sa naissance,
qui devient jaune en grandissant et prend des teintes rouges à maturité,
ce qui lui donne le nom de perroquet car il en porte les couleurs.

SAM_6692

La fleur de tan cendrée ressemble à la ponte d'une araignée.
C'est un champignon mousseux qui pousse sur l'herbe ou le bois mort. Iln'est pas comestible.

SAM_6800

Le tricholome colombette est un excellent comestible
que l'on peut facilement confondre avec des champignons mortels
ou toxiques comme l'amanite vireuse (mortelle).

SAM_6872

L'armillaire à pied clavé est assez rare est bien qu'il a une chair douce,
il est considéré comme nous comestible.

SAM_6861

Le mycène à pied ferme n'est pas considéré comme comestible
car sa chair est trop petite et trop délicate pour être consommée.

SAM_6917

Le plutée brun d'ombre est unchampignon rare non comestible.

SAM_6978

L'entolome livide cause la dégénérescence du foie et de l'appareil digestif
si il est consommer, c'est un sévère toxique parfois mortel.

SAM_7006

La russule sans lait est un comestible trés médiocre.
Il porte ce nom car ressemble à un lactaire mais s'en différencie par son absence de lait

SAM_7065

L'hypholome couleur de brique est un champignon toxique qu'il ne faut pas consommer.

SAM_7077

Le lactaire roux estun champignon trop amer et poivré pour être consommé.

SAM_7110

Le bolet à chair rouge est un excellent comestible mais toxique à l'état cru.
Les estomacs fragiles le digèrent mal.

SAM_7128

L'helvelle crépue est un médiocre comestible toxique à l'état cru.

SAM_7419

L'amanite des Césars est un champignon remarquable très apprécié
et considéré comme l'un des meilleurs. 

SAM_7315

L'amanite tue-mouche est un champignon non comestible
qui donne des hallucinations et des troubles gastriques très graves.

SAM_7250

Le tricholome rutilant est un champignon non comestible car très
(trop) amer. De plus il est suspecté d'être toxique.

SAM_7236

Le bolet bai est un très bon champignon dont la chair délicate une fois
sectionnée prend une teinte grisâtre. Il faut le consommer jeune en excluant le pied.

SAM_7226

La chantrelle en trompette est un très bon champignon fort recherché.

SAM_7415

Le clitocybes nébuleux est un champignon considéré comme non comestible.

SAM_7222

L'helvelle lacuneuse est non comestible car provoque de violentes intoxications. 

SAM_7445

L'oreille-de-lièvre est un très médiocre comestible qui bruni à la cuisson.

SAM_7447

Le pied bleu est un excellent comestible très recherché. Son goût fort ne plaît pas à tout le monde.

SAM_7424

La russule noircissante naît blanche puis prend sa teinte noire.
Il provoque des irritations gastriques et est donc non comestibles.
Dans sa fin, elle est colonisée par un petit champignon, dont un des noms est nyctale
porteuse d'étoiles. (ici)

SAM_7449

La trompette de lamort malgré son nom est un champignon délicieux très
apprécié pour sa toute légère acidité.

SAM_7342

Le lactaire à odeur de chicoré provoque des troubles digestfis,
il n'est pas comestibles même si certaines l'utilisen en condiment dans les soupes.

SAM_6806

Le cliotcybe très grand (Clitocybe Maxima) est un médiocre comestible de taille impressionnante.

SAM_7385

Le lycoperdon brun d'ombre fait parti des familles des vesses. Il es non comestible.

P1010248

La léotie lubrique est un champignon non comestible et gluant qui contient une faible dose de toxines.

P1010263

L'ascocoryne sarcoïde est un petit champignon non comestible violet qui peine
à atteindre plus de 3 cm à pleine maturité.

SAM_0161

La pleurote en forme d'huître est un excellent champignon qu'il vaut mieux consommer quand il est jeune.

SAM_0154

La tramète rougeoyante est un beau champignon très coriace, ce qui le rend non-comestible.

SAM_0337

Schizophyllum commune est petit champignon blanc, jugé non comestible
qu'il ne faut pas ramasser. Il semblerait qu'il ait été consommé un temps dans
certains coins de France, sans que cela ait été probant.

P1020148

Le  flammule à pied velu est un champignon qui vit en colonie et qui investit les arbres mourants.
Quand il libère ses spors, les chapeaux des champignons qui se trouvent en dessous
de lui deviennent blancs. Il est comestible.

SAM_1396

Le calycelle citrine est un petit champignon qui pousse en colonie
et s'atablit là où les arbres morts n'ont pas d'écorce. Il est considéré
comme non comestilbe.

SAM_1201

La pézize écarlate est un champignon qui égaille la forêt. Il n'a pas d'intêret comestible
mais peut mettre un peu de couleur das une assiette.

SAM_1302

Le géoglosse glabre appelé langue-de-terre est un champignon rare considéré
comme non comestible car sa chair est trop coriace.

SAM_3733

Le xylaire du bois est un drôle de champignon fourchu, d'abords blanc,
puis guis et enfin noir quand il fructifie. Il n'est pas comestible.

SAM_3817

Champignon ou non? Les plumes d'anges sont de drôles de formations qui apparaissent
parfois sur les petites branches mortes des chênes et des hêtres de tomber au sol.
Le responsable de ce drôle de phénomène serait un champignon qui sous l'effet
de l'humidité puis d'un gel soudain s'étendrait en de longs filaments fragiles et doux. 

SAM_3927

La pézize veinée est un excellent champignon,
cousine de la morille dont elle partage la même propriété,
à savoir qu'elle nécessite une cuisson prolongée pour ne pas être toxique ou indigeste.

SAM_6465

La morille conique (var.nigra) est une des plus rares du genre et des plus gouteuse,
c'est un excellent champignon qui reste néanmoins toxique cru.

SAM_6357

Le coprin micacé est un champignon comestible de piètre qualité.

SAM_6408

La morille commune appelée aussi vulgaire est un excellent champignon,
c'est la plus répendue des morilles.

SAM_6663

C'est les verpes sont les moins parfumés de la famille des Morchella mais
reste un bon champignon.

SAM_6677

Le morillon commun est un très bon comestible mais un petit peu moins
parfumé que sa cousine.

SAM_6835

La verpe conique est un champignon commestible de la famille des morilles.
Bien moin parfumé il reste agréable en bouche.

SAM_6996

Le mousseron de la Saint George est un excellent champignon à l'odeur de farine fraîche
ou de chataigne selon les odorats de chacun.

SAM_7251

Le lycolage des arbres ou lait de loup est un drôle de champignon non comestible.

SAM_6653

Le mycène à pied jaune ou mycène renati est un joli champignon rose,
blanc et jaune non comestible.

SAM_0084

La russule noire et blanche est un champignon non comestible avec
des suspissions de toxicité.

SAM_0154

Le bolet amer ou bolet du fiel peut facilement se confondre avec le cèpe d'été.
Son goût très amer le rend inconsommable.

SAM_0290

La russule fétide est relativement massive sent le cheveux ou la corne brûler.
L'amertume de sa chair et son odeur la rendent non comestible.

P1060093

La collybie radicante est un piètre comestible facile à confondre avec d'autres espèces.

SAM_1708

L'amanite vaginée est comestible bien cuite et était utilisée dans des pratique magiques autrefois.
Reservée aux connaisseurs.

SAM_2100

La russule belette est un bon comestible.

SAM_2047

La calvaire dréssée est un champignon non comestible à raison de son goût poivré.

SAM_1412

Le bolet à pied rouge est un excellent comestible, toxique cru ou mal cuit,
qui à le tord de noircir à la cuisson.

SAM_1491

Le bolet rude est relativement commun chez nous. Piètre comestible, on le voit du début
de l'été au milieux de l'automne.

SAM_1500

La famille des bollets orangés comportent de nombreux sous-genres dont certains
sont de bons commestibles.

SAM_2040

La russule dorée est l'un des meilleurs russules qu'il soit.

SAM_2106

La vesce hérissée n'est pas comestible mais fort esthétique.

SAM_1427

Le bolet blafard à pied rouge est toxique cru. C'est un comestible moyen.

SAM_3212

La lépiote excoriée est une lépiote comestible qui juvénile aura un chapeau crème
puis peu à peu deviendra blanche tout en conservant un mamelon brun. 

SAM_3196

La lépiote mamelonnée est elle aussi un bon comestible,
proche d'aspect de la lépiote élevée.

SAM_3753

Les gymnopiles pénétrants sont des champignons non comestibles car toxiques.

P9160669

Les hypholomes en touffe sont de petits champignons non commestibles aux jolies couleurs.
Au vu des dernières analyses ils seraient toxiques.

SAM_3717

L'amanite fauve est une espèce proche de l'amanite vaginée.
C'est un champignon non comestible.

SAM_5182

Le lycoperdon brun d'ombre appartient à la famille des vesses. Il est non comestible.

SAM_5034

L'helvelel lacuneuse est un champignon toxique que l'on rencontre du début de
l'automne au début de l'hiver. 

SAM_5069

les léoties lubriques sont toxiques contiennent la même toxique que le gyromite.

P9160667

Le cortinaire blanc-violet est un piètre commestible.

SAM_5165

 Le lyophylle conné n'est pas comestible car contient des agents mutagènes.

SAM_4929

Le bolet à tubes coupés est non comestible. Il ne faut pas le confondre
avec les cèpes plus nobles.

 

Voilà 2014 avec toutes les nouvelles découvertes qu'entraine cette nouvelle année !

P3300016

L'hygrophore de mars est un excellent et rare champignon printannier très recherché.

P3300071

Encore plus discrète, l'Urnula Craterium ne se rencontre que rarement.

P3300007

Non comestible, la tramète bossue se reconnaît aux algues qui viennent la coloniser.

P3300029

Le polypore marginé n'est pas comestible. On le reconnaît à sa marge orangée.
Chaque pli équivaut à une année... faites le compte!

P3300075

L'entolome à pied hérissé est toxique. Il sent la farine et le concombre.

P3300040

L'hypholome à lames fumées est un piètre comestible à éviter.

P3300055

Les pholiotes changeantes sont de bons comestibles. Attention aux confusions!

P9160559

Armillaria solidipes n'est pas connu pour être comestible.

P8240093

 Le calvaire jaune est considère comme comestible même s'il faut s'en méfier.

P8190099

La lépiote gracile ou lépiote de Ricken fait partie des grandes lépiotes comestibles.

P8190126

Le lactaire presque doux est non comestible et pousse essentiellement sous les hêtres.

----------------------------------------------------------------------------------------

Pour identifier plus de champignons c'est par là: 

http://mycologia34.canalblog.com/archives/0___tous_les_champignons_du_blog/index.html

et par là

http://mycorance.free.fr/

 

6 août 2012

Sortie dans les marais (2).

SAM_3180

Promenade dans la tourbière de l'Herretang (de nouveau),
en faisant un petit détour par les étangs de Saint Joseph des Rivières.

SAM_3125 SAM_3139

Les cannes et canetons chipeaux et colvers sont peu timides tout comme les foulques macroules. La pluie
suivie d'un beau et hardant soleil a fait fuir bon nombre d'animaux,
ils sont les seuls oiseaux que nous avons pu observer.

SAM_3230 SAM_3237

Les gerbes d'or ont fleurit et attirent les abeilles des ruches installées le long du court d'eau qui longe la tourbière.

SAM_3189 SAM_3272

L'arbre à papillonS et les chardons présents dans ce milieu aquatique attirent une multitude d'insectes.

SAM_3227 SAM_3124

La morelle douce-amère est encore en fleurs mais beaucoup de plantes commencent à donner des graines. Il faut y prendre garde, surtout avec les enfants car elles sont toxique bien que la plante soit médicinale.

SAM_3264

Sur le chemin nous avons croisé, avec les jolies vaches Aubrac, de nombreux
petits crapauds communs qui ayant atteints leur forme adulte, ont quitté leur mare.

SAM_3120 SAM_3240

Autre plantes médicinales dont regorge la tourbière et les marais,
la salicaire commune (à gauche) et le bouillon blanc (à droite).

SAM_3121 SAM_3241

Il en est de même avec la consoude (à gauche) et le serpolait (à droite)
qui est aussi un excellent aromate, car il s'agit du thym sauvage.

SAM_3263 SAM_3211

La grande bardane est passée, mais la bardane commune (à gauche) continue à fleurir. Les viornes boules de neige sont en graines (attention aux graines qui chez certaines espèces sont toxiques !). C'est un arbuste qui à longtemps été utilisé par les sorcières dans leurs rites.

SAM_3277

Des oiseaux ont commencé un nid sans l'achever. Ce dernier est tombé au sol.
On y distingue des plumes, des poils et des bouts de crins qui ont servit à sa confection.

SAM_3149 SAM_3261

La pluie nous a accompagné pendant une bonne partie de la journée
mais cela ne nous a pas empêché de nous amuser.

SAM_3219

Nous avons même pu faire d'immenses chapeaux avec des feuilles de pétasite hybride.

8 septembre 2012

La joubarbe des toits.

 

SAM_5777

SAM_5778

SAM_5779

SAM_5780

La joubarbe des toits:

 

noms: herbe aux cors, artichaut des murailles, artichaut des toits, herbe du tonnerre, barbe de Jupiter (jovis barba en latin), barbajou, artichaut sauvage. Sempervivum tectorum en latin (nom scientifique), « semper » désignant « toujours » et « vivium » vivant du fait de son incroyable résistance. « Tectorum » vient de « tectum »: toit, endroit où elle aime pousser. Les anciens la nommait aïzoon.

 

classification: c'est une plante grasse de la famille des crassulacées.

 

habitat: elle est originaire d'Europe méridionale et centrale mais c'est rependue en Afrique du Nord, en Asie occidentale et en Europe du nord. Elle aime les sols secs et sablonneux. Elle fleurit aussi sur les murs, les rochers et les toits (d'où son nom) jusqu'à 2800 m d'altitude. On la trouve dans presque toute la France.

 

description: elle a l'aspect de l'artichaut. Elle se reproduit par rejets via son rhizome. Elle mesure de 5 à 50 cm. Elle emmagasine l'eau et le sucre pour se constituer des réserves dans ses feuilles qui sont alternes et caulinaires, c'est à dire qu'elles poussent directement sur la tige sans partie intermédiaire. Elles sont très épaisses, vertes et plates et leurs extrémités pointues sont rouges. La tige est simple et droite. A la période de floraison, elle s'agrandie pour porter la dizaine de fleurs roses utiles à la reproduction. La joubarbe des toits fleurit de juillet à aout. Ses racines sont peu profondes et fibreuses mais solides. Ses graines peuvent germer des dizaines d'années après être arrivées à maturité.

 

pratiques: les grecs anciens la plaçait sur leurs toits pour se préserver de la colère des dieux, d'où la coutume d'en planter sur les toits de chaume pour se préserver de la foudre. Charlemagne lui même aurait ordonné d'en orner toutes les demeures du pays. Les italiens la transformait en jus que l'on faisait boire aux nouveaux-nés le premier vendredi de leur naissance pour leur prodiguer une longue vie sereine. Une superstition veut que celui ou celle qui se frotte les mains avec du jus de joubarbe peut se saisir du fer rouge. En Angleterre, arracher cette plante équivaut à s'attirer des ennuis. En générale, il ne faut pas retirer cette plante des lieux d'habitations car elle préserve des maladies, des sorts, de la foudre, des incendies et apporte longue et heureuse vie. Dans le Berry on la nomme « meure jamais ». Néanmoins, la première floraison de la joubarbe des toits présage une mort dans la maisonnée. Dans le langage des fleurs elle signifie la bienfaisance. Une croyance magique voulait que chaque fille bonne à marier donne à chaque bouton de joubarbe le prénom de ses prétendants. Le premier à éclore indiquerait le prénom du futur époux.

 

propriétés et utilisation: elle est riche en acide malique et formique, en tanin et en mucilage. Le médecin grec Discoride vante les bienfaits astringents et rafraîchissants de la joubarbe. Il la recommande pour les inflammations des yeux, les brûlures et les maux de tête en usage externe. En usage interne, le suc frais lutte et soigne les morsures de tarentules, la dysenterie et les vers intestinaux. Aujourd'hui encore le suc contenu dans les feuilles fraîchement coupées est utilisé pour soigner les piqûres d'abeille et de guêpe, les ulcères sordides, les plaies gangreneuses, les épithéliomas (tumeurs malignes qui proviennent de l'épithélium, les tissus externes du corps). En associant ce suc à de la poudre de craie, on obtient une préparation pour soigner les inflammations traumatiques, l'eczéma et les hémorroïdes. Ses vertus coricides (qui détruit les cors) permettent de traiter les verrues. Pour cela on écrase des feuilles avec du vinaigre et on applique le mélange sur le mal à soigner. Au moyen âge on l'utilisait comme aphrodisiaque, mais aussi contre la durtée de l'oreille et la surdité.

 

précautions: la joubarbe des toits ne doit jamais être utilisée en usage interne, elle provoque des vomissements et des nausées en raison des substances toxiques contenues dans les feuilles.

 

culture: elle est simple, car elle se contente de peu de terre et de peu d'humidité. Elle se plait dans les rocailles. Elle se cueille en été. C'est une plante mellifère.

 

cuisine: dans certaines régions on consomme les pousses et les jeunes feuilles. En Suisse, on place les feuilles de la joubarbe dans l'eau pour la rendre plus rafraichissante.

 

soins: Pour la pommade de joubarbe il faut 100g de suc frais, 100g de saindoux, 100g d'huile d'amande douce. Mélanger le tout à feu doux. Quand l'appareil est liquéfié et homogène, le battre au fouet jusqu'à ce qu'il soit complètement refroidit. Cette pommade est à utiliser contre las dartres et les maladies de peau.

 

Pour lutter contre les cors, mélanger à valeur égale le jus de joubarbe et le suc de lierre. En imprégner une compresse que l'on applique deux ou trois fois contre le cor et qui devrait avoir raison de lui.

 

Pour apaiser et soigner les abcès, broyer quelques feuilles jeunes et fraîches, les appliquer sur l'abcès chaudes sous forme de cataplasme deux fois pas jour.

Publicité
Publicité
16 septembre 2012

Nouvel habit pour le jardin.

P1000719

Ah les doux rayons du soleil qui se déposent sur les feuilles changeantes. Le jardin se transforme, bientôt la brume se lèvera et le froid emportera le reste de récolte. Il est temps de sortir son panier.

P1000741 P1000723

Alors que certaines fruits et légumes sont gâtés, à l'instart des courgettes rondes, les pommes ne font que commencer. Confitures, cidres, tartes se dégusteront bientôt bien au chaud.

P1000721 P1000724

Les  derniers papillons profitent des rares fleurs comme la lavande, la plupart ayant laissées place aux graines et aux baies.

DSCN6675

C'est le temps où la nature fait ses réserves avant de se mettre en sommeil. Certains (je dois l'avouer souvent les mêmes), ne se font déjà plus violence.

P1000748 P1000750

Triste fin que celle d'une truffe. Elle vous donne l'espoir d'être là, prête à s'offrir à vous mais il est déjà trop tard. Sa chair brunie, souvent rongée par les vers indique que le temps de la récolte est passé mais que celle de l'an prochain est déjà annoncée.

P1000744 P1000727

A défaut de profiter du petit gout de noisette de la truffe, tournons nous vers cette première. Elle a finie de mûrir et tombe des arbres. Prenez garde, néanmoins à ne pas rencontrer sous votre dent un petit habitant.

P1000735

La pelouse verdoyante se couvre de feuilles et le soleil se fait rasant. 

P1000725 P1000734

Les rares fleurs et les champignons sauvages s'en donnent à coeur joie dans l'herbe semie-haute.

P1000763 P1000745

Le pic épeiche laisse un peu partout des traces de son passage: plumes, éclats de bois, fients, restes d'insectes. Tel le petit Poucet, tous les indices qu'il laisse le mêne à son chez lui; son nid. 

P1000758

Bref, la nature se part de ses couleurs et le jardin la suit en se préparant à un long sommeil. Mais que de précipitation, il reste encore du temps avant les premières gelées.

26 septembre 2012

Ouvrages, squelettes et auteurs naturalistes des Alpes.

Le muséum d'histoire naturelle de Grenoble prose en ce moment une grande exposition sur les naturalistes des Alpes. Au programme, des ouvrages du 18ème et du 19éme siècles.

SAM_5446 SAM_5450

Leclerc Buffon, doctorant en sciences naturelles, ne semblait pas effrayé par l'écriture. Il livre une encyclopédie gigantesque sur les faune et la flore alpine.

SAM_5456

 En haut à gauche: "Ornithologie abrégée de la France, contenant les figures et la nomenclature en un grand nombre de langues de 134 espèces d'oiseaux gravées en taille-douce." de Bouteille.

En haut à droite: "BOUTEILLE Hippolyte (180491881). Ornithologie du Dauphiné, ou description des oiseaux observés  dans les départements de l'Isère, de la Drôme, des Hautes-Alpes et les contrées voisines." "Grenoble, Hip. Bouteille et les principaux libraires de la ville, 1843." "72 lithographies" "Hippolyte BOUTEILLES, Conservateur du Muséum de 1847 à 1881."

En bas à droite: ouvrage de Bouteille dont certains textes sont cités ci-dessous.

SAM_5457 SAM_5460

A gauche :"Hibou Grand-duc, Strix Bubo.

Ce hibous, le plus grand des rapaces nocturnes, est sédentaire en Dauphiné. Le cri du grand-duc est très fort; il épouvante les animaux de son voisinage, parce qu'il est presque toujours l'avant-coureur du carnage et de la destruction. Sa voracité est excessive; on le voit souvent avaler, après de grands efforts, des morceaux énormes, une tête de chat, par exemple."

D'après texte original.

" Hibou Moyen-Duc, Strix Otus.

 

Cet oiseau paraît aussi répandu que la chouette effraie; il habite toutes nos forêts et niche dans les nids abandonnés d'écureuils ou de corneilles. Son cri se compose de syllabes hou-hou, qu'il pousse d'un ton grave et plaintif."

D'après texte original.

 

"Hibou Scops, Strix Scops.

Le scops est un petit hibou qui nous arrive au printemps et nous quitte en automne; il vient nicher dans les fentes de rocher et dans les creux d'arbres, même sur les marronniers du Jardin-de-Ville, où chacun a pu entendre, pendant l'été, son cri plaintif et monotone. Cet oiseau, très-commun aux environs de Grenoble, ne se trouve qu'accidentellement au nord et à l'ouest de la France; il est aussi très-rare en Suisse, quoiqu'il puisse trouver dans ce pays les mêmes conditions d'existence que dans le nôtre."

D'après le texteoriginal.

 

A droite: "Fischer Paul (1835-1893). Spécies général et iconographie des coquilles vivantes comprenant la collection du Muséum d'Histoire naturelle de Paris, la collection Lamarck, celle du prince Masséna et les découvertes récentes des voyageurs. Genre Turbo." "Paris, Rousseau libraire J.B. Baillière, 1873." "Don Etienne CHAPER (1887) 903 planches peintes à la main."

Cet auteur est rattaché à Kiener Louis Charles (1799-1881).

SAM_5462

"Reeve Lovell (1814-1865). Conchologia systematica, or complete system of conchology." "Deux volumes, London, Longmans, Green and co., (1841-1842). "300 planches peintes à la main".

SAM_5470

"Desmarest Anselme Gaëtan (1784-1838) Tableau encyclopédique et méthodique des trois règnes de la nature. Mammalogie." "Paris, Chez Mme veuve Agasse, 1820, 120 planches gravées."

SAM_5476

" Lucas Hippolyte (1814-1899) et Noël Alexis Nicolas (1792-1871). Histoire naturelle des lépidoptères d'Europe. Ouvrage orné de près de 400 figures peintes d'après nature, et gravéessur acier." "Paris, Pauguet, 1834."

 

"Piéride Callidice, pieris callidice. GOD. Papilio Callidice ESP. Hubnillig, OCH. Cette piéride se trouve en juillet, dans les Alpes et dans les Pyrénées."

 

"Coliade Citron, Colias Rhalni. GOD. Papilio Rhamni, LINN. Le Citron, GEOFF. Cette espèce, qui est extrêmement commune, paraît sans interruption depuis le commencement du printemps jusqu'à la fin de l'automne.

 

"Piéride Daplicide, Pieris Daplidice. GOD. Papilio Daplidice.LINN. Le papillon blanc marbré de vert. ENG. Cette espèce est très commune, elle paraît en avril et en juillet, et elle se trouve aux environs de Paris, dans des bois et les prairies."

SAM_5477

"Lucas Hippolyte (1814-1899). Histoire naturelle des lépidoptères exotiques. Avec 80 planches représentant 400 sujets, peintes d'après nature, gravées sur acier par Pauquet." "Paris. Savy, 1864" "Don de LEVAILLANT à Hippolyte BOUTEILLE en 1870"

 

"Papillon Paranthus, Papilio Peranthus, Fab. Cette jolie espèce se trouve dans l'île de Java et à la Cochinchine."

 

 "Papillon Polymnestor, Papilio Polylnestor. Cette espèce, dont l'envergure est de plus de cinq pouces, se trouve aux Indes Orientales.

SAM_5481

"Le tabac n'était d'abord qu'une plante sauvage qui croissait ignorée dans quelques cantons de l'Amérique; mais depuis que les Européens en ont fait un objet de jouissances habituelles et diversement modifiées, la culture du tabac est devenue la base d'un commerce très étendu. Cependant, comment se fait-il qu'une substance aussi vireuse, et qui affecte très désagréablement nos organes, soit devenue un objet si précieux pour tant de nations sauvages, barbares ou plus ou moins civilisées?"

"Plante réduite à la moitié de sa grandeur naturelle.

1. Feuille inférieure, au trait.

2. Pistil.

3. Base d'une corolle sur laquelle sont insérées cinq étamines d'unégale grandeur.

4. Fruit.

5. Le même coupé en travers.

6. Graines de grosseur naturelle.

7. Une autre grossie."

D'après texte original.

SAM_5483

"La pomme de Terre signale à notre reconnaissance les noms de Walter Raleigh, et celui de Parmentier; le premier, comme auteur de la découverte de cette précieuse racine; le second, comme ayant propagé la culture et fait connaître les bonnes qualités par ses expériences et ses écrits. Si les propriétés médicamenteuses de la pomme de terre sont douteuses et fort incertaines, il n'en reste pas de même des qualités nutritives de ses tubercules."

"Plante représentée de grandeur naturelle.

1. Corolle ouverte, à la base de laquelle on aperçoit l'insertion des cinq étamines.

2. Etamines grossies, afin de faire voir que l'enthère biloculaire laisse échapper le pollen par les deux trous qui la terminent.

3. Calice et pistil.

4. Fruit entier de grandeur naturelle.

5. Graine isolée."

D'après le texte original.

SAM_5485

"Les deux pages semblent "soudées" par leurs bords supérieurs. En réalité, ceci résulte du pliage du feuillet d'origine. Le pli n'ayant jamais été ouvert (ou coupé), ces pages n'ont jamais été séparées."

Chaumeton François Pierre (1774-1819) et Turpin Pierre Jean François (1779-1840)  sont les auteurs de ces pages.

SAM_5488

"Prisavec modération, le café, détermine une sensation agréable de chaleur dans l'estomac, dont il favorise les fonctions: il excite en même temps l'action de l'organisme entier surtout du coeur et du cerveau. Il a le précieux avantage de diminuer, d'amortir la redoutable faculté enivrante des liqueurs spiritueuses, de neutraliser des effets narcotiques de l'opium."

"Plante réduite à la moitié de sa grandeur naturelle.

1. Corolle ouverte dans laquelle sont insérées cinq étamines.

2. Calice et pistil.

3. Fruit de grosseur naturelle, dont on a enlevé une partie de la chair, afin de faire voir les deux graines qu'il contient.

4. Une graine isolée vue du côté plat.

5. La même coupée horizontalement."

D'après le texte original.

SAM_5489

Ouvrages de Sonnerat Pierre (1748-1814) "Voyage aux Indes Orientales et à la Chine". "Voyage à la Nouvelle Guinée, dans lequel on trouve la description des lieux, des observations physiques et morales, et des détails relatifs al'Histoire Naturelle dans le régne animal et le régne végétal." "Paris, Ruault, 1776."

SAM_5495

En haut à gauche ouvrage "The Gabbage Tree" de Chamaerops Palmeto, "Palmier avec ses fruits."

En bas au centre, ouvrage de Bignonia Catalda "the datalpa", "feuille et rameau de fleurs de grandeur et de couleur naturelle.

Fig.1, gousse dont une portion est supposée avoir été retranchée dans son milieu, afin de faire voir ses deux extrémités.

Fig.2, graine."

En haut à droite ouvrage de Juglans Cathartica, " The butter nut", "Feuille moitié grandeur naturelle.

Fig.1, noix recouverte de son brou.

Fig. 2, noix séparée de son brou."

SAM_5507

Parmi les animaux exposés, des écrans sont mis à disposition. Il diffuse des écrits et des prises de notes des différents auteurs naturalistes.

SAM_5509

Fleurs, animaux, champignons et roches sont savamment détaillés dans un méli-mélo de notes.

SAM_5539 SAM_5540

On y trouve aussi des oiseaux illustrés.

SAM_5534

De même pour une grande variété de reptiles et de batraciens.

SAM_5548 SAM_5550

A gauche, Cuvier Georges (1789-1832) "Recherches sur les ossements fossiles de quadrupèdes, où l'on établit les caractères de plusieurs espèces d'animaux que les révolutions du globe paraissent avoir détruites" 1812. Adroite, Mantell Gideon Algernon (1790-1852) "A pictorial atlas of fossil remains." "London, Bohn, 1850."

SAM_5552

On trouve aussi des écrits avec des notions d'anthropologies, qui aujourd'hui nous ferait hérisser les cheveux sur la tête mais qui autrefois étaient en accords avec les mentalités. Ils sont les bases de la discipline qui a su se débarasser de ses préjugés coloniaux et racistes.

SAM_5554

Kurr J.-G (1798-1870) "Album de minéralogie" "Paris. Firmin-Didot, 1859." "Première édition. 22 planches colotiées au pinceau."

SAM_5561

Sparrman André (1748-1820) "Voyage au cap de Bonne-ESpérance et autour du monde avec le capitaine Cook et particulièrement dans le payx des Hottentots et des Caffres." "3 tomes. Paris, Buisson, 1787."

SAM_5562

Les 3 tomes.

SAM_5576

"Pierre Richer de Belleval est le fondateur du jardin botanique de Monpellier [...] il réalise 500 cuivres grévés représentant une variété de plantes alors nouvelles pour la botanique."

SAM_5574

Richer de Belleval Pierre (1564-1632) "282 gravures de plantes, Gilibert, 1796" " Don Gariod (1892) ou legs Gautiers-Villars (1950). Numérisées en 2008, ces gravures peuvent être consultées sur le site web du Muséum."

SAM_5570

Ouvrages multiples d'auteurs comme Saussure, Verlot et bien d'autres.

SAM_5566

Ouvrage d'Hippolyte Bouteille.

SAM_5581

Guettard Jean-Etienne (1715-1786) "Mémoires sur la minéralogie du Dauphiné." "2 tomes." "Paris, Impr de Cloussier 1779."

SAM_5565

"Hippolyte Bouteille s'adresse à la maison Vasseur pour l'achat d'Eulalie en novembre 1877. Il est entendu que l'envoie sera fait en deux parties: d'abord la peau et les tête puis le squelette en 1878.

Malgré des transactions délicates, les différents éléments arrivent et Eulalie est naturalisée d'après cette planche du Dictionnaire universel d'Histoire naturelle de Charles d'Orbigny.

Ce splendide animal fit les beaux jours de l'ancienne salle des grands mammifères avant d'être statufié 100 ans après son arrivée en 1979 par un jeune sculpteur Marc-François Rouxel.

Aujoud'hui, étté comme hiver, Eulalie accueille les visiteurs à l'entrée du Muséum.

SAM_5589

Pour illustrer cette exposition naturaliste, des squelettes issus des cabinets de curiosités des auteurs sont exposés.

Ici un squelette d'un petit tatou.

SAM_5590 SAM_5594

A gauche un squellette cartinaligeux de raie et à droite une petite grenouille.

SAM_5601

Un joli faisant doré.

SAM_5599 SAM_5602

A gauche un squelette un squelette de Kiwi et à droite celui d'un manchot du Cap.

SAM_5596

Une symathique perche.

SAM_5604 SAM_5609

A gauche un singe asiatique et à droite, une chauve-souris.

SAM_5607

Bref une superbe expo pour connaître les grands auteurs qui ont permit à nos générations de s'ouvrir au monde de la nature et de la connaissance.

8 octobre 2012

Chamanisme birman et tatouages.

DSCN9086

Article qui provient du site Ethnikan:

http://www.ethnikan.com/produits.php?idcat=21

 

Protection, dévotion, guérison, décoration mais aussi réalisation d’un vœu et démarcation individuelle ou clanique… voici ce que vise le tatouage en Birmanie. 
Magie, prophylaxie, assimilation ethnique ou revendication identitaire restent les objectifs premiers. Se protéger est la fonction essentielle de cet art de la parure corporelle. Les redoutables guerriers birmans ont combattu les Indiens, les Thaïs et les Anglais armés, entre autres, des tatouages qui les rendaient invincibles. 
Le « x » tatoué, traditionnellement utilisé pour prévenir les morsures de serpents, détourne les balles. Il aurait aidé les soldats birmans aux massacres des Indiens en 1930 et 1938. Encore aujourd’hui les Thaïs ont peur de cette armée tatouée, féroce et sous-équipée. 
A l’inverse, le tatouage ne rend pas les femmes Chins plus fortes mais… plus laides ! Le motif, proche d’une toile d’araignée, inscrit dès l’enfance sur leurs visages, devait décourager l’enlèvement par les Birmans de ces femmes trop belles. La légende, qui date d’un milliers d’années, ne s’applique naturellement pas à tous les tatouages claniques. La plupart célèbre la virilité, le courage du tatoué ou indique ses esprits tutélaires. Le tatouage est la médecine du corps et de l’âme.

DSCN8642

 

L’introduction du tatouage dans la magie birmane remonterait à 2000 ans avant JC. Les Shans auraient appris les techniques du tatouage dans leur implantation d’origine, le sud de la Chine. Ils les auraient ensuite transmises aux Birmans au cours de leur migration. Les Birmans ont sublimé cet art dans leur foi mystique et magique.
Dans une société assez primitive, le tatouage est un médicament religieux – préventif et curatif. Il se prend avant toute entreprise dangereuse ou incertaine (se marier, voyager, s’engager dans l’armée…). On raconte l’histoire de ce voleur qui projetait le pillage d’une pagode : il se fit tatouer l’image du dieu Hipsay qui, traditionnellement, veille sur les criminels et dont il s’attira les bonnes grâces en récitant un mantra adapté à ses œuvres tout au long du processus de tatouage. Un perroquet sur l’épaule, porteur de chance, n’aurait pas suffit au mécréant.
Le docteur spirituel Shan, le sayah, délivre potions, charmes, exorcismes et tatouages. On met souvent en relation saignées, scarifications et tatouages au sens de techniques ancestrales et rituelles de purification. La douleur et la violence font partie intrinsèque du rite de tatouage – clanique, mystique ou prophylactique. Parce que le tatouage est puissant et qu'il donne, par le biais du chamane, des pouvoirs, il fait mal. 

DSCN8646


L’association entre tatouages, pouvoirs et esprits était quasi-absolue jusque dans les années 50. Mais la magie ne naît pas que de la représentation gravée dans la peau. Le cérémoniel du chamane, l’attitude du patient, le bon vouloir du dieu interfèrent dans la magie – celle qui attribue l’invincibilité au soldat, l’invisibilité au moine, la charité au pauvre, la guérison au malade… Le chamane incorporait dans la peau de ce dernier, avec l’encre, la poudre le guérissant du mal. Une pique de tatouage permet de ponctuer la peau, grâce à un poids situé à l’extrémité (en général figurant lui-même l’esprit magique présidant au tatouage). La poudre provenait d'une boîte médecine ou d'une statuette composée de matériaux magiques, lesquels, grattés par la pique de tatouage, se glissaient sous le derme. La puissance prophylactique émane à la fois de la statuette, du matériau dont elle est constituée, du tatouage et des esprits ainsi invoqués ou éloignés par le pouvoir du chamane. L’encre et le poids dépendent de la mission dévolue au tatouage – d’où l’existence de recueils, les parabaïks, où le chamane consignait en quelque sorte son encyclopédie de tatouages médicale et mystique. Le rôle de la parole, celle du docteur spirituel et celle répétée par son patient, est primordial. L’image tatouée a une force intrinsèque mais le pouvoir magique et médical résulte de la réussite de l’intégralité du rite. L’échec sera imputé, comme toujours chez les Birmans, à l’incapacité du croyant à plaire à l’esprit tutélaire (peut-être ne lui aura-t-il pas fait assez d’offrandes ? Le jour du tatouage était-il insuffisamment favorable ou trop proche des célébrations d’un autre dieu ?), voire au choix d’un esprit dont le pouvoir attendu relevait des compétences d’un autre. 

DSCN9168 - Copie


Bouddhisme et animisme se mêlent joyeusement ; le chamane édicte ses ordonnances pour la pagode (quel Bouddha prier, avec quel mantra et quelles offrandes), à l’autel des nats et à celui des amulettes animistes qu’il délivre souvent, seules ou conjointement au tatouage. Ces statuettes chamaniques constituent toujours un bien précieux. Le docteur spirituel a doté l’amulette de sa fonction magique (chance, fécondité, santé) et du culte approprié. Parmi ces figures d’esprits, on retrouve de manière non exclusive les nats, ces déïtés animistes (anciens rois et reines, personnages pieux ou animaux mystiques), sanctifiées et récupérées par le bouddhisme birman ; il y a 37 déïtés premières et de multiples divinités additionnelles ou variations locales. Les amulettes de tatouage les plus puissantes détenaient ainsi des extraits végétaux recueillis sur le Mt-Popa. Cet extraordinaire lieu de dévotion abrite la maison des nats. La cérémonie du Shinbyu, qui marquait anciennement le passage à l’âge adulte, comporte un rite de « monstration des nats » et elle était suivie d’une épreuve de tatouage « social » pour le jeune homme. Une seconde phase de tatouage, magique et individuel, se déroulait quelques années plus tard. Aujourd’hui, si le Shinbyu mixte encore bouddhisme et folklore animiste, il a lieu avec de jeunes garçons et ne se lie plus à aucun rite de tatouage. 

DSCN8711


L’iconographie, elle, est identique : démons, nats, animaux mythiques (ex : kinnara, mi-humain mi-oiseau), chiffres magiques, chats pour l’habileté, symboles bouddhistes etc. Les Birmans poussaient ces croyances jusqu’à porter des sous-chemises figurant ces mêmes représentations. 
La spiritualité anismiste et le pouvoir magique des charmes et tatouages font partie d’une mystique si profondément ancrée dans la société birmane que le XXIème siècle n’en a pas encore totalement triomphés. Un nat y veille.
© Ethnikan

Article qui provient du site Ethnikan:

http://www.ethnikan.com/produits.php?idcat=21

 

 

11 octobre 2012

Inventaire du jardin (dernier épisode).

Passage express dans le jardin hier matin, le temps de faire un petit inventaire de ce qui s'y trouve.

SAM_6268

Le lamier tacheté est une plante médicinale souvent confondue avec les mauvaises herbes.

lamier tacheté/lamium maculatum:

Le nom « maculatum » vient du latin « macula »: tache. Cette plante vivace aime les zones de demi-ombre, les sols frais, humides, l'humus riche sur argile ou limons. On la trouve dans les haies, lisières humides, les bords de chemins et les décombres. Les jeunes pousses peuvent être consommées et ont, dit-on un léger goût de truffe et de terre. C'estune plante médicinale connue pour être astringente, expectorante, tonique, dépurative, narcotique et vulnéraire. Ainsi les feuilles et fleurs sont utilisées à cet effet. En cas d'insuffisance hépatique les sommités sont préparées en infusion. Cette plante se reconnaît à sa tige carrée, haute de 15 à 80 cm. Les feuilles sont souvent tachées de blanc, les fleurs sont pourpres, parfois roses et le calice à 5 dents. Sa floraison est longue. On cueille les fleurs et les feuilles d'avril à septembre. En cuisine les jeunes pousses effeuillées sont proposées en salade crues ou cuites en légumes, ou encore en lasagnes ou en soupe, les fleurs comme décor. Très cultivé, il en existe un grand nombre de déclinaisons décoratives.

SAM_6284 SAM_6286

Dans cet article (ici), on retrouve quelques informations sur ce lamier ainsi que ces congénères jaune, pourpre et blanc qui sont également fort utiles.

SAM_6320 SAM_6321

La mauve sylvestre est une autre plante sauvage est médicinale qui aime envahir les potager et les zones abandonnées, sèches et/ou argileuses.

SAM_6322

Les fleurs sont un bon comestible qui se déguste dans les salades. Elles sont utilisées en médecine avec les jeunes feuilles pour leurs propriétés émollientes, cal­mantes, pectorales et laxatives.

SAM_6342 SAM_6329

Le petit robert sur la photo de gauche fait partie de la famille des géraniums sauvages. A droite, un plant de chélidoine, l'herbe au verrues (explication dans cet article: ici).

SAM_6331 SAM_6333

Le vinaigrier n'est pas vraiment sauvage, ni propre à notre flore locale, c'est un arbre importé d'amérique du nord.

SAM_6332

Avec son fruit (qui n'est plus en cette saison), on fabrique un très bon vin par massération. C'est un des premiers arbres à prendre sur ces feuilles de jolies teintes rouges-orangées.

SAM_6347 SAM_6348

Les dernières fleurs du jardin s'épanouissent en gros buissons (à gauche), pendant que les bulbes d'iris violets se mettent en sommeil.

SAM_6344 SAM_6338

Il sera bientôt trop tard pour ramasser les pommes et planter les bulbes.

SAM_6323

La vergerette est une plante aux petites fleurs blanches très abondante au début de l'été. Ses tiges fleuries sont diurétiques, anti-diarrhéiques, uricolytique  et anti-inflammatoires. On utilise cette planteen infusion ou sous forme de baume.

SAM_6285 SAM_6499

Il y a toujours quelques plantes et fleurs inconnues à découvrir.

SAM_6328 SAM_6330

La vigne vierge de la maison commence à son tour à se parer de rouge et d'ocre, malgré la pluie.

SAM_6306

La gerbe d'or a fini de fleurir, elle donne désormais de gros chatons. Elle est connue pour être diurétique, expectorante, antitoxique, antiseptique, pour lutter contre l'urée, les intoxications hépatiques et le cholestérol. On l'emploie aussi pour les oedèmes, les urétrites, la néphrite chronique, les calculs rénaux, l'hyperuricémie, la goutte, contre le sur-poids, la diarrhée, l'anxiété, l'hypertension, l'eczéma, les plaies et les ulcères de la peau, les dermatophytoses, les rhumatismes et les problèmes dermatologiques. Bref un vrai trésor dans votre jardin.

SAM_6345 SAM_6308

Il reste des kilos et des kilos de noix à récolter avant que les corbeaux ne sévissent.

SAM_6289

Les animaux comme les oiseaux ou les chevreuils déterent parfois dans leur recherche de nourriture des bulbes de perce-neige comme celui-ci qui se trouve dans le jardin. Ils ne les consomment pas car ils sont légèrement toxiques (voir ici).

SAM_6495 SAM_6269

Et dans le potager? Et bien la nature est un peu patraque, les plants de tomates fleurissent à nouveau (à gauche) et les courgettes semblent figées dans leur teinte jaune sans qu'aucun animal ne s'y intéresse, pas même les limaces.

SAM_6493

Il reste cependant pas mal de légumes à récolter, comme les choux qui portent toujours les séquelles des chenilles du piéride du chou (un tragique épisode dû à ces petites bêbêtes: ici).

SAM_6272 SAM_6274

Parmi les récoltes encore possibles, la menthe-fraise que l'on voit à gauche. Cette menthe comme son nom l'indique a un goût et un parfum de fraise. La blette, légumes d'hiver, va bientôt finir dans la marmite, avec un peu de tomate et de crème.

SAM_6273

Ce pied là par contre se porte moins bien, il fera le plaisir des limaces.

SAM_6519

Les champignons ne sont pas en reste.

SAM_6278 SAM_6279

 Il y a toujours autant de russules de Sardoine, à la couleur surprenante.

SAM_6280 SAM_6281

Sans oublier les lactaires délicieux, dont nous avons fait une belle récolte...

SAM_6438

... et une bonne poêlée!

SAM_6263 SAM_6259

Quelques petites exemples d'avant/après. Ici les corpins chevelus qui en trois jours ont changé de mine.

SAM_6326 SAM_6318

De même pour les vesses de loup qui ont relaché tout leurs spores.

SAM_6540

De nouveau cet étrange lactaire couleur saumon au lait blanc.

SAM_6464 SAM_6450

J'ai enfin trouvé (Victoire!), voici le lactaire à lait brûlant. Il est si âcre que l'on ne peut pas le consomer.

SAM_6481 SAM_6462

Le sol est couvert de dizaines de petites espèces inconnues. Il est difficile de se promener dans l'herbe humide sans en écraser quelques exemplaires.

SAM_6472

Une autre espèce inconnue fort élégante avec son pied transparent.

SAM_6314 SAM_6501

Un autre avant après, avec les armillaires couleur de miel, qui en quelques jours sont partis en décrépitude.

SAM_6527

 Et pour finir les dessous d'un étrange champignon au chapeau marron-gris et aux lames blanche. Cette expédition m'aura permis de mettre des noms sur quelques inconnus.

9 janvier 2013

Un lien à ne pas louper!

Voilà un lien qui vaut le détour et qui est une vraie découverte pour moi. Même si vous n'êtes pas familier des forêts de l'Essonne, ce site va vous faire découvrir mille et un petits secrets de nos bois, comme par exemple les liens subtiles entre champignons et arbres, les orchidées sans chlorophylle ou la puce chanteuse. Choisissez le mode balade pour une découverte tranquille ou aventure pour tester votre sens de l'observaton et de l'écoute. Voilà de quoi passer un bon moment et d'initier les enfants au monde de la nature.

Le site: 

http://www.savoirs.essonne.fr/fileadmin/bds/MEDIA/animations/webdocu/WebDocu.html

P1000880

Et comme illustration une vieille photo que j'ai prise il y a 3 ou 4 ans de ça de perce-neige, que j'espère bientôt pouvoir photographier à nouveau.

27 décembre 2012

Salade d'orange à la vanille.

P1010899

Rapide et simple, ce petit dessert nécessite peu d'ingrédients.

 

Pour une personne:

- une grosse orange, biologique si possible.

- une cuillère à café d'extrait liquide de vanille.

- trois cuillères à café de cassonade.

Éplucher l'orange et la couper en tranche fines. Récupérer quelques zestes de la peau que l'on ajoute aux morceaux avec la cassonade et l'extrait de vanille. Mélanger délicatement le tout.

Et voilà un bon petit dessert avec un fruit de saison.

6 janvier 2013

Le nez dans la neige.

SAM_0568

Qu'il est agréable cet hiver en montagne: de la neige juste comme il faut (comme ici sur le Bec-de-l'Homme), un beau ciel dégager, un bon bol de soupe bien chaud, un homme attentionné et une joyeuse bande de joyeux lurons forme un tableau parfait.

SAM_0479 SAM_0536

Quelques gros flocons tombent tout de même devant la fenêtre. Dans ce cas pas de sorties, on se garde bien au chaud et on se concocte de quoi réchauffer le corps et le coeur.

SAM_0703 sele

Les chats aussi ont décidé de faire carpette, au fond du canapé à regarder les oiseaux qui viennent picorer les miettes sur le rebord de la fenêtre. Que de motivation!

SAM_0510 SAM_0516 SAM_0517 SAM_0528

Y a pas à dire, il n'y a rien de plus agréable que de se rouler en boule près du feu.

SAM_0589

Et après la neige, le beau temps! Le fond du valon est encore illuminé mais ici, c'est déjà la tombée de la nuit et le ciel s'embrase au dessus du glacier de la Meije.

SAM_0590 SAM_0598

Le ciel devient rosé au dessus du mont des Agneaux et la lune à du mal à quitter le ciel au dessus du Bec-de-l'Homme. A croire qu'elle avait rendez-vous avec le soleil.

SAM_0560 SAM_0612

La nature est toujours endormie, le houblon ne donne plus de belles feuilles verte, ni le doux parfum de ses cônes. Dans le tas de bois qui alimente le feux, quelques petites créatures s'éveillent en avance, comme cette sceliphron caementarium, une petite guêpe solitaire qui chasse les araignées pour nourrir ses larves.

SAM_0622

Ce qui est fascinant dans une sortie dans la neige ce sont les traces laissées par le passage des animaux, et mêmes si ce sont celles laissées par des animaux domestiques, elles ont un petit quelque chose de sauvage. Ici la pate d'un chat.

SAM_0626 SAM_0651

Et là, celle d'un bon gros chien qui ferrait presque penser à celle d'un ours aux vues des marques laissées par les griffes de celui-ci.

SAM_0678 SAM_0679

Et ici aussi un chien, qui en pleine course n'a fait qu'éffleurer par moment le manteau neigeux en n'impriment pas complètement une partie de ses coussinets.

SAM_0658

Les plantes n'ont pas résité au froid mais certaines continues malgré tout de dresser la tête face au froid soleil d'hiver.

SAM_0637 SAM_0647

Même constat pour l'embroisie et les graminées qui viennent percer l'étendue blanche.

SAM_0693 SAM_0694

C'est aussi dans ce blanc paysage que les vieilles pierres grises des maisons et des murs centenaires sont le plus remarquable.

SAM_0583

Bref, c'est bien beau de gambader mais regarder la montagne de sa fenêtre au chaud (surtout au chaud) est tout aussi agréable.

SAM_0671 SAM_0675

Il a fait tout de même très chaud ces jours-ci et la neige a beaucoup fondu. Le vent qui à soufflé certaines nuit a lissé le manteau pour lui redonner son aspect immaculé.

SAM_0689 SAM_0692

Bref, pour admirer les bouillons-blancs et les chardons il faudra tout de même attendre encore un petit peu, histoire de voir la verdure reprendre vie.

SAM_0696

Et pendant ce temps là, la cheminé carbure à fond!

22 janvier 2013

Brèves nouvelles du froid.

SAM_1532

Quel beau soleil pour une journée glaciale. Ces jours-ci, dans nos belles montagnes, le froid a été plus que mordant, la station météo de la maison est allée jsuqu'à annoncer de -9 C° au levé et des -17°C en début de soirées. Ce n'est pas encore le grand froid de l'an dernier mais ces températures restent honorables.

SAM_1550 SAM_1552

Il est vrai que le temps change vite en montagne, il neige, il pleut, bref il fait mauvais mais le soleil est rarement absent. Si on compare l'ensoleilement local, on se rend vite compte que les sommets sont privilégiés.

Ainsi:

heures de soleil (2011)

France: 2117 h                       Villar d'Arêne: 2731 h

 

Sans oublier les températures records (2012)

France: -41,2°C                         Villar d'Arêne: -29,5°C

(http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2012/02/05/le-froid-persiste-et-signe)

SAM_1510 SAM_1530

Bref, pas toujours facile de se déplacer dans la neige mais quel plaisir de pouvoir céder aux joies de glissades et des roulades gelées. Et pour avoir un aperçu permanent de ce joli mentaux neigeux: http://pv.viewsurf.com/?id=246

chamois copie

Si on est un peu attentif, on peut même y voir des chamois, comme ici avec un individu isolé que j'ai vu en visionnant un peu par hasard l'une des webcam disponible (Mercredi 23 janvier 13h00). 

famille chamois bis

Ici tout une famille qui mange le lichen tranquillement (Vendredi 1 Février 16h30).

SAM_1562

Alors en attendant le printemps et les premières chaleurs de mars et d'avril, on prépare les plantation. Ici quelques graines de poivron que j'ai fais sécher pendant une dizaine de jours et qui vont bientôt rejoindre leur boite de terreau. J'ai trouvé la technique ici et elle me semble fort réalisable. De plus, nous sommes pile poil dans la période de plantation.

Pour voir la technique c'est ici: http://www.caboucadin.com/jardinage-enfant/faire-pousser-graine-poivron.php

SAM_1519 SAM_1488

La vie suit son cours dans la maison, le chat est toujours aussi placide face au manèges des mésanges et des grives qui viennent picorer les graines et grains de riz déposés sur le bords de la fenêtre givrée.

SAM_1529 SAM_1527

Le froid fait son oeuvre, la porte de la cave se dissimule sous un épais mur de neige et la porte de la maisonnée se retrouve blanchit par le souffle du vent. Il n'y a pas à dire, c'est bel et bien l'hiver qui règne en ces lieux pour le moment. 

30 janvier 2013

De part ma fenêtre.

P1020174

Il fait froid, il fait mauvais, on tousse, on crache bref, on est malade. Alors pas question de sortir se balader, ni d'entreprendre des expéditions dans les bois accidentés, tout au plus un rapide tour dans le jardin et surtout, un long affût derrière la fenêtre pour tenter de photographier les furtifs oiseaux du jardin avec l'appreil de ma chère môman.

P1020184

Un petit nouveau est arrivé dans le jardin ces derniers jours, l'accenteur mouchet. Semblable au moineau, il a la tête bleutée et le bec fin. Dans nos régions il est sédentaire et adopte un régime alimentaire assez varié, grand amateur d'insectes à la douce saison, il se nourrit de baies et de graines l'hiver.

P1020228 P1020200

Les habitus eux sont au rendez-vous. Tout comme leur nouveau voisin l'accenteur mouchet, le rouge-gorge (à gauche) et le pinson des arbres mâle (à droite) ont prit l'habitude de picoter les graines tombées au sol pendant que les mésanges plus habiles vident le filet. Étonnant, le rouge-gorge semble bien tolérer la présence d'autres oiseaux. D'ordinaire c'est un guerrier territorial défend hardiment son territoire, mais celui-ci n'en fait rien et partage son repas sans dire mots.

P1020209 P1020231

Autres habituées, les mésanges. Ici la mésange bleue (à droite) et la mésange charbonnière (à gauche), qui forme des escouades de deux ou trois individus pour chasser sa voisine bleue de l'air de repas. En France il existe 7 espèces de mésanges: la mésange bleue, la mésange charbonnière, la mésange à longue queue, la mésange boréale, la mésange noire, la mésange huppée et la mésange nonnette.

P1020284

Près d'un mois après sa mise sur pied, la cabane est toujours aussi verte! Lierres, houx et sapins ne semblent pas vouloir déverdir.

P1020287 P1020290

A quelque pas de la maison, sur l'énorme sureau dont on ne dénombre plus les années, une belle colonnie d'oreilles de judas, plus connues sous le nom de chmapignons chinois ou champignons noirs, a élu domicile dans la mousse et les restes d'écorces glacées.

P1020289

Après un bon nettoyage et un rapide séchage de sur papier pendant quelques jours à température ambiante, elles rejoindront les soupes et les rôtis de porcs.

P1020297 P1020302

Un papillon de nuit c'est égaré dans une des chambrés et a fini tout... desséché. Au vu de ce qu'il en reste et de la forme des ailes, il devait s'agire d'un papillon de la famille des Noctuidae. Ses écailles ont de très beaux reflets verts et dorés.

P1020272

Bref, pas de grandes sorties ces derniers jours.

 

12 février 2013

Aujourd'hui c'est carnaval!

P1000421

C'est carnaval aujourd'hui! Mais qu'es-ce que donc?

 

Le carnaval est une fête religieuse chrétienne qui s'inspire de plusieurs rites païens, d'où sa forte implantation en Amérique latine et en Europe. A l'origine il servait à marquer l'entrée dans le carême, période de jeune pour les chrétiens catholiques où viandes, sucreries et petits plaisirs comme ceux de la chair sont interdits. Il a pour but de rappeler l'exil du Christ dans le désert pendant 40 jours, durée que fait donc le carême. C'est pour cela que de nombreux mariage était fêté au carnaval, pour que les marier soient sûrs de pouvoir fêter leur nuit de noces,ce qui en période de jeun n'aurait pas été permis.

Mais le carnaval c'est aussi née de traditions anciennes et profanes. Prenons l'exemple de notre bon vieux monsieur carnaval, qui à la fin du défilé fini brûlé vif! Heureusement qu'il n'est que de papiers et de cartons. Il symbolise un ancien rite païen qui consistait, pour symboliser la nouvelle année, à brûler une représentation de l'hiver, ici notre pauvre bonhomme, pour exorciser le froid, la famine, la maladie mais aussi plus généralement les guerres et le malheur. C'est tradition est majoritairement européenne. Au Québec depuis les années 50 monsieur carnaval est la mascotte du défilé, il apparaît sous les traits d'un personnage semblable à un bonhomme de neige et à la chance de ne pas flamber à la fin des festivités.

DSCN2854

Que l'on soit chrétien ou non, le carnaval est fêté par tous, car au-delà de son histoire, de l'identité qu'il apporte et de sa capacité à rassembler les hommes; car c'est avant tout une fête où l'on peut se décharger de nos frustrations, de nos colères et de déceptions en allant jusqu'à transgresser les règles de la société. Si ce n'est plus le cas dans notre vieille Europe où on peut retrouver ces phénomènes dans de rares carnavals comme celui de Munich où les chariots caricaturaux font scandale ou à Riems et à Lille où l'alcool coule à flot, il ne faut pas oublier ceux de l'Amérique latine avec bien évidement le carnaval de Rio. La fête dure plusieurs jours durant les quels c'est un déferlement de joie mais aussi de drogue, d'alcool et de sexe. Ces excès ne durent pas et une fois le grand Carnaval finit, tout rentre en ordre. Ici il sert de catalyseur à la société qui pendant quelques jours sort des carcans sociétaires pour relâcher toutes ses frustrations quotidiennes, qui il faut le rappeler sont importantes au Brésil: peur des gangs, trafic de drogues, pauvretés, enfants abandonnés, favelas, viols nombreux... Le carnaval et ses dérivent permettent à la population de ne pas imploser face à ses difficultés quotidiennes en relâchant une fois par an la pression.

Car ne l'oublions, le carnaval c'est avant tout le costume, le mystère et le changement d'identité. On devient autre le temps d'un moment, on travestit sa personnalité et on accède à certains milieux, pratiques, classes ou domaines qui au paravent ne nous étaient pas accessibles.

DSCN8130 DSCN8154 SAM_3219 SAM_3220

Voici quelques traditions païennes ou non que l'on retrouve dans différents carnavals du monde:

- En Suisse dans certains cantons, on porte des masques terrifiants pour chasser les mauvais esprits, dans d'autres on tient à la main des lanternes pour accompagner les âmes des morts.

- En Allemagne en général le carnaval est fêté le 11/11 à partir de 11h11. Cela vient du fait que Napoléon premier dans sa conquête de l'Europe interdisit à ce pays de fêter le carnaval pour éviter les débordement de la population en colère et que des prussiens ne se cachent sous les masques. Mais pourquoi le 11? parce en allemand le 11 s'écrit ELF, ce qui se rapproche de la devise française "liberté, égalité, fraternité" --> LEF. Bref c'est un pied de nez à l'imperialisme français. A l'époque on se costumait en cachette en soldats français pour railler cette armée. Cette pratique existe toujours mais c'est désormais l'armée allemande qui est sujette aux moqueries.

- Les Bacchanales, Lupercales, Saturnales, des fêtes romaines et grecs antiques, sont à l'origines de nos carnavals. Pendant celles-ci on inversait le rôle de maître et d'esclave, on célébrait le Dieu du vin Dionysos, Isis (les romains ont ajouté ce dieu comme beaucoup d'autres à leur panthéon), bref on fesait la fête comme jamais.

SAM_2696 SAM_2711

Voilà, aujourd'hui c'est carnaval, c'est mardi-gras quoi, c'est la fête!

 

15 février 2013

Une histoire d'os.

SAM_0963

Les os:

J'aime beaucoup les os, pas pour leur aspect macabre, mais pour toute la tradition qui s'attache autour d'eux. Ils sont le contenant de la vie par la moëlle et la solidité, la structure car charpente du corps.

Et puis ils sont facsinant dans le fait qu'ils sont généralement cette dernière, parfois unique, trace que chacun d'entre nous laisse quand la vie s'en va et que le temps et la nature font leur travail.

Bref j'aime la beauté qui s'en dégage, c'est apaprence brute du corps au plus profond de lui.

SAM_0971              SAM_0972             SAM_0973

Je m'en suis inspirée pour réaliser quelques dessins sur le thème du crâne.

crâne 3

Le crâne:

Il est le siège de l'âme, de la pensée. Dans chacune des traditions humaines il a joué un grand rôle.

crâne 4

Dans les maisons de nos grands-parents, comme au temps des châtelains, les crânes de chevreuils, de cerfs, de sangliers, parfois de renards et autrefois de loups décorent les murs. C'est un moyen inconscient ou non, souvent dû à la tradition, de montrer sa puissant, sa richesse car jusqu'à la révolution, seul les nobles avaient le droit de chasser. Exposer les crânes à la vue de tous étaient un moyen d'afficher son rang.

crâne 5

Dans certaines tribus africaines sub-tropicales, les crânes des aïeuls sont précieusement conservés et peints. Ils détiennent l'âme et le savoir des anciens, ils sont le reliquat des traditions de la communauté et le souvenir des lois morales et magiques que chacun doit respecter.

crâne 7

De nombreuses légendes sont nées de la fascination du crâne sur l'homme comme celle des 13 les crânes de cristal. Selon un mythe d'Amérique du Sud, 13 crânes de cristal seraient cachés de part le monde. Leur structure particulière leur permettrait de contenir des informations numériques futuristes.  Cette histoire a inspiré le dernier Indiana John. Aujourd'hui on sait que tout les crânes trouvés sont factices mais le doute chez certains perdure.

crâne 6

6 avril 2013

Un jardin bien productif.

SAM_4608 SAM_4609

Encore des pézizes veinées! mais rien avoir avec les quelques spécimens trouvés hier soir dans la pénombre, là on passe au niveau supérieur!

SAM_4586 SAM_4602 SAM_4587 SAM_4591

Encore modestes par rapport aux spécimens que l'on a pu trouver ces dernières années dans le coin, les champignons reste de belle taille. Communément l'espèce peut atteindre 15 cm de diamètre, c'est la plus grande du genre des pézizes. 

SAM_4596

Alors, combien d'entre-elles ce sont cachées sur cette photographie?

SAM_4603 SAM_4581

Discrètes, il ne faut pas hésiter à soulever les feuilles, les ronces et les fleurs pour les apercevoir et les attraper.

SAM_4599 SAM_4618 SAM_4622 SAM_4612

Bref, avec ces belles prises le panier se remplit bien. Proches de la morille avec qui elles partagent le même biotope, elles n'en ont pas le goût, certes, mais restent de très bons champignons avec un goût raffiné et sont servis aux plus grandes tables.

SAM_4585 SAM_4597

Pour les repérer, hormis les noisetier, les frênes, les ficaires, le lierre, les ronces les la terre humide, l'odeur typique de javel des pézizes veinées permet à coup sûr de les trouver parmi les feuilles mortes.

SAM_4588

Aller une dernière cachottière pour la route. Serez-vous la retrouver?

SAM_4598 SAM_4600 SAM_4601 SAM_4616

Bref, dans les hautes herbes ou les ronces, il ne faut pas avoir peur de se promener le nez parterre pour être sûr de mettre la main dessus.

SAM_4595

Et pour conserver les champignons sans les abîmer pendant le périple, j'ai opté pour un sac en tissus, bien moins encombrant que le célèbre panier il m'accompagne plus facilement dans les coins escarpés.

SAM_4631 SAM_4634

Voilà une belle cueillette qui finira vite dans la cuisine. Il y a mille et une façons de les préparer, en l'omellette ou en sauté avec rôti, il n'y a rien de mieux.  

SAM_4625

Mais il y a d'autres surprises dans le jardin. Les violettes sont bien épanouies, les ficaires fleurissent enfin, les frênes commencent à bourgeonner, les jonquilles sont resplendissantes et les oiseaux s'en donnent à pleins poumons, bref on va bientôt se sentir en plein dans le printemps.

SAM_4628 SAM_4629

Et les éternelles primevères acaules ont envahi la pelouse qui a prit une teinte jaune pâle.

6 juin 2013

Sortie en forêt 26.

SAM_7923

Petite sortie en forêt, histoire de voir où en est l'activité fongique. Bien qu'il ait fait très humide, les chaleurs de ces derniers jours n'ont pas suffit à réveiller le mycélium qui dort sous l'humus.

SAM_7934 SAM_7927

Surprise, quelques belles néottie-nid-d'oiseau sont là.Ces orchidées n'ont pas de chlorophylle à l'instar des orobanches. Pour se nourrir, elles vivent en symbiose avec un petit champignon (comme toutes les orchidées) qui lui même s'associe avec un feuillu pour redistribuer les éléments nutritifs à la plante.

SAM_7933 SAM_7932

L'an dernier, je publiais à chaque sortie aux cèpes une photo de "mon" polypore du boulot. Le voici, surement pour la dernière fois, à gauche. Il est en totale décrépitude. Mais là relève est là.

SAM_7931

Les sols sont encore très humides et sinon froids, du moins pas bien chauds. De ce fait, peu de plantes de sous-bois, hormis ces fameuses orchidées, n'ont fleuri. Même les ronces sont en retard, au lieu de rencontrer de grandes lianes piquantes ce sont de petites pousses que l'on croise.

SAM_7941 SAM_7942

Voilà le bousier. En Europe, il n'en existe qu'une seule espèce: Anoplotrupes stercorosus. On peut le voir de mars à octobre. Nécrophage, il affectionne les les déjections animales, en particulier celles de mouton, dans les quelles il pond un oeuf dont la larve s'en nourrira.

SAM_7945 SAM_7948

 Voilà la deuxième des deux espèces de champignons rencontrées. Inconnue, elle semble s'être développée spontanément et rapidement sur du bois mort à l'instar des polypores qui eux ceppendant, ont un cycle de développement beaucoup plus lent (plusieurs années).

15 août 2013

Sortie en forêt 31.

SAM_0642

Encore une sortie en forêt, où la chance est avec nous. En effet l'activité fongique commence tout juste ce qui promet de très belles cueillettes à venir. En attendant, si on lève la tête on peut avoir l'occasion de voir les accenteurs-mouchets effectuer des allers-retours pour nourrir leurs petits qui viennent d'éclorent, laissant tomber au sol quelques coquilles.

SAM_0692 SAM_0678

SAM_0691 SAM_0720

Les girolles (catharellus cibiarius) ont bien grossi, même si certaines restent encore petites. C'est un excellent champignon très recherché. On la trouve sous les boulots mais aussi sous les résineux, dans un sol plutôt acide et pauvre en azote, aussi bien sec qu'humide, à toutes les altitudes du début de l'été à la fin de l'automne selon les régions. On la rencontre aussi bien en Europe qu'au Québec. Néanmoins, aux premières gelées apparut, le mycélium qui se trouve de 0 à 10 cm de profondeur, se met au repos et ne fructifie que l'année suivante. Les girolles sont l'un des éléments les plus riches en vitamine D connu. Elle aurait des propriétés anti-insecticides inoffensives pour l'homme mais efficace contre la petite faune du bois ce qui expliquerait pourquoi elles ne seraient que très rarement grignotées.

SAM_0765

Avec les nombreuses pluies et rosées, les girolles prennent enfin de belles proportions ce qui donne bon espoir pour la suite de la saison entamée.

SAM_0635 SAM_0709

SAM_0710 SAM_0711

Le scléroderme vulgaire est toxique. Il ne faut pas le confondre avec la veste-de-loup qui jeune est un comestible plutôt moyen. Dans le bois elles sont apparut par dizaine, ce qui est bon signe, en effet elles poussent dans les mêmes conditions que les cèpes. Dans l'alimentation, les vendeurs peut scrupuleux utilise sa chair noire dans les aliments pour faire croire qu'ils sont parfumés à la truffe.

SAM_0634

Voilà une bien drôle de chenille, avec son "pelage" blanc et ses "cornes" orange. Malgré son apparence typique, je n'ai pas pu l'identifier.

1SAM_07542SAM_0656

3SAM_07034SAM_0716

 L'humidité de ses derniers jours à fait sortir les bêbêtes du bois.

1 et 2: Les grandes Loches, qu'elles soient noires ou oranges, sortent en quête de pitance (nos beaux champignons), mais aussi d'un partenaires. Chez elles comme chez toutes les limaces, les individus sont hermaphrodites, c'est à dire qu'ils possèdent les deux sexes et qu'ils vont à la fois transmettre leurs gênes mais aussi en recevoir pour concevoir des petits.

3:  La decticelle cendrée est de sortie et se promène sur un jeune sapin qui de temps à autre, donne quelques belles girolles.

4: Un voilà un joli papillon, proche de la bagatelle d'or et de la famille de noctuelles que je n'ai pas pu identifier.

SAM_0707

 Les russules hémétiques sont nombreux. Il ne faut pas les confondre avec les russules dorés qui eux sont comestibles.

1SAM_06662SAM_0727

3SAM_06674SAM_0669

 1: La calvaire doré est abondante en cette période. Plus ou moins toxique, il est bon de ne pas la ramasser.

2: De saveur poivrée, la calvaire dressée est néanmoins considérée comme non comestible. On la trouve de la fin de l'été jusqu'à l'automne.

3 et 4: Le temps, les limaces, les aléas de la nature ... tout cela rend l'identification de certains champignons bien peu aisée.

SAM_0733

 Un bon gros cèpe? Non, un bolet de Satan, diabolique champignon non comestible qui a donné des faux espoirs à de nombreux ramasseurs.

1SAM_07582SAM_0746

3SAM_07554SAM_0737

Et comme toujours, c'est la valse des russules. Vertes, roses, jaunes, noires... il y en a comme on aime le dire pour tout les goûts, du poivré au sucré, qui l'aurait cru? 

SAM_0648

 Voici le seul et unique cèpe d'été de la sortie. Depuis nous avons fait de belles trouvailles mais ce petit cèpe fut un vrai bonheur.

1SAM_07222SAM_0723

3SAM_07444SAM_0766

Des arbres, beaucoup de trésors sont tombés ce qui donne l'occasion de se pencher d'un peu plus près sur les essences de la forêt.

1 et 2: Les graines du sorbier des oiseaux ne sont pas encore arrivées à maturité. C'est une précieuse ressource d'énergies pour les oiseaux migrateurs mais aussi pour ceux qui s'apprêtent à passer l'hiver ici.

3: Les lichens sont l'étrange alliance entre un champignon et une algue. Utilisé dans la médecine et dans les cosmétiques, ils sont une riche ressource de protéines en cas de disette.

4: Le pin pectiné est un arbre fréquent dans les Alpes qui a souvent été planté pour l'industrie du bois. A ces pieds les cèpes mais aussi au printemps les précieuses morilles noires.

SAM_0757

 Un petit peu de magie dans la forêt.

1SAM_07492SAM_0750

3SAM_07534SAM_0677

Les bois sont beaux et frais en ce moment, bientôt la pluie viendra les rendre boueux et humides. Pour le moment c'est l'occasion d'en profiter, de créer et de s'amuser. Bientôt les vacances seront finies et les cabanes dans les bois oubliées. 

SAM_0731

 Pour finir, un bolet pomme de pin. Non il n'est ni passé ni pourri, il a juste une mine quelque peu inhabituelle ce qui en fait tout le charme.

 

18 septembre 2013

Le jardin aux couleurs de l'automne.

SAM_3252

Dans trois jours c'est l'equinoxe d'Automne, appelé par les adeptes du New-age ou de la Wicca Mabon. Personnellement je ne mets pas de symbolisme religieu sur cette journée mais c'est pour moi le début de la plus belle des saisons, un peu comme un début d'année ou du moins, celui du "printemps de l'Hiver". Pour moi c'est le temps de l'introspection, du renouveau et des châtaignes!

1SAM_32572SAM_3256

3SAM_32544SAM_3255

1 et 2: La vigne vierge s'est bien développée et a fini de fleurir (si on peut nommer cela fleurs...bref), elle a envahi le mur de la façade et le bienvenu de l'entrée a du mal à se faire voir.

3: Cette grande tipule, surnommée en France et en Belgique "cousin", prend du repos sur un genêt d'hiver. On peut voir ici qu'il s'agît d'une femelle car le bout de l'abdomen est pointu. Il s'agît de l'ovipositeur qui permet de déposer les oeufs fécondés. Pour l'identification de l'espèce, c'est une autre histoire.

4: Les feuilles de la vigne vierge commence à jaunir, d'ici quelques temps elles aborderont une très belle teinte rouge-or.

SAM_3231

Les pouliche du prés attenant au jardin profitent des rares éclaircies entre deux grosses pluies. Avec un peu de chance il y aura quelques rosés des prés qui pointeront le bout de leur nez d'ici une a deux semaines.

1SAM_32452SAM_3246

3SAM_32474SAM_3249

1: Les premiers champignons sont apparus dans la pelouse. Pas d'itentification pour celui-ci, peut être un entolome livide mais sans plus.

2: Les noisettes commencent à tomber. Ici il s'agît de quelques spécimens "avortés" mais déjà on peut remplir un fond de panier avec celles-ci et en déguster la précieuse amande.

3 et 4: Les feuilles mortes commencent à chuter en abordant tout un motif de couleurs variées et chatoyantes.

SAM_3032

Et pendant ce temps là le jardin du voisin est resplendissant!

SAM_3238 SAM_3223

SAM_3226 SAM_3228

Il ya bien nombre d'autres champignons dans le jardin:

1: Les marasmes petite roue sont revenus et commencent même à passer. Non comestibles, leur esthétisme est fort plaisant. 

2, 3 et 4: pas de nom là aussi (ou du moins pas encore) pour ces coprins qui semblent proche du coprin à tête dorée. Tout les ans ils arrivent dans la pelouse, à proximité du passage des bovins. Éphémères, ils apparaissent et disparaissent en 2-3 jours à peine. Ici je vous présente les différents stades.

SAM_3250

Voilà, l'été se meurt et laise place à l'automne. Il ne géle pas encore mais la rosée donne un aspect féérique aux arbres de la propriété.

 

SAM_3241

Et pour finir, une photo d'une mouche-scorpion (panorpa communis ici). Depuis le début de l'été j'essaie d'en photographier une sans jamais y parvenir car elles sont d'un naturel timide et leur vivacité ne leur permet pas de prendre la pose devant l'objectif. Voilà chose faite avec celle-ci, une femelle qui est entrain de pondre.

21 décembre 2013

Dieux et divinités de nos montagnes.

653267957

(Source: http://lemontventoux.skynetblogs.be/tag/symbolique+du+printemps)

Le n°48 de la revue "Histoire et Archéologie" dédiés aux religions alpines commence ainsi: "Lorsque les peuples abordèrent le massif alpin vers le septième millénaire, ils étaient porteurs d’une riche tradition iconographique. Bien qu’éloignés des sanctuaires franco-cantabriques, ils n’en restaient pas moins les héritiers d’une tradition prenant ses sources dans l’absolu mental humain. Les œuvres d’art pariétal de cette époque, ainsi que les gravures rupestres attestent la bonne facture et le haut niveau de leur religiosité."

Ainsi notre région à un passé riche. De nombreuses peuplades comme les allobroges y ont élues domicile et avec elles, leurs rites et leurs croyances. On retrouve tout un panthéon de dieux et de déesses souvent méconnus et dont parfois, la fonction c'est perdue. Voici donc quelques unes de ces divinités venues d'un autre âge (et en particulier dans la région Rhône Alpes).

A

- Adsmerius, dieux local picton, assimilé à Mercure. Vienne.

- Alambria, montagne divinisée, Mont Arambre. Isère et Hautes Alpes.

- Alaunius, dieu local rhodonien. Basses Alpes.

- Allobrox, dieu éponyme des allobroges. Hautes Alpes.

- Ambisagnus, dieu de la Gaule cisalpine. Massifs alpins.

- Andarta, déesse ourse nommée parfoit Artaius ou Artio. Drôme.

- Antaios, surnom de Mercure. Isère.

- Artio, déesse ours de Berne. Drôme.

B

- Baginus, génie local du mont Vonige, prés de Bésigan. Drôme.

- Bésignan. Drôme.

- Bagina, forme féminine de Baginatis. Isère.

- Baginatis, surnom de Jupiter. Isère.

- Bergimur, dieu localde la population cisalpine. Massifs alpins.

- Bormamus, sources thermales divinisées. Ain, Boûches du Rhône, Drôme.

- Bormana, associée à Bormanus ou à Apollon (qui rappelons le est le dieux de la médecine). Ain, Boûches du Rhône, Drôme.

- Bormo, dieu analogue à Bormanus. Savoie.

- Borvo, dieu associé à Bormanus ou à Appolon. Savoie, Nièvre.

C

- Carrus, montagne divinisée, Pic du Gar, puis assimilé à Mars. Basses Alpes.

- Cicirus,dieu local alpin assimilé à Mars. Basses Alpes.

- Comedoave, déesse Mère ou des mères. Savoie.

D

- Dervones ou Dervonnae, sortes de nymphes des arbres. Régions cisalpines.

- Divond, que l'on traduit par "divine", sources multiples personnifiées. Ain, Lot, Gironde.

- Dominae, déesse Mère ou des mère latinisée (dominae veut dire "maîtresse de maison"). Savoie.

- Dunalis, dieu défenseur associé à Mars et à Mercure. Ain, Isère, Nièvre.

- Dunisia, déesse locale. Loire.

E-F-G-L

- Eburricae. Rhône.

- Fagus, dieu du être. Massifs Alpins.

- Fonia, dieu local. Gaule cisalpine.

- Griselicae, eaux thermales divinisées en nymphes. Gréoult, BassesAlpes.

- Leucitica, déesse Cisalpine. Massifs Alpins.

M-N-O-P

- Mogniacus, dieu localassocié à Mercure. Ain, Isère.

- Matres, divinités anonymes ou nommées avec des épithètes locaux. Massifs alpins.

- Nemetiales, divinité protectrice d'un bois sacrée. Isère.

- Nervinae, dieu allobroge mais aussi des peuplades du Nord. Massifs alpins.

- Oberlerses. Ardèche.

- Osdiatae, déesse locale. Basses Alpes.

- Pluto. Isère.

R-S

- Revinus, dieu local cisalpin. Massifs Alpins.

- Robeo, dieu local cisalpin. Massifs Alpins.

- Rudianus, dieu éponyme du Pagus Royanensis assimilé à Mars. Drôme.

- Segama, "le victorieux", dieu assimilé à Mars. Alpes Maritimes, Rhône, Ain, Jura, Côte-d'or.

- Smertulas, surnom d'Essus. Gaule.

- Soio, source divinisée. Ardèche.

U-V

(Rappelonsque pendant longtemps ces deux lettres n'en formait qu'une.)

- Vallaunus, dieu local assimilé à Mercure. Isère.

- Verotnatis, dieu assimilé à Apollon. Haute Savoie.

Vintius, assimilé à Polux. A proximité de Notre Dame de Valence, Haute Savoie.

 

 

Informations complémentaires

C'est pendant le VIe millénaire av J.C. que dans nos belles Alpes des agriculteurs se seraient sédentarisés pour de bon, amenant avec eux leurs croyances (mais il existe des traces bien plus anciennes qui atteste de la présence de l'Homme via le nomadisme). On parle alors de préalpins. 

Quelques siècles plus tard arrive les romains. Les peuples annexés rattachent alors leurs dieux locaux aux divinités de l'empire selon la fonctions de celles-ci. De là, leurs traces à travers l'Histoire ce sont peu à peu effacées mais perdure encore quelques signes. Ainsi on peut parler des pétroglyphes du Val d'Aoste, de Val Camonica, de la Vallée des Merveilles, du Vallais réalisés par des bergers mais aussi ce qui semble être des chamans, du célèbre abri La Barmaz de Valtournenche au pied du Mont Cervin où se trouvent des gravures du IIIe millénaire av J.C. ou du trésor d'Erstfeld en 1962 près de la route de Gothard.

 

Sources:

http://www.infobretagne.com/liste-dieux-gaule.htm

http://www.dossiers-archeologie.com/numero-48/dieux-religions-alpes/peuplement-prehistorique-alpes.18784.php#article_18784 (ouvrage de 1981 disponible en partie en PDF ici: http://www.antropologiaalpina.it/Download/Pubblicazioni/014-Signes%20christianisation%20Pi%C3%A9mont%201980.pdf)

 

Pour aller plus loin:

http://jc.clariond.free.fr

"Les dieux des Alpes de ligurie, le poteau de l'enfer à Baudinard". Brochure de 1946 tirée à 100 exemplaires.

"Les dieux des Alpes et dal aliturgie. La mort la vie (XXe, Ier siecles avant Jésus-Christ". Ouvrage de Georges De Manteyer édité en 1945.

1013638693

(Source: http://www.la-question.net/de_la_nature/)

29 décembre 2013

Champignons, composition et pH du sol.

Photo libre de droits.

 

L'hiver est long et peu de choses se passent dans le jardin. J'ai bien quelques photos mais rien d'extraordianaire (hormis des portraits de chats à profusion), j'attends donc d'avoir un peu plus de contenu pour vous pondre un petit article sur la jardin et ses alentours. Bref, en ce moment on s'occupe comme on peut, pour ma part je disserte pas mal sur la gente mycologique et il m'est venue l'idée d'entreprendre une expérimentation. Celle-ci m'a été soufflé par l'ami Fab du forum "le club des cèpes" qui actuellement test le pH et la température de ses petits coins à champignons. Alors je me suis dit que je pourrais tester l'expérience moi aussi (merci Fab). 

D'ordinaire le pH (c'est à dire le potentiel Hydrogène: la présence élevée ou non d'ions d'hydrogène) permet au jardinier, au paysagiste ou à l'agriculture de connaître la composition du sol et de savoir quelques plantes ou cultures s'épanouirrons sur une parcelle définie. Pour faire simple, le pH permet de savoir si un sol est acide (pH<5), neutre (pH=7) ou basique (pH>7, on parlera alors de sol alcalin) à partir d'une échelle qui va de 1 à 14. Par exemple pour les plantes, le rhododendron se plaira dans les sols acides contrairement au pavot qui préférera les sols alcalins.

Le pH varie en fonction de nombreux facteurs: composition chimique du sol (roches/minéraux), présence de courts d'eau, acidité ou non des pluies locales, activité de la micro faune dans le sol et de la végétation environnante (humus par exemple)... J'ai opté pour le papier pH car il est peu coûteux et facile d'emploit mais il existe aussi des sondes pH, plus onéreuses mais efficaces. On peut même fabriquer son propre papier pH en utilisant du chou rouge, pour ce faire les infos sont ici (le site explique tout sur le pH au passage). Mais pour le moment je préfère faire confiance aux produits que l'on trouve dans le commerce.

Mais pourquoi parler de pH pour les champignons? Tout simplement parce que ceux-ci tirent leurs nutriments presque uniquement du sol (en fonction des espèces). De ce fait ils pourraient être sensibles au pH, ce qui permettrait d'expliquer pourquoi à certains endroits qui sembles pourtant parfaits (arbres hôtes, températures, inclinaison du sol etc...), ils se font absents. Cela permettrait ainsi d'établir rapidement et facilement les zones de prospections. On sait déjà que certains champignons apprécient des sols définis comme la morille (certaines aiment les sols calcaires, d'autres ceux qui sont sableux) mais on sait rarement sur quel sol et quel pH elles poussent.

Mais pour le moment cela n'est que de la théorie, il faudra attendre un peu avant que les premiers résultats tombent. Il reste encore tout l'hiver pour y réfléchir.

 

Autre point:

La composition du sol joue donc sur le pH mais aussi sur l'hygrométrie (la "teneur" en eau), la masse et le type de nutriments ou encore la facilité ou non que peut avoir le mycélium à étirer ses filaments pour capter sa nourriture. De ce fait identifier un sol permet bien souvent de savoir où chercher des champignons maissurtout, leurs arbres et plantes hôtes. Il y a quatre composants types dans un sol: l'argile, l'humus, le calcaire, le sable. Voici quelques indications pour reconnaître la ou les prédominances d'un sol. N'oublions pas que ce n'est pas une science exacte et qu'une terre peut être composée de plusieurs types de sols (par exemple une terre où se mélange une zone argile et une zone calcaire comme dans mon coin d'Isère).

- sol argileux: humide il colle, sèche il est dure. Sa terre est rouge/orangé/ocre. On le nomme terre lourde. Les plantes qui l'apprécie sont le bouton d'or, la pâquerette, le jonc, le liseron, l'hellebore, les rosiers sauvages, aubépine, le bouleau, le peuplier, le prunier et le framboisier.

- sol sabloneux: une poignée de celui-ci n'a pas de cohésion. Il ne retient pas l'eau, se réchauffe facilement et sèche rapidement. Sa terre est caire. Il est apprécié des euphorbes, des géraniums, des sédums, des millepertuis, du frêne, du peuplier, du sorbier, du fraisier des bois, de lavigne, du figuier, des ronces.

- sol humifère: il est riche en humus comme son nom l'indique. Il est noir, acide, spongieux et riche en nutriments. Les plantes que l'on trouve sur celui-ci sont l'ortie, la fougère, le bouton d'or, la bruyère, la digitale, le genêt, la gentiane, le lis, le houx, le châtaignier, l'ail sauvage, le myrtillier, le pommier et le framboisier.

- sol calcaire: il est composé de 10 à 30% de carbonate de chaux et d'argile ce qui forme une terre collante plutôt blanchâtre et crayeuse. Il est léger, se dessèche vite par de forte chaleurs, craquelle, permet la pénétration des gelées, retient mal les nutriments (en particulier du fer ce qui provoque la chlorose des feuilles) et est perméable à l'eau. On le reconnaît aux nombreux cailloux à la surface de celui-ci. Sur celui-ci on trouve le coquelicot, le trèfle blanc, les ancolies, la primevère, l'oeillet, l'Aulne, le bouleau, le hêtre, le charme, le nisetier, le peuplier, le tilleul, le prunier et la vigne.

 Sources: http://www.gerbeaud.com/jardin/fiches/fp_sol_analyse.php3

5 janvier 2014

Changement de Nom.

PB150196

Après avoir hésité longuement, le blog "Grimoires, carnets et illustrtions" devient officiellement "La Renarde des Alpes", titre à mon sens beaucoup plus adapté à celui-ci,à son contenu, à ce que je veux mettre en avant mais aussi à ma personnalité.

Bref, changement de nom mais l'adresse reste la même: http://grimoirescarnets.canalblog.com/. Cependant dans les moteurs de recherches, taper l'un ou l'autre de ces titres vous mènera toujours chez moi. 

20 décembre 2013

La fin des guêpes.

SAM_3260

Cet été caché dans la haie du jardin, nous avons trouvé un magnifique nid de guêpes qui tranquillement et jusqu'aux premières neiges, a vaqué à ses occupations en paix. On pouvait ainsi voir les différents rôles de chacun des individus: ventilation du nid, recherche de nourriture, garde de l'entrée principale, consolidation du nid.

SAM_3285 SAM_3525

Il me semble que ce belle essaim soit celui de guêpes germaniques. Peu agressives, elles ont un régime alimentaire varié qui se compose d'invertébrés dont les insectes (comme cette chenille), du nectar des fleurs, du sucre des fruits bien mûres ou tombés, de la viande des carcasses abandonnées.

SAM_7114 SAM_7107

 Mais voilà, après avoir passé cinq semaines sous la neige, le nid n'est plus ou du moins, il n'est plus ce qu'il était. Constituées de cellulose mâché par les guêpes, les fragiles parois comme leurs occupantes n'ont pas supporté le changement de temps (on trouve ici et là dans le nid quelques guêpes mortes). La reine elle s'est réfugié sous une écorce, dans la manche d'un vieux manteau oublié augrenier ou sousune tuile. Au printemps elle refondera sa colonie.

SAM_7112

Ainsi le nid s'âbime. Les parois extérieures pourrissent, les cellules à l'intérieurs moisisses. C'est un cycle naturel fascinant. Dans quelques jours il n'y aura plus rien, les champignons que sont les moisissures se seront nourris d'une partie de cette cellulose prédigérée, le reste tombera au sol et sera transformé par les habitants du sol (lombrics, champignons, acariens...) en humus.

Magie de la Nature.

 

19 octobre 2015

Sortie en forêt 59.

P9190093

La saison aux champignons est belle. Les paniers sont remplis et les joues des promeneurs rougies par le fond de l'air frais. Les arbres prennent des couleurs d'automne et les animaux s'apprêtent à passer leurs derniers moments sous les rayons chauds du soleil avant l'arrivée du gel et des premières neiges.

 

Les trompettes de la mort (Craterrelus cornucopioides).

 Ces délicieux champignons ne doivent pas intimider les gourmets avec leur nom et leur forme. En effet ce sont de très bons comestibles qui ont une pointe d'amertume. Discrètes les trompettes ne sont pas faciles à distinguer dans le sous-bois parmi les feuilles mortes, en particulier quand il fait sombre comme ses derniers jours.

P9190022 P9190024

 

L'incontournable de l'automne et de la forêt !

L'hypholome en touffe (Hypholoma fasciculare) est le champignon qu'en cette saison on ne peut pas louper. À lui seul il représente prés de 50% des champignons de la forêt. Avec ses couleurs chatoyantes et son abondance sur le bois mort et les vieilles souches d'arbres on ne peut pas le louper. Néanmoins prudence, il est toxique.

P9190042 P9190043

P9190041 P9190136

 

 Mission identification.

 Avec la saison des champignons, de nombreuses espèces qui jusqu'à là nous étaient inconnues ont fait leur apparition, et parfois il est bien dur de leur donner un nom. Ici par exemple je fais chou blanc, avec un chapeau aussi atypique qui s'est fendu sous la pression du forte et rapide pousse je suis désarçonné.

P9190035 P9190036

 

Le lactaire poivré (Lactarius piperatus).

 Voilà un champignon très abondant à la fin de l'été en Isère. Ce lactaire n'est pas comestible car trop âcre piquant à moins d'être séché puis réduit en poudre pour assaisonner les plats. Jeunes, il a une odeur fruitée et légère, en vieillissant il prend celle de la résine de pin. Il est néanmoins consommé dans les pays de l'Est.

P9190008

 

La reine des bois, plaisir du mycophage !

 L'amanite des Césars ou Oronge (Amanita caesarea) est un champignon rare, recherché et  très bon. Il tort le coup l'idée reçue selon la quelle les amanites sont des champignons non comestibles. C'est en partie vrai, la famille comportant plusieurs espèces mortelles mais aussi de très bonnes comme c'est le cas ici.

P9190051 P9190046

 

Trèsors dans le panier.

 Les girolles améthystes (Cantharellus amethysteus) et les pieds de mouton (Hydnum repandum) figurent parmi les meilleurs champignons. Leur chair ferme et leur parfum permettent de les cuisiner de manières variées et  souvent originales. Leur capacité à résister aux insectes et parasites questionne les scientifiques.

P9190069 P9190119

P9190070 P9190072

 

Sortir le lion de sa cage.

 L'amanite fauve (Amanita fulva) est une amanite qui ne possède pas d'anneau et qui aun chapeau bien lisse. Elle est comestible (pour autant nous n'en consommons pas). Elle n'est pas commune chez nous car préfère les sols acides, c'est pourquoi on la rencontre là où pousse la bruyère commune (Calluna vulgaris).

P9190085 P9190086

 

L'hélolie bleu-vert (Chlorociboria aeruginascens).

 Voilà un joli nom, un peu compliqué il faut l'admettre, pour définir ce champignon. Quand celui-ci se met à fructifier il forme des carpophores en forme de tasses d'où son surnom de tasse à bois vert. Nommé aussi "chêne vert" il fût très longtemps utilisé en marqueterie et en ébénisterie pour le teinte particulière qu'il donne au bois.

P9190074

 

La lépiote élevée (Macrolepiota procera).

 C'est un grand champignon qui tout jeune se présente avec un chapeau en forme de boule, ce qui lui vaut son surnom de "baguette de tambour". En grandissant le chapeau vas'ouvrir, prendre une forme de chapeau dont le sommet plus sombre est surnommé "nez de chat". C'est un excellent comestible au goût de noisette.

 P9190102 P9190104

 

Le petit monde des bêtes.

 En ce moment je cherche un peu partout en forêt de quoi compléter mon cabinet de curiosité et surtout, de quoi me servir de support pour faire de l'animation nature au près des petits et des grands. Les plumes et les ossements (comme nôtre crâne de chevreuil) produisent toujours un fort effet sur le public.

P9190057 P9190060

P9190063 P9190065

 

La bruyère commune (Calluna vulgaris).

 Cette plante se trouve dans les zones au sol acide. C'est un arbrisseau au bois dur qui brûle très mal. Il n'est utilisé que pour la fabrication de pipes et parfois d'élément de marqueterie. Elle a été importée dans certains régions du monde comme l'Océanie ou en Nouvelle-Zélande où elle est devenue invasive.

P9190090 P9190091

 

Une dernière sortie avant l'hibernation.

 La grenouille agile (Rana dalmatina) aime les zones humides et les sous-bois (cela serait spécifique à l'espèceque dans l'Est de la France). On la rencontre jusqu'à 1000 mètres d'altitude. Elle est gourmande en limaces, en vers et en insectes. Il faudra attendre la mi-mars pour assister à la saison des amours.

P9190108

 

Définition d'un champignon.

 Les champignons ne sont ni végétaux, ni des animaux. Ils appartiennent au 4e des six règnes qui composent le vivant. On parle alors du règne fongique, nommé en langage scientifique Fungi. Depuis Linné et même  avant leur place dans la classification du vivant fait débat jusqu'à ce qu'un consensus soit trouvé en 1969.

P9190030 P9190023

 

Rappel.

Chaque année l'appel de la nature conduit bien des néophytes en forêt, c'est très bien à condition de respecter quelques règles essentielles. La plus basique est de ne pas toucher et de ne pas manger ce que l'on ne connaît pas. Depuis le début de l'année on compte plus de 600 empoisonnements et 10 décès par empoisonnement aux champignons, cela devrait tous nous inciter à faire attention.Pour les plantes c'est le double voire le triple.

P9190106 P9190139P9190083 P9190117

 

Le mot de la fin.

 Le feu vert pour les récoltes a été donné. Noix et pommes viennent s'ajouter aux cueillettes de champignons, mais le temps se fait gris, et l'envie de sortir se fait de jour en jour moins présente. L'épais brouillard et les pluies sans oublier le début des gelées n'y seraient pas pour rien. En attendant on en profite encore.

P9190141 P9190001

Publicité
Publicité
<< < 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 30 > >>
Publicité